1984 ici et maintenant

On est en droit de se demander si 1984, le célèbre roman de George Orwell, n’est pas devenu un manuel d’instruction aux mains des puissants.

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Orwell crédits David Blackwell (licence creative commons)

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1984 ici et maintenant

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Publié le 12 août 2014
- A +

Par le Parisien libéral.

Qui aurait pu croire, au début des années 50, ou même en 1989 alors que les pays communistes s’effondraient, qu’en réalité, nous vivrions, en 2014, la victoire du socialisme et de l’étatisme ?
Qui aurait pu croire que le roman de George Orwell, 1984, deviendrait le manuel d’instruction, pas seulement de François Hollande, socialiste, mais aussi d’une bonne partie de la classe politique occidentale ?

La nouvelle division du monde

Souvenons-nous du script :

« L’histoire se passe à Londres en 1984, comme l’indique le titre du roman. Le monde est divisé en trois grands « blocs » : l’Oceania (Amériques, îles de l’Atlantique (comprenant les îles Anglo-Celtes), Océanie et Afrique australe), l’Eurasia (Europe et URSS) et l’Estasia (Chine et ses contrées méridionales, îles du Japon, et une portion importante mais variable de la Mongolie, la Mandchourie et du Tibet) qui sont en guerre perpétuelle les uns contre les autres. Ces trois grandes puissances sont dirigées par différents régimes totalitaires revendiqués comme tels, et s’appuyant sur des idéologies nommées différemment mais fondamentalement similaires : l’Angsoc (ou « socialisme anglais ») pour l’Oceania, le « néo-bolchévisme » pour l’Eurasia et le « culte de la mort » (ou « oblitération du moi ») pour l’Estasia. Tous ces partis sont présentés comme communistes avant leur montée au pouvoir, jusqu’à ce qu’ils deviennent des régimes totalitaires et relèguent les prolétaires qu’ils prétendaient défendre au bas de la pyramide sociale.
À côté de ces trois blocs subsiste une sorte de « Quart-monde », dont le territoire ressemble approximativement à un parallélogramme ayant pour sommets Tanger, Brazzaville, Darwin et Hong Kong. C’est le contrôle de ce territoire, ainsi que celui de l’Antarctique, qui justifie officiellement la guerre perpétuelle entre les trois blocs. » (source)

L’auteur, George Orwell, développe notamment les thèmes suivants dans son roman :

  • le trucage de l’Histoire et la propagande
  • Big Brother et la surveillance généralisée par l’appareil d’État
  • l’existence de boucs émissaires et manifestations de haine collective

Les démocraties imparfaites

« La guerre, c’est la paix. »
« La liberté, c’est l’esclavage. »
« L’ignorance, c’est la force. »

Actuellement, l’Europe et les États-Unis sont des démocraties, ce qui reste objectivement le meilleur (ou le moins mauvais) des régimes politiques que l’humanité n’ait jamais connu. Mais, déjà, il existe divers degrés de démocratie, de la Suisse, très démocratique, à la France, très imparfaitement démocratique. Ensuite, les dérives restent toujours possibles. Mieux, elles se déroulent sous nos yeux sans que nous ne disions rien.

Prenons simplement les nouvelles de ces derniers jours. Elles démentent pas mal de mensonges d’État, ou alors elles soulignent la volonté explicite, pour ce qui concerne le cas français, de rééduquer les masses dans le sens qui sied aux hiérarques socialistes.

Comment les Français, à commencer par la classe politique française, peuvent-ils accepter que le Président de la République engage les forces armées du pays dans une guerre contre le terrorisme, ce qu’est explicitement l’opération Barkhane, au Mali ? Par définition, une guerre contre le terrorisme est quasiment perpétuelle. Si pour x ou y raisons il y a des terroristes qui en veulent à la France et aux intérêts français, il faudra tous les tuer. Un seul en liberté fera toujours des dégâts.

La presse dans la guerre

Est-ce la perspective de l’armée française au Mali, une guerre perpétuelle ? Et si tel est le cas, cela ne mériterait-il pas un petit débat au parlement ? Rappelons quand même que l’actuel président est celui qui, quand il était chef de l’opposition, avait quand même proposé une motion de censure contre le gouvernement de l’époque, en protestation de la politique militaire (absence de débat sur l’Afghanistan, retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN). Comment Hollande peut-il se montrer cynique à ce point et laisser comprendre que ses mots ne valent rien ? Et la presse, celle qui hurlait à l’unisson pour dénoncer les « war on terror » de W. Bush en Afghanistan ou en Irak, elle est où ?

Cette même presse, cela ne la dérange pas de constater que le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, est en train de considérablement étendre les pouvoirs de la police, sans contrôle d’un juge, toujours pour lutter contre le terrorisme ? Quand Sarkozy était au pouvoir, la presse avait critiqué l’extension du domaine du secret défense et autres mesures liberticides. Maintenant que la gauche socialiste est au pouvoir, rideau, on parle d’autres choses, comme le redécoupage des régions, c’est ça ? Pourquoi au contraire ne pas voir qu’il y a une totale continuité de pensée, en faveur de toujours plus de surveillance, toujours plus d’État, quel que soit le gouvernement ?

Entre un ministre du travail qui réécrit l’histoire, arrange la lecture des chiffres du chômage à sa sauce ou dit blanc et pense noir, et un grand nombre de ses collègues sur le même mode dichotomique entre les paroles et les actes, il semble que le mensonge, le double langage et le mépris des citoyens soient devenus un mode de gouvernement parfaitement assumé.

Seule différence, de taille, avec 1984 : l’existence de l’internet, qui nous permet encore d’échanger et de dénoncer le n’importe quoi. Concernant le cas français, les plus à plaindre sont quand même ceux qui ont voté Hollande il y a deux ans, alors qu’ils savaient ce que le PS disait de lui, et qu’ils étaient au courant du bilan particulièrement mince du maire de Tulle.

La réalité, le Léviathan, dépasse la fiction.

Sur le Web

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  • Attention, il y’a terroriste et terroriste.

    Y’a ceux qui font sauter la maison d’un parisien en Corse, sans blesser personne, et ceux qui tuent n’importe qui au nom d’une puissance divine qui n’existe pas.

    • Et les uns seraient moins condamnables que les autres ? Si on doit lutter contre le flicage, ça n’est certainement pas parce que certains seraient des terroristes à la petite semaine qui ne mériteraient pas d’être poursuivis. Ceux qui ne respectent ni les biens ni les personnes n’ont pas besoin de tuer pour fournir une justification aux poursuites, ils sont tout autant responsables que les flicqueurs de la surveillance inacceptable des honnêtes gens. Seule la tolérance zéro est compatible avec l’exercice des libertés des innocents.

    • Oui, je suis un terroriste, je veux la fin des énarques communistes qui nous gouvernent, mais j’ai choisis l’expatriation pour les combattre.

      Depuis 19 ans ils n’ont pas récolté un centime de TVA, ni d’impôts de moi.

      On doit faire la guerre aux terroristes, comme on doit mettre en prison, les violeurs, les pédophiles et les tueurs !

      • 3 proverbes:

        Il n’y a pas de fumée sans feux.
        Il faut souffrir pour être belle.
        Y’a que ceux qui font rien qui se trompent pas.

        Je préfère largement me mettre en slip a l’aéroport, que d’être dans un avion qui explose.

        Faut quand même être timbre pour croire aux 72 vierges du paradis, sur terre le rapport a la naissance, est de 1000 filles pour 1070 garçons, au paradis il y aurais 70% de filles en plus). (c’est comme les mensonges du PS, plus c’est gros, plus ça passe, la courbe du chômage baisse.

        • Benjamin Franklin aurait’il dit la même phrase a son époque, s’il y avait eu des terroristes et des kamicases ?

          • Benjamin Franklin A dit (ou pas ; mais il l’a pensée, ça c’est sûr) sa phrase justement PARCE QUE a son époque, il y avait des terroristes et des kamikazes, et pire encore, carrément la guerre ! Et surtout, bien sûr, des tas de crétins prêts à troquer la liberté contre la sécurité.

            • « Et surtout, bien sûr, des tas de crétins prêts à troquer la liberté contre la sécurité. »

              Et de ce point de vue rien à changé.

          • Suite a mon cancer du rein, j’ai consulte un grand cancérologue a Hong kong, pour savoir d’où provenais mon cancer, étant donné que je n’est jamais fumé, jamais pris de drogue et au pire, bu 2 bières par mois.

            D’après lui, c’est environnemental, on a donc épluché ma vie, et je lui est dit que j’ai acheté une voiture française fleuron de l’industrie, un moteur diesel qui émet des particules noire, et que mon père qui travaillais dans l’industrie automobile a eu aussi un cancer du rein. Il m’a répondu que c’est une possibilité forte.

            Donc aujourd’hui, ma liberté c’est d’aller acheter une armes et d’aller dézingué le constructeur français qui m’a vendu une voiture qui donne le cancer. Je m’en fous, j’ai plus qu’un rein, je suis déjà a 50% mort.

            Et pourquoi pas me faire exploser chez le constructeur, je vous autorise a mettre mes boyaux en prison.

            La liberté a une limite, contrairement a ce que vous annonce, il n’y a que dans le monde des bisounours que tout va bien.

            • Quand vous êtes mort, vous demander réparation a qui ? les mort du MH17 vous faites comment pour les ressusciter ?

              Le sang contaminé, responsable, mais non coupable, je connais parfaitement la justice française.

              Un mec qui roule avec 1 gramme d’alcool et qui fauche 2 passants, vous faites quoi ? le conducteur est libre de boire. Il y a donc une limite a la liberté de chacun.

              Quand a mon cas, je sais pas, je ne suis pas cancérologue, j’ai choisi justement un des plus grand expert a HK, le docteur a dit fortes probabilité, c’est pas moi qui le dit.

            • La vie, c’est risqué. On risque de mourir…
              Dingue…

              Et le gars qui meurt foudroyé, il porte plainte contre qui ? Que fait l’État pour protéger ? 😆

            • Marc, ne vous êtes-vous pas poser la question de la menace bien réelle que fait peser le gouvernement sur vous? Le jour ou il décidera de vous considérer comme terroriste (sur la base de critères dont vous ne saurez de toute façon à peu près rien), à votre avis qu’arrivera-t’il?

              L’etat, en tout cas sous sa forme actuelle ne nous protège pas. Il fait peser sur nous un risque supplémentaire et nous fait payer pour ça.

              Pour en revenir à l’avion (cas extrême mais bon), les terroristes s’adaptent de toute façons aux mesure de sécurités (c’est quand même la moindre des choses. Foutez tous les voyageurs à poil, avec x-ray et toucher rectal pour tout le monde, et ils ne mettront pas longtemps à trouver un moyen de détourner ou faire sauter l’avion malgré tout. Les voyageurs ne seront pas plus en sécurité, ils paieront simplement plus cher un système de sécurité plus contraignant et finalement pas plus efficace, puisque par définition le terroriste le contournera (il va pas aller au contrôle avec la bombe dans le sac), et ils auront la joie d’expérimenter ce faux sentiment de sécurité typiquement socialiste, alors que le danger ne sera pas moins présent. Ils auront du mal, par contre, à y être préparés.

          • « Un mec qui roule avec 1 gramme d’alcool et qui fauche 2 passants, vous faites quoi ? le conducteur est libre de boire. Il y a donc une limite a la liberté de chacun. »

            C’est ce que je me dis aussi lors des pics accidentogènes des grands cassés croisés de l’été. J’ai donc adopté un comportement citoyen : je prend l’avion et survole ces inconscients.

            • Bah, il a commis un meurtre, non? Je ne vois pas l’intérêt de vôtre question. Qu’est-ce qu’on fait quand quelqu’un commet un meurtre d’après vous?

          •  » aurait-il dit la même phrase a son époque, s’il y avait eu des terroristes et des kamikazes ? »

            Non, il aurait dit « tu quoque, Brute ! »

            • En fait, César aurait prononcé cette phrase en grecque. καὶ σὺ τέκνον d’après wikipedia. Ne connaissant pas le grecque, je serais malheureusement bien en peine de vous la transcrire en alphabet latin ou de vous donner sa prononciation par contre.

        • « Je préfère largement me mettre en slip a l’aéroport, que d’être dans un avion qui explose.  »
          + « Faut quand même être timbre pour croire aux 72 vierges du paradis »
          = « Faut quand même être timbre pour croire que se mettre en slip à l’aéroport empêche les avions d’exploser »

          en fait, les avions explosent PARCE QUE il y a des timbrés prêt à se mettre à poil à l’aéroport. Vous ne voulez pas que les avions explosent ? cessez de vous foutre à poil devant les autorités.

          • Vous avez pas du prendre l’avion beaucoup de fois, j’ai exagéré en disant en slip, ça s’est jamais produit, au pire, on m’a demande d’enlevé mes chaussures (sur plus de 50 vols de plus de 10 000 kms). Et je ne prends pas d’avion de compagnies française ni américaines, le service est mauvais, et sont la cible numéro 1 des terroristes.

        • « Il n’y a pas de fumée sans feux. »

          C’est ce que disent toutes les théories conspirationnistes.

          « Y’a que ceux qui font rien qui se trompent pas. »

          Et les États font beaucoup, mais beaucoup… Et sont incapables de se rendre compte des erreurs…

          • En France effectivement, c’est pour ça que je me suis expatrie a Hong kong.

            Tout le monde peut s’expatrier, enfin celui qui en veut bien sur, celui qui veut travailler 35h, avoir des RTT le mercredi, + 5 semaines de vacances, … c’est pas la peine de venir a HK.

            • Celui qui en veut… Justement, il veut quoi? c’est quoi l’objectif? le projet de société? S’en mettre individuellement « plein les poches »?

              Facile aussi de se proclamer expatrié derrière l’anonymat du web, non?
              Combien d’expatriés qui postent depuis… la France?

              • « Celui qui en veut… Justement, il veut quoi? c’est quoi l’objectif? le projet de société? S’en mettre individuellement « plein les poches »? »

                Tout à fait, et ce dans un environnement agréable et sain. C’est à dire l’inverse de la France. Dans un tel environnement et avec le fric, on peut financer son bonheur et vivre sa vie tranquillement. Ce qui devient à peu près impossible en France.

                Quand au projet de société… Quand les gens auront compris pourquoi vouloir faire un projet de société est d’une débilité sans nom, on aura fait un grand pas.

                • Eh bien explique-moi pourquoi c’est une débilité sans nom

                • je ne sais pas si c’est du’n débilité sans nom, mais sauf extraordinaire où les gens sont tous du même avis, votre projet de société au mieux convient à la majorité qui l’a mis en place…pour les autres ils le subissent…

                  le projet de société c’est imposer à tout le monde des congés payés 35 heures etc…
                  le non projet de société est de laisser les gens prendre les congés qui’ils veulent et assumer leurs choix….

                  On vit en société on fera des lois de toutes façons et assurément des lois à la con qu’on abrogera plus tard…mais évitons les formules creuses…

                • +1 lemiere jacques.

                  Avec un projet de société on ne respecte pas la liberté de ceux qui ont un autre projet et le droit de le mener comme ils veulent (ce qui conduit à l’étatisme, qui conduit au socialisme, qui conduit au côté obscure de la force).

                  Quand on voit la nocivité de ce genre de comportement dans l’histoire et même jusqu’en France actuellement, j’estime qu’on est en droit de parler de débilité sans nom à son endroit.

                • @Lemière Jacques, vous affirmez sans démontrer. Vous dites 35h, je dis école pour tous ; vous dites congés payés « imposés », je dis nécessité de pouvoir aussi se reposer (même si je vous concède un nombre trop important de jours non travaillés).
                  Vous n’évitez hélas pas les formules creuses (et elles aussi « à la con »).
                  Mais, venu ici par le hasard d’une revue de presse en ligne, j’en repars sans regret et vous laisse à vos ruminations anti-tout.

                • vous plaisantez…. le projet de société c’est pouvoir se reposer ou éduquer ses enfants?

                  grandiloquence…pourquoi pas les hôpitaux? ou la solidarité avec les vieux les handicapés…

                  le projet de société peut parfaitement s’arrêter à une bonne constitution, pour le reste , on peut se contenter de voter des lois …

                  Vous tombez mal, car les projets de société , on en a trop et je crois que beaucoup les subissent et surtout n’y comprennent rien, et ce n’est pas qu’ils sont con, c’est juste du baratin creux, la durabilité, la précaution l’écologie , la lutte contre le gaspillage, le vert, la mise en avant de l’égalité de tous… tout ça obtient un soutien de la majorité des gens sauf quand on passe aux conséquences pratiques.

                  sans parler que tout projet peut échouer…

                  Je ne suis pas libéral mais il se trouve que ici j’entends un discours tout bonnement plus réaliste et pragmatique et souvent rationnel! Et des machins du genre projet de société ici ça fait rire…

                  quant aux affirmations non démontrées…..???? que aucun projet de société n’a jamais été unanimement accepté? si presque ( eh oui) tout le monde souhaite que son enfant ait une éducation, l’école républicaine, ses programmes rigides, son élitisme, sa laïcité même n’ont jamais fait l’unanimité…

                • L’école pour tous? Ce machin abhérent dirigé n’importe comment depuis Paris sans la moindre autonomie laissée aux gens qui sont sur le terrain? Dont les effectifs auraient fait envie à l’armée rouge elle-même? Ce temple du gaspillage ou les profs ne sont même pas tenu de fournir un résultat ou d’être efficace? Qui débouche sur un bac qui ne veut plus rien dire, et aux programmes complètement figés? Ce truc incapable de la moindre réforme récemment épinglé par le classement PISA comme l’un de moins égalitaires d’Europe alors même qu’il est le seul à revendiquer l’égalité comme sa fonction première? Ou les politiques évitent soigneusement de scolariser leur progéniture? C’est ça votre projet de société?

                  J’y souscrit pas. Pas même au principe, car je sais très bien que ça ne pouvait finir que comme ça. C’est consubstantiel à la nature même de ce genre d’administration.

                • @Jacques Lemiere : c’est vous qui disiez « le projet de société c’est imposer à tout le monde des congés payés 35 heures etc… », c’est donc vous qui plaisantiez, non ?

                • @Moi : « Abhérent »… effectivement le système scolaire n’a rien pu pour vous… aberrant, non ?
                  :-)))

  • mensonges , double langage …tiens , au fait , balkany a dit que plusieurs personnes atteind du ébola étaient en france ; z’en aviez entendu parler vous ? c’est y que nos bons socialos seraient point au courant ?c’est vrai qu’il y a tellement de mauvaises nouvelles en france ….

    • Balkany comme référence d’honnêteté et de vérité « révélée », il fallait l’oser.
      Mais comme disait Audiard, certains (la première syllabe de ce site…) osent tout et c’est à ça qu’on les reconnaît…

    • oui j’en ai entendu parler…c’est dans les médias….mais aucun cas d’ebola n’est rapporté dans les médias…juste balkany qui dit que…
      et y aurait il un cas d’ebola , vous feriez quoi??? a part faire les titres de journaux ça change quoi?
      ça finira bien par arriver on aura bien un medecin contaminé ou autre n touriste…on doit bien avoir des cas de choléra ou même de peste…
      ebola est historiquement présent dans toute l’afrique de la cote d’ivoire au tchad alors ça arrivera..

      balkany….en effet…

      On nous cache pas tout mais on nous cache certainement des choses…sachant cela, on est bien avancés…

      Il est même possible que balkany croit ce qu’il raconte, il suffit qu’il croit que une personne qui croit savoir…

      Un cas d’ebola en france ça n’a pas d’interet..sauf pour la personne atteinte et ses proches…une épidémie serait autre chose…

  • Je passe ici pour vous conseiller de lire cet article du Figaro sur la BPI et Montebourg, révélateur d’une incompétence pure :

    http://www.lefigaro.fr/societes/2014/08/12/20005-20140812ARTFIG00006-bpifrance-piegee-par-la-descente-aux-enfers-d-altia-et-caddie.php

    ^^ »

  • Oui, la « doublepensée » a envahi l’espace politique depuis très longtemps. Les télécrans s’immiscent dans les serveurs internet, nous sommes épiés jour et nuit, la vie privée n’existe plus. La liberté non plus.

    La novlangue se développe : repensez donc à Bernard Kouchner qui souhaite ne plus utiliser le mot « euthanasie », car il contient « nazi » ! Tout doit être simplifié jusqu’à perdre toute signification. Les mots et les idées perdent leur sens, on nous parle de l’échec du libéralisme ambiant quand, précisément, il n’y a aucune liberté.

    L’histoire est réécrite sans cesse. Le XIX siècle est devenu le siècle de la bête immonde, oubliant que l’exode vers les villes et les usines permettaient aux gens de la campagne d’échapper à une misère profonde, et la France est un pays de résistants, oubliant semble-t-il qu’un grand nombre de résistants ont grossi les rangs des maquis en 1944… Bien moins qu’en 1942…

    Ce n’est pas nouveau les vainqueurs ont toujours réécrit l’Histoire, mais le « parti intérieur » a réécrit cette partie de l’histoire aussi.

    Le fondateur de l’Humanité est un héro national que les maires de droite ou de gauche (le parti extérieur ?) louent.

    Oui, 1984 n’est pas une fiction, et Emmanuel Goldstein existe ! Règulièrement, les télécrans (Le Monde, par exemple), diffusent des programmes de type « La Minute de la Haine » où est fustigée la liberté plus connue sous le nom de « néolibéralisme à l’anglosaxonne ».

    G. Orwel avait imaginé que le « Ministère de la Vérité » était celui qui justement, réécrivait l’histoire. Que Ministère de l’Amour était celui qui torturait les récalcitrants… Eh bien, nous, nous avons « le ministère de l’Economie » qui est celui le plus dépensier, et le « ministère de la défense » qui attaque plus qu’il ne défend… Et, que penser du ministère du « redressement productif » que le monde nous envie ?

    Novlangue oblige, n’avons pas le « miniver », mais le « minefi »… Alors… franchement, si c’est pas ressemblant…

    • La preuve éclatante de l’orwélisation de nos sociétés est -avant la réécriture de l’histoire- la perversion du langage.

      -« inversion de la courbe »
      -« croissance négative » (souvenez vous… l’hallucinante C.Lagarde)
      -« croissance »
      -« maîtrise des dépenses publiques »
      -« effort budgétaire »
      -« austérité »
      -« compétitivité »

      La liste est infinie. C’est tout l’espace public qui est ainsi contaminé, souillé, depuis des décennies.

      Et du langage au cerveau… il y a un lien direct. Bi directionnel. Des générations entières sont ainsi fabriquées, avec un cerveau profondément perverti.

  • Je trouve que le roman de Orwell est, avec « le zéro et l’infini », une belle description des mécanismes totalitaires tels que les tyrans la conçoivent, avec le désir, fondamental, d’imposer une pensée uniforme et lisse qui maintienne un ordre social figé et uniforme.

    Il faut bien méditer cette leçon en se l’appliquant : combien sur ce forum considèrent que le monde ne leur sera vivable que lorsqu’une immense majorité de personnes penseront exactement comme eux ?

    • Mettant de côté toute modestie, je vais vous dire qu’il y a deux manières très différentes de penser comme moi : soutenir des idées libérales, ou penser par soi-même. C’est vrai que tout le monde libéral serait sans doute invivable d’ennui, mais c’est aussi vrai qu’il serait non seulement vivable mais formidable que chacun pense par soi-même.

      • « Il serait non seulement vivable mais formidable que chacun pense par soi-même. »

        Vous savez, même si beaucoup en doutent ici, un socialiste ou même un communiste est aussi convaincu que vous de penser par lui même, et vous ne vous convaincrez jamais l’un l’autre du contraire.

        Peut être vivez vous sans le savoir dans un monde formidable.

        • « un socialiste ou même un communiste est aussi convaincu que vous de penser par lui même »

          Je n’en doute pas, mais celui-là, je n’ai pas le plaisir de le connaître, ceux avec lesquels je discute passent leur temps à se référer à la « pensée » des autres.

          • « ceux avec lesquels je discute passent leur temps à se référer à la « pensée » des autres. »

            MichelO, penser par soit même, ce n’est pas forcément reconstruire tout seul sa pensée à partir de zéro.

            Bien des rédacteurs et commentateurs de ce site ne cessent de se référer à la pensée de « grands anciens », allant de Smith à Friedman et d’auteurs plus récents. Et pourtant, ils sont convaincus de penser par eux mêmes. Parce qu’ils considèrent que ces auteurs étaient dans le vrai, ou que leurs écrits reflètent bien leur propre vision du monde.

            Bien des communistes et socialistes passeront leur temps à se référer à des penseurs socialistes ou communistes, et pourtant ils sont convaincus de penser par eux mêmes. Parce qu’ils considèrent que ces auteurs étaient dans le vrai, ou que leurs écrits reflètent bien leur propre vision du monde.

        • Et le problème avec un socialo communiste c’est qu » il veut vous construire votre vie «pour votre bien» selon ses lubies.

          • « Et le problème avec un socialo communiste c’est qu » il veut vous construire votre vie «pour votre bien» selon ses lubies. »

            Pour un socialiste, le problème posé par un « ultra libéral » (c’est comme ça qu’il vous appellera) est très similaire : il considère lui aussi que vous voulez construire un monde qui vous conviendra et rendra tout le monde malheureux.

            Connaissez vous cette phrase de Desproges : « L’ennemi est bête, il croit que c’est nous l’ennemi alors que c’est lui! J’en ris encore ».

            Plus sérieusement : le totalitarisme survient dès qu’une seule vision du monde prévaut. Accepter que plusieurs visions du monde non seulement coexistent, mais en plus agissent les unes et les autres, même si c’est imparfait et souvent désagréable, c’est un des meilleurs moyens d’éviter que Big Brother gagne.

            Si c’était simple d’être tolérant, tout le monde le serait.

            • On en demande pas plus. Le vrai problème étant que seul le libéralisme permet à ces visions du monde différentes de coexister puisque lui seul pose en principe absolu la liberté d’expression et le droit de mener sa vie comme on l’entend.

              J’ai beau chercher, je ne trouve rien de tel dans le communisme, même théorique.

              • @moi

                « le droit de mener la vie comme on l’entend » était en un sens aussi une revendication explicite de l’utopie du communisme (« à chacun selon ses besoins »). Les marxistes et léninistes arguaient qu’une personne ayant faim n’était pas libre (pour faire simple).

                D’une manière générale, et depuis genre 2 siècles, ce sont toujours les mêmes mots (liberté, justice…) qui sont invoqués par tous les partis de démocraties parlementaires. Peu de partis choisissent pour devise « Contrainte, silence, et désolation » par exemple.

    • Il me semble que sur ce forum beaucoup doivent avoir les mêmes espérances que moi : qu » on me laisse libre de vivre tout simplement. Que tout le monde de pense comme moi ferait mon bonheur ? Vous n’avez rien compris au libéralisme, à son essence même.

  • « Comment les Français, à commencer par la classe politique française, peuvent-ils accepter que le Président de la République engage les forces armées du pays dans une guerre contre le terrorisme, ce qu’est explicitement l’opération Barkhane, au Mali ? Par définition, une guerre contre le terrorisme est quasiment perpétuelle. »

    La lutte contre la délinquance est perpétuelle, elle aussi. Police et Gendarmerie ne servent donc à rien. On les dissous ?

    Sans nos militaires, le Mali serait un état failli.

  • Bientôt, le mot « dette » sera retiré du dictionnaire et remplacé par « UCPNE » (« un cadeau pour nos enfants »).

    La fuite en avant ne fait que commencer. Il y en encore une réserve d’humains considérable à épuiser (par exemple les ukrainiens) pour garantir notre crony capitalism et l’open bar bancaire pour de longues, très longues années encore. Assurément, on n’en verra pas la fin de notre vivant….

  • moi, je suis toujours sidéré que des journalistes puissent répéter que untel est arrêté car suspecté d’islamisme….et maintenant de djihadisme….sans que personne ne puisse dire exactement les contours de l’islamisme..j’espère ne pas faire de l’islamisme en avouant mon ignorance de la définition de l’islamisme….
    voleur violeur assassin je vois en gros…mais si m’accuse demain d’islamisme…

  • En effet, la réalité dépasse la fiction…
    La France entre progressivement en dictature depuis les trois dernières décennies, par delà les grandes causes sociétales, allant du fait divers aux propagandes d’opinion, assurant le développement de principes liberticides assortis d’un arsenal pénal supprimant les droits fondamentaux et la souveraineté du peuple.

    Cela fait partie du conformisme politique sécuritaire que la France entretient avec les états unis pour en partager les conseillers politiques de tous ces présidents qui se succèdent, et continuent de produire des lois aux fondements et aux dispositions anticonstitutionnels, gommant les principes des droits de l’homme, pour surveiller et sanctionner la population pour « votre » sécurité ou celle de la « république »comme si la république était offensée par son propre peuple… hors, la république, c’est le peuple.

    Comment est-ce possible ? Et pourquoi le conseil constitutionnel accepte-t-il cela ? Parce les clés de la république sont toujours dans les mêmes familles depuis plusieurs générations, certes de clivages politiques différents, mais pourtant liées par des intérêts économiques-idéologiques toujours difficiles à discerner.

    Et surtout parce qu’un « Cheval de Troyes » c’est installé dans la constitution pour faire appliquer des accords internationaux à l’insu de la population et du gouvernement. En effet, les articles 52 à 55 de la constitution autorisent des lois internationales à surseoir celles de la république et donnent le droit exclusif au seul président de la république, de signer ou d’abroger un traité international !
    Ainsi, même si toute la population et le gouvernement souhaitent annuler un traité, il ne le peuvent pas si le président ne le veut pas.
    Ainsi de démocratie nous sommes passés en autocratie, c’est ainsi que la droite a signée le traité européen contre le référendum Français (qui avait voté non), tout comme le fameux rattachement à l’OTAN et autres décisions dans lesquelles nul n’a été invité à exprimer son opinion, et quand c’est la population qui exprime son désaccord, les services de « maintien de l’ordre » sont là pour asseoir l’inquisition législative que chaque citoyen « candidat » peut subir dans la conduite répressive d’une manifestation ou d’une contestation à l’injustice.

    Ce que Orwell démontre et qui est en train de se produire, est la manipulation de l’information et l’exploitation des peurs collectives qui assurent la suprématie de ces pouvoirs constructivistes.
    Et ce n’est pas par hasard que les gouvernement tentent de ficeler le réseau internet en instaurant des lois contre le piratage, il est devenu courant de voir une personne être interpellée pour avoir parlé de son larcin sur un réseau social.. Comme est fréquent de voir les mêmes articles dans tous les journaux de France à l’unisson, dont les nouvelles quotidiennes « tirées au chapeau » peuvent perdurer plusieurs jours.

    Mais le stratagème est au point, et en place pour un long moment par « léthargie » publique consentie à la petite querelle et qui lui fera toujours la part belle, à moins que les consciences aveuglées par l’obscure destin de la nation ne ravivent les lumières de sa devise, la « machine » avance et se perfectionne au fil de nos absences.

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