Lorin Maazel, né en France d’une famille de musiciens américains juifs, avait dirigé le Philharmonique de New York et l’Opéra d’État de Vienne. Le musicien a été emporté par les suites d’une pneumonie. C’est dans sa maison de Castleton Farms, où il répétait pour le prochain festival annuel, qu’il est décédé dimanche.
Après sa naissance dans l’agglomération parisienne, le 6 mars 1930, le musicien prodige commence les cours de violon à l’âge de 5 ans, donne des cours dès 7 ans, joue en public à 8 ans et se produit dans les plus grands orchestres entre 9 et 15 ans.
Nommé deux fois commandeur de la Légion d’honneur, Lorin Maazel a dirigé plus de 150 orchestres dans quelque 5 000 opéras ou compositions différentes et participé à plus de 300 enregistrements de Beethoven à Tchaïkovski, en passant par Debussy, Rachmaninoff et Strauss. Il a eu des responsabilités diverses aux directions de l’Opéra de Berlin et de Vienne, du Philharmonique de Munich et de New York, notamment.
Un grand musicien RIP !
Sa musique et sa présence ont rythmé ma jeunesse car il était le Dieu vivant de ma professeur de piano qui l’avait croisé dans sa jeunesse. J’ai vu ses nombreux concerts à la télévision mais jamais en public à mon grand regret.
C’était autre chose que la (très médiocre) musique contemporaine française et ses sbires, voire ses grands prêtres. Chez Lorin Mazel la musique respirait par tous les pores de la peau. Encore un grand qui va nous manquer. Les grands s’en vont quand les médiocres restent accrochés aux places de pouvoir. Malheureusement, l’étatisme de la musique contemporaine produit la même chose que la politique, de la médiocrité. De bien mauvais musiciens et une France qui n’exporte plus sa merveilleuse musique d’antan, celle des Debussy et Ravel, ont rendu comme en politique, de bien mauvais service à notre pays, à son art (qui est devenu officiel donc mauvais). Les médiocres (comme en politique) ont bien du mal à trépasser pour ouvrir des portes vérouillées à triple tour depuis 70 ans !
Le même problème qu’avec le socialisme : les mauvaises herbes sont les plus résistantes.
Triste, mais inéluctable. Ainsi va la vie, mêlée de hasard.
Une personnalité de grand gabarit. RIP +1 .
Nous rêvons qu’il puisse s’en trouver de semblables à tous les coins de rues.
Question : pourquoi, à l’opposé, ne trouvons-nous que rarement de si grands formats en politique ?
Serait-ce parce qu’un départ « la musique adoucit les moeurs», celle qui ne s’écrit pas en slogans ?