Hymne, par Ayn Rand

Présentation du livre Hymne (Anthem), d’Ayn Rand.

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Anthem par Ayn Rand (Crédits : Penguin Classics, tous droits réservés)

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Hymne, par Ayn Rand

Publié le 19 juillet 2014
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Un article de Libertarianisme.fr

AYN_RAND_AnthemHymne est une nouvelle écrite par Ayn Rand, célèbre auteur libérale que nous avons déjà présentée. Dans un futur hypothétique, toute liberté a disparu. Les hommes mènent une vie triste d’esclavage au service des autres. Ils ont abandonné la technologie et la démarche scientifique et s’éclairent à nouveau à la bougie. Mais tout espoir n’est pas perdu, car un homme va réussir à redécouvrir ce que l’humanité a oublié.

Hymne est une histoire magnifique, un véritable hymne à la liberté et à la nature humaine. Si vous êtes comme moi, vous aurez envie de vous battre pour la liberté après l’avoir lue.

Son monde rappelle celui imaginé par George Orwell dans son roman 1984 (c’est le titre), mais il n’est pas un plagiat car Hymne a été publié en 1938 alors que 1984 a été publié en 1949. Bien sûr, 1984 est une histoire bien plus complète car il s’agit d’un roman entier. En revanche, Hymne a une fin heureuse et termine sur une hypothèse plus optimiste, qui est que l’homme finit toujours par revenir à la liberté, alors que 1984 sembler sceller le destin de l’humanité pour l’éternité.

Citation issue du livre : « Et le jour viendra où je briserai toutes les chaînes du monde, je raserai les cités d’esclaves, et ma maison deviendra la capitale d’un monde où chacun sera libre d’exister pour lui seul. Pour l’avènement de ce jour, je me battrai avec mes enfants et les amis que j’aurai choisis. Pour la liberté de l’homme. Pour ses droits. Pour sa vie. Pour son bonheur. »

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  • La liberté est-elle un mythe ?

    Rand, ne diffère en rien par son utopie de celle communiste, c’est Vincent Peillon avec sa fumeuse déclaration : « On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec le Catholicisme, il faut instaurer une nouvelle religion (entendue socialiste…) », les deux relèvent de la même logique.

    Orwell, quant à lui, a décrit un univers fini, un aboutissement, il n’y a pas de projection de sa part (sauf erreur de la mienne) après le monde totalitaire qu’il a imaginé, ce qui ne soutient pas le fait que sa réflexion se soit terminée avec son ouvrage.

    Pour parler de liberté, excusez moi de préférer Nietzsche…

    • Préférez Nietzsche tant que vous voulez (très grand auteur Nietzsche), mais vous avez lu Rand de travers.

      • et vous en diagonale.

        • Non, Salamanque, je vous garantis qu’il est bien question de travers. Déjà votre commentaire ne veut à peu près rien dire, puis où est-ce que Rand écrit à propos d’une utopie ? Pas dans Anthem, en tout cas (ce qui montre que vous n’avez aucun intérêt pour l’article, vous venez juste faire du bashing), peut-être avec le ravin de Galt. Et ?

          • Le ravin de Galt n’est pas vraiment une utopie. Il ne s’agit pas d’une structure figée, présentée comme parfaite. Il n’y est pas question d’un rôle figé pour chacun. Il s’agit d’un modèle changeant ou rien n’est fixé, il n’y est pas question du rôle que chacun devrait avoir.

          • Merci de me conforter, tous les deux, et si besoin était, dans mon appréciation qui est la mienne de Rand, vous ne pouviez mieux réagir que vous ne l’avez fait.

    • Ayn Rand est tout entière dans un optique « liberté réelle » quasi-marxiste. The Fountainhead (seul que j’ai lu) est typique du genre : un héros vraiment très héroïque lutte pour la « liberté » qui consiste à aller à l’encontre de ce que ses pairs pensent être des règles de décence professionnelle et de bon goût.

      On les connait depuis longtemps ces « libéraux » à la John Stuart Mill qui sont avant tout choqués de l’existence d’une « bonne société ».

      Lisez ce que Rand pensait des vrais anarchistes pour voir comme elle tenait à la liberté. Sans oublier sa vie personnelle, où elle devint rapidement maitresse d’un culte. Rothbard, qui s’était fait dupé par la réputation de la dame, s’est bien vite aperçu du conformisme malsain dans la mouvance dite libérale autour de Rand.

      Sans parler du style (càd son absence) et du fait que sa philosophie se cache derrière des histoires à l’eau de rose entre gosses de riches.

  • Après ça, difficile de lutter contre les anti-libéraux qui qualifient le libéralisme comme l’idéologie de l’égoîsme triomphant et cynique.

    • Au contraire, cette nouvelle (et cet extrait) explique justement que le libéralisme n’est pas l’égoÏsme comme vous l’entendez. Mais de toute façon, votre opinion est faite depuis longtemps et ne changera jamais.

  • Sinon, livre qu’on peut largement lire en anglais même si son niveau est intermédiaire. Le livre est court. Et Ayn Rand, suivant la logique des pays totalitaires (novlangue), utilise un vocabulaire simple, épuré, un style brut et court.

  • Livre tout à fait évitable, en effet, Salamanque.

  • Ayn rand a un bon message, mais mon dieu, quelle souffrance de la lire, la Grève est interminable et chiant au plus au point.

    • Si comprehendis non est Deus [Augustin]

    • En effet. Je n’ai toujours pas fini du fait du style et de l’histoire. Les péripéties amoureuses d’une gosse de riches me lassent.

      • C’est vrai, j’ai aimé le livre, mais j’ai vraiment eu du mal avec ca, car il n’y a absolument aucun intérêt pour l’histoire.

    • C’est vrai que dans La Grève il y a parfois des moments où on a envie de dire « bon allez, on veut savoir la suite ! ». Mais je peux rassurer à ce sujet, dans Hymne, on ne s’ennuie pas. C’est sans doute du au fait que c’est une nouvelle donc il n’y a pas la place pour des digressions par rapport à l’histoire.

      • Quand on me demande par quel livre d’A.Rand commencer, je dis indiscutablement la Source Vive, bien plus beau, mieux écrit et plus agréable que La Grève. La Grève a le mérite d’être exhaustif et de couvrir la quasi-totalité de la philosophie objectiviste. Le livre de 1200 pages est construit comme un film (d’où le « THE END » à la fin), mais un film en plusieurs parties (d’où le fait que Rand voulailt l’adapter à la fin de sa vie en plusieurs parties). Il ne faut donc pas s’attendre à lire un page-turner mais la transcription fidèle d’un film où l’esthétique cinématographique l’emporte sur l’esthétique littéraire. C’est ce qui fait que certains le trouvent ennuyant.

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    • 🙂 i agree ! je m’accroche cependant mais je commence à sprinter d’une page à l’autre !

  • A bien des égards, Ayn Rand fait penser à son quasi contemporain L. Ron Hubbard : un auteur médiocre de SF transformant ses écrits en religion.

  • Ca vole pas haut la critique!

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