Le regard de René Le Honzec.
Macron n’est pas méchant : il n’a pas voulu l’être en disant le fond de sa pensée, lui qui a été nommé pour dire la vérité aux Français, aux électeurs, aux contribuables, aux entrepreneurs. Les petites employées de la symbolique usine Gad, quelque part, très loin, en sortant de chez Rothschild, en tournant à gauche, of course il les aime, par conviction de socialiste. En plus, sa grand-mère s’occupait déjà des illettrés. C’est pour ça qu’il a dit que les salariées de Gad étaient illettrées et sans permis de conduire, bonnes à mener à l’équarrissage de Pôle Emploi. Il aurait pu continuer en évoquant Zola, les sols en terre battue des fermes perdues dans ce bocage breton où se dissimulaient les Chouans (et les Bonnets Rouges, derrière les pylônes des portiques), la cuisine de crêpes sur le feu de cheminée, tout ça.
Mais Macron n’est pas méchant, c’est un banquier d’affaires, un haut fonctionnaire (ENA), un serviteur de l’État, un mélomane. Mais c’est aussi un crétin arriviste, dont je ne pense pas qu’il ait lu des rapports circonstanciés sur chaque bouseuse de chez Gad, qui trahit par une expression malheureuse sa véritable vision du peuple, de la populace, des sans-dents qu’il prétend diriger avec des graphiques et des projections. La gauche caviar est toujours aux commandes, elle n’a rien appris, ni rien oublié. Et elle ne sait pas faire, pas même avec ce qui fut sa prétention arrogante depuis 50 ans : le peuple de Gôche.
Je trouve cet article indigne de contrepoints. Macron à fait l’erreur de parler vrai et vous le sanctionner pour ça !
Appeler un chat un chat n’est pas une insulte, c’est la constations de la réalité. Beaucoup de ces employés sont illettrés (le double de la moyenne française) et cela va rendre leur reclassement très difficile.
Avez vous au moins écouté son interview ?
Tout à fait d’accord, je ne comprends pas quel mouche à piqué René Le Honzec.
Illettré est-il devenu une injure ? Doit-on démissionner un ministre qui parlerait d’aveugles, de sourds ? Dire de quelqu’un qu’il a peu d’éducation n’est-il pas aussi injurieux ? Les libéraux doivent-ils encourager la langue de bois et soutenir de fait les grands académiciens de la langue de bois ?
Il ne faudrait pas oublier qu’à se tarif, à force d’exprimer directement ce qu’on pense sur ce site n’importe lequel des auteurs ou des commentateurs serait passible d’une peine de travaux forcés à perpétuité.
Pardon, monsieur. Tout d’abord, l’illettrisme n’est pas l’analphabétisme qui vient d’un handicap intellectuel ou d’une impossibilité sociale de fréquenter l’école.
L’illettrisme est le résultat de l’incompétence et du désintérêt des instituteurs (pardon: « Professeurs des Ecoles ») encouragés dans leur négligence par des programmes ahurissants.
De plus, les reclassements, mutations, changements de postes ne sont que le résultat d’une politique de crétins aux ordres de calculateurs européens, donc étrangers. Quand on est à la découpe du poulet en Bretagne, on n’a peut-être pas envie d’aller aiguiser des couteaux à Thiers. (Si ça existe encore…)
Au surplus, je me demande comment des immigrés ne parlant pas un mot de français et lisant péniblement des vermicelles de droite à gauche peuvent obtenir un permis de conduire chez nous.
Les rodomontades d’un Valls, les galipettes humides d’un Hollande, les conneries hallucinantes de tous les ministres, sans exception, me rendent malade.
Si vous vous en accommodez, donnez-moi, s’il vous plaît votre recette du bonheur.
Vous vous égarez. Macron a certes fait une erreur, mais pas celle que vous soulignez. Son erreur politique a été de révéler sa nature profonde, le fondement de l’idéologie incroyablement prétentieuse de n’importe quel faiseur socialiste, à savoir un mépris sans borne pour le peuple, peuple soi-disant perdu dans la nuit sombre du capitalisme et qui doit être dirigé par la caste éclairée, la fameuse main visible de l’Obèse, pour l’amener vers le paradis socialiste, toujours repoussé à demain. L’insulte consiste à désigner indistinctement les ouvrières de Gad comme illettrées alors que seulement certaines d’entre elles le sont. Pire, le mépris repose sur le fait qu’il récupère sans honte la souffrance humaine de ces femmes pour son propre intérêt politique, pour faire le beau et le généreux de pacotille devant les caméras. C’est toute la différence qui existe entre la solidarité socialiste, politique qui se paye de mots et d’images, et la charité chrétienne, qui oeuvre dans l’ombre, sans faire de bruit. La solidarité socialiste est l’immonde perversion de la charité.
Mais l’erreur politique de Macron est une chance pour la France, en ce sens qu’elle éclaire enfin les Français sur la véritable nature du socialisme et de la caste politicienne. Il ne s’agit pas d’une polémique superficielle. C’est au contraire le fond du sujet. Que les socialistes de gauche ou de droite cessent de prétendre s’occuper de la misère du monde alors qu’ils la provoquent ! Qui a détruit l’école ? Les socialistes ! Qui fabrique les illettrés en masse ? Les socialistes encore ! Qui détruit l’économie ? les socialistes toujours ! Qui appauvrit sans merci les Français ? Les socialistes encore et toujours !
Après les sans-dents, rarement un article n’aura été aussi nécessaire, sur Contrepoints ou ailleurs.
Avez vous écouté l’interview ? Au vu de votre propos, je ne pense pas.
Les ouvrières de Gad ont très bien entendu l’interview et leurs réactions, que tout honnête citoyen correctement éduqué comprendra, sont sans appel. Elles savent désormais ce que les socialistes pensent d’elles. La population française sait désormais ce que les socialistes pensent d’elle. L’illusion de l’idéologie périmée s’est évanouie pour longtemps.
On ne se fait aucune illusion sur le personnage ou la totale inutilité des ses actions. Mais « l’erreur politique » des uns et des autres nous fait une belle jambe. Si certains acceptent le « sans-dents » du président, en quoi « illétrisme » pourrait les gêner. On est habitué depuis longtemps aux « durafour crématoire » du président « d’honneur ?!? » du FN. Et ça ne semble pas gêner son électorat.
« Pire, le mépris repose sur le fait qu’il récupère sans honte la souffrance humaine de ces femmes pour son propre intérêt politique, pour faire le beau et le généreux de pacotille devant les caméras. »
Ca, c’est bien la vérité et le fond du problème. Mais le ridicule tient plus dans l’inutilité de tous ces ministres que dans le personnage lui-même : pourquoi faire entrer un banquier au gouvernement si c’est pour brasser du vent en faisant (semblant de faire) le travail d’un employé de l’ANPE et en le faisant mal.
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