Quand le chômage coexiste avec le plein emploi !

Il y a du travail pour ceux qui peuvent et veulent travailler !

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femme au travail credits Michel Hadassah (licence creative commons)

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Quand le chômage coexiste avec le plein emploi !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 28 octobre 2014
- A +

Par Philippe Bouchat.

femme au travail credits Michel Hadassah (licence creative commons)

N’est-il pas iconoclaste – voire inutilement provocateur – de parler de plein emploi quand le taux de chômage est de 8,5% en Belgique et de 10,5% en France ?

Que nenni ! Que constate-t-on en effet ?

Que de nombreux secteurs d’activités connaissent une pénurie de main-d’œuvre ! Des dizaines de métiers différents sont en effet à la recherche de travailleurs qualifiés. Ces travailleurs qui ont la formation adéquate et qui veulent travailler sont ceux qui sont en position de force par rapport aux employeurs et dont la mobilité est grande dans les secteurs d’activité concernés. Lorsque la demande d’emploi est ainsi absorbée directement par l’offre, on peut en effet parler de plein emploi.

Mais alors qui compose le flot des chômeurs ? J’en vois trois catégories que je n’emprunte pas au sabir administratif, mais au bon sens : ceux qui subissent un licenciement, les chômeurs involontaires ; ceux qui sont inaptes au marché du travail, étant infra-qualifiés, c’est-à-dire ceux qui ne peuvent travailler ; ceux qui ont choisi d’être allocataires sociaux, le travail n’étant pas assez attractif pour eux.

Les premiers doivent être indemnisés et accompagnés. Les deuxièmes doivent être indemnisés et formés. Quant aux troisièmes, ils ne peuvent raisonnablement être indemnisés et le contrôle se justifie amplement à leur égard. Outre ce contrôle, le travail doit être rendu plus attractif – making the work pay, comme on dit dans le jargon européen.

De ce qui précède, on peut tirer plusieurs conclusions :

  1. Le chômage n’empêche pas le plein emploi ;
  2. À défaut d’une politique de formation adéquate des chômeurs inadaptés au marché du travail, l’immigration – choisie sur le plan économique – se justifie pour rencontrer les besoins en main-d’œuvre des secteurs d’activités en pénurie ;
  3. Le contrôle doit viser ceux qui ne veulent pas travailler plutôt que ceux qui ne peuvent travailler.

Le but de mon propos ? Dédramatiser la situation actuelle : il y a du travail pour ceux qui peuvent et veulent travailler !

Mais, dans une économie schumpétérienne où l’innovation détruit des emplois actuels pour créer davantage d’emplois futurs, le véritable enjeu est la formation permanente non seulement des outsiders – les chômeurs involontaires et les chômeurs infra-qualifiés –, mais aussi des insiders pour que la flexibilité et l’adaptation aux nouveaux métiers ne soient pas synonymes d’insécurité.

Alors, ai-je été si iconoclaste ?

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  • Il serait temps de tourner la page sur cette aberration de « formation ».

    Ca fait 30 ans qu’on nous pompe l’air avec les mêmes hochets sémantiques : « éducation », « formation » etc.

    Et ça fait 30 ans que cela ne fonctionne pas.

    Comment prétendez-vous transformer un bac -2 en banlieue qui parle wesh wesh… en ingénieur roboticien ? En généticien ?

    Et quid de l’ouvrier, de l’employé, rincé, qui se retrouve au chômage à 50 ans ? Hum ? Vous prétendez là encore le transmuter en quelqu’un d’autre ?

    Soyons sérieux une minute.

    Voici quelques pistes pour être réellement iconoclastes :

    -avant le problème de la « formation », il faut reconnaître en tous temps, et dans toutes sociétés humaines, il y a un pourcentage incompressible d’individus… QUI SONT INCAPABLES d’être « formés » et à fortiori aujourd’hui et demain dans nos sociétés hyper technologiques.

    -la question est donc : que faire de ces gens ?

    -du travail il y en a, c’est vrai. Toujours. Personnellement, j’ai besoin d’un chauffeur (plutôt que de me fatiguer dans les bouchons), d’une femme de ménage, de quelqu’un pour faire mes courses, préparer mes repas etc.

    Ici, le coût du travail intervient. Si une femme de ménage me coûte plus de la moitié de mon revenu dispo, alors… je n’embaucherais pas la femme de ménage. Ou alors, je l’emploierai…. à un 1/4 temps, ce qui ne suffira pas à lui fournir un revenu.

    -notre société mortifère a fait le choix du chômage de masse, à payer des gens rendus inemployables. C’est une erreur.

    • L’erreur est de se focaliser sur le coût de la femme de ménage, le problème est qu’on empêche son employeur potentiel de gagner suffisamment, au nom de la réduction de l’éventail des salaires et des inégalités.

    • Au risque de vous choquer, j’ai eu plus de mal avec des jeunes centraliens et sup-elec qu’avec deux bac +2 sortis de banlieue. Les deux premiers, formés à l’école bisounours discutaient tout en réunion et avec n’importe qui, ce qui a fait quelque jolies étincelles avec les clients… Les seconds, on avait fait plus attention lors du recrutement et ils avaient bien compris qu’il mettait les pieds dans un monde hostile dont ils ne connaissait pas les codes, ils ont bien retenu le conseil, ouvre « tes yeux, tes oreilles et ferme là, tu ne t’engage sur rien, tu m’écris tout par mail »… Ils sont restés et ils ont fait du très bon boulot…
      Le malheur, c’est l’EdNat qui est totalement à coté de la plaque… Quelque soit ton milieux, si tu crois ce que disent les profs, si tu crois que tout le monde est gentil, bisoux, bisoux, que l’on peut tous se tutoyer et tout discuter calmement même avec le chef et bien tu va au devant de grosses déceptions….
      Après, bac +2, +5, et j’ai maintenant une toute jeune qui est bac +7…. franchement c’est du détail… si vous ne vous êtes pas fait plaisir durant vos études, vous avez perdu de très belles années de votre vie… mais en entreprise, 2% au mieux de ce que vous avez appris est vraiment utile, le reste on apprend sur le tas… Si votre patron compte sur votre diplôme et ne peut vous apprendre un métier, fuyez, c’est un incompétent et vous allez vous faire exploiter….

  • Il y a du travail en effet.
    Il faut ajouter néanmoins que dans certains domaines, il y a plus de demandeurs que d’offres disponibles, ce qui suppose des reconversions jamais faciles.
    Il y a de plus une totale inadéquation entre le niveau d’études atteint et le niveau réel. On augmente artificiellement le niveau d’études et on se retrouve avec des bacs + 5 qui auraient été autrefois de simples bacs. Difficile ensuite de leur proposer un emploi correspondant à un niveau bac et le réveil est brutal pour tous ceux qui ont cru aux salades qu’on leur vendait.
    D’un autre côté, en informatique on demande maintenant un bac + 5 aux débutants, ce qui n’a plus aucun sens.

    • En informatique, on embauche souvent des bac -12 là où il faudrait des gens qualifiés. La catastrophe annoncée est jugée moins chère. Les qualifiés s’en vont.
      Un débutant bac +5 est un débutant mais il est bac +5.

      • Ce n’est pas tout à fait cela, le fait est que les « informaticiens » qui sortent du parcours universitaire sont tout à fait inadaptés au marché du travail. Le résultat est que le marché est inondé de master II en informatique (Bac +5) au chômage, alors que le nombre de postes à pourvoir est important.

        • Exact, j’ai quitté l’informatique à cause de ces crevards aux dents qui rayent le parquet, incapables d’innover, de chercher mais en revanche ils avaient tous l’ambition d’être chef de projet le plus vite possible.

    • > en informatique on demande maintenant un bac + 5 aux débutants

      Dans les mauvaises boites peut-être. Car particulièrement en informatique ça n’a vraiment rien à voir avec la compétence, voire c’est inversement corrélé.

      Il est justement extrêmement dur de recruter des gens compétents en informatique, donc pas de place pour des critères comme un joli diplôme.

      • Ah bon ? Il faut me dire dans où alors. Car à chaque fois que je postule, il y a systématiquement un un Bac + 5 ou un Bac + 2 qui a le poste. Poste disponible 3 mois plus tard (délais d’un CDD moyen avec période de test).

        Je sais, moi et mes 32 ans de programmation informatique, on peut aller se faire mettre.

        • Exact, la réalité est dure comme je vois sur mes fils :
          Celui passionné pour l’informatique de lui même, mis à 6ans devant une Apple II, capable adolescent de programmer et de concevoir par lui même, a réussi en informatique avec aussi BAC+5 ingénieur d’une grande école d’informatique dans une entreprise solide où il travaille toujours, embauché immédiatement !!

          Les autres pas vraiment passionnés par l’informatique adolescents dans les mêmes conditions, BAC+5 ingénieurs avec peu d’informatique, y ont beaucoup de peine, éliminés ou végètent !!

          Les entreprises ont besoin que cela marche, le diplôme y est utile, mais pas suffisant, si l’ingénieur n’est pas motivé pour être utile, efficace, ouvert, pour apprendre ce qui est nécessaire, en utilisant ses connaissances théoriques.

          C’est la différence avec le système Allemand qui apprend bien plus la technique réelle qu’en France, théorique qui ne vérifie pas si cette théorie a été réellement assimilée pour l’utiliser de façon concrète !!

          C’est pour cela que presque toujours on ne trouve les machines qu’en Allemagne, même aussi très visible dans le modélisme !!

          C’est la même raison d’importance du pratique réel qui fait abandonner le nucléaire en Allemagne, alors que la bande de théoriciens nucléocrates en France refuse arc boutés d’admettre la réalité que le nucléaire explose tôt ou tard, ce qui en fait une folie à éviter !!

          Grain2Sel constate qu’on embauche sans tester, en une heure, au lieu de 3mois, les réelles capacités du postulant sur un cas concret, en oubliant le diplôme qui doit devenir visible dans le test.
          Free se met à faire cela en informatique, par manque d’informaticiens, car les capacités à se débrouiller ne sont pas toujours en relation avec le diplôme, surtout si on n’est pas enthousiaste ou très motivé pour le travail.

          Notre technologie progresse en supprimant de plus en plus les emplois faciles répétitifs, sans cesse, comme bientôt les conducteurs de véhicules devenus des robots, et ne laisse que des emplois plus complexes ou créatifs, le nombre de personnes ayant les capacités nécessaires diminue au point de manquer, même en les formant car trop complexe pour la plupart, sauf à leur donner les salaires des pays asiatiques pour les mêmes tâches.

          On constate cette énorme inégalité de capacité ou facilités entre les hommes, déjà quelques pour cent n’apprennent pas à lire, (on est génétiquement programmé à parler, mais pas à lire ! ), pareil pour les études abstraites, où on donne trop facilement les diplômes, ce qui détruit la valeur de ces diplômes et fait des chômeurs diplômés !!!
          Ils sont faciles à tester avec des questions rédigées différemment de ce qu’on leur a enseigné !!
          J’ai même été surpris de voir des professeurs en BTS électronique incapables d’expliquer correctement les ondulations vues sur tout oscilloscope où on branche un simple fil qui traine !!
          Les créations cruciales qui changent l’humanité sont le faIt de très peu d’humains.

          • > Les autres pas vraiment passionnés par l’informatique adolescents dans les mêmes conditions, BAC+5 ingénieurs avec peu d’informatique, y ont beaucoup de peine, éliminés ou végètent !!

            Pour en avoir vu, c’est pour ça que les ingénieurs Bac+5 je ne veux PAS les recruter pour faire de l’informatique, sauf exceptions bien sûr.

        • Probablement parce que tu es nul, pas à cause des diplômes. Ou que tu postules dans des grosses boites françaises à la con, pas dans des PME.

          Moi, je ne parle même plus de mes petits diplômes quand je postule, et je dis que j’ai arrêté mes études en cours de route dans le rare cas où on m’en parle.

  • Vous savez, du travail il y en a la pelle, il faudrait juste savoir à quel salaire.
    Le problème est que les salaires proposés sont trop bas pour convaincre quelqu’un qui touche les allocations chômage d’accepter une proposition.

    Vous ne parlez pas de ce problème et je pense que c’est là que bât blesse, regardez les associations, elles proposent pleins de missions bénévoles, dingue quand même que les chômeurs n’aillent pas y travailler pour résoudre le problème du chômage…

  • Il y a quelques années, un hebdomadaire avait fait paraître un témoignage de deux agents de Pôle Emploi sous couvert d’anonymat. Leur constat: 30% des chômeurs utilisent au mieux le chômage pour travailler en gros à 50% du temps. Ce sont souvent des métiers en manque de main d’œuvre et ils retrouvent du travail dès qu’ils ont épuisé leurs droits. 20% des chômeurs sont des séniors qui attendent la retraite avec peu d’espoir de retrouver du travail. 30% sont des chômeurs involontaires et cherchant activement un travail et les 20% restants sont inemployables.

  • « il y a du travail pour ceux qui peuvent et veulent travailler ! »

    Il y a du travail à foison mais plus beaucoup d’emploi. L’objet du socialisme démocrate a été d’organiser la séparation entre les deux au cours des dernières décennies, notamment en déconnectant les revenus de la productivité réelle (salaires minimum, temps de travail, âge de la retraite, subventions sociales, fonctionnariat…), au coeur du fantasme constructiviste de la société des loisirs devant détruire la société capitaliste. Evidemment, le chômage comporte quelques externalités négatives que nos braves constructivistes, aveuglés par leur éloge de la paresse, avaient malencontreusement omis de prendre en compte. Ils en étaient incapables. Désormais dessillés, du moins certains d’entre eux, ils courent après pour tenter de les atténuer, pour sauver les meubles, mais ils n’ont déjà plus assez d’argent pour y parvenir.

    Faire à nouveau coïncider travail et emploi, revenu et productivité, est le seul moyen de réduire le chômage de masse structurel. L’alternative est simple. Soit nous persistons dans le constructivisme socialiste, même atténué, et l’économie s’effondrera après l’étape fasciste, aboutissement logique de tout socialisme, soit nous interdisons le socialisme dès à présent. Dans tous les cas, le socialisme ne peut qu’échouer, comme il le fait partout et toujours. Alors, autant agir maintenant pour éviter d’avoir à subir la souffrance (et la sous-France) de son effondrement.

    • Tout à fait mais ca suppose d’en meme temps de liberaliser tout le reste (pour que par exemple le prix de l’immo s’effondre) sinon le gas qui à une productivité de 4€ de l’heure et payé comme tel va avoir du mal …

  • Du travail ,il y en a , il suffit d’entendre toutes les professions employant de la main d’oeuvre manuelle, ils refusent des marchés par manque de travailleurs mais , en réalité ce que demande la grande partie des chômeurs ce n’est pas du travail productif mais un emploi a gratter du papier (ou, maintenant a tapper sur un tas de plastique, ce qui est la même chose)

    • Vous oubliez quand même un détail important: on ne peut pas décider du jour au lendemain de faire un travail manuel parce qu’on est au chômage.
      Je suis informaticien au chômage. Dans le même temps, j’ai un ami qui cherche un maçon parce qu’il vient de décrocher un gros chantier. Malgré sa bonne volonté et la mienne, il n’a toujours pas de maçon et je suis toujours au chômage pour la simple et bonne raison que je n’y connais rien en maçonnerie.

      • Je vais me permettre une réflexion ,: lorsque, plusieurs fois dans ma carrière pro j’ai été en rupture de travail,je n’ai eu qu’une ligne de conduite face a un nouveau boulot :je ne sais pas le faire d’accord mais mon orgueil me disait :tu n’es pas plus con que ceux qui savent faire , alors je vais retrousser les manches et taper dans la butte. essayez et ne me remerciez pas ,c’est gratuit(et sans taxes de l’état!!)

        • Arrêtez de prendre votre air supérieur. Moi aussi je sais retrousser mes manches. Par exemple, j’ai fait récemment un CDD où je fabriquais des yaourts en étant payé au SMIC.
          Je persiste à dire que ce n’est pas parce que vous avez envie de « taper dans le tas » qu’un patron va vous embaucher pour faire un métier dont vous ne connaissez pas les rudiments.

          • pourquoi vouloir, a tout pris qu’un patron vous embauche, créez votre emploi vous même,chacun porte en lui des capacités qu’il n’imagine même pas, il suffit de se creuser la cervelle et observer le monde qui vous entoure pour constater tous les besoins et y apporter des solutions; et, désolé si vous avez pris ça pour un « air supérieur »ce n’était vraiment pas mon but.

          • Je suis jeune et j’ai déjà fait 3 métiers qui n’ont absolument aucun rapport entre eux et encore moins avec mes études.
            Je m’apprête à me lancer dans entrepreneuriat et j’ai déjà des jeunes qui postulent pour faire un stage.
            Mes recruteurs n’ont jamais vu mon manque d’expérience ou de diplôme comme un obstacle et je m’apprête à faire de même en tant que recruteur.
            Vos limitations sont dans votre tête. Le diplôme ou le CV ce n’est que du papier pour se torcher.
            A votre place je me lancerais dans la plomberie ou la maçonnerie sans aucune hésitation. Ce sont des métiers toujours plus demandé et il y a de moins en moins d’offre ce qui vous laisse le plaisir de pratiquer des prix indécents.

            • Puisqu’il semblerait que tout le monde à part moi ait les solutions, je suis dans l’obligation d’admettre que l’auteur de l’article à raison. Je suis un mauvais chômeur « qui fait rien qu’à pas faire d’efforts pour trouver du travail ».

      • « je n’y connais rien en maçonnerie. » montre que vous manquez de curiosité, en ayant appris un minimum en maçonnerie, contrairement à moi, car tous, nous devons apprendre ce minimum, pour éviter la multitude de malfaçons vues dans les maisons neuves (voir les émissions sur M&CO qui sauvent les arnaqués !! )
        Vous avez plein de cours sur internet !! avec toutes les erreurs à éviter que beaucoup de maçons ignorent et même des architectes, comme j’ai pu constater en me faisant avoir, pour avoir fait trop confiance !!
        Apprenez aussi la plomberie !! cela permet d’avoir 28 ans sans pannes de chauffage et d’éviter qu’on vous change toute la chaudière pour un fusible pété, ou un vase d’expansion mort (engin très étudié pour fournir une rente perpétuelle aux plombiers ) !

        C’est très utile aussi pour éviter l’armada de spécialistes qui racontent des vraies arnaques en vous démarchant, comme le nucléaire et ses pompes à chaleur sont indispensables.

        Si vous devez rester chômeur des mois, faites l’effort d’apprendre un minimum pratique avec un emploi, même si maçon on est dehors dans le froid, les mains sales !
        Demandez aux maçons, ils ont moins de rhumes que ceux au chaud dans un bureau !!
        Un de mes fils a fait ce genre de conversion et il fait de l’exercice toute la journée, il a maigri et est en meilleure santé !!

        • C’est incroyable ! Mais vous vous prenez pour qui pour me donner ce genre de leçons ? Vous ne savez rien de moi et vous vous permettez de prendre un ton moralisateur genre : vous êtes un bon a rien qui ne fait aucun effort.
          Pour votre gouverne, je rénove une maison dans laquelle j’ai refait toute l’électricité, la plomberie, les sanitaires, l’isolation… Ca ne fait pas pour autant de moi un plombier, un électricien ou un plaquiste. Pas plus que de savoir naviguer sur Internet ne fait de quelqu’un un informaticien.

          Sachez également que quitte à suivre des cours sur Internet, ce que je fais très régulièrement, je préfère des cours d’informatique, de mathématiques et, surtout, de physique théorique.

          • Ce qui me choque dans certains commentaires c’est cette obligation sous-jacente de certains à ce que vous fassiez maçon. Pourquoi maçon devrait il vous intéresser si vous êtes informaticien, il y a plein d’autres boulots susceptibles de vous intéresser mais pas forcément celui là.

            Avant de m’en prendre plein la tête, je précise que je suis le genre à avoir fait un virage à 180° dans mon emploi et à avoir créer mon emploi. D’ailleurs je vais encore changer, je ne sais pas pour quoi mais je vais trouver.

  • Voilà bien un article écrit par quelqu’un qui n’a pas eu à chercher de travail récemment.

    Je suis chef de projet informatique. Je suis polyvalent. J’ai de l’expérience à l’international. Je suis mobile. Je n’ai que 45 ans.
    Et je galère sévèrement pour retrouver du travail parce que les entreprises savent qu’elles ont le choix et que 1/ elles proposent des salaires parfois inférieurs à ceux pratiqués il y a 15 ans, 2/ elles veulent LA personne qui correspond très exactement au besoin défini et refusent de prendre en compte les capacités d’adaptation des candidats.

    • tout à fait d’accord, cet article est honteux de désinformation et de simplisme

    • J’ai plus de 50 ans, je ne suis pas mobile, je n’ai pas de diplômes en informatique, je suis même totalement autodidacte, je n’ai aucune difficulté à trouver du travail en informatique, je change régulièrement d’entreprise. Et mon salaire me convient 😉
      Mais je suis d’accord avec vous sur les conditions ridicules demandées par les entreprises.
      Pour les salaires, la crise de 2001 est passée par là, elle a tout rabotée.
      En informatique, les entreprises n’ont pas le choix, il y a encore plus d’offres que d’informaticiens disponibles.
      Mais cela dit, il y a trop de chefs de projet, il n’y en a plus que gens pour réaliser. Ca coince évidemment dans cette partie.

      • Exact, les jeunes diplomés sortent avec des prétentions de chef quelquechose mais avant d’etre un bon chef, il faut etre un bon executant, c’est la m^^eme chose en politique ou l’ENA sort des dirigeants qui ne connaissent rien a la vraie vie et se retrouvent a décider ce qui est bon ou pas pour la population; en fait ce sont plutôt des bons a rien avec un beau diplôme a afficher dans le bureau, Ce n’est pas parcequ’on a fait bac plus xxxxx qu’on est bon pour diriger quoique se soit

    • Sébastien: « Et je galère sévèrement pour retrouver du travail »

      Normal, l’état a fait de vous un risque couteux.

      Risque parce que les 3000 pages du code du travail sont extrêmement contraignantes et protègent tellement ceux qui ont un poste qu’une entreprise qui recrute doit être certaines de ne pas se tromper. (70% des jugement des prudhomme sont en faveur du salarié) Hors, a votre age, avec votre salaire, une erreur de casting serait beaucoup plus couteuse qu’avec un jeune, même moins formé.

      Couteux parce que si vous recevez 2500 euros nets, l’entreprise doit payer 5000 euros de charges diverses. Ces charges vous ont rendus peu compétitif.

      En Suisse ou le code du travail fait 20 pages et les impôts sont bien moins élevés le chômage est à 3.5%, c’est le plein-emploi et une caissière débutante gagne 3000 euros. Le tout avec des caisses sociales positives, des budgets positifs depuis 10 ans et 36% de dette de l’état.

      —————————–
      Deuxièmement l’état par ses contraintes et charges empêche la dynamique schumpétérienne de création. En voulant surprotéger tout ce qui existe, il enraie le processus de création et d’innovation. Hors les nouveaux emplois viennent majoritairement de cette dynamique.

  • Je rejoins Pierrot,il va a l’essentiel:le pognon comme recompense a un travail fait!et comme pour les petites gens comme moi c’est le smic,CAD une remuneration ampute rabougri racorni rapetisse amoindri;ledit petite gens y regarde a 2 fois avant d’opter pour tel emploi particulierement penible voir dangereux:se sectionner les doigts sur cette affreuse machine en a peine 3 mois d’y avoir travailler?les reins ruines de cet autre travail avant vos 40 ans et se dire peu importe j aviserais le moment venu?cela pour un salaire circoncis?

    • Dom : « CAD une remuneration ampute rabougri racorni rapetisse amoindri »

      Pourtant un patron de PME vous paye plus de 3000 euro, le reste, que vous ne touchez pas, part à l’état.
      Une PME paie en France 65% de taxes et charges. Difficile de démarrer, survivre et croitre dans ces conditions.

      Autant dire que la raréfaction de l’emploi et votre maigre salaire est directement imputable à l’état français.

  • le chômage …mais , c’est l’avenir de l’homme et la rançon de l’amélioration de la productivité , parlons plutôt d’organiser les loisirs des chômeurs pour créer des emplois jeunes , faut les occuper avant qu’ils ne connaissent la société des loisirs

  • Après J-M Bockel le social libéral d’hier voici un fonctionnaire de la SS belge qui vient donner des leçons de libéralisme…
    La rédaction de Contrepoints nous prépare pour Halloween ?

  • Il n’y a pas autant d’offres d’emploi que de demandeurs.
    A partir de ce moment là,tout le monde ne peut pas travailler.Tout le monde peut comprendre ça.
    Le chômage de masse voulu par le système néo libéral permet de stabiliser l’inflation et de maitriser le salaire.
    C’est un fabuleux outil de discipline qui consiste à maintenir le rapport de force entre les ménages et le patronat à l’avantage de ces derniers.

    • « Il n’y a pas autant d’offres d’emploi que de demandeurs.
      A partir de ce moment là,tout le monde ne peut pas travailler. »

      Il n’y a strictement aucun rapport entre le nombre d’emplois (limité) et le travail (infini). Tout le monde peut comprendre ça. Il y a toujours du travail pour tout le monde, mais pas nécessairement d’emplois. Le problème se résume ainsi : que faut -il faire pour que emploi = travail ?

      Dans nos pays, le chômage de masse est la conséquence indésirable du collectivisme prédominant à travers la social-démocratie. Plus la collectivisation est avancée, plus le chômage est élevé. Quand la collectivisation cède au privé, le chômage reflue. Non désiré, le chômage n’est pas un complot et il ne permet rien du tout. Le seul complot vis-à-vis du chômage de masse, c’est que les politiciens s’en foutent comme de leur première coupe de champagne, contrairement à leurs professions de foi clientélistes. Loin d’être un complot, le chômage résulte de la connerie humaine entièrement concentrée dans le collectivisme. Que ce dernier soit socialiste ou étatiste ne fait aucune espèce de différence.

      Les salaires ne sont pas déterminés par un rapport de force imaginaire entre des classes non moins chimériques mais par le taux de capital inclus dans la production individuelle. C’est parce qu’on limite l’accès aux capitaux privés que les populations sont plus ou moins affectées par la misère, et les social-démocraties ne font évidemment pas exception à cette règle absolue, elles qui spolient les capitaux par leurs impôts illégitimes.

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