Les Français sont-ils des ogres de travail ?

Est-il vrai que les Français travaillent plus que dans les autres pays, notamment par rapport aux économies qui réussissent mieux ? La réponse est non !

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Hollande travail (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

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Les Français sont-ils des ogres de travail ?

Publié le 15 novembre 2013
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Par Dominique d’Emploi2017.

imgscan contrepoints 2013-2374 Hollande travail

Nous avons d’abord comparé la moyenne annuelle des heures effectivement travaillées par travailleur en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis1. Ce qui frappe d’emblée, c’est que les moyennes des heures travaillées dans les deux pays anglo-saxons sont significativement plus élevées que dans les deux pays de l’Europe continentale2. Autre fait étonnant : les Allemands semblent travailler moins que nous. D’après les chiffres de l’OCDE, un travailleur français travaille en moyenne 82 heures de plus par an qu’un travailleur allemand, un Britannique travaille en moyenne 175 heures de plus qu’un Français et un Américain travaille en moyenne 136 heures de plus qu’un Britannique :

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Source : OCDE.

 

L’Allemagne étant un pays qui se porte particulièrement bien et de taille similaire à la nôtre, ces chiffres semblent donc confirmer de prime abord que la quantité de travail effectuée par les habitants d’un pays est indépendante de la santé économique de ce pays. Le piège est qu’il s’agit d’une moyenne par travailleur. Or, si la moyenne par travailleur est semblable dans nos deux pays, les travailleurs allemands sont beaucoup plus nombreux que les travailleurs français. À population équivalente, nous avons 19 millions d’emplois marchands quand l’Allemagne en a 26 millions. Ainsi, chaque travailleur travaille autant mais l’Allemagne a 37% de travailleurs supplémentaires qui produisent de la richesse.

Au sujet des temps partiels en Allemagne, très souvent décriés en France, il n’est donc pas étonnant de constater que comparée à la France, cette population des emplois à temps partiel se surajoute à la population des emplois à temps plein. Par ailleurs, il est important de noter que ces temps partiels sont dans leur immense majorité des emplois à temps partiels volontaires3.

Serait-ce donc la raison de notre chômage plus élevé ? En réalité, si l’on regarde les chiffres de 20114 ramenés à la population en âge de travailler5 des 15-64 ans, on ne trouve pas un supplément de chômeurs mais un supplément d’ « inactifs ne désirant pas travailler ». Il y a en France tout comme en Allemagne et au Royaume-Uni environ 53% de la population des 15-64 ans qui a un emploi à temps plein et 3% qui a un emploi à temps partiel involontaire6. En revanche, sur cette population, nous avons en France 27% d’inactifs ne désirant pas travailler contre respectivement 18% et 19% au Royaume-Uni et en Allemagne.

Ces constats sont tirés de l’examen des chiffres d’Eurostat, résumés dans le tableau suivant :

Source : Eurostat.
Source : Eurostat.

 

Cet écart considérable entre notre pays et nos voisins s’explique en fait exclusivement par une différence dans les tranches d’âge aux deux extrémités de la population dite « en âge de travailler » : l’extrémité jeune des 15-24 ans et l’extrémité mure des 55-64 ans.

Ainsi en France près de 60% des jeunes de 15-24 sont des inactifs ne désirant pas travailler, contre environ 20% au Royaume-Uni et 40% en Allemagne :

Source : Eurostat.
Source : Eurostat.

 

Ce décalage se retrouve également dans la tranche des 55-64 ans. En France, 54% des 55-64 ans sont des inactifs ne désirant pas travailler, contre 34% au Royaume-Uni et 32% en Allemagne.

Source : Eurostat.
Source : Eurostat.

 

Par conséquent, si nous avons en France un tel retard en emploi, c’est notamment en raison de notre incapacité à faire rentrer sur le marché du travail les plus jeunes et les plus âgés, et même à leur donner envie d’y rentrer.

Cette forte proportion d’inactifs dans ces deux tranches d’âge explique que la durée moyenne d’activité probable7 d’un jeune de 15 ans aujourd’hui soit entre 3 et 4 ans de moins pour un Français que pour un Allemand ou d’un Britannique. À partir de données démographiques et autres statistiques liées au marché du travail, Eurostat est capable d’estimer qu’un jeune Français sera 34 ans en activité contre plus de 37 ans en moyenne pour un jeune outre-Rhin ou outre Manche :

Source : Eurostat.
Source : Eurostat.

 

Nous n’avons pas trouvé de chiffres en ce qui concerne la population au travail actuelle ou passée mais tout semble indiquer que cette « durée de vie au travail » est valable aussi pour les générations précédentes. En effet l’âge moyen de sortie du travail en 2009 est de 60 ans en France, contre 62 ans en Allemagne et 63 ans au Royaume-Uni8.

Au vu de ces différents éléments, il n’est donc pas hasardeux d’affirmer que dans l’ensemble les Français travaillent effectivement beaucoup moins que leurs voisins.


Sur le web.

  1. On retrouve parfois dans les articles d’économistes de gauche des comparaisons en terme d’heures travaillées hebdomadaires, correspondant au nombre d’heures « habituellement travaillées ». Ces comparaisons n’ont en fait qu’une pertinence limitée car elles n’incluent pas les congés maladies, les congés maternité, etc. Bien que l’OCDE prévienne que les données annuelles qu’elle présente ne sont pas harmonisées entre tous les pays, il apparait après examen des différentes méthodologies qu’elles donnent vraisemblablement un bon ordre de grandeur des heures travaillées effectives : http://www.oecd.org/employment/emp/ANNUAL-HOURS-WORKED.pdf
  2. Cela est peut-être dû à une économie parallèle beaucoup moins développée dans les pays anglo-saxons ; la méthodologie française indique intégrer dans ses données les heures travaillées au noir mais il est toujours possible qu’elles soient sous-estimées.
  3. Par opposition au temps partiel involontaire dont la raison principale est que la personne n’a pas trouvé d’emploi à temps plein.
  4. Vraisemblablement les chiffres de 2013 seraient un tout petit peu différents mais ne modifient pas la conclusion principale de cet article.
  5. Et non la population active, qui est au dénominateur lorsqu’on calcule un taux de chômage.
  6. Temps partiel involontaire : la raison principale du temps partiel est que la personne n’a pas trouvé d’emploi à temps plein.
  7. Note méthodologique d’Eurostat : « The duration of working life indicator (DWL) measures the number of years a person aged 15 is expected to be active in the labour market throughout his/her life. This indicator has been developed and produced for analysis and monitoring under the Europe 2020 employment strategy. The indicator should complement other indicators by focussing on the entire life cycle of active persons and persons in employment rather than on specific states in the life cycle, such as youth unemployment or early withdrawal from the labour force. The development of life course policies is important in order to achieve more flexibility in the working life according to different stages of the life cycle. This indicator is derived from demographic data (life tables published in Eurostat online dataset demo_mlifetable) and labour market data (activity rates defined as in the online dataset lfsi_act_a but with unpublished detail by single age groups). »
  8. Source : Eurostat.
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  • Il me semble que l’assertion que l’article souhaite éprouver est  » les francais qui travaillent travaillent plus que nos voisins »…

    L’article démontre que le travail est mal réparti dans ce pays, difficile d’accès pour les jeunes et laissant peu de place à la seniorité… il s’agit d’un choix. Nos responsables économiques, syndicaux et politiques feraient bien de poser le debat sérieusement. les actifs sont pressurisés, puis mis rapidement au rebus à l’age om keurs propres enfants peinent à entrer dans le monde du travail…. pas étonnant de voir une bonne partiedes anciens souhaiter laisser leur place… et se faire une raison sur leur inemployabilité.
    Concernant les jeunes, je ne connais pas de jeune sans emploi et sans formation, qui ne veulent pas travailler… je sais que cela existe… les proportions m’étonne un peu….

    Le taux de féminisation des emplois est élévé en France…. c’est aussi un choix de société.

    PS : en France il n’est absolument pas possible de travailler avant 16 ans et particulièrement contraignant pour l’employeur jusqu’à 18 ans…

    • Dans ce domaine comme dans tous les domaines qu’il souille, le socialisme génère inexorablement la pénurie et le gâchis désespérant de la ressource la plus rare qui soit : le travail humain.

  • N’y a-t-il pas un petit problème avec le taux de chômage français (2e tableau) ?

  • La productivité horaire record des français s’explique surtout par le fait que beaucoup de gens sont payés pour 35h mais restent travailler 40h ou 50h !
    Non les français ne sont pas plus productifs qu’ailleurs haha…

    • +1
      La France est le pays d’Europe ayant la plus grande disparité sur les heures travaillées.

      En moyenne on est comme les autres, mais pendant que des millions de parasites font péniblement 32heures par semaine, une armée de galériens du domaine « libéral » est contrainte de ramer pour survivre.

    • Si les gens payés pour 35h veulent travailler gratuitement pour 40h ou 50h, cela ne regarde qu’eux… Je ne pense pas qu’on leur mette un couteau sous la gorge.
      Par contre je vous trouve dur, il faudrait connaitre la proportion précise de gens travaillant plus par rapport à ceux faisant 35h pour juger qu’ils sont plus ou moins productifs.

      • !!!
        Ce sont les « libéraux » qui galèrent pour que es autres puissent prendre leur retraite à 60ans (ou moins).

        Les libéraux: vous savez? les artisans, votre boulanger, votre médecin,…, tous ces types qu’on voit avec des bonnets rouge.

        Quand ces types vont commencer à baisser les bras, ça va être la foire du slip.

        • Il y a près de 20 millions de salariés du privé sur une population active de 28,4 millions de personnes (comprenant les quelques 5 millions de travailleurs dans la fonction publique).
          Etant la catégorie la plus représentée, mon commentaire s’adressait à celle-ci (et elle galère autant que les catégories malheureusement).

  • L’auteur veut démontrer que la race française est fainéante et pour cela, il va jusqu’à torturer les chiffres pour leur faire dire ce qu’il voulait entendre.

    Excellent le coup des heures allemandes inférieures aux heures françaises par salarié… Ah non, ça va pas.. Oui mais ils sont plus nombreux alors… Alors.. heu… ben, ils travaillent plus.. CQFD.

    Rabâcher le comparatif des choux et des poux. Personne n’ignore ici que les français ne peuvent pas travailler avant 16 ans et qu’ils prennent leur retraite à partir de 60 ans (rare maintenant) et qu’à 62 ans, la plupart vont planter leurs choux, seuls ceux qui n’ont pas suffisamment cotisés, étant obligés de continuer jusqu’à 65 ans. Donc comparer la tranches d’âge 15/24 ans et 55/64 ans n’a pas beaucoup de sens, d’autant que les entreprises ont tendance à jeter les « vieux » à la porte à partir de 55 ans.

    Ce que personne ne veut entendre, c’est que trop de chefs d’entreprises (salariés, héritiers, vieux fondateurs) sont incapables d’innover, de concevoir les produits de qualité que les gens veulent, comme la fameuse friteuse électrique, conçue et fabriquée en France, qui s’arrache comme des petits pains jusqu’aux USA.

    • Le commentateur veut démontrer que l’auteur est partial et pour cela, il va jusqu’à torturer ses mots pour leur faire dire ce qu’il voulait entendre…

    • Je suis avec intérêt vos commentaires qui tranchent dans le décor, mon dieu que vous êtes bête Daniel Roux. Ou ignorant, c’est selon.

      J’adore la fameuse critique des « patrons qui ne savent pas innover ». Je l’entends souvent dans la bouche des gauchistes un peu idiots (pléonasme). Vous avez dû vous passer le mot, ou peut être récitez vous simplement votre évangile sans même vous rendre compte que vous n’êtes pas équipé pour raisonner par vous même.

      Comme si il fallait réinventer la roue pour avoir un business model pérenne…
      Il est souvent plus intelligent « de copier en améliorant un peu » plutôt que de se lancer dans l’innovation qui est plus risquée, plus coûteuse et plus audacieuse.
      Je ne dis pas que l’innovation n’est pas stratégiquement très importante, je dis simplement que ce n’est pas LE levier le plus important pour générer de la croissance dans l’entreprise.

      C’est bien une critique d’employé (ou d’assisté) qui n’a absolument aucune idée du monde de l’entreprise et des leviers apportant de la rentabilité.

      Vous êtes nombreux en France à croire que l’argent tombe du ciel, continuez comme cela, vous avez pour l’instant raison.

      • Le plus drôle avec ces cuistres gauchistes prétentieux, qui ne savent que répéter à tue tête « yaka innover! », c’est que quand par miracle une entreprise francaise arrive à dégager les capitaux nécessaires pour innover, ils se réunissent pour faire opposition au projet si ca implique:
        – les énergies fossiles (pétrole, gaz de schiste, etc.)
        – le nucléaire
        – certains types de développement urbain
        – les biotechnologies (OGM, génétique, etc.)
        – des gains de productivité pouvant conduire à des licenciements
        – etc..

        Bref, tout ce qui constitue les avancées de demain.

    • Tout ramener au concept de « race » est la base profonde du « racisme ».

    •  » l’auteur veut demontrer que la race française est fainéante  »

      la race française n’EST pas fainéante, elle l’est DEVENU :

      j’ai vu la césure de mes propre yeux, dans les années 80 ( quelques années aprés un certain 10 mai ! ): ma famille exploitait une ferme peu mécanisée ( le foin, notement, en petite bottes de 12 kg, devait etre manipulé à la fourche ) et dans les années 70, la famille, les copains, venaient spontanément donner un coup de main le soir, aprés le travail pour charger ( la tache la plus rude ). c’était aussi l’occasion pour les hommes, de tomber le maillot et ainsi, d’acquerir à peu de frais, un debut de bronzage avant de partir à la mer, vu que le foin se rentre généralement en juin. c’était comme faire du sport, il n’était pas question d’argent, le travail fini, tous le monde mangeaient ensemble… à partir du millieu des années 80, terminé. avec mème l’attitude inverse: lorsque le temps se mettait au beau fin mai début juin, on ne voyait plus personne. les gens nous evitaient, et revenaient queques temps plus tard… ho ! le foin, moi, je n’en mange pas ! entendait-on dire parfoi.

      on ne crachera jamais assez sur la tombe à miterand.

  • L’article est intéressant mais il aurait été bien de préciser ce qui est rangé dans la catégorie des inactifs ne voulant pas travailler.

    En cherchant sur le site de l’INSEE, je trouve cette définition des inactifs:
    « On définit conventionnellement les inactifs comme les personnes qui ne sont ni en emploi (BIT) ni au chômage : jeunes de moins de 15 ans , étudiants, retraités, hommes et femmes au foyer, personnes en incapacité de travailler,… »

    Une partie importante des jeunes « ne voulant pas travailler » sont donc en fait des étudiants. A priori, la première conclusion à avoir n’est pas que les jeunes français ne veulent pas travailler mais que les jobs étudiants sont moins développés en France qu’au royaume uni.
    Un certain nombre de jeunes doivent également se trouver dans la catégorie des inactifs car ils ne sont pas inscrit au chomage ou s’inscrivent à l’université tout en recherchant un emploi.

    •  » il aurait été bien de préciser ce qui est rangé dans la catégorie des inactifs ne voulant pas travailler  »

      par exemple: les jeunes, qui , malgrés leur peu de motivation pour les études, glande en fac de chomage, histoire de s’entrainer pour le moment à venir ou ils seront dans le chomage actif … il n’y a pas de travail !!!

      ou également les cinquantenaires qui ont  » réussi  » à se faire mettre en invalidité par un médecin complaisant, et qui attendent la vrai retraite, en travaillant au noir pour les plus courageux, ou en restant devant la TV pour les plus fainéant.

      ou encore les  » agriculteurs  » bio, qui font 5 quintaux à l’hectare, mais qui ont calculé qu’entre les DPU, les primes à la conversion bio, et parfoi le RMI ( ho pardon, le RSA ) , ils peuvent se la couler douce .

      sans parler des RSistes confirmés, qui ont calculé qu’avec les aides sociales en tous genres et un peu de trafics, ils n’ont aucun interets à pendre le metro pour aller bosser à 50 bornes de chez eux.

  • C’esrt même culturel. Aux USA, par exemple, on ne conçoit pas un gamin qui ne gagnerait pas son argent de pcohe dès 12 ans, et quelques que soient les revenus familiaux. Cet entrainement aux micro-boulots aboutit à 100 % détudiants qui jobent à l’université. Le goût du travail, la niaque, et l’expérience des emplois est aussi innée dans cette population.

    Et ces jobs sont très sérieusement examinés dans les CV. Progression de la complexité, des salaires, donne une bonne indication du profil.

    En France, les gens ne comprennent pas que le diplôme n’est qu’une condition souvent nécessaire, mais jamais suffisante.

    Ils n’ont, au moment d’entrer dans la vie active, aucune idée du monde du travail, et aucun entrainement.
    D’où ce sentiment d’être « exploité », d’en faire le moins possible, et d’arrêter au plus tôt …

    • Si évidemment en France il n’y a pas 100% d’étudiants qui ont une petit emploi durant leurs études, dans mes relations un certain nombre avait un petit job (d’ailleurs souvent chez Mc Donalds). Peut être faut-il étudier cette corrélation au cout des études? Je vais essayer de trouver des informations.

      Les petits jobs sont aussi examinés dans les CV en France , au même titre que les stages durant les études… Je vous engage à présenter un CV avec un trou d’activité, sans le moindre petit job, le recruteur va vous le faire remarquer.

      Oui le diplôme n’est qu’une condition nécessaire et pas suffisante, et d’ailleurs a encore une place trop importante après un certain nombre d’années d’expérience dans le domaine du diplôme… Je parle en connaissance de cause, en France on se base bien trop la dessus.

      Il y a une méconnaissance du monde du travail c’est vrai mais de là à faire une généralité à tous les français… Par contre le sentiment d’être exploité, quand les employeurs essaient d’abuser de leur pouvoir , ca finit par arriver (c’est aussi vrai dans l’autre sens) ; il faut pouvoir bâtir une relation saine employeur/employé et là vous verrez que ça marchera beaucoup mieux.

  • Je vous rappelle votre propre article et le fait qu’il est intéressant de considérer le nombre d’heures travaillées par habitant … la France est enfin championne de quelque chose, elle est ceinture noire de glande :

    http://www.contrepoints.org/2011/02/01/12686-pourquoi-les-francais-naiment-pas-travailler

    • 17 millions de salariés entretiennent les retraités (13 millions), les chômeurs (6), les fonctionnaires (5,5) et les étudiants (2) et qui doivent ensuite s’occuper de leurs enfants et on s’étonne des salaires de merde et des fins de mois de plus en plus difficiles.

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