En finir avec Radio France

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En finir avec Radio France

Publié le 13 avril 2015
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Comme tous les ans à pareille saison, la gréviculture de printemps bat son plein. Aux petites grèves locales habituelles, on ajoutera celle des contrôleurs aériens qui aura rappelé aux Français et aux étrangers en transit la propension de certains à vouloir emmerder un maximum de monde. Ce qui n’est pas le cas, reconnaissons-le, de la grève à Radio-France.

Car oui, Radio-France est en grève.

Le fleuron français de diffusion de la bonne parole gouvernementale, du prêt-à-penser et des dogmes officiels n’émet plus sa grille de programmes normaux. Si si, je vous le confirme. Je sais que, notamment parmi mes lecteurs habituels, peu s’en seront rendus compte tant il leur est rare d’écouter, même distraitement, la Société Nationale de Radiodiffusion, mais c’est bel et bien le cas : beaucoup d’émissions de Radio-France (France Inter, France Culture, France Info, France Musique, France Bleu, FIP, Mouv’) ne sont actuellement plus diffusées, et cela dure depuis plus de deux semaines puisque nous dépassons maintenant les 25 jours d’interruption volontaire de bassesse programmes vitaminés.

radio déficitLa raison d’un tel agacement syndical ? La direction, emmenée par le sémillant Mathieu Gallet, a en effet proposé un plan de réduction d’effectifs, touchant de 250 à 340 postes de la radio nationale, qui compte, pour rappel, 4600 salariés (tout de même). Cette réduction (d’environ 7%) de la masse salariale n’est absolument pas du goût des syndicats pour qui la notion de Service Public a toujours été portée très haut, au point de l’interrompre sans faiblir pendant plus de vingt jours. Et rapidement, comme tout ceci est éminemment politique, la ministre de ce qui reste de culture dans ce pays est montée au créneau histoire de mettre son grain de sel à une histoire qui en manquait d’autant plus que les auditeurs, déjà peu nombreux, se sont maintenant tous tournés vers d’autres radios sans pleurnicher : dans un tsunami de banalités sur la nécessaire refonte de la radio publique, Fleur Pellerin essaie donc de camoufler à la fois le bilan financier désastreux de la radio et le refus des syndicats, pourtant manifeste, de tout changement structurel de cette entité publique de plus en plus éloignée des réalités de terrain à l’heure où le numérique bouleverse profondément la donne.

Et « bilan financier désastreux » est un terme pudique pour cacher une réalité encore pire.

Déjà, on peut s’étonner de la masse salariale du groupe. Si l’on peut comprendre qu’il faille pas mal de monde pour faire tourner autant de radios, il est plus difficile à comprendre que cette masse salariale augmente sans cesse : entre France Info (+63% de 2004 à 2013) ou FIP (+61%), on a bien du mal à comprendre ce qui justifie une telle obésité, d’autant que les audiences, en face, ne justifient en rien une telle augmentation, d’ailleurs pas plus en rapport avec l’augmentation d’effectif sur la même période, plus calme à (seulement ?) 20%. Autrement dit, non seulement le nombre de salariés augmente, mais les salaires aussi, et plus vite.

À cela, on doit ajouter les nombreux avantages de certaines catégories de personnels (d’ailleurs abondamment représentés parmi les grévistes) et dont la Cour des Comptes faisait la liste dans un récent rapport, comme un nombre assez stupéfiant de congés payés : aux 25 jours légaux, les journalistes de Radio France bénéficient de 5 jours de repos dus au passage de 40h à 39h, 4 jours dits « de modernisation », 15 jours pour récupération de jours fériés, 16 jours de RTT (si leur travail est planifié en 5/2) et encore 5 jours au-delà de 8 années d’ancienneté, ce qui fait jusqu’à 14 semaines de vacances.

Ces avantages pourraient encore passer s’il n’y avait pas plus de 8% des effectifs de la radio d’État élus ou délégués syndicaux, dont les heures syndicales équivalent à plus de 130 personnes à temps plein, ou si, à ces éléments déjà inquiétants en regard de la situation financière de la chaîne publique, on ne devait ajouter la quantité minimaliste d’heures prestées par les musiciens des deux (oui, deux) orchestres (le philharmonique et le national), qui ne dépassent pas les 800 heures par an là où un salarié lambda doit en effectuer le double (1607 par an) pour être considéré à temps plein.

radio detteEnfin, on pourra passer rapidement sur le chantier de rénovation qui aura occupé la Maison de la Radio et dont le total atteint plus de 575 millions d’euros (un demi-milliard, les enfants, c’est une bagatelle !) alors qu’il était établi à 262 millions initialement (ça fait plus qu’un doublement), parce qu’en réalité, on devra surtout tenir compte de la trésorerie négative, d’une centaine de millions d’euros à la fin 2015, et du déficit prévu, à cette même fin 2015, à plus de 21 millions d’euros, alors que les « recettes » sont toujours aussi rachitiques.

En effet, si l’on oublie la redevance, qui fournit grosso-modo 90% de son budget, Radio France ne parvient pas, même de loin, à rentabiliser ni ses orchestres (dont les entrées payantes sont une goutte d’eau) ni ses plages publicitaires ou ses services divers. Si le groupe de radios devait vivre de ses recettes réelles, il devrait couper 90% de ses dépenses. On est loin, très loin des misérables 7% que la direction tente d’obtenir auprès des syndicats, des salariés et du ministère de la Culture dont tout indique qu’il l’a lâchée en rase campagne.

Pourtant, l’impact réel de cette grève donne une indication extrêmement claire sur ce qu’il convient de faire.

En effet, si l’on met de côté quelques frétillantes cucurbitacées qui pleurnichent niaisement sur la crise que traverse Radio-France (en réclamant, au passage, une augmentation de la redevance — les impôts, c’est bon, mangez-en), force est de constater que l’interruption des programmes normaux des chaînes de Radio France a laissé l’écrasante majorité des Français dans la plus totale indifférence, et, pour la partie (congrue) la plus lucide d’entre eux, dans une certaine béatitude que seul permet l’arrêt du Niagara de conneries déversé par ce véritable sévice public.

En d’autres termes, personne ne regrette l’arrêt des programmes de Radio France. Et, plus précisément, la fermeture complète et définitive de ces chaînes apporterait un bien être parfaitement quantifiable (plusieurs dizaines d’euros) aux 20 millions de foyers français qui payent la redevance.

national public radio

Oh, bien sûr, les salariés de ces radios d’État penseront différemment. Oh, bien sûr, les politiciens qui trouvaient un refuge facile dans les locaux de Maison de la Radio estimeront cet arrêt insupportable. Oh, bien sûr, les chroniqueurs, les journalistes et les musiciens bien au chaud dans les rédactions et les orchestres du groupe couineront à l’idée de devoir se confronter au privé dont les fins de mois ne sont assurées que par cette audience qui ne semble absolument pas dans les priorités du groupe Radio France.

Mais après tout, le gouvernement n’est-il pas engagé dans une recherche d’économies ? Ne prétend-il pas tout faire pour couper les dépenses inutiles ? Et quelle dépense plus inutile que celle qui finance des radios dont l’absence d’émission n’a gêné personne ces 25 dernier jours ?
—-
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  • Bonjour,
    Non moi depuis la grève j’écoute ces radios : plus d’émissions débiles ne servant à rien, que de la musique et c’est top 🙂 Ils devraient quand même arrêter le message radio comme quoi ils font grève, sans ça ce serait parfait.
    Si le groupe de France Télévision faisait de même, on y gagnerait beaucoup. Aujourd’hui la TV peut passer par internet (donc l’entretient des émetteurs télévisions ne seront plus nécessaire) et la TNT a apporté une multitude de programme plus intéressant. Donc non aux redevances, que ces chaines publiques fonctionnent de façon autonome comme les autres, et à la limite que chacun soit libre ou non de s’y abonner…
    Pour la radio à la limite, on garde 3/4 stations 100% musicale (pas cher à faire tourner), une radio pour les info, et puis c’est tout. Les émissions radio, si elles marchent vraiment, seront convoitées par le secteur privé.

    • Si les 3/4 stations 100% musicales sont financées par une redevance, le fait qu’elles soient bon marché à faire tourner ne diminue en rien l’aberration de la chose (d’autant que beaucoup de concurrents font la même chose, pourquoi financer une radio d’Etat en plus?). Si elles sont supposées être financées de façon autonomes, pourquoi diable devraient-elles dépendre de radio france?

    • Exact ! Non à la redevance !
      Les chaines publiques devraient être réservées aux rares auditeurs/téléspectateurs qui les regardent et qui paieraient seuls la redevance pour les regarder via un décodeur public dédié. Moi je ne regarde pas les chaines publiques qui sont sur mon bouquet (dont je paie l’abonnement) satellite et pourtant je paie pour elles une redevance… Ce qui est une une intolérable vente forcée de l’Etat totalitaire pour faire payer sa propagande et ses programmes pourris y compris par les les citoyens qui ne la regardent pas…
      Pays de m…. disait un footeux…

  • A leurs yeux, le service publique n’a pas de prix.
    Passons au delà de l’aspect financier voyons ! Il n’y a pas que l’argent dans la vie ! Le bonheur de voir des auditeurs si heureux à écouter France info vaut bien tout l’or du monde non ?

    C’est con puisque j’aimais écouter france info lors du retour du boulot histoire de connaitre ce qu’il se passe de mal dans le monde mais quand j’ai entendu qu’ils faisaient grève pendant que je rentrais de ma journée de boulot, j’ai effacé cette radio de l’ordi de bord de la bagnole.

    Vu qu’on était 14 à écouter, mon départ va se voir :/

    • France info est un organe de propagande gouvernementale, si vous aimez écouter cette radio qui filtre systématiquement les dépêches d’agence non pas de l’AFP qui comme chacun sait est aussi un organe de propagande gauchiste mais aussi de toutes les autres sources d’information (je tiens un blog quotidien et je sais de quoi je parle), alors vous êtes aussi gauchiste que les employés de RadioFrance. Ce pays est pourri par les gauchistes, les écolos et les politiciens opportunistes, ce pays est foutu !!!
      Merci H16 !
      (Depuis Ogasawara Village)

  • « Et quelle dépense plus inutile que celle qui finance des radios dont l’absence d’émission n’a gêné personne ces 25 dernier jours ? »

    « Personne » ? qui êtes vous pour affirmer que ça ne gêne personne, Dieu ?
    Source ?

    • Et vous avez-vous des preuves que cela a gêné qui que ce soit ? Source ?

      • Où voyez vous que j’ai affirmé que cela gêne qui que ce soit ? 🙂

        • « Personne » ? qui êtes vous pour affirmer que ça ne gêne personne, Dieu ?

          Cela ne me gêne pas qu’ils aient arrêté d’émettre. Qu’ils cessent donc définitivement.

          • Je suis d’accord avec Patricia. L’auteur aurait du préciser : « personne sur ce site », peut être, car vous ne pouvez, au cas ou vous ne l’aurez pas remarqué, circonscrire la France à votre opinion.
            Je ne discute pas le constat qui est fait, mais l’affirmation est un peu rapide, et personnellement, j’écoute des émissions (Sur les Epaules de Darwin de France Inter, L’esprit Public sur France Culture) et je regrette leur absence ces dernières semaines.
            Ca en fait donc déjà un, vous pouvez revenir sur vos déclarations un peu péremptoires.

            • mais l’affirmation est un peu rapide Mais on nous bassine à longueur de journée sur ces salauds de patrons profiteurs sur le réchauffement (on va griller comme des homards …) ❗

              Vous êtes vous comptés ❓ NON ❗ Alors allez-y et revenez avec le chiffre :mrgreen:

            • @Troubaba: L’esprit public était une émission que j’écoutais avec fidélité. Mais depuis le départ de Gallo, les invités sont passés dans le cocon de la bienpensance entre soi (pauvre Bourlanges).
              Quand au petit nouveau, François BUJON DE L’ESTANG, il est atterrant de conformisme et … d’inutilité :
              « on ne sait pas ce qui se passe dans la tête de Poutine… » (il est ambassadeur!)
              « les américains ne se sont jamais vraiment impliqué dans l’affaire ukrainienne… »
              Du référendum de Crimée aux accords de Minsk II, il a été incapable d’annoncer une seule des avancées russes !

        • Vous vous étonnez d’un avis et lorsqu’on retourne cet argument contre vous vous niez éhontément votre prise de position. pitoyable

    • je confirme
      Personne

      sauf les chevaux-légers du PS

  • A la lecture de cet article, je suis attristée…
    Encore une fois je constate que le sensible, le délicat, le raffiné, la douceur, le silencieux n’ont aucune armes pour ne pas être piétinés par le bête, le brutal, l’avide, le violent, le bruyant…
    Les auditeurs de RadioFrance ont peut-être cette patience et cette confiance dans les personnes qui contribuent au développement de leur pensée, pour comprendre l’inutilité dans ce cas, de brailler dans des défilés… Leur attente et espérances silencieuces en l’aboutissement d’un dialogue sur des bases de constats économiques, est donc loin de signifier leur désintérêt…

    économiques silencieuses enlacconfiance
    confiance dans les personnes qui

  • Quelle conneries cet article réactionnaire

  • récupération de 15 jours fériés?
    marrant, il n’y en a que 11 d’officiels, avec ceux qui tombent les week-ends, ça en fait quoi, 7-8 par an maxi non?

    • ils doivent ajouter les fêtes juives, musulmanes et la Saint Patrick, et pourquoi pas thanks giving !

    • je ne sais pas quelle est la qualification juridique du dimanche, mais ces 15 jours peuvent très bien concerner la récupération des 52 jours normalement non travaillés chaque année au titre du repos hebdomadaire, en plus de ces 11 jours fériés.

  • Article pathétique non signé et rédigé par qq qui devrait un peu mieux réfléchir , peut être en écoutant justement de telles radios
    Mais de l’argent il y en a partout !
    Pour Areva pour le rafale pour les banques , mais pour la culture non
    Que reste il de notre passage sur terre a par des œuvres d’art ?
    La pensée liberale est l’absence de pensée

    • Article non signé…? Peut-être deviez-vous lire, l’auteur a un pseudonyme sous lequel il signe cet article, mais aussi son blog, il peut y être contacté par email et peut parfaitement être retrouvé par les autorités si le besoin s’en faisait sentir. À moins que pour vous un « article signé » ne soit un article où l’auteur donnerait son adresse postale, son numéro de téléphone et son numéro de sécurité sociale…? Veuillez dans ce cas bien vouloir signer de cette manière votre commentaire, ça permettra la mise en place d’un échange.
      Quant à l’argent il y en a plein les robinets à pognon de la BCE, effectivement. Le problème ce n’est pas l’argent, c’est sa valeur, qui ne découle que de la création de richesse. C’est facile, si l’argent ne représente pas une vraie richesse créée, il n’a pas plus de valeur que le papier sur lequel il est écrit.
      Enfin, sur la dernière question… s’il n’y avait que l’Art (n’ayons pas peur des mots, mettons-y une majuscule) il ne resterait pas grand chose de notre passage sur terre, dans la mesure où si on ne peut pas se remplir le ventre ou avoir un toit, ce passage est fortement écourté. Si vous voulez mettre de l’argent dans la culture, allez-y, mettez-y de l’argent, tout l’argent que vous voulez. Mais le vôtre, pas celui des autres.
      La pensée libérale est la pensée de la responsabilité personnelle.

    • C’est vrai que des oeuvres d’art, le service public en pond régulièrement…. Hum….

    • « Mais de l’argent il y en a partout ! » Ça c’est l’argument typique de celui qui vit au crochet des autres et ne génère aucune valeur ajoutée. Si vous avez tant d’argent, créez une association de financement de Radio France, comme il y a une association des lecteurs du Monde (qui reste malgré tout financé par l’Etat, comme tous les médias, mais bien évidemment ils sont tous largement indépendants… Hum). On verra qui accepte de payer.

    • Je vous en prie, Jo, payez vous même ces radios si médiocres qui montrent tant de mépris pour les auditeurs.

    • « Que sera devenue la moralité de l’institution quand sa caisse sera alimentée par l’impôt ? Les abus iront toujours croissants et on en recalculera le redressement d’année en année, comme c’est l’usage jusqu’à ce que vienne le jour d’une explosion. » (Frédéric Bastiat en 1850)

    • @Jo:

      Tu as très mal compris les libéraux coco, on est tout autant d’accord avec le fait de mettre ou de ne pas mettre de l’argent dans les rafales, le bailing out des banques, dans la culture, dans radio-France, dans radio-tsouin-tsouin, dans l’orgue de barbarie du coin de la rue, dans les rats de l’opéra qui agitent leurs miches en tutu rose, dans les girafes, les bonobos et toutes les autres singeries imaginables que les gens jugeraient utiles. Aucune différence. Le seule critère à prendre en compte, c’est que les gens y mettent leurs ressources volontairement, et pas que ce soit forcé.

      L’utilité étant subjective, c’est pas une question de contenu A contre le contenu B. L’initiation de violence contre les tiers étant inacceptable, c’est une question de contrainte versus de liberté.

      Mais on a beau le répéter encore et encore, il y aura toujours des crétins pour ne pas le comprendre ou des malhonnêtes pour faire semblant de ne pas comprendre.

      Pour finir, entre d’un côté le collectiviste de radio-France qui fait pression par la grève pour se faire entretenir de force par le contribuable qu’il pille et d’un autre côté le libéral qui demande à ce que les échanges soient pacifiques, libres et volontaires, redis-nous qui est le brutal, l’avide, le violent et le bruyant et qui à l’opposé est le sensible, le délicat, le raffiné et le doux?

    • Mais de l’argent il y en a partout !

      Eh bien, penchez vous et ramassez le pour donner à Radio France :mrgreen:
      Ah, vous voulez le garder pour vous ❓ Mais alors que venez nous faire la leçon par ici, espèce de radin hypocrite :mrgreen:
      Vous ne voulez pas vous (a)baisser ❓ Mais alors que venez nous faire la leçon par ici, espèce de fainéant donneur de leçons de morale :mrgreen:

      Article pathétique non signé et rédigé par qq qui devrait un peu mieux réfléchir

      Vous êtes courageusement anonyme comme l’âne au nyme, avec pas beaucoup de poils au Luc. Si vous avez une raison pour le rester, pourquoi l’auteur n’y aurait-il pas droit ❓ La prochaine fois, mettez vos 3 neurones en contact avant de déverser vos âneries par ici.

    • C est marrant, les collectivistes ne demandent jamais d argent pour la justice qui est utile.

    • les radios du service public ne sont pas de la culture,mais au service d’une propagande
      Les liberaux ne sont pas exempts de defauts mais là il faut les soutenir;il faut supprimer ces radios et la taxe qui les accompagne

    • l’etat n’a pas à se préoccuper de la culture

  • Un pays ou le droit de grève n’existe pas, c’est une dictature.
    Personnellement je préfère vivre dans un pays où le droit de grève existe plutôt qu’un pays ou les grévistes sont dans le meilleur des cas virés, dans le pire, exécutés.
    Avez vous oubliez qu’en France fin 19ième l’état faisait tirer dans les grévistes ?
    Le problème en France n’est pas le droit de grève mais les syndicats, qui sont trop avides de pouvoir, tout comme nos hommes politiques…

    Je vous invite donc à déménager, il existe beaucoup de pays ou le droit de grève n’existe pas, vous pourrez pleinement vous y épanouir.

    • Mais Fred, relisez vos classiques… le droit de grève est un droit éminemment libéral, qui a été voulu et soutenu en France par les libéraux ! Mais il va avec le devoir d’assumer ses choix, et de ne pas oublier qu’ils sont personnels :
      1. le contrat de travail est suspendu pendant un jour de grève, ce qui veut dire pas de salaire, pas d’accumulation de congés, pas de RTT, pas de Sécu…
      2. si je veux faire grève je n’empêche pas mes collègues de ne pas la faire
      3. ma grève peut mettre mon entreprise en difficulté, si finalement elle doit mettre la clé sous la porte je ne vais pas pleurer chez un ministre pour avoir de l’argent (même si « c’est pas cher, c’est l’État qui paie »)

    • Vous, vous ne prenez jamais le train, et vous n’êtes sans doute jamais embêté par tous ces bolcheviques qui nous coûtent un bras, qui nous font perdre un temps considérable, qui nous font louper des examens, des contrats ou des rendez-vous qui provoquent même le licenciement de certains à cause des retards continus ! Le jour où la SNCF se retrouvera dans la position de la SNCM, et cela arrivera mécaniquement, je me prend la cuite de ma vie, tellement ces gens m’ont causé du tort !

    • @Fred158:

      Va lire ce que j’ai écrit là, cela te fera du bien:

      http://www.contrepoints.org/2015/04/12/204196-le-droit-de-greve

    • Dans les pays normaux (dont de nombreux voisins de la France) les fonctionnaires et les agents des services publics n’ont pas le droit de grève, cela fait partie de leur statut (le contrat qu’ils signent et qu’ils respectent quand ils choisissent d’exercer leur métier dans le service public).
      La France où le pouvoir est au mains des fonctionnaires (dont l’archétype est l’Énarque, et dont un spécimen particulièrement typé est président de la république) ces derniers ont créé tout un cadre législatif et réglementaire qui leur permet de s’octroyer tous les avantages imaginables. Ainsi l’immense majorité des journées de grève sont comptées dans les services publics; sachant que les très nombreux délégués syndicaux sont détachés et payés à plein temps pour mettre le bordel… Ceux-là sont rémunérés pendant les grèves puisqu’ils sont justement payés pour cela.

      Amusant non ?

    • Fred158: « Un pays ou le droit de grève n’existe pas, c’est une dictature. »

      35 personnes ont voté la loi Touraine et le peuple n’a pas voté une seule des 2100 lois décidée ces trente dernière année. Dans le même temps, en suisse (3.6% de chômage) le peuple votait 600 fois.

      On fait beaucoup grève en France mais ou avez vous eu l’impression que ça change quoi que ce soit au au mode de gouvernement quasiment dictatorial ?

  • Autant je ne suis pas d’accord avec vous sur votre description de la radio comme organe de communication du gouvernement, autant pour le reste….

    Le rapport de la CDC est édifiant mais comme tous les rapports, il finira dans une étagère.

    En clair, nous avons une très bonne radio mais à quel prix !

    • Vous avez raison..Lol. les animateurs sont souvent des réactionnaires ou méga-turbo-libéraux. Allez, au hasard de ceux qui me reviennent, de mémoire :
      Catherine Ceylac
      Patrick Cohen
      Christophe Hondelatte
      Didier Porte
      Philippe Val
      Nicolas Demorand
      Michel Polac
      Claude Villers
      Hélène Jouan
      Pascale Clark

  • Eh bien, quelle acrimonie. Ça va ? Pas trop mal à l’estomac ?
    A ce niveau, vous devriez songer à consulter.

    Sachez pour votre gouverne qu’il n’y a pas que des journalistes ou des musiciens qui travaillent pour RF…
    et que tous ne sont pas logés à la même enseigne, loin de là.

    Venez-donc faire un petit tour dans la maison ronde, vous apprendrez certainement des choses et cela vous évitera d’écrire des paragraphes entiers sur des métiers et des personnels sur lesquels vous semblez ignorer tant de choses.

    Rassurez-vous, on vous laissera sortir… avec vos mocassins à glands si seyants.

    • Et vous, allez donc travailler ailleurs que dans votre « maison ronde » est vous comprendrez l’exaspération des autres à votre égard. C’est formidable de voir à quel point vous vous placez de vous même au dessus du lot.

      On vous accueillera chez Rexel avec plaisir, une journée découverte sur le quai, pour trimbaler des tourets et autres joyeusetés. Tout en sachant au bout du compte qu’on est bien obligé de faire le travail de deux voir trois personnes, puisqu’il faut bien payer les souffrances intolérables du service public…

      Et pour finir, je vais vous choquer au plus haut point, mais non le petit peuple libéral ne porte pas obligatoirement des mocassins à glands. Une bonne partie, comme moi, porte des chaussures de sécurité et des gants, se trimbale des hernies discales et en a simplement marre de vous entendre couiner alors que nous souffrons dix plus dans le silence le plus absolu, et avec votre mépris en prime.

    • Oh, bouh ! Venez faire un tour dans la Maison ronde la vie y est si dure !!!
      Et vous, si vous preniez la place d’un patron de PME, d’un indépendant ou d’un commerçant, qui doit lutter à longueur de temps avec l’URSSaf, le fisc et consorts… Ils n’ont pas eux aussi, une forme de rôle de service public ? Que diriez-vous s’il n’y avait plus de cafetier, de restaurateur, de patron de plomberie, de petit chauffagiste, d’expert géomètre etc. Eux vivent leur vie en toute indépendance et s’écrasent en permanence pour que survivent des mastodontes auto-drapés dans la défense du Bien commun, du Service public, de la Qualité intellectuelle et de la Solidarité…

    • C’est fou cette manie chez les collectivistes de vouloir forcer les gens à payer leur rente. De quel droit les Français devraient -ils assumer par la violence cette gabegie ?

    • @Blackhole:

      Non sequitur.

      Imaginons une mafia, dont la particularité consiste à vivre sur un prélèvement de force qu’elle soutire à la population environnante pour exercer ses activités. Nous en critiquons le fonctionnement par le discours sur certains membres. Et là un des mafieux vient nous dire:

      « Sachez pour votre gouverne qu’il n’y a pas que des
      gros bras qui viennent casser le magasin de celui qui ne paye pas sa contribution obligatoire ou des tueurs à gage qui travaillent pour la famille…
      et que tous ne sont pas logés à la même enseigne, loin de là. Venez-donc faire un petit tour dans notre QG, vous apprendrez certainement des choses et cela vous évitera d’écrire des paragraphes entiers sur des métiers et des personnels sur lesquels vous semblez ignorer tant de choses. »

      Mais coco, on se fout complètement qu’il y ait aussi des guetteurs, des contrebandiers, des proxénètes qui organisent les filles ou tout simplement des guetteurs et des revendeurs de drogue dans la famillia. Peu importe la diversité et le nombre de métier au sein de la mafia, cela n’en change pas le fonctionnement basé sur l’usage illégitime de la force. Et la famille a beau faire vivre tout une ribambelle de gens dont les métiers et occupations sont des plus variés, ce que l’on conteste c’est la légitimité de la ponction sur le fruit du travail des gens contre leur volonté. Que cela serve à nourrir le guetteur en plus du gros bras n’y change rien.

      Si mes voisins viennent me truander sous la menace de l’usage de la force, tu penses sérieusement que s’ils ont tous le même métier ou s’ils font des métiers très variés et nombreux cela change quoi que ce soit à la nature de leur acte? C’est toujours du brigandage coco.

      Moi j’ai fait le choix de vivre ailleurs que sous votre tutelle collectiviste, mais pour ceux qui sont restés, à force de tirer sur la corde, jusqu’à ce qu’elle casse, le mocassin vous allez vous le prendre violemment et ce sera pas un pied au cul, ce sera précisément dans le gland.

      D’autres commentaires ou arguments à faire valoir?

    • @TrouNoir, mon mocassin, c’est des billes d’aciers qu’il a pour glands. Avec une joli pointe de sécurité.

      Tu voudrais essayer ❓

    • T’as déjà nettoyé les copeaux de laiton d’un tour à usiner, avec des petites aiguilles qui se plantent dans les doigts et qui restent dans les chaussettes pendant des mois? Avoir de l’huile de coupe encore brûlante qui te dégouline dans les cheveux quand tu ramasses le laiton en copeaux dans cette bouillie infame de de vert de gris de gras et métal et savoir que la moitié du salaire que je gagne va servir à financer le « travail » de quelques TENIAS de radio France me fait gerber. Certes je ne bosse plus en usine, mais moi au mois je sais que c’est un travail pénible. Et l’idée même que des bosseurs puissent se faire ponctionner pour financer des gens qui ne prennent pas la peine de vendre leur produit, mais estiment qu’ils sont tellement au dessus du lot qu’on doit les payer sous peine de poursuite, ca me fait gerber. Aller dire que votre travail est pénible n’est pas une excuse. Tout le monde travaille, et peu de gens ont leur métier comme passion, et quand bien même il faut aussi les payer. Si vous n’êtes pas content à radio France allez ailleurs. Prenez vous en main.

  • on peut toujours râler mais tous les pays ont encore une radio télévision d’état , et ces pays sont démocratiques …imaginer donc l’enfer que nous aurions si celle ci n’existait pas pour donner un emploi aux fils et filles et petits fils petites filles de bourgeois , la grille salariale de la fonction publique normale n’est pas suffisante pour leur appétit financier et bien trop usante pour le travail minimum demandé!

  • A lire certains commentaires on a retrouvé quelques auditeurs survivants, mais ils ont l’air passablement amochés.

    Il faudrait peut-être créer un bobothon ?

  • « En d’autres termes, personne ne regrette l’arrêt des programmes de Radio France »…

    Voilà une phrase bien présomptueuse qui vous permet, vous qui n’avez pris le soin de signer votre article, de parler en mon nom et en celui de tous pour exprimer votre opinion.

    Service public, dites-vous ? Mais de quoi s’agit-il exactement ? Simplement de permettre à tout un chacun, où qu’il se trouve, d’écouter, s’il le souhaite, de la musique et des programmes non accessibles sur des radios bien trop abaissées vers le commerce et la pauvreté musicale des « artistes » (qu’est-ce qu’un artiste, d’ailleurs ?) d’aujourd’hui pour oser affronter le vide culturel actuel et s’attaquer à élever un peu les âmes appauvries par tant de raisonnements comme le vôtre. C’est sûr, ce n’est pas aussi vendeur que les grandes stars de la radio commerciale dont vous aurez pris soin, j’en suis persuadé, de noter le niveau incroyablement élevé du vocabulaire…

    Ne parlez pas en mon nom, cher inconnu. Radio France me manque beaucoup en ce moment, mais je soutiens totalement leur mouvement. Sur le nombre d’employés que vous citez, savez-vous combien sont en situation précaire ? Vous les imaginez sans doute tous en CDI, bien confortablement installés dans leur jolie maison de la radio ? Chaque mois de juin/juillet, beaucoup ne savent pas s’ils retrouveront leur place à la rentrée des programmes, alimentant au passage la controverse des intermittents du spectacle… Alors ne condamnez pas trop vite, s’il vous plaît, c’est un peu trop facile.

    Je suis bienheureux que mes impôts contribuent à l’épanouissement de la culture partout où elle n’est pas forcément, de même que je suis heureux qu’ils servent à rémunérer celles et ceux qui instruisent mes, nos, vos ? enfants et ceux qui soignent mes, nos, vos ? aînés. Je suis en revanche beaucoup moins heureux qu’ils servent à financer les retraites de certains politiques ou à rattraper les banques en faillite…

    A défaut d’émission de télévision à une heure de grande écoute défendant ce que Radio France défend, une radio publique est une absolue nécessité, ne vous en déplaise.

    • Vous vous insurgez d’être classé comme négligeable par l’auteur. Vous avez raison.

      « je suis heureux qu’ils servent à rémunérer celles et ceux qui instruisent mes, nos, vos ? enfants »

      Mais de quel droit et au nom de quelle supériorité ou quelle sagesse voulez vous qu’on « instruise » MES enfants par la bonne parole de Radio France, avec MES impôts et sans que J’ai MON mot à dire sur la gestion de ces fonds ?

      (Pour ma part, je préférais largement autrefois les émissions de TV/Radio publique mais j’ai totalement changé d’avis à cause des abus de bien-pensance, de nombrilisme et d’arrogance)

    • Vous avez raison : tout le monde ne regrette pas l’arrêt des programmes de radio France et notamment – ça fait beaucoup de monde en France – toutes les catégories sociales qui vivent essentiellement de la prédation sur le travail des autres dont notamment (liste non exhaustive) : les pilotes d’air France, les contrôleurs aériens, les cheminots, EDF et assimilés, une grande partie des fonctionnaires, les syndicalistes ne vivant que de leurs subventions et de leur pouvoir de nuisance dans les ‘services public’ (c’est à dire ceux qui font des grèves à répétition sans aucun risque ni de carrière, ni financier’, les associations féministes radicales qui ont pris le pouvoir dans les rédactions…
      Alors oui, vous avez raisons, la grève de Radio France fait beaucoup de malheureux en France, trop de malheureux à mon avis…

    • Si une radio est écoutée, elle peut générer du profit.
      Si elle génère du profit, elle n’a pas besoin de l’argent du contribuable.

      Soit il y a un problème au niveau de la première affirmation (la radio est écoutée), dans ce cas l’article dit vrai, soit il y a un problème de gestion. Dans tous les cas un réforme est nécessaire vers une réduction des coûts et du poids de RF.

    • La radio publique une absolue nécessité? Je vous retourne le compliment que vous faites à l’auteur: « Voilà une phrase bien présomptueuse qui vous permet, vous qui n’avez pris le soin de signer votre article, de parler en mon nom et en celui de tous pour exprimer votre opinion ». Et je ne parle même pas du paragraphe qui suit, bourré d’affirmations gratuites sans aucun recul.

      La radio publique est une absolue nécessité! Le prophète a parlé! Grâce lui soit rendue!

      D’ailleurs la preuve que c’est une absolue nécessité, la France s’est arrêtée de tourner depuis quelques jours, plus rien ne fonctionne, puisqu’une infime minorité d’auditeurs sont privés de leur radio préférée! Et comme je le comprend! Une fois j’ai vécu un calvaire similaire: l’arrêt des chocolats « Merveilles du Monde », ma vie s’est effondrée, et je ne voyais pas comment le monde pouvait ne pas sombrer dans le chaos. Ce n’est pas pour rapporter les choses à moi, mais on a tous souffert ici. Mais je me suis accroché et j’ai survécu, sans mon chocolat. C’est triste hein.

      « Sur le nombre d’employés que vous citez, savez-vous combien sont en situation précaire ? Vous les imaginez sans doute tous en CDI, bien confortablement installés dans leur jolie maison de la radio ? Chaque mois de juin/juillet, beaucoup ne savent pas s’ils retrouveront leur place à la rentrée des programmes, alimentant au passage la controverse des intermittents du spectacle… Alors ne condamnez pas trop vite, s’il vous plaît, c’est un peu trop facile. »

      Et combien d’employés sont menacés également, notamment grâce aux milliards d’€ prélevés chaque année pour nourrir les différents services publics et leurs grêves incessantes qui coutent des milliards? Combien de petits patrons de TPE finissent au bout d’une corde, parce que matraqué par le FISC, pendant que les salariés SNCF réclament qu’on ne touche pas à leur prime charbon?
      Il y a des gens précaires chez Radio France? C’est très triste. Peut être simplement qu’ils ne servent à rien à leur poste, que ces radios fonctionnent avec des couts salariaux totalement démesurés comparé à la concurrence qui fait bien plus avec bien moins. Peut être que parce que, pendant des années, on les a laissé se servir dans les caisses sans regarder à la dépense, ils ont développé des comportements et une gestion déraisonnable, puisque financé éternellement par les crétins de contribuables. Alors oui, un jour vient la fin du jeu, et il faut alors revenir à la raison et faire des réajustement, qui n’auraient pas été nécessaires si la gabegie n’avait jamais eu lieu.

      Quant à l’éducation de vos enfants… Voilà bien la maladie de notre temps: c’est à la radio d’éduquer vos enfants avec vos impôts… Mais peut être serait il plus sain que vous vous en occupiez vous même, non? Ce sont « vos » enfants, ou ceux de l’Etat?

    • Qu’est ce qui vous permet d’affirmer qu’une radio publique est une absolue nécessité?? Mince, ça veut dire que les pays qui n’ont pas de radio publique gisent dans les méandres d’une inculture crasse?
      Si le contenu des radios privées ne vous convient pas, ce qui est entendable, et que définitivement non vous ne pouvez pas vous passer de radio, libre à vous d’en financer, avec tous ceux qui le souhaitent, une nouvelle avec un contenu que vous jugerez plus pertinent. Avec votre argent à vous hein, daignez au moins permettre à ceux qui le souhaitent de placer leurs priorités ailleurs.
      Pourquoi imposer cette dépense (impôts –> imposer) à tous? Parce qu’un impôt, c’est bien ça, on l’impose à tous pour financer des choses normalement utiles à tous. La police, la justice, je comprend. Mais.. la radio publique?? En quoi est elle utile et indispensable à tous? Pour éduquer vos – je m’occupe des miens – enfants? depuis quand est-ce le boulot de la radio que d’éduquer les enfants? Là encore c’est votre choix, vous n’avez pas à l’imposer à tous.
      Je pense que vous confondez « confort de quelques uns » et « intérêt général ». Ce dernier relève bien de l’impôt, le premier non.

    • Merci de justifier ainsi le recours à la violence pour forcer les Français qui n’en veulent pas à payer des radios que personne n’écoute.

  • privatisons ou fermons. il n’y a plus de place depuis longtemps pour les profiteurs de l’ état providence.

  • Le personnel de la propagandstaffel d’ Etat est a l’abri du Sida. Çe sont tous des branleurs.

  • D’accord et pas d’accord.
    Tout à fait d’accord pour dire que Radio France est « obèse », et qu’ils ont besoin de réformes (comme la BBC anvant eux, par exemple) pour obtenir un modèle qui tienne la route.
    Pas d’accord sur le contenu des programmes : cela reste une des dernières radio qui fasse vraiment de la radio (avec Couleur 3 en suisse par exemple).
    Ne sacrifions pas ce bel outil sur l’autel du sensationnalisme ou du mercantilisme !
    Il suffirait que les syndicats (dont principalement SUD, avec leur leader systématiquement le seul à être interviewé sur les autres médias) adoptent une vision réaliste et négocient ce qui fait vraiment l’avenir de cette radio… mais je rêve…

    • Couleur3 en Suisse ??
      Radio officiel du PSS !
      Radio gavée à la subvention étatique. Radio qui ne respecte pas les auditeurs qui osent ne pas partager les idées de la Leuvrette.
      Couleur 3, Radio France, bonnet blanc et blanc bonnet.

  • Par dessus le marché, il est fort probable que la seule chose qui limite la diffusion des programmes, ce soit le blocage délibéré de quelques têtes de ponts. Car la petite noblesse de radio france, malgré l’énormité de sa rente et la faiblesse de sa charge, toute pétrie de ses idéaux gauchistes par ailleurs, fait largement usage de « petites mains » invisibles et sous payées pour faire tourner la boutique. Voir notamment l’affaire Mermet.

    Après, enfinir avec Radio France, peut-être pas. La radio publique devrait surtout cesser d’avoir la prétention d’informer les gens sur autre chose que ce que fait l’Etat. Laisser subsister une station de pure communication gouvernementale, et une autre pour la communication de crise des différentes administrations, ça permettrait de revenir à la source, et d’économiser énormément.
    La « création originale » de contenus subventionné est partout, tout le temps, une gabegie monumentale.

  • 25 jours de vacances pour mes neurones et pour 4600 esprits qui se qualifient eux-même de « gauche bien pensante », moi j’apprécie…

    Je pense qu’on devrait carrément les mettre en disponibilité définitive. Ca nous coûterait un peu d’avoir 4600 glandus de plus à entretenir mais au moins on aurait plus l’endoctrinement idéologique qui est perpétré sans aucun complexe avec l’argent du contribuable !

  • Excellent article. Il est insupportable d’entendre les journaleux de France-Inter pontifier sur le « service public » qu’ils assureraient. Quel service public ?
    Historiquement, Radio-France est l’héritier de la radio d’état. Celle-ci date du régime de Vichy qui a nationalisé pour sa propagande toutes les stations de radio privées qui existaient avant la guerre. A la libération, les gouvernements ont gardé cette situation, trouvant commode de disposer d’un instrument de propagande qui peut toucher tout le monde.
    Mais est ce qu’on réfléchit vraiment à ce que ça veut dire, un service public de la radio et de la télé? Pourquoi pas alors étatiser le presse écrite en disant qu’il y a , là aussi, un « service public » à créer ?
    Comme ça, on serait sûr qu’il n’y aurait pas de déviation par rapport à la pensée officielle.
    On comprend aussi le désarroi de tout ce petit monde face au développement d’internet.

  • allez comme en grece .on coupe l electricite et on ferme ,il y a assez de radios et de chaines et surtout internet.que l on vire ces inutiles !!

  • Alors ça c’est du journalisme ou je ne m’y connaîs pas.
    Dire que ce que l’on aime pas est de la ME***, c’es un peu facil

  • Une bonne logorrhée sans fond dont des le début on sent le parti pris… Est-ce comme ça que vous concevez de faire avancer le débat ?

    Vous pouvez critiquez l’absence, à vos yeux, de qualité d’émissions que vous n’écoutez pas (?) mais vous n’apportez rien à ce dossier, qui est évidemment plus complexe, comme souvent, que vous ne l’aimeriez…

    J’aime la dissidence de pensée, mais là… Y’a rien à tirer.

    • ‘Plus complexe’, ‘plus truc’, ‘plus machin’… toujours la même rengaine pour noyer le poisson et éviter de parler des vrais sujets : France Inter une machine de guerre pour la bien pensance diffusée en permanence et qui plus est, à un coût délirant. Le tout pour maintenir les privilèges et la posture narcissique d’une petite caste de bobos qui n’a de cesse de ‘sauter comme un cabri’ en criant ‘service public’, ‘service public’ pour enfumer le bon bon peuple.
      D’ailleurs on devrait créer une internationale des emmerdeurs prédateurs vivant sur le dos de misère sociale et intellectuelle du peuple qui comprendrait (liste non exhaustive) : les contrôleurs aériens, les pilotes d’air France, les prédateurs de la sncf, EDF et j’en passe… Je ne rajoute pas les enseignants du public, tant ça ferait de monde…

    • Tactiques typiques de terrorisme intellectuel socialiste.

      1) Parler de logorrhée sans fond pour un article clair et documenté c’est quand même fort de café
      2) Refuser un article parce qu’il a un parti pris, vous êtes sérieux ? Un article idéal c’est quoi, quand l’auteur nage dans l’indécision, le consensus mou, le juste milieu ? Quelle blague. Confusion typique de ceux qui confondent neutralité, honnêteté et objectivité.
      3) Donner une opinion un tant soit peu solide sur un sujet, C’EST faire avancer le débat. Admettez plutôt que vous n’êtes pas d’accord avec l’auteur, mais ne vous cachez pas derrière un grand principe.
      4) En gros vous admettez la différence de pensée sauf quand c’est contraire à la vôtre. En voilà un modèle de courage.

    • Une bonne logorrhée sans fond dont des le début on sent le parti pris… Est-ce comme ça que vous concevez de faire avancer le débat ?

      Et la votre de logorrhée sans fond ❓
      Ah bon vous avez le droit d’avoir une opinion. Mais alors l’auteur, pourquoi n’y aurait-il droit ❓
      Ah ou parce que il n’est pas de gauche, ni gauche sans être à droite tout en étant adroit ❓
      Donc tout ce que vous dites est forcément juste :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

    • David: « Vous pouvez critiquez l’absence, à vos yeux, de qualité d’émissions que vous n’écoutez pas »

      Tu n’utilises probablement pas non plus mes créations numériques mais je te propose de me les payer quand même sinon je t’envoie la police.

      Comme je n’aurais plus aucune obligation de faire de bon produit pour les vendre j’en profiterais pour y passer la propagande qu’il me plait, pour être diffusé partout en France et prendre quelques vacances en plus à tes frais.

      On va bien voir si tu trouves le dossier « complexe »…

  • Et bien, on dirait qu’une bonne partie de nos grévistes lisent du H16 aujourd’hui !

  • Très bon article bien documenté à l’écriture enlevée.
    4600 salariés : j’hallucine ! A mon avis les 14 semaines de vacance sont insuffisantes à vouloir faire travailler tout le monde et il doit falloir prendre son tour pour essayer de travailler dans de telles conditions.
    L’audience de Radio France, bien pauvre d’ailleurs au regard de ses fréquences et de son nombre de salariés, n’existe essentiellement parce qu’il n’y a pratiquement pas de coupures publicitaires. Quoique. Oui quoique, car car quand on y réfléchit bien, cette entreprise n’est qu’un immense spot publicitaire à la solde non seulement de la pensée de gauche, de la bien pensance et du féminisme radical, mais encore plus grave à solde… de la posture satisfaite et narcissique de gens bien planqués au chaud dans leur statut prédateur pour l’ensemble du corps social…
    C’est lorsque j’ai compris (tard, trop tard je l’admet mais la manipulation y est subtile) que Radio France n’était finalement qu’un immense spot publicitaire diffusé en continu (hors grèves) pour me culpabiliser et me faire avaler des couleuvres, que je me suis tourné vers les radios privées : là au moins, la pub y est finalement moins envahissante….

    • « je me suis tourné vers les radios privées : là au moins, la pub y est finalement moins envahissante »

      C’est exactement le constat que j’ai fait (et à ma grande surprise). En particulier sur les radio privées, la pub est de la pub, c’est à dire une offre commerciale : votre argent contre un produit ou un service – à prendre ou à laisser. Alors que la radio publique diffuse des « messages », c’est à dire du bourrage de crânes : fais pas ci, fais pas ça, dormez braves gens tout va bien, Il est mignon Mr Pignon, il est mechant Mr Brochand.

      Les publicitaires sont forcés d’éviter d’irriter ou de lasser l’auditeur et même de l’intéresser (c’est loin d’être toujours le cas, mais c’est une tendance : il faut empêcher l’auditeur ou le spectateur de zapper – et en TV ou les coupures pubs sont longues j’ai vite fait de changer de chaîne quand une pub m’irrite). Les diffuseurs institutionnels sont très loin d’avoir intégré que la pub peut (et doit) aussi être une création et ne pas être rejetée d’emblée. Certaines pubs coûtent peut-être plus cher à la chaîne qu’elles ne rapportent à cause du nombre de spectateurs qui zappent.

  • Ça n’a gêné personne??? C’est vrai que la matinée de Patrick Cohen n’est pas la 1 ère de France… Petit JALOUX!!!

    • Avant peut-être, mais maintenant certainement plus. Ou si c’est encore le cas il y a de sérieuses questions à se poser du côté du management de la radio, justement !

    • 5.82% des travailleurs qui se lèvent la matin on n’ose imaginer le pourcentage de la 2eme de France.

  • Excellent article ! …Hélas , avec les pieds nickelés qui nous  » gouvernent « , ça va se terminer par une augmentation de la redevance !
    Au fait , pouvez-vous nous indiquer quel sera le salaire ce mois-ci pour nos gréviculteurs de printemps ?

  • Dans une entreprise lePDG doit déléguer et pouvoir s’ absenter plusieurs jours, mais un pdg qui s’ absente plus de trois semaines sans inconvénients ne sert à rien et doit disparaître. Idem pour radio france, tout le monde se fout d’une grève de trois, quatre, dix semaines. Alors supprimons radio france.

  • Bien que tout ne soit pas faux dans cet article, On trouve quand même quelques affirmations ostensiblement partisanes et de toute évidence non vérifiées,
    Dommage car du coup on se met a douter du tout. Notamment des chiffres.
    Dire que les radios de Radio France ne sont pas écoutées par une « écrasante majorité » de français est faux : le 7/9 sur France inter est la deuxième voir la première matinale en terme d’audience par exemple.
    Dire que la parole qui y est relayée est celle du pouvoir est faux : la subversion y est autant présente qu’ailleurs ( rappelez vous le « j’encule Sarkozy » de Didier Porte par exemple )
    Dire que la qualité des programme est mauvaise est également faux, a mon avis, car beaucoup de chaines relèvent au contraire le niveaux global du paf. France-inter a été le meilleur découvreur de talents ( français de surcroît ) dans les années 90 2000 et si la scène française n’a pas été vampirisée par la culture anglo-saxone c’est en partie grâce a ça.
    On pourrait leur reprocher un certain élitisme justement.
    Donc ce qui transparaît de cet article est tout au plus la banale haine de l’auteur envers la gauche / les fonctionnaires / les grêvistes, maquillée sous une réthorique qui s’écoute parler.

    • C’est marrant, j’aurais moi préféré que si la scène n’ait pas été vampirisée, ce soit grâce à la qualité intrinsèque des talents français plutôt que grâce à l’argent du contribuable.

      • Soyez content, c’est justement leur talent intrinsèque qui a pu être reconnu parce-que diffusé largement au lieu d’être étouffé par le bulldozer médiatique de la sous-culture.
        Aucun média privé n’aurait dépensé un denier pour les dénicher.
        Moi je dis bravo ( pour certaines émissions )

        • Si aucun média privé n’aurait dépensé un denier, permettez-moi de penser que leur production ne vaut pas un denier. Il y a une règle dans le privé qui dit que si ça vaut quelque chose, il faudrait être bien bête pour ne pas l’acheter un chouia moins cher et le revendre à ce prix. Le bulldozer médiatique de la sous-culture est une invention étatique. La sous-culture ne fait en rien concurrence à la vraie culture, sauf pour l’obtention des crédits publics. La solution est évidemment de supprimer les crédits publics aux uns comme aux autres, les artistes ou journalistes de rue seront payés par les spectateurs de la rue, les artistes et journalistes de classe seront payés par les mécènes et lecteurs classieux. D’ailleurs, c’est bien simple, il suffirait de rendre la redevance facultative, si la qualité était au rendez-vous, il ne manquerait pas de donateurs.

          • C’est pas faux mais on est pas en train de parler de kilo de poisson mais de musique. Un des quelques arts majeurs, ces rares disciplines ou le nombre d’auditeur n’est pas un marqueur de la valeur d’un morceau.
            Le privé ne prends quasiment pas le risque de découvrir des talents nouveaux justement parce qu’ils sont nouveaux et de fait ça n’a aucune valeur marchande à ce moment là, ça a uniquement une valeur artistique.
            Ils préfèrent diffuser ce qui marche déjà de façon sûre, les gros tubes (quitte a nous en écoeurer tellement ils passent en boucle ). Ils font ca pour la simple et bonne raison que ça fait monter l’audimat ce qui fait monter le prix de la minutes de publicité qui sera refacturée aux annonceurs et en prime ça rends votre cerveaux disponible pour CocaCola.
            Personne n’est forcé d’aimer Dominique A Miossec Arno ou Thomas Fersen et consorts. Personnellement je trouve la musique française bien meilleure avec eux que sans et je remercie donc le service public d’avoir dépenser l’argent public pour avoir permis de rendre audibles ces nouveaux talents.
            De fait je te remercie également toi MichelO puisque c’est en partie grâce a tes impôts que ça a pu être possible.
            La redevance ça fait mal au moment de la payer bien évidement, on pourrait faire plus efficace pour moins cher sans aucun doute. On pourrait certes faire un régime a une institution qui semble un gros dinozaure aujourd’hui, mais ne jettons pas le bébé avec l’eau du bain. Un peu de discernement que diable, on a pas encore le cerveau à ce point disponible pour coca cola quand même.

            • « Personne n’est forcé d’aimer Dominique A Miossec Arno ou Thomas Fersen et consorts. Personnellement je trouve la musique française bien meilleure avec eux que sans »

              On peut trouver que la musique que l’on aime n’est pas assez représentée. On peut aussi trouver des raisons objectives à un manque de qualité de ce qui est sur-représenté. Mais l’avis des autres leur appartient même s’il est mauvais et qu’on leur a imposé. C’est leur goût et tant qu’ils ne cherche pas à l’imposer aux autres tant mieux pour eux.

              Il existe fort heureusement quantité d’offres alternatives et ciblées pour permettre à des talents de s’exprimer hors des principaux circuits commerciaux qui cherchent naturellement à vendre ce qui peut plaire aux masses. Avec Internet, la diversité est de plus en plus accessible : j’ai découvert mon dernier (et rare) coup de coeur musical sur une webradio. Alors l’intérêt « culturel » de la radio publique n’est-il pas en perte de vitesse ?

              • Non je ne pense pas
                Justement parce que l’offre est playthorique.

                • Sous-entendre que la culture n’est pas une marchandise est une aberration. La culture est l’archétype de la marchandise :

                  Qu’est-ce qu’une marchandise ? Quelque chose qui s’échange !

                  La culture est ce qui distingue et ce qui s’échange.
                  Or la culture est pur échange. Même pas de valeur d’usage, uniquement une valeur d’échange.

                  La culture est produite par chacun des individus, sans aucune exclusive. Vouloir définir ce qui serait une culture de grande valeur d’une sous-culture est une vision terroriste ou tyrannique (ça dépend de quel coté vous êtes du pouvoir).

                  De très nombreuses oeuvres ont été détruites sous prétexte de sous-culture (les arts premiers), les citées assyriennes actuellement. Ce qui fut considéré comme sous-culture devient un sommet de l’art quelque temps après (voyez les traitements selon les époques de Louis de Funes, ou de la Guerre des Etoiles).

                  Seul le public, l’amateur est juge de la valeur culturelle. Et le meilleur moyen de l’affirmer, le plus démocratique, c’est le portemonnaie. J’achète ou non. Point ! Tout le reste n’est que mauvais arguments pour voler dans la poche des autres.

                  • Mais je ne parle de détruire aucune culture. Je dis que j’ai aimé les quelques chanteurs qui ont été mis en exergue a l’époque et qui ont contribué a ce que la musique française reste riche car d’autres carrieres ont beneficié du renouveau musical de l’époque qui a été provoqué parce qu’une radio nationale a donné carte blanche a une personne qui prenait le temps de découvrir des gens peu connu. Parmi eux des gens que j’apprecie, d’autres non. A radio France il y a tout un tas de chaines qui passent des choses que je trouve personnellement de la soupe. Mais je n’ai pas dit qu’il fallait les bruler pour autant. chacun ses gouts.
                    Ensuite la culture est une marchandise, certes. mais l’Art non et je ne parle pas d’un tableau qui couterais x milliers d’euros, je parle du fait que conceptuellement, chaque oeuvre qui est diffusée à un impacte sur l’ensemble des eouvres qui seront publiés par la suite c’est pourquoi on a pas eu a composer la sarabande 2 fois, mais toutes lles musiques qui ont été écrites après et jusqu’a aujourd’hui en découlent.
                    Donc je trouve important qu’une emission se donne la peine d’aller chercher ce qui est original ou novateur ou décalé et qui porte en elle un peu de talent aussi subjectif que cette notion puisse être. Et je suis désolé mais je ne connais pas d’autres radio qui fassent ce travail.

                    • Vous reconnaissez donc, qu’une radio, payée par de l’argent extorqué par la violence d’état, empêche l’émergence d’une radio privée remplissant le rôle que vous souhaitez lui voir remplir, à cause d’une concurrence déloyale.

                      Tant mieux si vous êtes d’accord avec l’animateur, mais c’est au détriment de tout les autres amateurs de musique différentes, dont les moyens sont spoliés au profit d’un certain groupe. Le coût de cette radio étant particulièrement élevé, ce n’est pas tant d’enlevé pour tant de reçu, mais c’est beaucoup de possibilité d’émissions privées supprimées, pour la satisfaction d’un petit nombre. Ce qui est contraire à la notion d’égalité de la devise de la république, égalité de droit, bien évidement. C’est totalement arbitraire.

                    • « Ensuite la culture est une marchandise, certes. mais l’Art non et je (…) parle du fait que conceptuellement, chaque oeuvre qui est diffusée à un impacte sur l’ensemble des eouvres qui seront publiés par la suite. »

                      Un peu comme le moteur à explosion donc ?

            • Il me paraît bien hasardeux d’affirmer que ces auteurs seraient restés ignorés sans les radios publiques, et encore plus qu’ils aient perçu une part non négligeable de la redevance que j’ai payée, ou même indirectement que leurs revenus se soient plus améliorés grâce à l’existence des radios publiques qu’ils ne l’auraient fait en leur absence. Je prétends que c’est la place prise par les radios publiques avec l’argent public qui empêche que n’apparaissent des radios privées de qualité. Je fais partie d’une génération qui a découvert ses musiques préférées sur les radios périphériques, puis pirates, puis libres. L’idée que le monde se serait depuis inversé en faveur de la radio d’état me semble totalement farfelue. Et je ne parle pas de l’information…

              • A votre époque je ne sais pas, mais dans les année 90 c’était comme ca. et la chose a s’est produite ainsi : avant ils vivotaient comme le font beaucoup d’artistes en début de carriere avec du mal a se faire entendre, un jour bernard lenoir leur a donné l’occasion d’être diffusé au niveau national. leur donnant le coup de main qui a ou pas lancé leur carrière.
                Ils auraient peut être percés par eux meme, mais ca on ne le saura jamais puisque ce ne s’est pas passé ainsi.
                Maintenant est ce que la radio publique étouffe une radio privée de qualité? Je ne pense pas. Surtout pas depuis internet.

    • Nicolas a raison . Une critique n’est bonne que si elle est mesurée . Il y a d’excellentes émissions sur France inter et sur France culture ( un peu plus élitiste mais il en faut pour tous les publics); Simplement , elles sont difficiles à repérer dans une offre radiographique extrêmement débridée !
      Il me plait de rappeler que la maison ronde a été construite sur un très beau stade où mon école communale nous faisait faire du sport. Il était assez grand car j’y ai vu des matchs de polos ! Tous les sports d’équipe pouvaient y être pratiqués . Je n’ai jamais compris pourquoi un établissement chargé de radio-diffusion devait être installé au coeur du 16ème arrondissement au détriment de ses jeunes habitants alors que l’accès aux installations de plein air est si difficile à PARIS .

      • « Une critique n’est bonne que si elle est mesurée »

        Pas du tout ! Une critique n’est bonne que si elle est intelligente – et au sens strict du terme, c’est à dire compréhensible et recevable. Un pamphlet ou un dessin d’humour sont souvent de meilleures critiques qu’une analyse détaillée, pragmatique, mesurée et imbuvable – alors que le trait est exagéré dans le but de bien mettre en évidence ce qui ne va pas.

        C’est un avis qui doit être mesuré. Quand on prétend informer, transmettre et cultiver. Et une bonne partie de la critique repose justement sur le manque de mesure dans les émissions, dans les « missions », dans le comportement des personnels …

    • Ouais dominique A a toutes les sauces; pitié…

    • « le 7/9 sur France inter est la deuxième voir la première matinale »

      Une grosse radio peut faire 1% d’audience avec 100 000 auditeurs à 18 heures et 80 % avec 10 personnes à 3 heures du mat.

      « j’encule Sarkozy »

      On attend toujours le « j’encule Hollande » d’un chroniqueur ou la grande interview d’Alain de Benoist par P. Clark.

  • J’aime bien France Info, et certaines émissions de France Inter sont de bonne qualité. Donc oui, être obligé de payer un « service publique » qui peut se permettre une augmentation de personnelle de 60% en quelques années s’apparente plus à la « protection » obligatoire payée à la Mafia qu’autre chose, mais je ne jetterai certainement pas toutes les émissions de ces radios.

    • J’imagine que les bonnes émissions trouveraient preneurs dans des radios privées. Les radios pourraient même recevoir des dons de la part des auditeurs intéressés. Et ça laisserait quelques fréquences pour créer une radio-Contrepoints…

      • oui oui
        on voit le fil conducteur de vos posts, quelqu’un pourrait payer : les autres.

        • Que chacun paye pour ce qu’il aime : que l’on puisse choisir quelle radio ou quelle chaîne TV on veuille payer dans le cadre de la redevance, alors je suis d’accord. ❗

          Chouette : un formulaire de plus. :mrgreen: Elle est pas belle la vie ❓

        • Bonjour nicolas
          Vous inversez les rôles
          C’est vous qui voulez qu’on paye pour vos lubies.
          C’est simple pourtant, vous aimez J Halliday vous payez J H
          Vous aimez Arnold Schönberg, vous payez A S avec vos sousou à vous
          Capito?

        • Certainement. Je paierais pour ce que j’aime (de même que je donne à Contrepoints plus que je ne paierais pour un abonnement à la presse subventionnée) et les autres paieraient pour ce qu’ils aiment eux. J’imagine que vous voudriez que je paie pour ce que vous aimez, et donc que vous me reprochez de vouloir faire payer les autres pour ce que moi j’aime, mais ça n’est pas le cas.

          • Oui peut être qu’en effet la redevance généralisée n’est pas trés « démocratique » mais est ce que sur une année vous n’avez jamais jamais regardé France2 France 3 arté et toutes les autres ni écouté aucune radio de RF?
            Peut-être qu’un jour la technologie permettra de nous facturer notre consommation réelle de chaines publiques. Je serais pas contre non plus.
            Ca n’empeche pas ce que j’ai dit au tout début, cet article est un peu à charge, pas trés documenté ( du moins ne cite pas ses sources ) et avances des idées pour le moins fausses. Donc, il n’a que peu de valeur a part permettre a bcp de cracher leur haine du fonctionnaire. C’est pas du journalisme, c’est du populisme.
            C’est a dire qu’il nous prends pour des demeurrés.

            • J’ai payé 11 euros par mois pour les chaînes et radios publiques, 0 pour les autres. Je n’en ai pas eu pour mon argent avec les premières, et j’estime que puisque les grévistes ne luttent pas pour me satisfaire, mais demandent au contraire qu’on continue à me forcer à payer, voire plus cher encore, je me porterais mieux si ces chaînes et radios étaient supprimées. Je suis convaincu que les personnels de qualité trouveraient à se réemployer dans le privé, et je me moque pas mal du sort des autres qui n’ont rien fait pour s’attirer ma sympathie. J’ajoute que je ne suis pas vraiment satisfait de l’offre de chaînes privées, mais que ne payant pas, je ne peux guère me plaindre si mes commentaires ne sont pas suivis d’effet. En revanche, je suis prêt à payer pour des chaînes à mon goût, et je ne pense pas être le seul, mais j’aime autant que ce ne soit pas l’état qui organise ça.

              Pour l’article, c’est un éditorial, dont je n’attends pas une information factuelle sans parti pris mais un dérangement de l’endormissement naturel de mes cellules grises. Je trouve qu’il y parvient très bien, agréablement même, et le nombre de commentaires sur ce site, auxquels il faut en ajouter près du double sur le site de l’auteur, semble me donner raison sur ce point. De plus, je n’y vois pas de haine du fonctionnaire en tant que personne, mais bien celle du gaspillage de l’argent du contribuable.

            • nicolas: « mais est ce que sur une année vous n’avez jamais jamais regardé France2 France 3 arté et toutes les autres ni écouté aucune radio de RF? »

              Je vais entourer votre quartier de panneaux publicitaire à vos frais et je les justifierais par le fait que vous avez bien du les regarder une fois ou l’autre ?

              Sinon, effectivement je ne les regardes ni ne les écoute strictement jamais.

            • « est ce que sur une année vous n’avez jamais jamais regardé France2 France 3 arté et toutes les autres ni écouté aucune radio de RF? »

              Chez moi oui, n’ayant plus de télé ni radio depuis des années, grâce à France Inter justement. Et en voiture, je n’écoute que des MP3.

  • Quand je vois la surface occupée par la maison de la radio je me dis qu’elle serait mieux utilisée par l’état pour faire des logements sociaux dans Paris qui en maque cruellement (sauf pour les élus), et qu’on pourrait se servir du produit de la vente des radio publiques et de leur fréquence pour financer la réhabilitation des bureaux en logements et soulager ainsi la misère de beaucoup de familles.

    A l’heure ou tant dans de gens vivants en France sont dans la souffrance et ou les besoins de financement public vont croissant pour assurer une vie décente à tant de français et d’immigrés acculés à la ruine par le libéralisme, je me demande si il est bien raisonnable quand on est de gauche de justifier de dépenser de l’argent public qui est notre bien commun à tous et souvent le seul bien des plus pauvres pour faire des émissions non seulement de radio mais aussi de télévisions.

  • d’apres les commentaires, on voit que pas mal de grevistes commencent a s’ennuyer, ce qui prouve que la greve a du bon, si elle permet aux cocos de venir lire contrepoints!

  • j’atteste n’avoir subi aucune gène car je me suis immédiatement reporté sur RTL où j’ai du supporter à peu de choses près la même daube franco-française .
    je dis cela car lorsque France-infos a été créée , on nous promettait une radio ouverte sur l’international alors que cet ouverture n’a même jamais touché la sphère européenne. on entend les mêmes infos françaises ressassées des heures et des heures durant sur cette radio nationale alors que l’actualité européenne et celle du proche orient sont fabuleusement riches . Mais elles sont censées ne pas intéresser nos petitesses ( on est considéré trop cons, je présume).

  • Merci pour ces commentaires les collectivistes, c’est typiquement le genre de discours qui m’avait manqué depuis un mois.

  • Cette race est de celles qui estiment que le service public doit être préservé à n’importe quelle prix comme s’il s’agissait de la vie d’un être. Sauf que non, l’audiovisuel public n’est en aucun fondamental, surtout quand il coûte des centaines de millions d’€/an.

  • Si j’osais…
    je paraphraserais bien ce penseur du ballon rond :
    A radio de M…., pays de M….
    Je sais, je risque une suspension d’écoute de 4 mois, voire de 4 ans !
    De manière plus modérée, il me semble désormais utile de fermer cette fabrique
    à gabegie… comme bien d’autres !

  • Les médias publics n’ont pas lieu d’exister.
    La parole du gouvernement doit être portée, mais nul besoin de médias publics pour ce faire.
    La prétendue neutralité de ces médias est évidemment une fumisterie, une douloureuse blague pour les libéraux.
    Comment les employés de médias vivant du vol seraient-ils libéraux ?
    Comment un levier de pouvoir échapperait-il au socialisme ?

    Même si elle était respectée, la neutralité n’est pas l’objectivité.

    La quête de la vérité est la justification morale de la liberté d’expression.

    Mais à cette exigence morale le socialisme apporte sa réponde habituelle: La Contrainte, la violence.
    Ses sectateurs avec leur fatuité inoxydable sont persuadés que leur supériorité intellectuelle et morale leur fait obligation d’éduquer les masses incultes et bornées, non sans les avoir pillées préalablement afin de leur faire payer contre leur gré cette excellence auto-proclamée et l’insigne service qu’ils condescendent à lui rendre, puisque leur infériorité leur interdit de percevoir leur propre intérêt.
    Et bien vite l’administration mise au service de la vérité et de l’objectivité produit l’exact contraire de ses vertueux objectifs: L’obscurantisme et la répression.

    Il faut abolir les médias publics.

  • Un oubli de cet article: ne pas avoir parlé de l’armée d’employés précaire qui font le boulot à la place des permanents.
    Cette grève n’est pas pour eux, d’ailleurs ils ne font pas grève.

  • La question qui en découle :

    Est-il possible de minorer sa redevance audiovisuelle (sur la feuille d’impôt) au prorata du nombre de jours de grève ?

  • Privatisons RF et plaçons-y Francis Zegut a sa tête. On sera ainsi sur que les Français n’écouterons plus de la merde.

  • Voici un bel exemple d’absence totale de compréhension de ce qui se joue ici. Radio France est le dernier bastion de l’audio-visuel d’État tel que l’a voulue le général De Gaulle c’est tout autant un organe de propagande que le peut être tf1 (télé de gauche s’il en est et sans aucune ironie, puisqu’elle défend l’abrutissement des masses … )

    Il faudrait peut être comprendre que le problème de RF, est le même problème que le poison qui ronge toutes les grandes structures françaises, publiques ou privées, l’administration.

    Ce qui sont en grève à RF aujourd’hui ce ne sont pas des bureaucrates protégés comme vous le sous-entendez, mais de vrais personnes actives. Quand vous parlez d’augmentation d’effectif, peut être devriez vous regarder quels postes ont été créés ?

    Pas un poste technique, que des parasites: directeurs fantoches, RH inutiles ou autres bureaucrates trop payés et improductifs. Donc, oui, il y a des raisons de faire grève, mais ce n’est pas une grève de gauchistes mais une grève de gens qui voudraient travailler normalement sans subir les conneries de dirigents incompétents.

    • Ben s’ils croient que la grève peut faire virer la hiérarchie incompétente d’un monstre public, ils ne vivent pas dans le même monde que nous.

  • Rajoutons à ce paysage idyllique, ce que je viens d’apprendre par le plus grand des hasards: l’heureux musicien qui a composé les « jingles » (vous savez les quelques petites notes qui ponctuent certaines émissions, le journal, etc…) de France Inter, touche la bagatelle de … 500.000 € par an de droits d’auteurs depuis 15 ans ! oui vous avez bien lu, 500K€ net par an de droits d’auteurs…. pour une « musique » que personne n’achète… sauf Radio France bien entendu. Il semble inquiet par la tournure prise par les évènements, le malheureux… la poule aux oeufs d’or risque de passer à la casserole….

  • Bonsoir,
    Ces jours de grève seront ils payés ?

  • La voix de son maitre, sans voix. Quel bonheur.

  • Radio France est aux ondes, ce que la SNCM est à la mer, et MORY à la route.
    Une spécialité bien Française…
    Arrêtons le gaspillage des deniers publics!

  • Je suis surpris de voir autant de monde venir défendre Radio-France.
    Si les programmes sont si bons et attirent autant d’auditeurs, ils devraient pouvoir s’autofinancer par la pub et/ou le don.

  • C’est article est plein de vérité, mais pour revenir aux calendes grecques, si VGE avait ouvert les robinets des radios privés en 74 le mal en serait resté là.
    Bien évidemment la nuisance de cette grève n’affecte que très peu de monde, la palette des choix est grand et cela contrarie les grévistes car le but final pour eux outre de faire des revendications inappropriés en ces temps de disette économique est surtout de contrarier son voisin

  • Autre privilège de Radio France : on le prend partout parfaitement. Logique, me dire-vous, c’est le service public.
    Plutôt le sévice public, comme dit H16, en ce qui me concerne.

  • Les français sont privés depuis trois semaines de la pub pour la capitalisation Prefon financée par leurs impôts. C est trop horrible.

    • @Theo
      Vous avez dit prefon ?…
      La niche fiscale UNIQUEMENT réservée aux fonctionnaires !
      Leur pub m’indigne et constitue une insulte à ceux qui ne peuvent
      bénéficier des mêmes avantages liés à leur statut (sur le dos des autres).

      Pendant ce temps là, les naufrageurs en charge des affaires jouent à
      touche pipi en vue du congrès de POITIERS.

      Si les les gens qui ont à souffrir de l’incurie socialiste se bougeaient
      pour venir à POITIERS manifester, cela pourrait être un RV festif.

      Vous savez POITIERS, cette ville toujours de gôche, laboratoire social
      et réserve de fonctionnaires (3 emplois sur 4) dirigé par un apparachik
      du PS… Alain CLAEYS, prof de son état (pas longtemps)…

      Au lieu d’épandre leurs lisier dans les champs, nos paysans pourraient
      profiter de ce grand rendez-vous de bobos et de parasites, pour leur
      faire profiter des effluves des gens d’en bas.

      Je suggère, je suggère…
      c’est sans doute dû à une humeur primesautière à l’idée d’emm….. ces
      gens qui nous pourrissent la notre depuis 40 ans !

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