Le regard de René Le Honzec.
Martine Aubry accueillait, en sa bonne ville de Lille, Flanby pour je-ne-sais-quel-match-de-tennis (je n’y connais rien, grave handicap social dans les discussions de dîner ou au bistro) avec force sourires distribués aux journalistes, comme autrefois les féodaux balançaient des pièces aux sans-dents qui se précipitaient aux pieds de leurs chevaux. Effacés des visages les haines recuites et les grincement de dents.
D’après un certain consensus journalistique, elle aurait traité Hollande, au fil des années, de “couille molle”, “d’enfoiré qui représente le niveau zéro de la politique” et d’ajouter que “même les toilettes étaient bouchées” quand elle lui a succédé au PS (on a parlé de trucages de voix contre Ségolène, à l’époque). Récemment, elle ne s’est pas gênée pour démolir la politique de François. Pas grave, ce sont les petites vacheries qui entretiennent l’amitié, et on peut penser que Hollande avec son sens de la formule en a un stock à sa disposition. Ce n’est pas à l’UMP qu’on verrait de telles choses.
L’amitié franche et virile de tous ces candidats bourrés de testostérones ne débouche pas sur de regrettables dérapages, un tribun n’est pas sifflé par ses troupes, un autre ne ramasse pas tout ce qui traîne pour distribuer ensuite les restes aux quémandeurs de précisions. On peut pronostiquer que les élections de 2017 rendront jaloux, par leur tenue, nos perfides ennemis d’Albion qui devront enrager en voyant la maîtrise de gentlemen et le fairplay de nos candidats. God gracious !
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