Le vainqueur du Tour de France de la Rose a franchi triomphalement la ligne d’arrivée peinte par des emplois jeunes sous les hourras des intermittents du spectacle (double paye et cantine comprise), devant la tribune en bambous équitables offerts par Duflot, EELV & Placé venus en autobus à pédale – après avoir garé la Mercedes du sénateur vert sur une place pour handicapé, (crac, encore une contredanse non payée). Le gouvernement au grand complet n’avait pas pu venir, retenu aux nouvelles frontières régionales par des Bonnets Rouges et autres couleurs locales.
Au bout de tant d’étapes si difficiles pour lui (voir la carte), le Président Hollande paraît en pleine forme, avec une nouvelle monture de lunette, une nouvelle teinture de cheveux et une nouvelle cellulite. Sous un déluge de mauvaises nouvelles qui se sont brusquement abattues sur la place rouge (de monde), il a tenu à prononcer son discours écrit par le scénariste de sa dernière conquête – mais ceci ne nous regarde pas – pour renouveler sa volonté de gagner la course contre la croissance, d’exprimer ses condoléances aux morts de tous pays – accompagné par Enrico à la guitare – et de finir par l’annonce que nous vaincrons, parce que nous sommes les plus forts.
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