Sophie Scholl, résistante allemande au nazisme

Une figure essentielle de la résistance allemande au nazisme en bande dessinée, un cadeau idéal pour les fêtes de fin d’année !

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Sophie Scholl, résistante allemande au nazisme

Publié le 19 décembre 2014
- A +

Par Johan Rivalland.

J’ai été absolument ravi de tomber par hasard sur cette retranscription par la bande dessinée de l’histoire de Sophie Scholl, celle qui, avec son frère Hans et quelques dizaines de sympathisants de leur petit groupe clandestin de résistance pacifique à l’oppression Nazie, La rose blanche, et au péril de leur vie, ont contribué à sauvegarder l’honneur de l’Allemagne.

La défense de la liberté, le rôle majeur de la conscience dans l’affrontement entre le Bien et le Mal, la force de caractère et le mépris de toute forme de violence ou de perversion de l’être humain. Voilà un beau symbole.
Certes imprudente, peut-être en partie inconsciente ou à première vue inconséquente, par excès d’enthousiasme et d’esprit de révolte face à l’iniquité de la loi et de l’obéissance aveugle au pouvoir, défauts (?) de jeunesse, c’est grâce à cet élan de révolte et cette fougue salvatrice qu’elle est devenue ce symbole fort en Allemagne, à même d’inspirer des générations de futurs gardiens de notre intégrité.

Une inspiration qui, comme dans bien des cas, trouve sa source dans une certaine culture et connaissance, valeurs pas toujours les mieux partagées et qui, pourtant, constituent souvent la source d’inspiration essentielle de notre humanité bienveillante ou nos vertus les plus fondamentales.

Le scénario de la BD s’écarte un peu de celui de l’excellent film du même nom, déjà évoqué ici, mais on y retrouve aussi les événements centraux, tout en remontant un peu en amont. En fin de volume, sur trois pages, une rapide présentation est faite de Sophie Scholl, son frère Hans et de la Rose Blanche, soulignant à la fois les moyens rudimentaires dont jouissait le mouvement pour entreprendre ses actions de résistance, comme le caractère exemplaire de son entreprise et sa condamnation par les Nazis.

Une bande dessinée aux dessins et couleurs soignés, que je vous recommande, en particulier à ceux qui ne connaissent pas encore ce personnage essentiel, qui a à mes yeux valeur de modèle.

Voir les commentaires (7)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (7)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
0
Sauvegarder cet article

La chute de l’URSS fut un choc pour les anciens membres du bloc soviétique. Tous croyaient appartenir à une grande puissance indestructible, et tout s’est effondré en quelques années : la précarité, la pauvreté ont envahi le pays. D’où la nécessité pour nos deux héros de tenter le tout pour le tout.

Après la chute de l'URSS, et pendant les folles années Eltsine, Slava Segalov et son ami Dimitri Lavrine sont amenés à pratiquer des activités commerciales peu légales. Ils pillent sans vergogne les anciennes installations industrielles et ... Poursuivre la lecture

Né en 1905, disparu en 1983, Raymond Aron a méthodiquement analysé les mutations des sociétés modernes en leur consacrant plus de trente livres. Pendant plus de trente ans il est descendu presque quotidiennement dans l’arène pour participer aux grands combats qui dans le bruit et la fureur de l’histoire ont divisé le monde au temps de la guerre froide.

Éditorialiste commentant à chaud l’actualité (au Figaro puis à l’Express) en même temps qu’universitaire, il a toujours veillé à intégrer ses jugements ponctuels dans une vision du monde... Poursuivre la lecture

Le livre de Justine Augier débute sur le constat de notre relatif engourdissement.

Tandis que nous devisons sur les valeurs que nous estimons universelles, les droits de l’Homme, les libertés, nous restons comme aveugles au sort de ceux qui perdent les leurs, comme en Syrie, où des personnes courageuses subissent des horreurs, sont enlevées, torturées, sont victimes d’un pouvoir autoritaire et violent.

Par incapacité à nous projeter, parce que prisonniers de l’immédiateté, nous omettons de réagir comme nous le devrions, peinant ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles