Rentrée des classes : l’école gratuite ?

Chacun sait qu’en France l’école est gratuite. Une gratuité qui coûte tout de même presque 140 milliards d’euros annuels.

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Rentrée des classes : l’école gratuite ?

Publié le 2 septembre 2014
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Par Jean-Baptiste Noé.

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Magie de l’ordonnancement de l’État en France : le 2 septembre, dans quasiment toutes les communes du pays, sonnent à la même heure des milliers de cloches pour annoncer la rentrée des classes. Environ 12,6 millions d’élèves se mettront en rang en même temps, prêts à être accueillis par plus d’un million de personnels, dont 840 000 enseignants.

Les mêmes réformes seront appliquées au même moment, dans une parfaite logistique étatique qui relève de l’exploit. L’espace d’un instant, on oubliera l’échec scolaire, les 20 % d’illettrés, la violence dans les établissements, la vacuité des programmes et les mensonges intellectuels infusés pour observer, non sans admiration, cette belle machine administrative. Et probablement au même moment, les parents remercieront l’État de leur offrir une école gratuite. Car comme chacun sait, en France l’école est gratuite. Une gratuité qui coûte tout de même presque 140 milliards d’euros annuels.

Les chiffres proviennent du ministère de l’Éducation nationale lui-même.

Les dépenses intérieures d’éducation, c’est-à-dire la somme de ce que toute la chaîne éducative dépense pour l’éducation, s’élèvent à 139,4 milliards d’euros en 2012, soit 6,9 % du PIB. Cela représente la plus grosse dépense de la nation. Sur ce total, 81,6 milliards sont du ressort direct de l’État, 34,1 milliards sont à la charge des collectivités territoriales et 2,9 milliards des autres administrations (soit 118,6 milliards d’euros).

Le reste se répartit entre les ménages (11 milliards d’euros) et les entreprises (taxe professionnelle, 9,8 milliards d’euros). Comme le disait Margaret Thatcher, « l’argent public n’existe pas ». Cette gratuité est donc financée par l’impôt, mais, comme toute dépense publique, ceux qui payent sont persuadés que cela ne coûte rien. En 1919, après le traité de Versailles, les Français vivaient dans le mythe du paiement de la reconstruction par l’Allemagne. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui pensent que quand l’État dépense, c’est gratuit.

 

Une étude de l’iFRAP (2011) a démontré que l’école publique était 30 à 40 % plus chère que l’école privée.

Si l’on mettait en place des délégations de services publics, comme cela se fait dans le traitement des déchets ménagers, l’adduction d’eau, les crèches, les activités sportives ou culturelles, l’État pourrait économiser chaque année entre 35 et 47 milliards d’euros, dont presque 28 milliards d’euros pour l’administration centrale.

Voilà une source d’économie vertueuse pour le gouvernement.

Pour gagner leur promesse de redressement des comptes publics, les socialistes doivent suivre la voie du libéralisme : mettre en place le chèque éducation, afin de permettre à chaque parent de choisir librement l’école de son enfant, aux directeurs de composer eux-mêmes leur équipe pédagogique, et aux professeurs d’être libres de choisir les méthodes pédagogiques efficaces. Le chemin de la liberté serait une véritable révolution pour l’école, plus encline à suivre la route de la servitude. Et conjuguer baisse des dépenses publiques et accroissement des résultats scolaires est un programme qu’aucun homme censé ne peut refuser, à moins de s’enliser dans les marais de l’idéologie.


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  • Mais alors, comment diffuser la propagande étatique ?

  • Le chèque éducation n’est rien d’autre qu’une extension de l’Etat providence. Il y aura un peu plus de libres-marchés là-dedans, mais rien de libéral. L’Etat n’a pas plus de légitimité à gérer ou subventionner l’éducation qu’il n’en a à gérer l’agriculture ou l’accès à la nourriture.

    • L’Etat n’est pas naturellement légitime, mais pour le moment la société n’a pas de meilleure idée pratiquement réalisable pour instruire à peu près efficacement les enfants.

      • Dire que « la société n’a pas encore trouvé de meilleure idée » alors qu’on impose le même système depuis des siècles ne tient pas.
        Le système qu’on a actuellement n’a rien d’efficace. Cela coûte un bras, la jeunesse est endoctrinée et considérée comme de mauvais ordinateurs et enfin les parents sont déresponsabilisés car convaincus que tout leur est dû: crèche, école, etc. Il n’y a aucune raison de penser que des entrepreneurs ne puissent trouver de solution largement plus efficace et moins chères. Il suffit de s’intéresser à ce que pensent les élèves et les chefs d’entreprise. Le système actuel ne satisfait personne, même pas les profs dans une certaine mesure.

        • Bien entendu, si vous parvenez à convaincre des entrepreneurs de se lancer dans l’instruction en passant par une autre méthode que le chèque-éducation, je vous soutiendrai. Mais en attendant, le chèque-éducation a l’avantage de libérer le choix des parents de toute contrainte idéologique et de donner une limite à ce que la collectivité est prête à contribuer pour que la charge ne porte pas sur les seuls parents. Idéalement, l’émission des chèques pourrait être confiée à une fondation privée, à laquelle chacun contribuerait suivant son désir, mais je crois que la plupart des gens auraient moins confiance qu’en l’état.

          • Nous n’avons pas besoin de convaincre qui que ce soit de se lancer dans cette entreprise. Les marchés ne sont pas un camp militaire dans lequel un seul type hurle et commande tous les autres acteurs. L’éducation et la formation créent énormément de valeur, les gens veulent que la prochaine génération soient instruits. Voir les enfants comme de mauvais produits qui doivent absolument passer par la case « EDUCATION CENTRALISEE » pour pouvoir vivre en société est dangereux, gâche énormément de potentiel et de capital, et transforme peu à peu chaque génération en assistés.

            Je voulais également préciser qu’un système de chèque-éducation est nettement préférable au système actuel pour tous les arguments avancés dans l’article et les commentaires. Seulement, je trouve énervant de lire « chemin de la liberté », « voie du libéralisme » alors qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’un assouplissement de l’étatisme. Ce n’est pas parce qu’une mère frappe son enfant une fois par semaine plutôt qu’une fois par jour qu’elle a choisi la voie d’une pratique parentale sans violence.

            • Frédéric Bastiat se battait contre les proto-communistes* de son époque pour un enseignement LIBRE et gratuit.

              L’idée des « vouchers » est aussi défendu par Milton Friedman dans « Capitalisme et Liberté ».

              Comme quoi, l’idée d’enseignement prit en charge par la société a été défendu par de nombreux libéraux.

              * Jules Guesde luttait contre, car il considérait que c’était pour formater les prolétaires en bons serviteur du capitalisme.

              • Frédéric Bastiat meurt en 1850 et Jules Guesde nait en 1845….C’est donc contre un enfant particulièrement précoce que se battit le premier nommé.

            • « Ce n’est pas parce qu’une mère frappe son enfant une fois par semaine plutôt qu’une fois par jour qu’elle a choisi la voie d’une pratique parentale sans violence. »
              Ben si. Pour aller de un à zéro d’une façon continue, il faut bien passer par 1/2. Quand à la voie discontinue, ce n’est rien d’autre que la voie révolutionnaire, c’est à dire violente et destructrice ; pas très libéral, à mon avis…

              • Il s’agit d’une fausse dichotomie. Vous avez absolument raison sur les révolutions. Toutefois le processus démocratique n’est pas la seule alternative, et n’en est même pas une d’ailleurs. L’autre voie est la transition vers une société libre basée sur des échanges volontaires sans passer par des lois. Les avancées technologiques rendent peu à peu obsolètes les institutions étatiques. Bitcoin a fait plus pour la liberté des individus que n’importe quel parti politique. Des entrepreneurs travaillent en ce moment même sur des systèmes d’échanges de biens, de services et mêmes de résolutions de conflits. Il s’agit de systèmes qui seront utilisés par des individus sans intermédiaire. Les pouvoirs publics ne pourront rien faire contre ça.

                C’est plus envisageable que de se battre contre des parlementaires, une population collectiviste et une constitution.

                • les processus sont continus ou ne le sont pas, c’est une vraie dichotomie.
                  Mais si vous avez mieux à proposer que les vouchers et charter schools pour réduire la place de l’Etat, on vous écoute …

            • « Les gens veulent que ceux de la prochaine génération soient instruits »
              Bien sûr, mais le diable est dans les détails, du genre qui va construire l’école, enseigner, payer, cautionner ? Dans les pays où l’état s’en lave les mains, les établissements d’enseignement ont bien du mal à apparaître spontanément, les élèves à payer les cours, le bus pour y aller, les cahiers et les stylos. Et il y a bien peu de systèmes pour faire se rencontrer ceux qui veulent que les jeunes soient instruits et les jeunes qui veulent s’instruire. Si vous allez sur Kiva, il y a 110 emprunteurs pour leurs études, et certains ne sont même pas sûrs d’être financés avant la deadline (http://www.kiva.org/lend#/?perPage=20&sortBy=expiringSoon&countries%5B%5D=&sectors%5B%5D=15) Et que représente Kiva par rapport aux besoins ? Alors, quels que soient les défauts de l’état, s’il y a moyen de lui arracher les crocs et de l’utiliser, commençons par ça, même si nos idéaux sont bien plus ambitieux.

            • Sauf que, comme le fumeur lourd qui n’arrive pas à arrêter tout seul, passer par la case « réduction de la consommation », ou « vapoteuse » ou encore « patch » est le seul moyen viable de se libérer de l’adiction.

              La France (et particulièrement les français les moins productifs, « pauvres », « fonctionnaires » et « politiciens » en tête) est droguée à la dépense publique. Dépendante lourde.

              Le sevrage sera brutal, mais il ne pourra être efficace qu’en passant par des solutions « acceptables ». Donc commençons par maintenir une obligation de cotiser x% pour l’assurance maladie et chômage… mais au près d’organismes en concurrence. Maintenons la « scolarité obligatoire et pour tous » mais au près d’organismes en concurrence (chèque éducation). Et ainsi de suite. Dans 10 ans, ou plus, ou moins, les bienfaits de la liberté devenant de plus en plus visible et le pouvoir de l’Etat plus faible, on pourra passer au sevrage complet, laisser tomber la vapoteuse… enfin le chèque éducation et les obligations de cotiser à ci ou ça.

              Si vous essayez de faire passer déjà ça, les réticences et blocages seront terribles. Une libéralisation complète, d’un coup ? Ça risque de tuer le pays…

  • Je ne comprend pas. Budget de 140 milliards. Environ 1 million de salariés. Soit 140 000 euros par salarié. Ces salariés doivent coûter 60 000 euros par an de salaire en moyenne (même en intégrant leur futur coût de retraité). Ou passe le reste ?

  • Autant je n’aime pas la dette, autant l’éducation « gratuite » ne me fait pas particulièrement bondir, c’est le meilleur moyen pour aider les pauvres à s’en sortir et à intégrer la classe moyenne voir la classe aisée, une école gratuite et de qualité est dans l’intérêt de tous.
    Après vous me rétorquerez sans doute que le niveau scolaire n’est pas terrible en France, en particulier pour les pauvres et minorités et je ne vous contredirais pas, à ce point l’argent est mal dépensé c’est clair…C’est donc là qu’il faut se battre, innover et changer l’école, ce qu’ils font aux USA dans ce domaine est prometteur et commence à donner des résultats dans les états les plus volontaristes (Indiana, Floride, Louisiane) grâce aux Charter Schools (ce serait un beau sujet pour Contrepoints d’ailleurs, le système reste très peu connu en France) et autres « vouchers » permettant de financer l’école privée pour les élèves souhaitant quitter une mauvaise école publique afin de mieux travailler et exploiter son potentiel.

    • Vous pensez vraiment que « les pauvres » ne sont pas assez malins pour investir dans l’éducation de leurs enfants (et la leur) une part plus importante de leurs revenus que « les riches » ?
      Il me semble pourtant que la plupart des « pauvres » non zombifiés par la « solidarité publique » et réduit à l’état de légumes par l’assitanat ont toujours favorisé les études, l’apprentissage d’une profession « qui paye » et qui « soit une amélioration sociale ».

      D’ailleurs, c’est assez pervers ce système de « gratuité », pour les pauvres. Finalement, ils s’orientent souvent vers des filières courtes, voir peu d’études, pour rentrer rapidement dans une vie professionnelle rémunératrice, alors que les classes moyennes (et supérieures) voient leurs rejetons allonger les études dans des formations prestigieuses (et couteuses). Bref, tout le monde paye, mais les riches en profitent plus que les pauvres.

      Et c’est d’autant plus vrai que le système étant abominablement complexe (en bonne partie du fait de la « gratuité », encore) seuls les « riches » (au moins en « capital social ») arrivent à retirer un retour correct de l’investissement (forcé) en éducation qui est fait.

      Plus c’est gratuit et « égalitaire » (donc sans concurrence) et plus c’est inégalitaire en vrai et favorable aux favorisés du départ. Bref, pas étonnant que notre école une des pires, niveau inégalités, dans PISA.

  • Merci pour cet article , je suis heureuse de constater que de plus en plus d’enseignants se mobilisent pour réformer notre système éducatif. La parole se libère , les enseignants veulent être moteurs de réelles réformes de fond , c’est une excellente nouvelle !

  • « Chèque éducation pour que les parents choisissent librement ». Nous rappelons juste que c’est déjà possible de choisir avec l’école à la maison. » http://l-ecole-a-la-maison.com/

  • faire des économies en optimisant le système éducatif , mais vous n’y pensez pas sérieusement ?
    qui dit économies dit également emplois inutiles perdus , déjà que nous avons un chômage élevé il va devenir gargantuesque !

    • Au contraire. Chaque emploi improductif empêche la création de deux emplois productifs.

      • Si les impôts baissent, s’ils restent au même niveau ça ne créera qu’un chômeur de plus.

      • avant d’ avoir des emplois productifs il faut déjà avoir des clients pour écouler ..la production

        en fait , rien a voir avec l’EN , un investissement coute plus ou moins cher mais n’a pas d’importance du moment qu’il y a le résultat attendu : peu de brevets , recherche au point mort , esprit d’entreprise inexistant , cool , l’élite reste l’élite et parle anglais ou fait de la politique, le mouton reste un mouton et mange son saucisson/merguez et va à la pêche lors des élections.

        • oui le clientélisme électorale marche bien.

        • La plupart des « investissements » publics n’ont pas d’autre résultat attendu que de créer des emplois improductifs et ce faisant de la demande solvable car payée par le contribuable (d’ailleurs, en France, un fonctionnaire est considéré comme bien plus solvable qu’un entrepreneur). Pas de brevets, de recherche efficace, d’esprit d’entreprise ? Mais c’est forcé, tout cela met en péril la subvention d’état, la ressource qui vaut aux fonctionnaires la considération de leur banquier et qu’on pourrait leur réduire si l’on s’apercevait qu’ils trouvent un intérêt concret auprès du secteur privé.

        • C’est l’inverse.
          Les salaires de la production sont payés avant que quiconque achète (c’est normal, c’est de la « production », justement). On est un peu trop déformés par la pseudo réfutation Keynésienne de la loi de Say (mal comprise), mais non, la demande n’est pas nécessaire. Juste l’investissement. Qui crée de la production, et trouve une demande en face, mécaniquement.

          Par contre, avec un marché du travail très rigide l’ajustement peut prendre du temps et on pourrait avoir du chômage un temps… Raison de plus pour assouplir ce marché (brûler le code du travail et ses 3500 pages pour le remplacer par… rien !)

        • « avant d’ avoir des emplois productifs il faut déjà avoir des clients pour écouler ..la production  »
          Mais vous n’aurait pas de clients s’ils ne sont pas solvables, c’est à dire si ils n’ont pas produits des trucs eux-même . Vous venez donc de dire que
          « avant d’ avoir des emplois productifs il faut déjà avoir des emplois productifs »
          merci captain obvious 🙂

  • Totalement d’accord avec cet article, je ne l’aurais pas mieux dit.
    Et pour répondre à Shaman fou, il est de l’intérêt du pays que tous les enfants soient éduqués, même si leurs parents n’ont pas les moyens (ou la volonté) de financer leurs études.
    Sinon, nous risquons de vivre ce que vivent les Américains: une jeunesse lourdement endettée qui passe les dix premières années de vie professionnelle à engraisser les banques, ou pire encore: pour mémoire, le premier blessé US de la seconde guerre du Golfe était une jeune Américaine qui s’était engagée dans l’armée pour payer ses études d’institutrice. Avoir à faire la guerre en Iraq pour encadrer des bambins ne me paraît pas une solution enviable.
    Cela dit, je suis partisan de la suppression pure et simple de l’éducation nationale, et de son remplacement par un simple comité des programmes et examens. A charge pour les collectivités locales de gérer leurs lycées et collèges de manière autonome, sans les intrusions et perturbations incessantes de ministres qui cherchent surtout à se faire un nom.

  • L’auteur est professeur dans un établissement ultra privé , de garçons et religieux dans le 92….mais pourquoi pas dans le 93???

    Les enseignants des écoles privées sous contrat sont payés par les impôts.

    Pisa
    compare la France a des états paradis fiscaux comme le liechtenstein (36 000 habitant 3% de chomage , PIB hyper élevé) ou Hong Kong et j’en passe. Comment peut on sérieusement prendre en compte ce classement?
    J’aimerai que l’établissement de ce monsieur accueille les élèves du 93… juste pour voir…que les profs du Liechtenstein ou de Hong Kong viennent enseigner dans les ZEP…juste pour voir…
    Pour ce qui est de la FInlande, le meilleur élève de PISA:

    Le système éducatif finlandais est un système égalitaire :

    L’éducation est gratuite pour les étudiants à temps plein et
    cette gratuité s’étend à la cantine pour les écoles primaires et secondaires.
    Durant toute l’école fondamentale (peruskoulu) de 7 à 16 ans, toutes les fournitures scolaires sont gratuites et fournies par les établissements scolaires.
    Les élèves qui habitent loin de l’école — à plus de 5km — peuvent demander le remboursement de leur frais de transport.
    Les élèves qui ont des difficultés d’apprentissage peuvent aussi bénéficier, au sein de leur établissement, de l’aide d’un professeur spécialisé (erityisopettaja), qui peut venir dans un cours pour le guider ou bien travailler avec lui séparément.

    L’auteur sur son site en lien avec la non mixité de son établissement:
    « Après avoir démontré l’échec et l’impasse de l’éducation mixte »…
    pourtant la même étude Pisa en Finlande l’éducation est mixte.

    Par ailleurs citer des écoles privées mixtes ou non mixtes de « différents milieux sociaux »…mais toujours sélectionnant les meilleurs dossiers pour ainsi écarter ceux en échec…?

    « mettre en place des délégations de services publics, comme cela se fait dans le traitement des déchets ménagers, l’adduction d’eau »…
    Comment expliquer que de nombreuses villes en reviennent et gèrent à nouveau elle même l’eau?Comme Grenoble ou Paris…?
    (http://www.partagedeseaux.info/article163.html)

    Citer Thatcher: La Grande Bretagne suite a ses nombreuses privatisations est un des pays les plus endettés.

    Eclairez moi. Merci.

  • 140 milliards pour 12.6 millions d’enfants cela fait 11111,1 € par an par élève.
    Soit un coût moyen de 925.9 € par mois.
    Payer PAR TOUS LES CITOYENS puisque par les impôts, les taxes, les charges sociales des entreprises…

    Dans le privé le coût moyen est de 100 € par mois par élève.
    Et payer uniquement par les parents !!!
    Soit 11% seulement du coût de l’Etat !!!

    Je suis contre le chèque éducation; car cela revient quand même à laisser l’état gérer les établissements scolaires, payer les salaires des profs et surtout décider des programmes.
    Je suis pour une totale liberté et privatisation des établissements d’enseignement !

  • La gratuité de l’éducation est la règle dans quasi toute l’OCDE et l’UE.

    Elle est inscrite dans la constitution de 25 pays de l’UE sur 27.

    Il faut arrêter de psychoter sur ce sujet. La France n’a rien d’une exception, elle est dans la règle la plus commune.

    En Finlande, tout est absolument gratuit, financé par la collectivité, cantine comprise, la carte scolaire est en béton armé, l’éducation privée, les profs syndiqués à 100% et cogestionnaires de fait, (ils sont en pure théorie virables mais ca n’arrive jamais) … et les résultats PISA stratosphériques. C’est un des meilleurs systèmes éducatifs au monde.

    L’éducation financée par la collectivité n’est pas par nature vouée à l’échec : tout dépend de la manière dont c’est fait.

    En France c’est fait n’importe comment, en Finlande, c’est bien fait. Pas besoin de fantasmer sur un chèque éducation.

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