Les riches doivent être châtiés !

Depuis 25 ans, le mot d’ordre est « Sus aux riches ». En conséquence, le pays court à la ruine.

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chasse aux riches rené le honzec

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Les riches doivent être châtiés !

Publié le 8 novembre 2014
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Par Gérard Gelé, de l’Association des contribuables d’Aubagne.
chasse aux riches rené le honzec

La soumission des allocations familiales à des conditions de ressources est, en réalité, une augmentation d’impôt par une diminution d’allocation à des familles considérées comme « trop riches ». Après leurs parents, les gosses de riches doivent être punis !

La progressivité fiscale est le principe idéologique qui règne sur les impôts et c’est le cœur de la doctrine socialiste. Ceux qui ne payent pas d’impôts sur le revenu bénéficient déjà, en France, d’allocations très importantes : c’est la double paie ! Sans parler des tarifs « sociaux » du gaz, de l’électricité, des transports, la CMU, ATA, le droit à des prestations sans avoir cotisé…

L’idée reçue selon laquelle les riches paient proportionnellement moins d’impôts que les pauvres ne tient évidemment pas : 5% des ménages acquittent 65% de l’ensemble de l’impôt sur le revenu.

La prétendue non-taxation du capital par rapport au travail est tout aussi fantaisiste : les dividendes sont taxés à 36,5% et les intérêts à 39,5% (chiffres 2012).

Après une campagne dominée par la démagogie, l’impôt est devenu une fin en soi. L’impôt doit rester un instrument au service de deux objectifs : la couverture des dépenses publiques ; le dynamisme de l’activité et de l’emploi.

Ce ne doit pas être une caisse de compensation entre les cigales et les fourmis ! Aujourd’hui, une persécution fiscale et morale sévit contre les actionnaires, les entrepreneurs, et les classes moyennes. Depuis 25 ans, le mot d’ordre, de la gauche à la droite « sociale », c’est : « sus aux riches ». Ces « salauds de privilégiés » doivent « payer » pour recracher leur fric, forcément volé au peuple…

Passion de l’égalité

La crise économique exacerbant le sentiment d’accroissement des inégalités, les politiques tirent sur la première corde sensible : celle de la richesse. La recette fonctionne relativement bien dans une France animée par cette « passion de l’égalité » que notait déjà Tocqueville.

L’ISF, créé en 1982, visait à punir la rente, afin – officiellement – d’encourager l’effort. Avons-nous noté des progrès en la matière depuis 1982 ?

Les taxations exceptionnelles sur la fortune, ainsi que la taxation des plus-values de cession, s’inscrivent dans la même vision moralisatrice de l’outil fiscal. Résultat : l’ISF rapporte environ 4 milliards de recettes, pour 12 à 14 milliards de pertes !

Voilà où nous en sommes : des impôts en hausse, un coût de la vie en hausse et des revenus qui stagnent ou baissent. Bref, la poursuite de notre déclin, économique et moral.
Grâce au socialisme, il n’y aura bientôt plus que deux partis en France : ceux qui vivent de l’impôt et ceux qui en meurent.


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  • Le titre ne convient pas à l’article : la plupart des faits énoncés ne visent pas « les riches » mais seulement ceux qui sont « à l’aise » financièrement, souvent après une vie de travail. Il est vrai que « le riche », c’est « celui qui a plus que moi », mais toutes les spoliations dites dans l’article ne visent pas réellement les « vrais riches ». Mais mis à part le titre, votre article est très bon.

  • Voilà qui est bien dit.

  • Entrepreneur à une époque, encadrant dans la fonction publique puis simple agent par libre choix, un grand regard sur notre évolution sociale dans le monde et surtout chez moi en France, bien que je soit originaire des dom Tom.
    Je souhaite encourager la claire voyance de cet auteur qui a su trouver les mots et les termes pour exprimer de manière collégiale un sentiment que je partage personnellement avec beaucoup d’amis depuis quelques années.
    Dans ce pays le réalisme et le courage ont faient place à la manipulation, la crainte donc à l’hypocrisie.
    A lire et à comprendre sans mauvaises pensées.

  • Il convient de noter que les petits riches doivent être tués, ceux qui ont disons moins de 15 millions. Ceux qui ont 15 milliards par contre et qui sont les affidés du pouvoir dans une relation de copinage, se voient exonérés d’ISF au titre des biens professionnels. C’est la justice fiscale. Il convient de noter que même la deuxième catégorie s’enfuit quand elle perd un rôle exécutif dans l’entreprise et que les biens ne bénéficient plus de la qualification de professionnelle. Restent ceux qui détiennent des œuvres d’art, totalement improductives économiquement, mais là aussi pas touche aux amis…

  • Démontons un peu cette croyance un peu trop répandu selon laquelle depuis 25 ans on tape sur « les riches » (terme d’ailleurs très flou, quelle définition ?). Il suffit pour cela de consulter les données de l’INSEE ou d’eurostat sur les finances publiques. On s’aperçoit que depuis 30 ans, les recettes de l’Etat (je précise bien de l’Etat et non les recettes publiques qui comprennent en sus, les impôts des collectivités locales ou encore les cotisations sociales) ont diminué. Elles sont passées de 22% de moyenne dans la première moitié des années 80 à une moyenne de 18% au cours des 3 dernières années ! Comment se fait-ce ? Baisse des taux marginaux aussi bien sur l’IR que sur l’impôt sur les sociétés, mais également multiplication des niches fiscales (145 milliards par an selon K. Weinfeld même si aujourd’hui le coût doit être moins élevé certaines ayant été supprimées ou diminuées). Or ces niches fiscales profitent avant tout aux contribuables (particuliers et entreprises) les plus aisés. On pourrait également parler de la dérégulation financière des années 80 qui a permis de jouer à fond l’optimisation fiscale et réduire ainsi sa facture, là encore menée avant tout par les plus aisés (les honoraires des conseillers étant hors de portée du commun).

    Ainsi prétendre que depuis 30 ans, on s’en prend aux riches relève de l’intoxication idéologique.

    • Démontage pas réussi. Mais on acceptera votre plaidoyer pour la flat tax, puisque vous nous dites que le système est injuste parce que seuls les riches peuvent utiliser les niches grâce à leurs conseillers hors de prix : avec la flat tax, ce problème est résolu.

      • Pourriez-vous développer ? Il me semble que j’avance des arguments, quels arguments avez-vous pour justifier votre affirmation ? Avoir une flat tax n’empêche nullement d’avoir des niches, les niches peuvent agir sur l’assitette et non pas sur le taux.

        • La flat tax, c’est sans niches.

          • Exact, et évident pour toute personne un tant soit peu familiarisée avec le sujet, mais le josh57 est dur de la comprenure.

          • La flat tax est un impot à taux unique, mais cet impôt doit bien s’appliquer sur une assiette de revenus. Ce qui veut donc dire qu’il peut y avoir des dérogations, des revenus qui n’entrent pas dans l’assiette, c’est à dire des niches.

            • Inutile d’aggraver votre cas par une nouvelle démonstration de votre ignorance.

              • L’ignorant est surtout celui qui ne sait même pas ce qu’est l’assiette de l’impôt et qui pense qu’on peut créer un impôt même à taux unique sans assiette ! C’est cela exhiber son ignorance, et ce n’est pas moi qui le fait.

            • Tu as raison ce ne sont pas ces salauds de riches qui paient le plus d’impôts, mais les pauvres de loin les plus nombreux, et , magie du socialisme, ca n’est pas près de s’arranger. -))))

    • 22% de quoi à 18% de quoi ? Je ne paie pas mes impôts en %, et je crois qu’à part ceux qui n’en paient pas, personne ne le fait. Vous êtes riche et vous avez vu votre facture fiscale se réduire ? Alors, expliquez-nous votre cas, là je voudrai bien vous croire.

      • Déjà le taux marginal a diminué, ensuite, des déductions, des abattements sont possibles notamment pour différents investissements dans l’immobilier ou encore pour l’emploi de personnes à domicile, entre autres choses.

        • Oui, et ceux qui ont une femme de ménage sont les riches à châtier, d’après vous ? Vous montrez bien que ceux à qui vous voulez quasi tout voler ne sont pas les riches de vos fantasmes, mais seulement ceux qui sont à l’aise financièrement après une vie de travail. Ignoble, tout simplement.

          • J’adore quand l’adversaire est tellement aux abois qu’il en vient à être malhonnête et pratiquer la sophistique. Ai-je dit que TOUS ceux qui avaient des femmes de ménages étaient des riches ? Citez-moi. La logique ce n’est pas votre fort, dommage quand on veut argumenter.

        • Et la CSG c’est de la merde ? et la suppression des 20 % d’abattements AGA c’est de la merde ?
          Mets toi dans le crane que les niches fiscales sont faites pour les gogos. Investis dans l’immobilier, et tombes sur un locataire qui ne paie pas tu vas voir la gueule de ton abattement.

          • La CSG n’est justement pas un impôt progressif. L’AGA est un autre exemple de niche fiscale. Enfin, avec des « si », on fait un peu ce qu’on veut, pas très convaincant. D’autre part, ce n’est pas à l’Etat d’assumer les risques que vous prenez. Vous êtes un assisté déresponsabilisé ma parole !

            • Tiens, à propos, on vous a connu sous un autre pseudo ici, chez Contrepoints. Pas eu le courage de le conserver après avoir pris quelques raclées ?

            • Au vu de la protection dont jouissent les locataires qui ne paient pas, ca n’est plus du domaine du risque, c’est une certitude.
              Bon maintenant il y a du progrès, au lieu d’avoir un abattement de 20 % c’est 0 %, mais ca évite de se prendre 20 % de plus ca c’est de la niche !
              Mais enfin il faut bien recaser quelques inspecteurs des impôts quelque part hein !
              Das assistés déresponsabilisés j’en soigne tous les jours. Et vous ?

    • Pour les besoins de votre démonstration vous avez eu besoin de vous restreindre à l’Etat au sens strict, qui représente 1/3 de la sphère publique. Et d’occulter la décentralisation, autres transferts, économies militaires massives (et irresponsable, mais c’est un autre sujet) et divers progrès de productivité dans la sphère administrative qui aurait du faire descendre la part qu’il représente non pas à 18, mais à 12 % ou 10%.
      Cette démonstration ne vaut rien. Recommencez, si vous pouvez.

      • En effet, je parle des impôts puisque l’auteur parle des impôts (notamment IR et ISF) et étant donné qu’il parle de progressivité, on la trouve surtout dans l’IR et l’ISF. D’autre part, vous nous dites que la décentralisation aurait du faire descendre la part, mais cela reste à prouver. Au contraire, aujourd’hui on veut concentrer pour faire des économies….. Sans compter que la décentralisation s’est également accompagnée de transferts financiers entre Etat et collectivité territoriales.

    • Vous oubliez la fraude aux cotisations sociales (20-25 milliards), la fraude massive des entreprises (en particulier à la TVA).

  • Recette de l’ISF en 2013: 4 milliards
    Recette de l’IR en 2013: 67 milliards
    Recette de la TVA en 2013: 136 milliards

    N’oublions pas que la pire des cigales est déjà imposée à 20%.

    • Contre entre 1/2 et 2/3 ration pour le productif moyen (dont le net ne représente guère plus 1/3 du salaire complet)

    • « N’oublions pas que la pire des cigales est déjà imposée à 20%. »

      Un peu moins que ça (quand on est au RSA on dépense la plupart en biens de subsistance à TVA réduite).
      Mais c’est bien de le rappeler.

      Vous pourriez aussi rappeler que toute personne qui travaille, en France, même au SMIC, finance déjà bien plus l’Etat qu’il ne reçoit de lui, à cause des impôts indirects, locaux, des charges et de la CSG/CRDS.

      EN termes de transferts financiers, tout compris, en France, seuls 15% des habitants reçoivent plus qu’ils ne contribuent.

  • Il faudra nous expliquer comment mamie Zinzin ne payait que 8% d’impôts alors que d’après vous elle devrait être taxée à 39%.

    En France sur le papier il y a des impôts élevés pour les plus riches mais dans les faits ce n’est pas le cas.

  • Je pense que la France, et l’OCDE en général, manque de riches.

    Je pense en revanche qu’il y a trop d’hyper riches, et qu’ils tendent à se comporter en Maharajas, c’est à dire en freins à l’innovation et à la concurrence.

    Quand je vois les orduriers Koch, Adelson ou Soros qui se prennent pour des faiseurs de rois, ca me heurte.

    Je pense qu’un pays plein de millionnaires est un pays qui se porte bien.

    Je pense qu’un pays avec plein de milliardaires est un pays qui va mal.

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