Et pour quelques bitcoins de plus

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Et pour quelques bitcoins de plus

Publié le 26 septembre 2014
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Autant la politique et l’économie françaises ressemblent à une vieille voiture des années 80, retournée sur le toit et les roues encore en mouvement par l’inertie et la violence d’un triplet de tonneaux cinématographiques mais fatals, autant l’aventure des monnaies numériques ajoute surprises sur développements enthousiasmants.

Par monnaies numériques, j’entends à la fois les purs moyens de paiement comme Paypal, qui se substituent en partie aux réseaux bancaires, et les développements cryptographiques récents comme Bitcoin qui fournissent, en plus d’un moyen de paiement, une véritable monnaie au sens d’une unité de compte et d’une réserve de valeur, par différentes solutions techniques plus ou moins élégantes.

Et la fréquence avec laquelle on aborde le sujet, dans ces colonnes et ailleurs, n’est pas (ou pas seulement) le fruit d’un intérêt personnel, mais bien aussi dictée par le progrès que ces monnaies numériques marquent tant sur le plan technologique que sur le plan de l’acceptation de ce nouveau paradigme auprès du grand public.

coinbase dispo

J’en veux pour preuve le récent développement de nouvelles plateformes d’achat et de vente de Bitcoin, comme Coinbase qui dispose maintenant d’agréments bancaire dans plus d’une douzaine de pays dans le monde (dont la France et la Belgique), ou les avancées de Circle qui entend donner la possibilité d’acheter des Bitcoins d’une façon simple et sécurisée, au contraire des autres plateformes nécessitant souvent de lourdes démarches administratives auprès des autorités bancaires.

Et au-delà de ces développements spécifiques à Bitcoin, difficile de passer à côté de la petite révolution qui a eu lieu, discrètement, au niveau de Paypal. La plateforme de paiement qui y est associée, Braintree, supporte maintenant cette monnaie numérique, ce qui est une excellente chose : grâce à l’intégration de Bitcoin dans la plateforme Braintree, tous les marchands qui ont un site web et qui utilisent cette facilité (ils sont très nombreux) pour, actuellement, proposer un paiement au travers de Paypal, pourront avec un minimum de modifications proposer aussi un paiement avec la nouvelle monnaie numérique, accroissant ainsi de façon sensible sa notoriété et sa facilité d’usage lors d’un échange commercial. Et si l’on se rappelle que Braintree est utilisé notamment par Über, Airbnb ou eBay, on comprend que le potentiel d’utilisation de Bitcoin vient de faire un bond sensible.

En outre, l’utilisation de Bitcoin par la plateforme qui fournit le service de paiement à une compagnie comme eBay (plus de 60 milliards de dollars de capitalisation boursière) n’est pas anodin. Pour le PDG de Braintree, Bill Ready, l’affaire est entendue : parier maintenant sur Bitcoin, c’est comme parier il y a trois ou quatre ans sur le commerce via téléphone portable … C’est tellement peu anodin qu’on voit déjà, dans la publicité agressive de Paypal contre Apple, un prolongement possible de l’utilisation de cette monnaie numérique pour les marchands et les fournisseurs de moyens de paiement électroniques.

Pour rappel, Paypal s’est récemment fendu d’un message publicitaire expliquant préférer son propre système de paiement plutôt que le moyen proposé par Apple au travers de son iPhone 6, actuellement en cours de lancement partout dans le monde. Comme on le comprend, tous les coups sont permis pour prendre et conserver des parts de marché dans le paiement électronique et l’utilisation des monnaies numériques. À ce titre, on voit mal comment Bitcoin pourrait n’avoir aucun rôle à jouer…

paypal we the people

Et puisqu’on parle d’Apple et de sa soi-disant révolution de porte-monnaie électronique (pour information, les Japonais disposent du paiement sans contact à partir d’un téléphone depuis dix ans), il apparaît indispensable de lire l’intéressant article du New-York Times, paru le 10 septembre dernier. Dans celui-ci, les auteurs découvrent la révolution en cours.

Ils ont bien sûr raison d’insister sur le fait qu’un acteur majeur comme Apple qui se lance dans ce genre d’innovation, c’est l’assurance d’une adoption plus rapide par le grand public d’une technologie qui diminue énormément les frictions naturelles qui existent actuellement dans les actes de paiement électronique. En effet, pour le moment, tout paiement électronique passe très largement par la détention d’un compte bancaire. Quelques expériences (Monéo en France, Proton en Belgique par exemple) ont montré qu’il était possible de stocker sur une carte un petit montant en euros, mais la détention d’un compte bancaire est toujours indispensable. Le développement des moyens de paiement alternatifs va faire progressivement disparaître cette nécessité de compte dans une banque centralisée.

Cependant, au-delà de cette remarque, on commence à comprendre l’ampleur du changement paradigmatique que la monnaie numérique introduit dans le paysage financier, notamment dans son impact immense en terme de gestion des deniers publics. Pour le dire crûment, l’avènement des monnaies et portefeuilles numériques, ainsi que des moyens de paiements décentralisés signifient deux choses.

bitcoin coins and bars

D’une part, si, comme le fait fort justement remarquer Simone Wapler dans un récent article, on peut clairement s’inquiéter d’une numérisation complète de la monnaie tant que celle-ci reste la propriété de l’État, et ce parce qu’elle introduit un moyen de flicage assez phénoménalement invasif, a contrario, la multiplication des moyens de paiements parallèles et détachés des comptes bancaires amène inévitablement à la disparition de l’impôt et de la collecte de taxes, ou, tout du moins, telle qu’on la connaît aujourd’hui, tant impôts et collectes reposent, à un moment ou un autre, sur la présence d’un opérateur centralisateur qu’on peut pressurer (les banques) et qui n’existe pas avec ces monnaies numériques parallèles et décentralisées.

D’autre part, il devient maintenant évident que la technologie permet, ici et maintenant, de créer des monnaies privées à volonté (liées ou non à un commerçant) dont la numérisation permettra l’affranchissement complet des monnaies fiat. Pour être clair, rien n’interdit sur le plan technique d’imaginer bientôt échanger, de façon totalement numérique, les points d’un vendeur X, détenus par un client A, par les points d’un vendeur Y détenus par un client B, sans jamais passer par une monnaie fiat, et le tout, en dehors de tout contrôle possible (i.e financièrement et techniquement viable) par l’État, l’ensemble se déroulant de façon massivement décentralisée.

Et petit à petit, ceux qui réfléchissent un tantinet aux implications des monnaies électroniques se rendent compte qu’à mesure que les échanges deviennent de moins en moins coûteux à réaliser, ils deviennent aussi de plus en plus coûteux à réguler.

La mauvaise nouvelle, c’est qu’il est absolument certain que, quand bien même cela s’avèrera impossible, les compulsifs de la régulation à outrance tenteront tant et plus de juguler cette utilisation libre des nouvelles monnaies numériques.

La bonne, c’est que le coût de ces efforts va devenir si grand qu’ils devront être abandonnés, tôt ou tard.
—-
Sur le web

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  • Certes, on parle des géants de l’e-commerce américains (eBay, Dell, Expedia…) qui se mettent à la devise électronique, mais je pense qu’il est aussi intéressant de voir les gros progrès qui sont réalisés au niveau français. Outre La Maison du Bitcoin qui est censée représenter et enseigner le Bitcoin aux curieux, on voit de nombreuses sociétés s’y lancer. Je pense à Monoprix qui a annoncé en début d’année vouloir se mettre au Bitcoin (buzz marketing ?), mais également Showroomprivé qui vient d’officialiser hier par la voix de son fondateur qu’il allait accepter le paiement dans la devise électronique la plus populaire. J’ai vu cette nouvelle ce matin via cette source : http://achat-bitcoins.com/showroomprive-bientot-bitcoin/

  • Puisque vous avez mentionné le Japon, effectivement beaucoup de Japonais paient leur train ou leur métro avec leur téléphone portable, j’ai déjà vu ça il y a plus de 8 ans à Tokyo. Pour ma part, j’ai une carte SUICA pour circuler dans les transports en commun. Elle est rechargeable avec des machines qu’on trouve dans n’importe quelle gare ou station de métro et elle est anonyme contrairement au pass navigo parisien. C’est un mode de paiement sans contact qui est utilisé pour les trains et les métros mais également pour faire ses achats dans n’importe quel magasin. Quand j’arrive à Narita, je n’ai pas besoin de faire la queue pour acheter un billet de train. Ce serait d’ailleurs compliqué parce je prend d’abord la Keisei jusqu’à Ueno et là je dois changer de gare pour prendre la Yamanote et changer encore une fois à Kanda pour prendre la Chuo. S’il fallait acheter trois billet je ne m’en sortirais plus. Le Japon est en avance depuis dix ans et pas seulement pour les smartphones mais dans de nombreux domaines de la vie quotidienne …

    • Oui, bon, faut pas non plus idéaliser la vie Japonaise. Dormir avec la mamie est être obligé de retrouver sa femme à l’hôtel, c’est quand même pas trop sexy. Le sushi c’est vraiment pas donné, et aucun jardin public d’accès gratuit. Oui c’est un pays magnifique, une culture très différente de la notre. Mais en fait, ils sont souvent plus heureux chez nous que chez eux. Enfin, si l’on enlève un part non négligeable de suicide lors de leur première année d’installation en France. Life sucks. Even in paradise.

      • Vous vivez au Japon ? Ou bien c’est l’impression qu’en donnent les reportages télévisés que vous relatez ? Quand aux parcs payants, certes il y en a quelques uns, je pense à celui de Shinjuku, c’est une manière comme une autre de payer ses impôts et on sait au moins à quoi servent les 200 yens que coûte l’entrée ! Je ne rêve que d’une chose depuis 8 ans, c’est de finir mes jours dans ce pays mais c’est très compliqué pour un retraité d’obtenir un visa !

      • Les Japonais quand ils ne se suicident pas, sont lourdement traumatisé par la crasse de nos villes et notre profond manque de respect les uns envers les autres.
        La société Japonaise est loin d’être parfaite mais au moins ils refusent de vivre dans une poubelle.

        • Pas faux. Une actrice américaine et qui est installée à Paris depuis peu, déplore la grossièreté, la vulgarité et le comportement de ces grenouilles infâmes.
          Mais, c’est ainsi. Le Français a toujours été un porc.

          Quant aux samouraïs et aux gaichas, j’ai beaucoup de respect pour eux. J’adore leur thé, leur religion, leur culture, leur nourriture, meme leurs cerisiers. Mais, non, je ne pourrais pas y habiter. Ils se penchent toujours en avant et s’excusent de demander pardon.

          Nous ne pouvons pas communiquer sur la même longueur d’onde. Un peu de Japonais serait bien pour améliorer notre pays. L’inverse, je doute que cela soit un plus pour eux !

  • D’un point de vue libertarien toute monnaie non étatique est intéressante per se.

    D’un point de vue très terre à terre je pense que personne ne devrait utiliser de monnaie qui soit purement une valeur d’échange et non une valeur d’usage.

    Ce que je veux dire par là c’est qu’une pièce (ou unité) en bitcoin ok pour moi si convertible en or ou un métal précieux. Or plus aucune monnaie n’est convertible. C’est du papier ou des unité de compte que des gens acceptent de s’échanger.

    La photo est trompeuse. Un bitcoin n’a aucun équivalent en métaux. Or les métaux précieux parce que rares et avec une valeur d’usage ça c’est du concret. On ne peut pas augmenter la quantité d’or sur terre comme ça. Donc ma pièce en or elle aura de la valeur tout le temps (du moins tant qu’on aura une utilité à utiliser de l’or).

    Le jour où effondrement/crise/krach tout pars en fumée..

    Enfin c’est évident que les banques et les états ne laisseront pas faire.

    Donc in fine vous serez taxés, puis spoliés, puis ruinés de vos bitcoins.

    • Je ne vois pas plus que H16 comment les banques et les états ne pourraient pas finir par perdre à long terme. Plus ils chercheront à contrôler, plus se développera l’économie parallèle. Le bitcoin vous permettra d’acheter sur le bon coin, alors que votre pièce en or ne vous y causera que des problèmes. Les pays taxeurs couleront, les pays à faible taux d’imposition émergeront. Ca devrait déjà être le cas, ça le serait déjà si l’éducation nationale n’avait pas formatté nos jeunes à la résignation. Encore quelques mois, et les artisans, les aides à domicile, etc. accepteront le bitcoin pour tous les dépassements du minimum social.

    • « D’un point de vue très terre à terre je pense que personne ne devrait utiliser de monnaie qui soit purement une valeur d’échange et non une valeur d’usage. »
      On peut tout acheter sur Internet avec ses Bitcoins soit directement en Bitcoin soit par l’intermédiaire de services qui convertissent instantanément les Bitcoins de l’acheteur en monnaie FIAT qui sont déposé sur le compte du vendeur.
      Cet article en cite un : COINBASE.

      « Ce que je veux dire par là c’est qu’une pièce (ou unité) en bitcoin ok pour moi si convertible en or ou un métal précieux. Or plus aucune monnaie n’est convertible. C’est du papier ou des unité de compte que des gens acceptent de s’échanger. »
      De nombreux site d’achat de métaux précieux comme l’excellent amagimetals.com acceptent le Bitcoin comme moyen de paiement donc vous pouvez convertir à tout moment vos Bitcoins en métaux précieux réel.

      « On ne peut pas augmenter la quantité d’or sur terre comme ça. Donc ma pièce en or elle aura de la valeur tout le temps (du moins tant qu’on aura une utilité à utiliser de l’or). »
      L’émission des Bitcoins correspond à une courbe d’émission mathématique et le nombre d’unité maximale est fixe et inéchangeable.
      En d’autre terme, il y a un nombre fini de Bitcoin sur terre et personne n’aura jamais le pouvoir de les augmenter.

      « Le jour où effondrement/crise/krach tout pars en fumée..  »
      Le Bitcoin désigne deux choses bien distinct :
      1 – Un réseau en pair à pair décentralisé ; trustless = obéit uniquement aux procédés mathématiques et cryptographiques codé en dur dont aucun humain ne peut réclamer le contrôle ; antifragile = chaque nœud du réseau détruit renforce les nœuds restants.
      Au moment où j’écris, la puissance du réseau Bitcoin fait 93 fois la puissance du plus puissant supercomputer au monde, le Tianhe-2 qui a coûté plus de 306 millions d’Euros.
      2 – Une unité de valeur dont la quantité est fixe ce qui pousse les investisseurs à spéculer sur la valeur au long terme.

      « Enfin c’est évident que les banques et les états ne laisseront pas faire.  »
      Bonne chance à eux 😀

      « Donc in fine vous serez taxés, puis spoliés, puis ruinés de vos bitcoins. »
      Bitcoin est une cryptomonnaie pseudo-anonyme ce qui veut dire que tant que l’on ne donne pas son identité de manière publique, il est impossible de rattacher des Bitcoins à quelqu’un.
      Il existe déjà 500 cryptomonnaies concurrente dont certaines sont sur le point de réaliser la prouesse technologique d’être 100% anonyme grâce à l’offuscation de l’adresse IP par I2P ou TOR.

      •  » tant que l’on ne donne pas son identité de manière publique, il est impossible de rattacher des Bitcoins à quelqu’un. »
        Pas tout à fait exact. Dans le système de base, à partir de la clef publique d’un utilisateur (qui comme son nom l’indique, est … publique) et de la blockchain, il est possible d’identifier tous ses comptes et donc de connaître toutes ses transactions. Il faut en effet des systèmes comme TOR pour l’empêcher, mais ces systèmes ont leurs inconvénients, si bien que chaque utilisateur devra arbitrer entre véritable anonymat d’une part, performance et commodité d’emploi d’autre part. A mon avis, la plupart des gens comme vous et moi opteront pour la performance et la commodité d’emploi, mais au moins ils auront le choix.

        • « il est possible d’identifier tous ses comptes et donc de connaître toutes ses transactions. »
          Il y a deux possibilité pour retrouver l’identité d’un utilisateur :
          A – Sur la plupart des places d’échanges banqueBTC, on demande de fournir son identité.
          Contre mesure : Acheter des Bitcoins avec du cash ou utiliser un système de mixer comme bitmixer.io afin de brouiller les pistes.
          B – Si l’on se connecte au réseau Bitcoin par Internet, on laisse entrevoir son adresse IP. Cela dit, c’est déjà beaucoup plus difficile de rattacher une adresse BTC –> IP –> adresse physique –> identité.
          Contre mesure : Ne pas se connecter avec son accès Internet personnel ou utiliser un système d’offuscation de l’IP.

          La communauté Bitcoin semble avoir opté pour laisser le choix à l’utilisateur pour ce qui est du degré d’anonymat.
          Si demain le Bitcoin est reconnu comme monnaie il pourra donc être taxé mais ce sera le choix de l’utilisateur.

          Soutenir un système obsolète et injuste ou le laisser s’effondrer ? Quel choix difficile !

      • « la puissance du réseau Bitcoin fait 93 fois la puissance du plus puissant supercomputer au monde »

        Toute cette énergie pour faire des calculs intrinsèquement inutiles…

        • « Toute cette énergie pour faire des calculs intrinsèquement inutiles… »
          Très amusant comme remarque. Certains reprochent au Bitcoin d’être « virtuel » mais lorsque l’on démontre qu’il repose sur la plus grande puissance de calcul au monde, c’est « intrinsèquement inutile ».
          Oh je vois, je perds intrinsèquement mon temps à vous répondre ? Vous êtes intrinsèquement un troll ?

  • <>

    Bref, plus d’anonymat, ces plateformes régulées n’ont pas forcément le plus grand interet

    • To verify one’s account to buy and sell, a user must additionally:

      Add and verify a phone number
      Add personal details (full name, date of birth, residential address)
      Submit a copy of his/her government-issued identification

      Once the customer has obtained level 1 verification status, there will be cap on the balance the customer may store in his Currency Account. The cap for users who have obtained verification status may change from time to time, but is currently set at 30 times the daily transfer limit, or €15,000.

  • Life sucks, I’m pissed off.

    Je m’engage, Moi, aujourd’hui, à lutter corps et âme contre le système Français.
    Je déclare la lutte ouverte contre l’Etat Français qui nous ruine et nous accompagne au casse pipe.

    J’exige, j’impose à chacun qui peut encore écrire avec son clavier de lancer une page de blog et de bloguer le copain. Je vous le demande, Luc, vous êtes mon dernier espoir….

    Inondez Google du mot liberté, libéralisme. Vomissez sur le socialisme et le collectivisme. Chaque coup devra être rendu au léviathan. Œil pour œil, dent pour dent.

    Je compte sur vous.

    • Excellente idée. Pour ma part je le fais dores et déjà dans mon entourage proche et je sens que les personnes commencent à se poser les bonnes questions sur leur(s) liberté(s).

  • Il y a des pays où l’on paye avec un SMS.
    La France est ce pays magique, où l’argent, qu’il soit réel ou virtuel, n’a pas besoin d’être remboursé…

    Certain font des chèques en bois, d’autres déposent le bilan. L’Etat est même faussaire au nom de plus de 65 000 000 d’individus.

    Dans ce contexte, le Bitcoin me semble aussi utile que le NFC ou le reste.

    N’oublions pas que l’or était la monnaie officielle avant la crise de 29. Puis l’on a peut à peut changé de système au profit des faux billets et de l’inflation (maitrisée….).

    Enfin, le Bitcoin. C’est magnifique comme une usine Chinoise de mining. La finalité est que comme pour l’or, quand le moment sera le bon, les Bitcoins seront aux Etats. Comme le reste.

    Les doux rêveurs qui croient encore au père noël et à la pseudo liberté, vont en avoir pour leurs thunes.

    • « La finalité est que comme pour l’or, quand le moment sera le bon, les Bitcoins seront aux Etats. Comme le reste. »

      Le Bitcoin est aussi décentralisé que l’Internet, l’email ou le torrent.

      Pour en prendre le contrôle, il faudrait posséder physiquement 51% de toutes les machines du réseau dans le monde. Or, toute modification du code du Bitcoin entraînement un « fork » c’est à dire la séparation en deux réseaux distinct et séparé l’un de l’autre.
      Les utilisateurs auraient toujours le choix d’utiliser le réseau Bitcoin d’origine et tant qu’il existe une seule machine dans le monde minant selon le code de base, le réseau existe.

      Supposons que plusieurs explosions nucléaire détruise la totalité des machines du réseau Bitcoin par onde de choc EMP. Si il existe un seul disque dur dans le monde contenant la blockchain (le registre), le réseau Bitcoin peut être redémarré.

      De plus Bitcoin peut déjà théoriquement se passer d’Internet car des chercheurs ont réussi à transmettre des transactions Bitcoin par onde radio.

      Bref, bonne chance aux États 😉

      • Oui cela est indubitable. L’on peut également transférer son porte monnaie sur un bout de papier (à condition qu’il reste un disque dur pour en attester de son existence)

        Par contre l’on peut décider que, c’est dangereux, illégitime, que ça reste pour un monde « non » reconnu par les Etats.

        Si, le Bitcoin devenait à 100% reconnu, il faudrait que les gens payent des taxes sur leurs Bitcoins.

        C’est tellement simple pour eux de changer nos vilaines habitudes à s’écarter du chemin des taxes et des lois.
        Les USA, les Chinois, possèdent déjà une grosse partie du stock de Bitcoin. Les services secrets aiment bien le Bitcoin. Je me demande bien pourquoi ?

        Pour moi, cela n’a aucune intérêt. J’ai un abonnement avec le trésor public. Mon compte est méthodiquement nettoyé de toute tentation « exotique ».

      • Ben y’a pas besoin pour l’état d’ engager des moyens lourds et dangereux comme une onde de choc emp : y’a qu’à faire peur aux français, créer une loi de programmation militaire, de faire un deal avec les us (au zut alors c’est déjà fait) d’arrêter 2 3 têtes pensantes du bitcoin, de demander les données aux différents sites concernés sous couvert de loi anti terroriste, de mixer ça avec la sauce tracfin genre c’est de la fraude fiscale et de créer un faux nouveau bitcoin taxé par l’état comme ça les gens seront bien content de payer avec leur téléphone et en plus il trouveront ça bien et pratique en plus…bref tout cela est bien triste

  • Regardez bien cette vidéo, vers environ 3 minutes. Fabius baisse les yeux !
    Pov’bête touché en plein cœur par un de ses « copains » d’avant.

    http://youtu.be/d4k32DcL3gY?list=UUsWV8lbbglM7NCPpMhJ0v6w

  • Vous vous emballez un peu vite. pour l’instant CoinBase ne permet pas de trader des bitcoins à partir d’un compte Français (https://support.coinbase.com/customer/portal/articles/1392031-can-i-buy-bitcoin-with-an-international-bank-account-credit-card-or-paypal-) Mais juste de profiter de ses fonctionnalités de coffre fort et de transfert ce que n’importe qui peut faire avec une clé usb + pc …. Par contre un autre plateforme Bitstamp le permet mais les procedures de Verification sont lourdes
    Cordialement

    • Ce n’est franchement pas un problème: il suffit d’en acheter via Localcoin et de faire un simple dépôt directement en BTC. Un petit conseil: éviter de laisser trop d’empreintes bancaires sur ces sites, même s’ils sont fiables. On n’est pas à l’abri d’un échange d’informations fiscales entre l’IRS et Bercy.

  • Intéressant, merci!

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