Tout le monde connaît la fable des trois petits singes illustrant la sagesse consistant à ne rien entendre, ne rien voir, ne rien dire pour être sûr qu’on vous foute la paix (je résume). Tout le monde, sauf les socialistes qui sont fâchés avec la sagesse, comme tout un chacun le sait, et qui ont pour coutume non pas de tout dire, de tout entendre et de tout voir, mais au contraire de dire n’importe quoi, d’entendre n’importe qui (parfois d’écouter aux portes de vieilles dames, aussi), de voir tout ce qu’il ne faut pas.
Ainsi, après s’être illustré avec sa doctrine « C’est l’État qui paye », Flanby remet le couvert en déclarant « Y aura pas d’augmentation d’impôt en 2015 », ce qui fait rigoler tous les observateurs vu que les augmentations sont déjà dans les starting-blocks. Mais ça ne loupe pas, un autre singe socialiste s’empresse de dire à la radio « Mon œil, y’en aura, c’est fatal ». C’est Christian Eckert, un vieux mâle à dos argenté dominant à qui on n’apprend pas à faire la grimace. Houla ! Flanby (lui, c’est plutôt le genre bonobo, si vous voyez ce que je veux dire) grimpe sur son trône, pousse des hurlements stridents et aussitôt accourt au bout d’une liane, non pas Tarzan, qui n’aurait jamais pu être socialiste, Jane me l’avait confié, mais un autre primate à crinière blanche et babine agressive (vous aurez reconnu le style chimpanzé de Stéphane Le Foll) qui glapit : « C’est même pas vrai, la parole de notre chef bien-aimé est gravée sur le tronc du bananier ».
Une fois de plus, Flanby nous a fait la démonstration lamentable qu’il est prêt à dire n’importe quoi, puis son contraire au lieu de se taire. Mais un socialiste, ça ne sait pas faire, c’est même à ça qu’on le reconnaît. Et à leur queue qu’ils laissent souvent traîner là où il ne faudrait pas.