Écologie : la forêt québécoise n’est pas menacée

Le discours alarmiste de certains écologistes sur la déforestation au Canada a-t-il un fond de vérité ? L’Institut économique de Montréal est allé vérifier sur place.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
caribous credits wally gobetz (licence creative commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Écologie : la forêt québécoise n’est pas menacée

Publié le 15 août 2014
- A +

Un communiqué de presse de l’Institut économique de Montréal.

 

caribous credits wally gobetz (licence creative commons)

 

Pour une deuxième année consécutive, l’Institut économique de Montréal (IEDM) est allé sur le terrain tourner une vidéo pour voir comment les activités forestières coexistent avec la faune et la flore. Le court documentaire qui a été produit trace un portrait réaliste de la forêt québécoise du point de vue de ceux qui en vivent, à l’opposé du discours alarmiste qui prétend que l’exploitation forestière compromet l’avenir de la forêt et les espèces qui l’habitent.

« Lorsqu’on se rend sur place et qu’on écoute les gens nous parler de la vie en forêt, on constate que les faits contredisent les propos de certains groupes écologistes. Loin de menacer des espèces comme l’orignal ou le caribou forestier, l’exploitation forestière crée des forêts à différents stades de maturité et facilite ainsi le déplacement et l’alimentation de ces animaux », explique Jasmin Guénette, qui s’est rendu dans une pourvoirie en Mauricie pour réaliser cette courte vidéo.

Comme on peut le constater en regardant la vidéo, la forêt québécoise se porte plutôt bien et l’exploitation forestière est un important moteur économique pour les régions. « Bien que les activités forestières et les activités récréatives liées à la forêt puissent sembler contradictoires à première vue, il est tout à fait possible de les concilier pour que tout le monde en profite, tout en protégeant l’environnement », affirme Jasmin Guénette.

En complément à la vidéo, une Note économique a aussi été publiée, où l’on apprend notamment que le couvert forestier a légèrement augmenté depuis 1979. « L’augmentation de la productivité des terres agricoles fait en sorte qu’on peut produire plus d’aliments sur une moindre surface, ce qui réduit la nécessité de défricher des forêts. Par ailleurs, la superficie des aires protégées a également augmenté, elles couvraient 9,11 % du territoire en mars 2014, comparativement à 2,84 % en 1999 », explique Pierre Desrochers, coauteur de la Note.

La publication fait aussi état du caribou forestier et montre que les critiques qui pointent spécifiquement du doigt l’industrie forestière tirent des conclusions injustifiées des données disponibles. Par exemple, une étude du ministère des Ressources naturelles du Québec au Saguenay—Lac-Saint-Jean démontre que la population a doublé entre l’inventaire de 1999 et celui de 2012, alors que le territoire a été perturbé sur près de 70 % de sa surface par des opérations forestières.

« La question des inventaires est certainement complexe, mais des études d’Environnement Canada ont souligné le fait que des activités peuvent avoir lieu dans l’habitat du caribou sans menacer l’espèce. L’exploitation forestière est une activité économique importante qui n’a pas l’impact environnemental désastreux sur l’écosystème que véhiculent certains mythes. Aujourd’hui, la presque totalité de la forêt publique québécoise est exploitée selon les normes rigoureuses des certifications qui garantissent des pratiques de gestion durable », conclut Pierre Desrochers.

Réalisé à l’été 2014 par Jasmin Guénette, le court documentaire est intitulé « Les effets positifs de la récolte forestière » et peut être visionné sur notre site. La Note économique intitulée « La forêt est-elle menacée au Québec ? » est signée par Jasmin Guénette et Pierre Desrochers avec la collaboration d’Alexandre Moreau, respectivement vice-président, chercheur associé et analyste en politiques publiques à l’Institut économique de Montréal. Cette publication est disponible sur notre site.

Sur le web

Voir les commentaires (6)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (6)
  • le mythe de la déforestation est un gros mensonge utilisé par les escrolos pour arriver à leur fin : la suppression de toute activité humaine dans des écosystèmes rendu à la nature.

    en france, la foret est en forte progression depuis 2 siècles, et c’est probablement pas prés de s’arreter :
    les zones intermediaires, de plaines médiocres et de moyenne montagne, traditionnellement dévolu à l’élevage, se meurent petit à petit et les fermes de plus en plus grosses, mais de moins en moins nombreuse, qui ne peuvent pratiquement jamais utilisé de la main d’oeuvre salariales ( trop cher et trop compliqué … ) delaissent de plus en plus les moins bonnes parcelles qui se boisent ou s’en vont à la friche. il faut savoir également qu’un trés grand nombre de parcelles qui avaient été boisée depuis l’aprés guerre dans le cadre du fond national de boisement ( il s’agissait de produire du bois pour la reconstruction… ) sont abandonnées à la friche aprés l’exploitation de la première révolution, à cause de l’absence de toutes rentabilité ( en france, si les chinois ne les achetent pas, les bois ne valent rien … ) et aussi de manque de main d’oeuvre.
    ce n’est pas fini : dans les zones ou le loup revient, les derniers éleveurs vont bientot lacher prise, ce qui convertira encore des surfaces importante à la friche … alors qu’il y a 5 million de chomeurs …

    soit l’europe à le courage de faire comme le PCC en chine, qui à interdit la secte du falun gong, soit elle risque d’aller vers une regression de plus en plus inquiètante …

    • soit elle risque d’aller vers une regression de plus en plus inquiètante

      Vu qu’il est interdit d’interdire, nous allons gaiement vers la seconde hypothèse 🙁

  • enfin une bonne nouvelle ….c’est tellement rare …

  • il me semble qu’au delà de la question, il y en a une autre qui est l’exploitation de la foret dégraderait elle l’environnement, serait ce une raison suffisante pour l’arrêter?
    et au nom de quoi ou qui , dans l’intérêt de quoi ou qui?

    c’est toujours au nom de l’intérêt commun ou raison à la mode de l’intérêt de la biodiversité! qu’on interdit ….mais dans la plus grande généralité, ce ‘est jamais évident

  • le Quebec a huit millions d’habitant pour une superficie de trois fois la fRance, presque entierement couverte de forets.
    ’nuff said.

  • Cet article arrive à point nommé pour confirmer combien on se fait manipuler par les écoterroristes de la chaine Arte

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
Consensus climatique : science ou idéologie
7
Sauvegarder cet article
Le point de vue d’un ingénieur

La responsabilité du CO2 anthropique dans le réchauffement climatique apparaît comme une vérité absolue au motif d’un consensus scientifique sur le sujet. La référence en la matière est une étude australienne[1] publiée en 2013 qui conclut que 97% des scientifiques compétents considèrent que le réchauffement climatique est bien d’origine anthropique.

La méthodologie est intéressante : 11944 publications dont les résumés contiennent les termes « global warming » et « global climate change » parues entre 19... Poursuivre la lecture

1
Sauvegarder cet article

Le Brésil est en flammes. Les incendies sont aux portes des grandes villes, des milliers d’hectares sont détruits. Analyse d’un phénomène environnemental et médiatique.

Article original publié sur la revue Conflits. 

Le Brésil est de nouveau en flammes. À ce jour, quarante-six villes de l’intérieur de l’État de São Paulo se trouvent en état d’alerte maximale. L’Institut brésilien de recherches spatiales (INPE) vient de sonner l’alarme en comptabilisant vingt-deux mille foyers incendiaires sur l’aire brésilienne depuis début août... Poursuivre la lecture

Rainer Zitelmann, historien, sociologue et contributeur régulier pour Contrepoints propose une série de 8 articles autour de son livre In Defense of Capitalism qui vise à désarmer certains préjugés des pourfendeurs du capitalisme.

 

Depuis plus de 20 ans, des chercheurs de l'université de Yale publient l'indice de performance environnementale (EPI), qui classe les pays en fonction de leur santé environnementale et de la vitalité de leurs écosystèmes. Une comparaison peut être faite entre l'EPI et l'indice de liberté économi... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles