« Valeur-travail » : de l’idéologie à la réalité

Est-il judicieux de parler à demi-mot des Français comme d’un peuple en besoin de « rééducation morale » à cause des 35 heures ?

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
travailleurs credits jarvis (licence creative commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

« Valeur-travail » : de l’idéologie à la réalité

Publié le 9 octobre 2014
- A +

Par Julien DeSanctis.

travailleurs credits jarvis (licence creative commons)

À l’occasion du retour chronique des discussions sur les 35 heures, il est intéressant de revenir sur un point qui ne manquera pas d’être évoqué sous diverses formes, parfois aussi maladroites que pauvres au plan analytique, celui de la fameuse « valeur travail ».

Prétendument en voie de disparition, il serait nécessaire de la ré-inculquer aux Français devenus paresseux ou au mieux velléitaires. On se souvient du souhait de Nicolas Sarkozy de « réhabiliter la valeur travail », de la volonté de Jean-Pierre Raffarin de « remettre les Français au travail » ou, tout récemment, de la formule aussi fausse qu’accablante d’Hervé Mariton selon qui la France serait « le pays où l’on travaille le moins dans la semaine, dans l’année et dans la vie ».

Si la question du temps de travail sert ici de point d’ancrage, nous souhaitons nous intéresser au sous-entendu moral qui accompagne depuis longtemps les débats sur la question du travail en général. Son assimilation à une valeur n’a rien d’évident et la rhétorique politique souvent caricaturale consacrée au sujet dessert parfois plus ses objectifs qu’elle ne les valorise.

Est-il judicieux de parler à demi-mot des Français comme d’un peuple en besoin de « rééducation morale » à cause des 35 heures ? Cela est-il tout d’abord vrai ?

Réduire la notion de travail au seul culte de l’effort et de la quantité, aussi légitime soit-il, ne peut qu’en desservir la cause : raisonnements et analyses sont alors sans nuances et le mythe soigneusement construit de la paresse française s’érige en obstacle épistémologique aussi clivant qu’insidieux. Le chômeur devient un parasite1 et l’on en vient à défendre une sorte de « solidarité inversée » où l’une des fonctions sociales du travail n’est plus d’assurer, pour ce même chômeur, une transition sereine vers le retour à l’emploi mais plutôt de travailler uniquement par égard pour ceux qui travaillent déjà.

Pour ces raisons, nous soutiendrons que l’argumentaire en faveur de la « valeur travail » gagnerait bien souvent à être plus subtil et mieux maîtrisé afin d’éviter un certain nombre d’écueils, dont celui des postures idéologiques.

 

Le travail comme valeur : éviter les postures idéologiques

Les discours orientés vers l’idée de réhabilitation du travail participent bien souvent d’une essentialisation de ce dernier.

Par la force de sa nature, le travail serait en lui-même une activité valorisante au sens moral du terme et en travaillant l’homme ne ferait qu’accomplir ce pour quoi il est fait et destiné. En somme, le travail serait un bien en soi, constitutif de notre essence humaine.

Cette idée, brièvement rappelée, ne tient pas compte d’un apport déterminant des sciences humaines, à savoir que le travail est une notion historiquement construite au sein de laquelle diverses significations se superposent sans se substituer les unes aux autres2.

Selon Dominique Méda derrière la notion unifiée de travail se cachent trois significations différentes correspondant à trois grands moments de l’histoire :

  1. La définition du travail comme « facteur de production » au XVIIIe siècle (« activité fatigante de participation à la production »)
  2. Son assimilation à l’essence de l’Homme au XIXe (activité devant « permettre aux individus de s’exprimer »)
  3. Son statut de condition de « la distribution des revenus, des droits et des protections »3.

 

Cette idée d’une addition au fil des siècles des sens accordés au travail invalide la thèse d’un « en soi » de ce dernier pour en faire une construction historique socialement déterminée. S’il a longtemps été synonyme de labeur, il est aujourd’hui un concept hybride où se mêlent fondements instrumentaux et économiques (le travail est un moyen en vue d’une fin, tous deux définis et rémunérés par d’autres), et aspirations individuelles (le travail doit permettre de se réaliser, de s’épanouir et a donc une part de pour soi). Pour cette raison, toute tentative d’essentialisation du travail peut vite donner naissance à des postures idéologiques.

Dans un commentaire des écrits du philosophe tchèque Jan Patočka, Marc Crépon, directeur du département de philosophie de l’ENS, caractérise l’idéologie par sa prétention à « rendre compte de tous les phénomènes ». En procédant à une objectivation de l’existence humaine dans ses moindres détails, elle s’en empare pour la soumettre à « un but social déterminé ». Toute idéologie s’emploie donc à « saturer le sens » des choses, c’est-à-dire à en rendre compte totalement, par des interprétations simplistes.

Ce faisant, elle révèle sa faiblesse constitutive en ce que la réalité lui résiste :

« À force de tout soumettre à sa loi, l’idéologie produit l’effet inverse de celui qu’elle recherchait. Plus rien n’a de sens, plus personne n’est en mesure de se reconnaître en elle, ni de lui accorder un crédit quelconque » ; d’où son caractère proprement nihiliste : son action « débouche nécessairement sur une crise qui est la crise de tout sens et de toute vérité »4.

 

L’apport du pragmatisme

Parler du travail « en soi », l’ériger en valeur sociale suprême et en faire le propre de l’Homme dans le but de le mettre au travail ou de le faire « travailler plus » relève donc de l’idéologie et du calcul politique5.

Plus qu’un décret sur son être, le travail a besoin d’une analyse profonde des conditions nécessaires à sa transformation et à sa stabilisation en valeur. La philosophie pragmatiste et son principal représentant John Dewey sont ici d’un grand secours.

Dans La formation des valeurs, il affirme que celles-ci sont « ce à quoi nous tenons » mais aussi « ce par quoi nous tenons ». Ce sont des « notions émotionnellement chargées de ce qui est désirable » (à ce titre, elles permettent d’évaluer nos désirs pour déterminer ceux dont nous jugeons la satisfaction légitime). Elles ne descendent « ni d’un ciel a priori ni d’un mont Sinaï de la Morale »6 mais sont le résultat d’un effort intellectuel, même minime, d’une « enquête » dirait Dewey, permettant de ne pas sombrer dans l’arbitraire.

Cette enquête permet de confronter la supposée valeur au réel et d’observer les effets produits par le comportement qui en découle. En ce sens, les valeurs s’inscrivent dans un aller-retour permanent entre la théorie et la pratique : elles orientent l’action autant qu’elles sont orientées par elle. Pour que le travail devienne une valeur, il est donc nécessaire qu’il soit jugé désirable du point de vue de ses effets concrets : c’est un devenir qui s’entretient.

 

La valeur comme « supplément de sens » donné par l’histoire

Ce dernier point implique une précision.

La première condition de transformation du travail en valeur est celle de l’arrachement à sa justification première qu’est la nécessité physique d’assurer notre subsistance. Les partisans du travail « en soi » avancent souvent l’argument de son caractère immémorial pour en justifier la nécessité ontologique et avec elle le devoir moral qu’a l’Homme d’être travailleur. Il s’agit d’un raccourci menant à de nombreuses confusions. Ce travail dont il est question n’est autre que celui nécessaire à la survie de l’espèce. Il s’inscrit dans le cadre naturel du besoin de renouvellement physiologique et n’a rien de moral. Personne n’irait qualifier la nidification du merle noir d’acte moral. Elle permet pourtant à l’espèce de ne pas s’éteindre. Travailler pour subsister n’est donc pas valorisant mais juste fatigant. Comme le précise Marc Crépon, le « travail, en lui-même, n’est pas une valeur. Il ne l’est (s’il doit l’être) qu’à partir de l’excès ou du supplément de sens que lui donne l’Histoire ».

Bien qu’aujourd’hui, au sein des sociétés occidentales, le travail se soit « libéré » de la précarité naturelle de l’existence humaine, la logique de subsistance existe toujours mais sous la forme de précarité sociale. La réflexion précédente est donc toujours valable : travailler pour survivre n’est pas vecteur de moralité. Un argument adverse consisterait à placer le débat à échelle collective : une personne exerçant une activité de pure subsistance ou au mieux une activité qu’elle ne juge pas désirable, participe à l’« intérêt général » et à sa mesure, à la vivacité de l’économie ; elle devrait ainsi concevoir cette contribution sous l’angle moral de la valeur.

Ce serait oublier que le travail n’est plus uniquement synonyme de facteur de production mais qu’il comporte une importante dimension de « pour soi » nécessairement à l’épanouissement. Nier cette réalité reviendrait à remettre en cause les acquis de l’individualisme, souvent exalté par ceux-là mêmes qui défendent la valeur travail. Dans un système où le travail est fortement individualisé (cf. nouvelles méthodes de management centrées sur l’épanouissement du salarié, sa créativité, son développement personnel ou encore sur la gestion des compétences et les évaluations individuelles), il est normal que le « pour soi » y occupe une place aussi déterminante que l’« économique » au sens large. C’est d’ailleurs cette tension qui semble caractériser le rapport paradoxal des Français au travail.

 

Les Français et le travail : un paradoxe riche d’enseignements

Loin de traduire une quelconque nature paresseuse, ce paradoxe est plutôt le signe de l’importance que les Français lui accordent.

La part « alimentaire » du travail n’est pas prise pour autre chose que ce qu’elle est : une nécessité permettant d’assurer sa subsistance et, pour les classes moyennes et au-delà, une consommation « superflue » eu égard aux besoins strictement physiologiques. Le rapport des Français au travail participe d’une séparation implicite des couches de signification du travail au profit du travail pour soi.

N’en déplaise aux chantres du french bashing, le mythe de la paresse française ne résiste que difficilement à l’épreuve des faits. Si l’on s’intéresse à la seule quantité horaire, selon l’OCDE, les Français travaillent « plus » que les Allemands si souvent vantés (nous n’ignorons pas les résultats de la récente et très polémique étude COE-Rexecode). En termes d’intensité, cette fois, les études sont souvent unanimes : les Français font partie des champions européens de la productivité, derrière les Irlandais et les Belges. De quoi mettre à mal cette incessante flagellation du travailleur français et convoquer d’autres éléments d’analyse que les seules statistiques (précisons toutefois que ceci ne plaide ni en faveur du maintien des 35 heures, ni en faveur de leur retrait ; il s’agit uniquement de montrer que l’évidence morale convoquée par certains est abusive).

Comme l’explique la sociologue et directrice de recherche au CNRS, Danièle Linhart, dans une interview pour Le Figaro : le rapport « quasi amoureux » des Français au travail en justifie le « dénigrement systématique » :

« Pour les Français, le travail est un lieu de réalisation de soi, où ils mettent leur honneur en permanence… Alors que dans d’autres pays, le rapport au travail est beaucoup plus contractuel, voire alimentaire. On a un job uniquement parce qu’on doit remplir le frigo et payer le loyer ».

La désirabilité du travail semble donc adossée à l’épanouissement, la réalisation de soi. Les Français n’ont pas perdu la « valeur » du travail, au contraire. Ce qu’ils cherchent, ce sont des raisons de le maintenir dans le statut de valeur qu’il a progressivement acquis.

Sans faire l’apologie d’un idéalisme benêt consistant à rêver d’un égalitarisme absolu dans l’épanouissement au travail, il semblerait que la rhétorique politique puisse faire l’économie de leçons de morale mal maîtrisées, aux relents idéologiques. Prenant acte du rapport réel des Français au travail, il serait certainement beaucoup plus judicieux de parler de maintien du travail dans le rang des valeurs françaises. Si l’on en croit un sondage Ifop de février dernier, l’un des premiers chantiers sur ce point pourrait être celui de la reconnaissance.

Sur le web

  1. Selon un sondage Ifop de février 2014, 58 % des Français pensent que « les chômeurs pourraient trouver du travail s’ils le voulaient vraiment ».
  2. Méda Dominique, « Est-il possible de libérer le travail ? », Le Philosophoire, 2010/2 n° 34, p. 55-69
  3. ibid.
  4. Crépon Marc, « La « valeur» du travail et la « force» des idéologies » Une lecture des Essais hérétiques, Esprit, 2009/2 Février, p. 177-190.
  5. Comme l’écrit encore Marc Crépon : « il n’est pas d’idéologie qui n’ait exhibé (et n’exhibe encore), comme un de ses fondements, un portrait de l’homme en « travailleur ». Il n’est pas d’idéologie qui n’ait réduit (et ne réduise encore) l’homme à la quan- tité de travail qui est attendue ou exigée de lui. Il n’est pas d’idéologie qui n’ait glorifié, exalté (et n’exalte encore) la figure héroïque de ce travailleur inconditionnel (le stakhanoviste qui triple la production et ne réclame rien, celui qui « se lève tôt » et qui ne ménage pas sa peine). »
  6. J. Dewey, La formation des valeurs, La Découverte, p.36
Voir les commentaires (20)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (20)
  • Conclusions troublantes quand tout ce qui précède ne peut qu’avoir jeté des doutes sur les instruments de mesure du travail. La valeur du travail dans les services de l’état est pour les uns le chiffre qu’on inscrira pour gonfler le PIB, et pour les autres ce que ça coûte de gonfler l’usager, donc négative !

    La valeur du travail est un instrument de com, utilisé également pour se faire mousser dans des statistiques complaisantes.

  • L’étude de l’OCDE, qui donne 35h pour la Suisse, est manifestement un mélange insensé de données. Sans doute un mélange entre temps pleins et temps partiels, ou une idiotie du genre. Ces chiffres sont inexploitables et ne valent rien.

    • Prendre en compte indifféremment le travail complet et le travail partiel est un choix méthodologique qui se défends, à condition de prendre pour base non pas la population des travailleurs, mais la population en age de travailler. Serait ainsi mesuré le travail total de la population et là, les pays à très fort taux de chômage comme la fRance n’auraient pas de données très reluisantes.

      Vous avez raison, en l’état ces chiffres sont inexploitables.

  • Trois remarques.

    Texte intéressant mais finalement décevant. Il nous dit ce que le travail n’est pas, et on veut bien le croire sur parole, mais ne nous dit pas ce qu’il est. Il est dommage de ne pas proposer une définition claire du travail résultant de la démonstration.

    Avec l’OCDE, nous apprenons que les Français travaillent plus que les Allemands. On sait par ailleurs que les PIB par tête (la meilleure approximation du potentiel productif général d’une population) de la France et de l’Allemagne sont à peu près équivalents. Donc, les Français sont moins productifs que les Allemands car travailler plus pour produire autant est la définition d’une faible productivité. Avec une nuance toutefois : l’Obèse franchouillard va faire défaut, pas l’Obèse allemand. Il sera intéressant de comparer de nouveau les PIB par habitant après le défaut.

    « ceci ne plaide ni en faveur du maintien des 35h, ni en faveur de leur retrait » : ce ne sont pas les 35h comme quantité qui sont en cause mais le principe même d’une durée légale du travail. Seul le marché est en mesure de réguler la durée du travail. Une durée du travail arbitraire n’a de sens que dans les monopoles publics puisque ces derniers ne sont pas régulés par les marchés. Une faible durée du travail dans les monopoles n’est rien d’autre qu’une rente parasite prélevée sur les consommateurs au bénéfice des salariés des monopoles, sans aucune justification économique, encore moins sociale.

    • où situez vous la machine car celle ci.est bien présente dans la production. La machine réduit considerablement le temps de production.

      • Quand on parle de productivité, il me semble qu’on parle du travail de l’homme avec sa machine. A travers la productivité, on compare la productivité de l’ouvrier avec sa pelle avec celle de l’ouvrier avec sa pelleteuse, demain celle de l’ouvrier avec son ipad dirigeant le ballet d’une dizaine de robots pelleteurs.

        • les 35h est d’abord un temps légal passé fans l’entreprise. Ensuite c’est une accession à un poste de travail décrit. Trouver l’épanouissement au travail pour signifier son utilité est quelque chose d’important. il faut le reconnaitre !

        • Bien sûr ! Mais ne croyez vous pas qu’à partir de là,on peut encore élargir la notion de productivité en disant qu’elle s’applique, du moins le plus utilement, à des ensemble.
          L’ouvrier et sa machine,oui,mais une machine par rapport à une autre,et puis un ouvrier et sa machine,à côté
          d’un autre couple homme-machine.

          Mais encore la productivité d’une usine par rapport à une autre,voire de deux systèmes politiques ou de deux formes d’organisation ?
          C’est la comparaison qui est intéressante.

    • La France se caractérise par le faible pourcentage d’actifs par rapport à la population en âge de travailler. C’est un phénomène bien connu qui remonte aux années 1980 et que l’on peut trouver dans les travaux de Maddison (L’économie mondiale, une perspective millénaire). La France avait un taux d’activité parmi les plus élevés des pays industrialisés en 1870 et le plus faible en 1998. La productivité élevé n’a donc rien d’étonnant. Ceux qui travaillent étant beaucoup moins nombreux qu’ailleurs, et travaillant globalement moins longtemps, doivent nécessairement être plus productifs. Les entrepreneurs doivent compenser la rareté et le coût élevé de la main d’oeuvre

  • La « super »-productivité française est pour une grande part due à la mise au ban de la société d’une grande partie de la population à cause du coût du Smic et de leur moindre productivité. En ne sélectionnant que les plus productifs, qui peuvent rentabiliser leur coût, on crée ce biais statistique.

  • où situez vous la machine : son temps, son coût, sa productivité ?

  • Le travail messieurs, c’est la santé, à partir de là vous pouvez en dire tout ce que vous voudrez, celui qui ne travaille pas, ben il déprime. C’est sigmund qui l’a dit. Sigmund tu corrobores?

  • Une erreur classique : croire que c’est parce que les Français travailleraient plus fort que leur productivité serait plus élevée. C’est le contraire c’est parce qu’ils travaillent peu et donc coûtent cher ( salaire minimum, charges) : cela induit la mécanisation ( hausse de la production par tête mais capital à remunerer) et l’abandon d’activités à faible productivité.

    • non pas d’accord. Si le travail était reconnu il y aurait moins de chômage.
      D’autre part lorsqu’une personne travaille comme independante son revenu est nettement supérieur à celui d’un salarié

      • Je ne vous suis pas bien là, « Si le travail était reconnu il y aurait moins de chômage ». Ce ne serait pas plutôt un salaire de base élevé qui pousse au chômage, en plus d’importants couts annexes (cotisations diverses).

        Parce que les bon français qui vivent à proximité de frontières n’hésitent pas à les traverser pour aller travailler, c’est donc plus qu’un positionnement culturel ou une quelconque « valeur-travail » propre aux français.

        Ensuite j’ai un peu de mal avec votre affirmation « D’autre part lorsqu’une personne travaille comme independante son revenu est nettement supérieur à celui d’un salarié ». Auriez vous des sources? Il me semble que notamment avec les auto entrepreneurs beaucoup gagnaient nettement moins que le smic horaire.

        • je n’ai pas de sources précises. En revanche la diversité des aides taxées est au nombre de 84 et la dette 2000 milliards d’euros c’est beaucoup. Donc en France on maintient le chômage et on ponctionne par tous les moyens du bords les ménages pour y arriver. Ce sont des savants calculs. Parlons travail et non chômage.

  • Selon Voltaire
    « Le travail éloigne trois grands maux,le vice,l’ennui,et le besoin.

  • De toute façon,le travail est une valeur pour l’homme,parce que l’être humain a besoin d’exercer ses forces et ses capacités,double besoin parce qu’il a autant besoin du mouvement et de l’effort que de leur résultat non seulement pour survivre,mais aussi pour se connaitre et trouver fierté et assurance de soi.

    Parler de travail comme valeur n’est pas seulement viser à esclavagiser, mais cela dépend de celui qui en parle : cela peut être dans un but d’esclavage,mais ausi un simple conseil désintéressé

    • Si le travail ne lui avait pas été imposé,il l’aurait inventé.
      D’autant plus qu’après s’être fatigué pour le plaisir,il a dû avoir l’idée,que ce serait bien s’il rendait cette fatigue utile à lui-même.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
8
Sauvegarder cet article
« Je déteste tous les Français »

Le 3 février dernier, un immigré malien de 32 ans, Sagou Gouno Kassogue, a attaqué au couteau et blessé grièvement des passagers de la Gare de Lyon. Finalement maîtrisé par l’action conjuguée des passants, des agents de sécurité et des membres de la police ferroviaire, l’homme en garde à vue a été mis en examen pour tentative d’assassinat aggravée et violence avec armes aggravée.

Les premiers éléments de l’enquête dévoilés par le préfet de police de Paris révèlent les discours conspirationnistes d’un in... Poursuivre la lecture

Par P.-E. Ford

Jusqu’à présent, la cancel culture au pouvoir à Harvard, Stanford, Yale et consoeurs, ne suscitait guère d’émotion dans les rangs du Parti démocrate, ni dans la presse qui lui est si dévouée. Tout a changé le 5 décembre, grâce aux auditions publiques de la Commission sur l’éducation et la population active de la Chambre des représentants, présidée par la républicaine Virginia Foxx, de Caroline du nord. Ce jour là, la présidente de Harvard, Claudine Gay, son homologue de University of Pennsylvania, Liz Magill, ainsi que l... Poursuivre la lecture

2
Sauvegarder cet article

Définir le contenu des programmes d’enseignement n’est pas simple. Il faut choisir et donc éliminer. Les priorités sont variables selon les milieux sociaux, les croyances idéologiques ou religieuses, les engagements politiques.

Mais le choix fondamental reste toujours le même.

Dans une démocratie, l’école doit-elle instruire ou éduquer ? En réalité, il faut nécessairement répondre : les deux, mon général. Tout est une question de nuances dans ce domaine.

 

Pas d’instruction sans éducation

Que l’on se situe au ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles