Discours au Panthéon : la déception

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Discours au Panthéon : la déception

Publié le 29 mai 2015
- A +

Le regard de René Le Honzec.

rené le honzec panthéon

Flanby l’a joué finement : impossible de discuter de la pertinence des choix au Panthéon, impossible de parler de récupération. Mais réussir à relier Mme Anthonioz-de Gaulle à Palmyre ou Boko Haram, Jean Zay à la réforme du collège, fallait oser. Il l’a fait, parce qu’un socialiste, ça ose tout. En discourant, Hollande ne voyait pas des cercueils, mais de belles urnes prometteuses pour sa réélection de 2017. L’émotion passée, des médias se sont rendu compte qu’ils avaient été manipulés, les critiques sont venues quand même. (« Loin de la solennité et de la hauteur historique attendues, François Hollande est redescendu un peu trop vite au niveau de la réponse tactique du Président d’aujourd’hui, voire au discours-programme du candidat de demain. » Courrier Picard). Mais en attendant, le copain Cambadélis a été élu avec 70% à la tête d’un PS tenté par l’anorexie. Encore un bon profil : trucage dans ses diplômes relevés par Médiapart, condamnations pour abus de biens sociaux (affaire Argos, 2000 ; affaire de la Mnef 2006). On peut dire que le PS est en ordre de bataille pour les présidentielles.

Voir les commentaires (0)

Laisser un commentaire

Créer un compte

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

L’économisme de gauche le plus archaïque est bien parti pour revenir peu ou prou aux affaires et, avec lui, le magistère d’économistes théoriciens non-pratiquants, comme Élie Cohen, réputé faire consensus. L’objectivité et l’omniscience prêtées à ceux-ci par ce dernier reposent depuis longtemps sur un dosage subtil et pourtant largement déséquilibré entre libéralisme et interventionnisme d’État agrémenté d’antinucléarisme « raisonnable ». 

 

Dans cette caste séculairement omniprésente sur les plateaux télé, on trouve le dis... Poursuivre la lecture

Lors de son discours de politique générale, Gabriel Attal a annoncé deux milliards d’euros de baisses d’impôts pour les classes moyennes, financées par la solidarité nationale.

En langage courant, cela signifie payé par les riches. Les classes moyennes ne devraient pas se réjouir trop tôt : François Hollande avait déjà opéré ce type de transfert fiscal au début de son quinquennat et pour lui, être riche commençait à 4000 euros par mois. Le jeune Gabriel Attal était à cette époque membre du cabinet de Marisol Touraine. Le fruit ne tombe... Poursuivre la lecture

Par Victor Fouquet. Un article de l'IREF

Après l’Assemblée nationale le 5 juin, le Sénat a, à son tour, rejeté le 3 juillet les deux projets de loi de règlement du budget et d’approbation des comptes pour les années 2021 et 2022, les dépenses du budget de l’État atteignant un niveau historiquement élevé malgré un contexte de reprise économique.

Pour rappel, le Parlement avait déjà rejeté le projet de loi de règlement pour 2021 l’été dernier. Si elle n’a pas de conséquences financières à proprement parler, l’absence de loi de règ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles