Fascisme et communisme, le débat entre Furet et Nolte

Retour sur les échanges entre François Furet et Ernst Nolte sur la nature du totalitarisme, du fascisme et du communisme.

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Fascisme et communisme, le débat entre Furet et Nolte

Publié le 7 avril 2015
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Par Fabrice Copeau.

François Furet qui débat avec Ernst Nolte du fascisme et du communisme
François Furet

François Furet explique dans une note de son dernier et peut être plus capital ouvrage, Le Passé d’une illusion. Essai sur l’idée communiste au XXe siècle, Laffont et Calmann-Lévy, 1995, pp. 194-96, que la guerre de 1914 a pour l’histoire du XXe siècle le même caractère matriciel que la Révolution française pour le XIXe siècle.

Alors on a lu fascisme, nazisme et communisme, tous trois directement issus de cette première guerre, à l’aune d’un idéal type nommé totalitarisme. Mais selon Furet, ce concept présente le risque d’offrir une interprétation trop simple du mouvement des événements, à travers une causalité linéaire selon laquelle l’avant explique l’après. Aussi peut-on faire de la victoire du bolchevisme russe en octobre 1917 le point de départ d’une chaîne de réactions à travers laquelle le fascisme italien d’abord, le nazisme ensuite apparaissent comme des réponses à la menace communiste, faites sur le mode révolutionnaire et dictatorial du communisme.

De là naquit un échange de lettres entre François Furet et Ernst Nolte, historien allemand tenant de cette présente thèse.

Nolte dit : le système libéral, par ce qu’il offre de contradictoire et d’indéfiniment ouvert sur l’avenir, a constitué la matrice des deux grandes idéologies de ce siècle. Marx porte à l’extrême la transcendance de la société moderne (l’abstraction de l’universalisme démocratique qui arrache la pensée et l’action des hommes aux limites de la nature et de la tradition). En sens inverse, le fascisme veut rassurer ceux-ci contre l’angoisse d’être libres et sans détermination. On ne peut étudier les deux idéologies séparément. Elles déploient ensemble, et de manière radicale, les contradictions du libéralisme. Mais elles s’inscrivent aussi dans un ordre chronologique : la victoire de Lénine a précédé celle de Mussolini, pour ne rien dire de Hitler. La première conditionne les deux autres aux yeux de Nolte. (Die Faschistischen Bewegungen, 1966 ; Deutchland und der Kalte Krieg, 1974 ; Der Europäische Bürger Krieg, 1987). Sur le plan idéologique, l’extrémisme universaliste du bolchevisme provoque l’extrémisme du particulier dans le nazisme. Sur le plan pratique, l’extermination de la bourgeoisie accomplie par Lénine au nom de l’abstraction de la société sans classe crée une panique sociale au point de l’Europe le plus vulnérable à la menace communiste ; elle fait triompher Hilter et la contre-terreur nazie. Pourtant, poursuit Nolte, Hitler ne mène lui-même qu’un combat perdu d’avance contre ses ennemis : il est pris lui aussi dans le mouvement universel de la technique et utilise les mêmes méthodes que l’adversaire. Tout comme Staline, il pousse les feux de l’industrialisation. Il prétend vaincre le judéo-bolchevisme, ce monstre à deux têtes de la transcendance sociale, mais il veut unifier l’humanité sous la domination de la race germanique. Il ne restera donc rien, dans cette guerre programmée, des raisons de la gagner. Mais il n’empêche que la suppression des bourgeois comme classe par les bolcheviks a montré la voie et que le Goulag est antérieur à Auschwitz. Et ce même si le génocide juif n’est pas seulement un moyen de la victoire ; il conserve l’affreuse particularité d’être une fin en soi, un produit de la victoire, dont la Solution finale a été le plus grand objectif. C’est qu’il faut revenir aux années 1930. La gauche allemande n’avait aucun grand événement auquel elle eût pu s’identifier sans réserve. Seule une fraction minoritaire de cette gauche s’était identifiée à la Révolution russe, et la part de loin majoritaire et la plus importante, la social-démocratie, était résolument opposée, en théorie comme en pratique, à une extension de cette révolution à l’Allemagne. Mais les sociaux-démocrates ne luttèrent contre les communistes qu’avec une « mauvaise conscience socialiste », et le KPD fut en Allemagne, le seul parti dont le poids, au fil des élections, s’accrut de manière conséquente, même lors du scrutin de novembre 1932 où les nationaux-socialistes subirent une sévère défaite. Mais cela ne validait pour autant pas la thèse de l’anticommunisme de droite, qui tenait pour vraisemblable une victoire communiste au tournant de 1932-33 et qui accusait les sociaux-démocrates de trahison. Même au regard des grands partis de la démocratie weimarienne reconstruite à Bonn en 1945, cette conception ne pouvait apparaître qu’erronée et dangereuse, parce qu’elle offrait trop d’analogies avec la thèse national-socialiste qui entendait « sauver l’Allemagne du bolchevisme ». La théorie du totalitarisme offrait certes une échappatoire qui permettait de distinguer anticommunisme démocratique et anticommunisme totalitaire, mais elle ne prévalut pas longtemps et par la suite, de la droite à la gauche, de la presse à l’Université, presque tous les porte-parole tombèrent d’accord pour concentrer toute l’attention sur l’examen du national-socialisme et pour ne se préoccuper du stalinisme qu’en passant, sans du tout parler d’un mouvement communiste mondial. La gauche française, poursuit Nolte, dispose, elle, dans l’histoire nationale, d’un grand événement, la Révolution française, dont elle peut inlassablement se réclamer, et à partir duquel elle a pu considérer la Révolution russe comme une conséquence et un pendant. Aussi ne fut-ce pas du tout un hasard si une large majorité du Parti socialiste, au congrès de 1920 à Tours, fit allégeance à la Troisième internationale, et si de grands historiens de la révolution comme Aulard et Mathiez sympathisèrent avec ce mouvement mondial. Nolte ajoute : un crime de masse singulier n’est pas moins effroyable et condamnable si l’on peut en donner un fondement rationnel intelligible ; ce serait plutôt le contraire. Ce qui signifie que la Solution finale ne peut être intelligible sans qu’on ait recours au messianisme juif en tant que tel et à la représentation qu’en avaient Hitler et bon nombre de ses adeptes.

Furet souligne que l’obsession du nazisme a dominé la tradition démocratique depuis un demi-siècle. Le sentiment d’effroi que procure cette expérience a formé le terreau de l’obsession antifasciste, en même temps que la meilleure de ses justifications. Mais il a été aussi, dès l’origine, instrumentalisé par le mouvement communiste. Comme si l’antifascisme, définition purement négative, suffisait à la liberté. De ce fait, l’obsession antifasciste a ajouté à son rôle nécessaire un effet néfaste : elle a rendu sinon impossible, du moins difficile, l’analyse des régimes communistes. Personne ne peut comprendre l’un des deux camps sans considérer l’autre, tant ils sont interdépendants, dans les représentations, les passions, et la réalité historique globale. Il est vrai, ajoute Furet, que l’idée de totalitarisme d’Arendt reste impuissante à expliquer leurs origines si différentes. Pourtant, Furet pense que Nolte insiste trop sur le caractère réactif du fascisme au communisme, c’est-à-dire sur le caractère postérieur de son apparition. Furet voit dans les deux mouvements, deux figures potentielles de la démocratie moderne, qui surgissent de la même histoire. La peur du communisme a nourri les partis fascistes, mais le dire a l’inconvénient de masquer ce que chacun des régimes fascistes a d’endogène et de particulier, au bénéfice de ce qu’ils combattent en commun. Les éléments culturels dont ils se sont fait une doctrine préexistent à la guerre de 1914 et donc à la révolution d’Octobre. Mussolini n’a pas attendu 1917 pour inventer le mariage de l’idée révolutionnaire et de l’idée nationale. L’extrême droite allemande, et même la droite toute entière, n’ont pas besoin du communisme pour détester la démocratie. Les nationaux-bolcheviks ont admiré Staline. Hitler privilégie la haine du bolchevisme, mais c’est en tant que produit final du monde bourgeois démocratique. D’ailleurs, certains de ses plus proches affidés, comme Goebbels, ne font pas mystère de détester Paris et Londres plus que Moscou. Furet poursuit encore : le grand nombre de Juifs dans les différents états majors du communisme mondial, Parti russe en tête, ne suffit pas à justifier la pensée hitlérienne. Lui et ses amis nazis n’en avaient aucun besoin pour donner une substance à leur haine des Juifs plus vieille que la révolution d’Octobre. Avant d’avoir été les boucs émissaires du bolchevisme, les Juifs l’ont été de la démocratie. Pour Furet, le noyau rationnel Noltien de l’antisémitisme nazi est fait de la superposition imaginaire de deux incarnations successives, mais non incompatibles, de la modernité par les Juifs. La lecture de Mein Kampf confirme cette interprétation.

Nolte ajoute volontiers qu’une nécessité interne semble nous pousser vers la conception historico-génétique de la théorie du totalitarisme si l’on est attaché à l’essentiel de l’interprétation marxiste du XXe siècle, mais sans admettre la prétention du marxisme, et donc du communisme, à détenir la vérité absolue. En fait, poursuit Nolte, la version historico-génétique de la théorie du totalitarisme est bien plus proche de l’analyse marxiste que la version classique ou structurelle, et sans doute est-ce cette proximité qui suscite tant d’agressivité. Car si l’on juge illégitime le mouvement communiste, si l’on va même jusqu’à y voir une sorte d’attentat contre la civilisation occidentale, la balance de la justice historienne penchera sans équivoque en faveur des fascismes. Ce n’est pas la position de Nolte. Même si ses illusions utopiques ont été démenties par l’Histoire, le mouvement marxiste-communiste avait de la grandeur. Dans Faschismus in seiner Epoche, Nolte voit bien dans le marxisme un mouvement plus originaire, le produit de très anciennes racines, et, dans les fascismes, une réaction d’ordre secondaire, pour une large part artificielle, reposant sur des postulats. Furet a tout à fait raison, dit Nolte, de penser que le natinal-socialisme ne saurait en aucun cas être déduit exclusivement d’une réaction au mouvement bolchevique. Les choses devinrent vraiment sérieuses pour Hitler lorsqu’il fut confronté à la réalité de ce qu’il appelait la « sanglante dictature russe » et la « destruction de l’intelligentsia nationale ». C’est ainsi seulement qu’il est permis d’établir un nexus causal entre le Goulag et Auschwitz. Cela ne signifie bien sûr pas quelque chose comme une articulation contraignante obéissant à des causalités strictes, mais il est loisible de voir un nexus plus subtil : si quelqu’un, peu importe qui, s’était promis d’opposer au bolchevisme un régime aussi résolu et conséquent, il faudrait bien qu’y existât aussi quelque chose d’analogue à la si considérable « abolition des classes », et dont l’objet principal pourrait difficilement être un autre groupe que les Juifs. Le noyau rationnel de l’antisémitisme nazi consiste dans la réalité factuelle du grand rôle joué par un certain nombre de personnalités d’origine juive au sein du mouvement communiste et socialiste. Noyau rationnel ne signifie pas nécessairement noyau légitime : rationnel veut dire quelque chose que l’on peut appréhender de manière intelligible ou que l’on peut se représenter de manière immanente. Ainsi de l’antisémitisme du Moyen Âge, non pas lors des affabulations sur l’utilisation du sang chrétien, mais lors des pogromes contre le monopole juif (contraint plutôt que voulu) du prêt financier. C’est ainsi que selon Nolte l’antisémitisme nazi avait lui aussi un noyau rationnel, mais pas légitime, car il menaçait un développement possible et positif : le passage du mouvement ouvrier à la social-démocratie (Otto Bauer, Léon Blum).

Il est vrai, réplique Furet, que la seule manière profonde d’aborder l’étude des deux idéologies consiste à les prendre ensemble, comme les deux faces d’une crise aiguë de la démocratie libérale, survenue après la guerre de 1914-18. C’est une vieille réalité de la culture politique européenne que cette critique de l’abstraction démocratique moderne au nom de l’ancienne société organique à droite, et de la future société socialiste, à gauche. Le nouveau, avec la Première Guerre mondiale, est l’extrême radicalisation de cette double critique, avec le léninisme et le fascisme. Le point qui lie en profondeur fascisme et communisme c’est le déficit politique constitutif de la démocratie moderne. Les différents types de régimes totalitaires qui se sont établis en leur nom ont comme point commun la volonté de mettre fin à ce déficit, en redonnant le premier rôle à la décision politique, et en intégrant les masses au parti unique. À ce point de l’analyse, poursuit Furet, Nolte introduit une distinction d’origine chronologique, mais à laquelle il donne une signification causale : à savoir que la révolution bolchevique est un peu antérieure au fascisme, qui se définit essentiellement contre elle, comme une réaction antimarxiste. Si on laisse de côté le diagnostic de la fin imminente du capitalisme, bien évidemment erroné, il reste que la définition du fascisme comme un mouvement réactif à la révolution bolchevique est fondamentale dans l’analyse marxiste-léniniste comme dans celle de Nolte. Mais en admettant l’existence d’un corps de doctrine fasciste ou fascisant déjà plus ou moins constitué avant 1914, Nolte n’affaiblit-il pas considérablement la thèse d’un fascisme purement réactif au bolchevisme ? Selon Furet, le fascisme est bien plus la solution enfin disponible aux impasses de l’idée contre-révolutionnaire. Il permet de récupérer le charme de la révolution au service d’une critique radicale des principes de 1789. Nolte emploie le terme de noyau rationnel : s’il faut entendre par là intelligible par la raison, alors Furet remarque que les croyances les plus folles le sont. Par ailleurs, l’antisémitisme est une passion étrangère à la Révolution russe. Ce faisant, Hitler n’a pas eu besoin du précédent soviétique de la liquidation des Koulaks pour envisager, prévoir, recommander la liquidation des Juifs. Le trait particulier du nazisme est d’avoir tenté de transformer la haine des Juifs, passion politique répandue dans toute l’Europe de l’époque, en massacre général des Juifs. Cela fait obligation à l’historien de regarder l’absolutisation des émotions nationales comme une malédiction spécifique de l’histoire allemande du XXe siècle.

En réponse, Nolte exprime le sens profond de son noyau rationnel : on ne peut ainsi nier que c’est dans une proportion très largement supérieure à la moyenne que des hommes et des femmes d’origine juive ont pris part au développement intellectuel comme à celui des organisations, de l’idéologie et du mouvement socialistes en Europe, puis, également, à la conquète du pouvoir et aux premiers temps de la domination du bolchevisme en Russie. Parmi les lauréats du Prix Nobel, les savants d’origine juive sont représentés dans une proportion bien supérieure à la moyenne. Mais si un quelconque fanatique affirmait que les sciences de la nature, voire la science en général, seraient un produit juif, nous pourrions dire, selon nos critères actuels, que c’est tout simplement absurde, irrationnel, précisément, bien que le constat de départ ait été objectivement juste, et, donc, tout à fait rationnel. Ce passage du rationnel à l’irrationnel a pourtant bien eu lieu au XIXe et au XXe siècle lorsqu’il s’est agi du socialisme puis du bolchevisme. Il existe une série de preuves, ajoute Nolte, que des antisémites confirmés furent indignés par l’extermination des Juifs à l’Est et tentèrent de s’y opposer dans la mesure de leurs moyens. Ce crime n’a pu être mis en oeuvre qu’à partir du moment où un antisémitisme fanatique, pour des raisons qui n’avaient que peu de rapport avec l’antisémitisme, devint maître absolu d’un grand État et, donc, d’un puissant appareil ramifié. Sans l’intention de cette personnalité centrale que fut Hitler, il n’y aurait pu y avoir de solution finale. Mais ce résultat effroyable et irrationnel partait, malgré tout, d’un constat pertinent et, en ce qui le concerne, le passage du rationnel à l’irrationnel peut être reconstitué de manière rationnelle. En d’autres termes, ce n’est pas le constat de départ qui est irrationnel, mais seulement la conséquence illégitime qu’on en tire et que seuls en ont tiré sous cette forme les nazis. Nolte ajoute enfin qu’on se fourvoie lorsqu’on veut enfermer dans les limites d’un seul État et d’une unique tradition nationale un courant essentiel de l’époque : la préhistoire du fascisme et du nazisme renvoie non pas à la tradition allemande, mais bel et bien, comme le dit Furet, à la tradition contre-révolutionnaire, qui est commune à toute l’Europe (de Gobineau à Theodor Fritsch, en passant par Heinrich von Treitschke). D’ailleurs si l’armée allemande avait été animée d’un désir de meurtre à l’égard des Juifs, il n’y eût pas eu besoin de créer les Einsatzgruppen de la SS et de la police.

Furet reconnaît qu’il est tout à fait judicieux de constater que le rapport privilégié des Juifs avec l’universalisme démocratique permet de comprendre la nature particulière de l’antisémitisme moderne, par rapport à l’antisémitisme médiéval. Ce dernier, enraciné dans le christianisme, plus exactement dans le refus juif de reconnaître la divinité du Christ, est très différent de cet antisémitisme moderne qui accuse le Juif de cacher, derrière l’universalité abstraite du monde de l’argent et des Droits de l’Homme, une volonté de domination du monde. L’idée de la révolution d’Octobre comme produit d’un complot du judaïsme international fait partie de ce type de représentations. Et il est vrai, poursuit Furet, que les discrédits pour le moins distincts des deux idéologies sont à l’origine d’une partie de nos représentations. Annonciateur de la domination des forts, le fascisme vaincu ne donne plus à voir que ses crimes. Prophète de l’émancipation des hommes, le communisme bénéficie jusque dans sa faillite politique et morale de la douceur de ses intentions. De plus, le communisme n’a jamais été vaincu : il s’est décomposé de l’intérieur, et ses victimes sont avant tout les peuples de l’URSS, Russes et Ukrainiens en tête, alors que l’Allemagne nazie a tué surtout hors de chez elle. Au surplus, bien sûr, l’Holocauste est unique en ce que l’entreprise d’extermination des Juifs vise des hommes, des femmes et enfants du seul fait qu’ils sont nés tels.

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François Kersaudy est un auteur, historien reconnu, spécialiste de la Deuxième Guerre mondiale et de l’histoire diplomatique. Auteur de De Gaulle et Churchill (Perrin, 2002), De Gaulle et Roosevelt (Perrin, 2004), il a aussi écrit une biographie de Churchill pour Tallandier, et une autre consacrée à Lord Mountbatten pour Payot. Il est aussi l’auteur d’ouvrages consacrés à l’Allemagne nazie.

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