Éoliennes, Terres rares et désastre environnemental : une vérité qui dérange

Le développement de technologies vertes telles que les éoliennes reposent sur les « terres rares », dont l’exploitation en Chine se fait dans des conditions sanitaires et environnementales scandaleuses.

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Éoliennes, Terres rares et désastre environnemental : une vérité qui dérange

Publié le 5 novembre 2013
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Par K.

L’appellation « terres rares » regroupe un ensemble de 17 éléments chimiques comprenant le scandium, l’yttrium et les 15 lanthanides (en gros tous les éléments chimiques allant du numéro atomique 57 au 71).

Évidemment, à moins de maitriser la chimie comme un Walter White, ces éléments ne vous disent probablement rien. Ils sont pourtant présents en petites quantités depuis longtemps dans la plupart des produits high-tech qui garnissent notre quotidien.

terres rares

Si le développement des nouvelles technologies tend à pousser la demande de terres rares à la hausse, une industrie s’est nettement démarquée du lot pour sa demande exponentielle de terres rares ces dernières années : j’ai nommé l’industrie éolienne ! Pourquoi donc ?

Eolienne

Comme vous le voyez ci-dessus, une éolienne cache dans ses entrailles tout une panoplie d’équipements dont un alternateur à aimants permanents. Ces fameux aimants permanents – extrêmement coûteux au passage – sont généralement en partie composés d’un alliage de terres rares (néodyme-fer-bore dans la majorité des cas, avec de plus petites quantités de dyprosium et de praséodyme). Ainsi, pour fabriquer une éolienne de 3 MW, la compagnie Frontier Rare Earths, spécialisée dans le domaine des terres rares, cite des quantités de terres rares allant jusqu’à 2700 kg ! Avec le développement de l’éolien au niveau mondial, l’industrie des terres rares s’attend donc à une demande de plus 8000 tonnes de la part de l’industrie éolienne en 2014.

 

Sur la route des terres rares…

Si les terres rares sont assez uniformément réparties au sein de la croûte terrestre (on en a trouvé sur tous les continents), la Chine en est aujourd’hui incontestablement le premier producteur mondial avec 97 % de parts de marché ! D’autant plus surprenant quand on sait que jusqu’au cours des années 1980, les États-Unis étaient les premiers producteurs mondiaux avec le dépôt de Mountain Pass en Californie.

Dans un marché en pleine augmentation comme celui-ci, comment les Chinois ont-ils fait pour conquérir la quasi-totalité du gâteau ? En broyant les prix, pardi ! Et là arrive la question qui fâche : comment ont-ils broyé les prix ? Tout d’abord, la main-d’œuvre chinoise est relativement abordable, même si les mineurs travaillant dans le domaine des terres rares sont relativement mieux payés que leurs compatriotes (145 livres par mois en 2010, d’après un envoyé spécial du Daily Mail). En fait, le gros des économies réalisées par les compagnies minières chinoises vient du non-respect systématique de l’environnement et de la sécurité de leurs travailleurs, et comme vous allez le voir, la situation est réellement peu réjouissante.

En Chine communiste, les informations sensibles sont strictement contrôlées. De fait, il est extrêmement dur d’accéder aux fameuses mines de terres rares et encore plus ardu d’en ramener des images. Cependant, le Daily Mail a réussi à réaliser deux reportages exclusifs dans l’une d’elles, en Mongolie Intérieure en 2010, reportage dont j’aimerais reprendre ici les faits saillants et les images.

mine de Baiyun Obo
Photo 1 : mine de Baiyun Obo en Mongolie Intérieure. La mine fournit 77% de la demande mondiale en terbium et néodyme.

En ce qui concerne l’extraction des terres rares, celle-ci a lieu dans des conditions complètement impensables pour un Occidental, je me permets ici de traduire un passage du reportage du Daily Mail :

« À l’intérieur de l’usine, de l’acide sulfurique à ébullition coule dans des tranchées ouvertes et de la lave jaune en fusion jaillit des fourneaux rotatifs. L’air remplit de sulfure piquait les yeux et brûlait les poumons. Les vêtements des ouvriers étaient parsemés de tâches d’acide.

« On nous donne des uniformes au début mais ils se font rapidement ronger par l’acide » m’a dit un des travailleurs dont le pantalon était couvert de brûlures d’acide.

« On nous donne des gants et des masques. Mais les masques ne font pas grand chose. J’ai du mal à respirer après mes shifts de 12 heures. »

À l’intérieur de ces ateliers, les conditions de sécurité sont inadéquates et le matériel rudimentaire. »

Évidemment, cette accumulation de négligences et d’irresponsabilité totale se devait de produire son lot d’effets pervers dans les régions minières de la Mongolie Intérieure.

En premier lieu on pourrait citer le fait que tous les habitants de la région portent désormais des masques partout où ils vont, ou encore le fait que des villages entiers aient été déplacés, ou encore que les radiations radioactives du bassin de résidus (photo 2) sont 10 fois supérieures à ce que l’on mesure aux alentours (l’exploitation des terres rares met à nu des roches relativement radioactives habituellement enfouies).

On pourrait encore parler des cas de cancer surabondants, des cas d’ostéoporoses, des enfants qui naissent avec des malformations osseuses, etc. En fait, dans cette région, c’est l’environnement entier qui est devenu inhabitable, même les eaux de surface ont été jugées impropres à l’irrigation ! Ce désastre environnemental est le prix à payer pour produire du néodyme à des prix ridiculement bas comme le font les Chinois.

Voilà la face cachée de l’industrie éolienne, une industrie dont les produits déjà hors de prix et peu performants, souvenez-vous, ne pourrait sûrement pas se relever d’une augmentation substantielle du prix des terres rares du fait de la mise en place de règles environnementales sérieuses en Chine.

Alors, comme vous l’imaginez, dans l’industrie on se garde bien d’évoquer le sort des régions reculées de la Chine où le précieux néodyme est extrait dans des conditions absolument catastrophiques.

 

Une vérité qui dérange

Devant un tel scandale sanitaire et environnemental, j’ai donc été curieux de connaître le point de vue des grosses organisations environnementales de ce monde (Greenpeace, WWF, Environmental Defense, etc.) sur le sujet.

Chez Greenpeace :

greenpeace 1

Apparemment, chez Greenpeace, le néodyme, ça n’évoque rien, essayons à nouveau :

greenpeace 2

Rien non plus… Visiblement, chez Greenpeace le scandale des terres rares en Chine, on ne connait pas. Étrange, pas la moindre publication, photo, vidéo ou dépêche…

Essayons chez le WWF :

WWF 1

Chou blanc encore… J’ai essayé avec les mots clés rare earths mining China mais le moteur de recherche se bornait à me sortir une liste d’animaux en danger n’ayant rien à voir avec le sujet. Essayons encore ! Chez Environmental Defence maintenant :

environmental defence

À force de recherche, j’ai bien fini par trouver quelques références au problème des terres rares en Chine sur quelques rares sites d’ONG (ex : le site des Amis de la Terre). Mais, là encore, peu de détails et surtout aucun lien entre cette industrie et l’industrie éolienne. Pourquoi donc ce silence assourdissant des ONG, elles qui savent d’ordinaire si bien attirer notre attention et nous sensibiliser à différentes causes ?

Prenons le cas de Greenpeace par exemple où l’on est pourtant bien conscient des problèmes environnementaux que peuvent soulever les exploitations minières, la preuve, le mot mining renvoie 493 résultats :

greenpeace 3

Pourquoi donc ce silence radio sur une catastrophe environnementale dont les proportions sont largement supérieures à la moyenne des affaires traitées par Greenpeace ?

Eh bien, une bonne partie de la réponse réside sûrement dans le fait que Greenpeace s’est ouvertement posé en porte-étendard de l’industrie éolienne partout dans le monde. On peut légitimement être estomaqué par le cynisme de la position de Greenpeace (et des autres ONG d’ailleurs) pour qui le soutient sans faille à l’industrie éolienne passe par une omerta totale sur les méfaits environnementaux qui bénéficient aux fabricants d’éoliennes. Imaginer un instant un scandale pareil bénéficiant de près ou de loin à l’industrie pétrolière. Quelle serait la réaction de Greenpeace & Co ? Entre l’industrie éolienne et les autres industries, c’est décidément deux poids deux mesures.

Mais pourquoi donc se faire du souci quand on est pro-éolien ? L’éolien c’est green, c’est hype, c’est solidaire ! Pas comme les vilaines énergies fossiles aux mains de multinationales qui puent l’ultra-libéralisme !

Mais surtout, les pauvres Chinois qui vivent la dure réalité de la transition énergétique au jour le jour sont si loin, pourquoi s’en inquiéter ? Bref, au train où vont les choses, les mâts d’éoliennes n’ont pas finis d’être érigés dans nos campagnes, au grand profit de nouveaux capitalistes façon Al Gore : la main gauche dans le pot de confiture des subventions étatiques, la main droite en train de signer des contrats pour vendre ce qu’ils ont eux-mêmes fait subventionner, le tout les fesses assises dans un jet privé pour aller à l’autre bout du monde informer la populace de l’impérieuse nécessité d’amorcer la transition énergétique à grands frais. Il parait qu’on appelle ça l’économie verte

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  • Le soutien à l’éolien des plus forcenées des organisation écolos est inadmissible, voire même criminel. Les photos ressemblent étrangement à l’union soviétique des années 60-70… même cause mêmes effets ?

  • Agissons ! Boycottons les éoliennes !

  • Bonjour,

    Votre article est bien gentil en disant haro sur les éoliennes. C’est quand même vite oublier que la plus grande partie de cette terre rare(néodyme) précise est utilisé dans les outils technologiques dernier cris : smartphones, ordinateurs, tablette et j’en passe. En fait tout produit qui à besoin d’aimants performant. Le nombre d’éoliennes produits et sans communes mesures avec ces produits.
    D’autre part le néodyme représente 16 % de l’utilisation totale de terre rares. Il reste donc les utilisations suivantes que vous passez sous silence : piles rechargeables 18 %, catalyseur pour transformation/raffinage du pétrole 6%, poudre à polir 15%, écrans couleurs 30% pots catalytiques 8%, additifs au verre 4% … Le raccourci est donc facile et biaisé.

    • Je suis le premier à dire que tous nos gadgets technologiques incorporent de petites quantités de terres rares depuis belle lurette. Le sujet, ici, c’est le cynisme des ONGs et les catastrophes environnementales liées à des engins (les éoliennes) qu’on nous présente comme des solutions aux problèmes environnementaux.

      • « Le sujet, ici, c’est le cynisme des ONGs et les catastrophes environnementales liées à des engins (les éoliennes) qu’on nous présente comme des solutions aux problèmes environnementaux. »

        Votre article est entièrement articulé sur ce paralogisme (l’extraction des terres rares est polluante; les éoliennes utilisent des terres rares; donc les éoliennes sont polluantes).
        Or si l’extraction des terres rares est bel et bien polluante, les éoliennes en elle-même (même utilisant des terres rares) ne le sont pas particulièrement.

        Concernant les ONG, on a bien en effet l’impression que le but de cet article, est surtout de régler vos comptes avec elles.

        Dommage, la sensibilisation aux problèmes liés à l’extraction des terres rares est importante et ne mérite pas d’être polluée (désolé…) par une telle récupération.

        • Bah, ajoutez aux terres rares (qui sont bien sûr aussi utilisées ailleurs, est-ce une bonne excuse ?) la pollution sonore, les massacres d’oiseaux et la modification de la dynamique des vents (donc du climat), avec tout ça les éoliennes ne sont pas encore une des plus grosses catastrophes écologiques de l’histoire mais s’en rapprochent très vite.

          • Faut surtout ajouter de la mauvaise foi…les éoliennes qui modifient le climat. Pas mal. Pas mieux en tout cas.
            Quoi qu’il en soit, si c’est la votre définition de « grosse catastrophe écologique », les marées noires et autres fukushima n’ont qu’à bien se tenir !

          • Noun,

            C’est votre rhétorique qui est fausse.

            Si les éoliennes ont besoin de terres rares pour leur fonctionnement, elles sont polluantes.

            Vous avez publié quoi et où pour donner des leçons de sensibilisation aux problèmes liés à l’extraction des terres rares ?

        • Noun: « Or si l’extraction des terres rares est bel et bien polluante, les éoliennes en elle-même (même utilisant des terres rares) ne le sont pas particulièrement »

          Le problème c’est qu’elle ne servent écologiquement à rien. Elles ont besoin de backup qui ne tournent pas de manière optimal, coutent très cher et les économies qui se lancent dans cette voie comme l’Allemagne rejettent plus de co2 (lol) et son obliger de compter (discrètement) sur l’énergie la plus polluante et meurtrière qui soit: le charbon (46% re-lol)

          Dire que les éoliennes ne polluent pas c’est oublier toute l’infrastructure autour: usines de backup, extraction, transport. A ce compte le rétroviseur d’une voiture pollue très peu = la voiture non plus CQFD.

          • Discuter de la pertinence de l’éolien dans une politique énergétique est une chose. Et c’est tout à fait nécessaire.
            Discréditer l’éolien sur la base d’arguments spécieux et non spécifiques en est une autre.

            En l’occurrence, la catastrophe écologique décrite ici réside dans la façon dont les chinois méprisent les normes environnementales les plus élémentaires lors de l’extraction des terres rares.
            Pas dans l’utilisation des terres rares en elles-même. Que ce soit dans l’éolien ou dans autre chose.

            NB: une voiture rejette des gaz polluants. Une éolienne non.

        • On vois mal pourquoi on doit se préoccuper des déchets nucléaires et fermer les yeux sur les déchets de la production d’éoliennes (sans compter effectivement la pollution sonore).

          • La réponse est simple (mais pas forcément satisfaisante) : si on se préoccupe plus des déchets nucléaires c’est qu’ils sont produits à nos pieds, et pas à des milliers de kilomètres.

    • Effectivement à l’heure des écotaxes tant décriées, que doit-on penser de la Contribution au service public de l’électricité qui finance les développeurs éoliens avec l’aimable participation des consommateurs à hauteur de plus de 500 millions d’euros par an.
      L’obligation faite par l’Europe de consommer 20% d’énergies renouvelables pour 2020 est donc un permis à polluer pour les 80 % restants, de ce fait la part de CSPE dédiée aux renouvelables peut-être assimilée à une écotaxe, mais alors quelles finalités ?

      http://www.gdfsuez.com/territo

      « Ainsi, pour obtenir un « territoire à énergies positives », ou « TEPOS », les collectivités doivent combiner différentes actions en matière d’efficacité énergétique, de sobriété énergétique et de production d’énergie, décentralisée et renouvelable et d’optimisation des ressources locales. Ces actions peuvent reposer sur de nombreux projets : installation d’éoliennes, développement de l’énergie photovoltaïque, valorisation des déchets, méthanisation, biocarburant, lutte contre la précarité énergétique, etc.
      L’objectif de ces actions est à la fois de valoriser les richesses locales, de créer des emplois non délocalisables et surtout d’améliorer la qualité de vie et l’attractivité du territoire. C’est pourquoi il est essentiel que la population (habitants et entreprises) soit largement associée et impliquée dans la mise en place d’un territoire à énergies positives. »
      Mais comment lutter contre la précarité énergétique si l’électricité en particulier et les énergies en générale voient leurs prix flamber,

      Mais où sont donc qualité de vie et attractivité d’un territoire éolien

      http://www.bretagne-environnem
      « Forte d’un potentiel éolien parmi les meilleurs d’Europe, la Bretagne a déployé un parc qui compte en 2009 350 éoliennes réparties sur 65 communes. »

    • voilà l’exemple même de la réponse « orientée » et hors de propos : qu’il y ait d’autres utilisations à ces « poisons » ne justifie pas que les « écolos » en favorisent l’usage non seulement dans l’éolien mais aussi les pots « catastrophiques » !!! 16 + 8 = 24 %…

  • Avant de dire autant de sottises, il faut remarquer que, seules les éoliennes dites « direct drive » utilisent des aimants permanents, et encore, pas toutes. Laisser penser que toutes les éoliennes utilisent des terres rares, alors que le premier fabriquant mondial, Vestas n’en utilise pas du tout, c’est de la malhonnêteté intellectuelle.
    Que les terres rares soient exploitées dans des conditons douteuses en Chine (qui proviennent du fait que les TR sont toujours en quantités faibles dans le minerai; il faut donc traiter des tonnes de minerai pour peu de TR), c’est une chose, mais qui n’a presque rien à voir avec les éoliennes, que l’on peut critiquer mais avec de bien meilleurs arguments.
    Enfin, ce sont les véhicules électriques, surtout s’ils se développent, qui vont consommer le plus de néodyme, la seule terre rare utilisées dans les aimants permanents.

  • Les éoliennes sont contre productives (elle n’arrangent que les professionnels du Gaz au nord de l’Europe qui vendent à tout de bras compenser leur production ératique et faible – 10% du nominal déclarée en moyenne annuelle) sympathique en appoint d’une petite maison exposée aux grands vents mais c’est tout.

    Bref entre les éolienne et le pétrole qui est tout aussi dévastateur il va falloir tourner la page…. n’en déplaise aux frères Koch ;). L’avenir ? Les centrales au thorium (mais les chinois malins ont déjà mis la main sur la plupart des réserves, peut être l’hydrogène si on améliore encore son stockage ou mieux les C.S.O (centrale solaire orbitale). De toute façon nous n’aurons pas le choix il va falloir choisir vite… il reste plus beaucoup de temps.

    • Heu, si… Il reste des réserves de combustibles fossiles pour trèèèèèèèsssss longtemps (à condition d’avoir le droit de les exploiter, là est l’unique problème). Quant à la pollution terrible du CO2, ben c’est tout sauf un polluant ce gaz et son rôle dans un éventuel changement climatique d’origine anthropique reste tout à fait incertain.

      Autant dire, on a le temps, et en plus c’est pas grave.

      • Bonjour Franz, si vous avez des graphiques, informations et liens sur d’éventuelles réserves pour « trèèèèèèèès longtemps » je suis preneur. Pour le moment j’en reste aux graphiques de l’AIE, du département d’état US, et à la moyenne des prévisions optimistes et pessimistes disponibles …. par ailleurs quand le Pdg de Shell Peter Voser (qui n’est pas vraiment un alarmiste de nature ni un réchauffiste) dans le Financial times « La production des champs existants décline de 5 % par an à mesure que les réserves s’épuisent, si bien qu’il faudrait que le monde ajoute l’équivalent de quatre Arabie saoudite (sic) ou de dix mers du Nord dans les dix prochaines années rien que pour maintenir l’offre à son niveau actuel, avant même un quelconque accroissement de la demande. » cela ne plaide pas vraiment pour un « trés longtemps ».

  • Les éoliennes, comme la plupart des énergies nouvelles de la transition énergétique, provoquent trois pollutions : une pollution écologique (comme l’article le démontre sans contestation possible), une pollution économique (les subventions publiques et l’augmentation du poids de l’Etat obèse) et une pollution intellectuelle (le néo-malthusianisme constructiviste des escrologistes). La transition énergétique : trois pollutions réunies en une seule et même arnaque !

    Hollande ou Sarkozy au pouvoir, des ministres issus d’EELV ou les subventions publiques versées à Greenpeace : toutes ces situations sont des pollutions.

    Les multiples pollutions provoquées par la transition énergétique justifient pourquoi il faudra, tôt ou tard, interdire le socialisme sous toutes ses formes.

    • Et alors Cavaignac, que proposes tu donc ? A part servir la soupe aux Frères Kock (qui dansent sur une branche qui se scie un peu plus chaque jour), pour garantir croissance et prospérité aux citoyens à quelques décennies du PIC-OIL ?. Je te rejoint bien volontiers sur les éoliennes qui ne pourront jamais assurer à la civilisation de quoi se nourrir, se déplacer et se chauffer…. as tu des idées ?

      • Nucléaire, hydro-électricité et gaz naturel. Problem solved!

        On y ajoutera peut-être les panneaux solaires si un jour ceci deviennent abordables.

        • @K

          Je valide… bon cocktail… sauf peut être échanger les panneaux solaires au sol par des C.S.O (centrales solaires en orbite) 16X plus de rendement qu’au sol mais investissement nécessaire concernant la R&D sur le mode de transmission de l’énergie au sol (laser ou micro-onde). Avantages majeurs : pas de frais de prospection, zéro émission,zéro déchet, puissance infinie et stable. Bien à vous.

        • « Nucléaire, hydro-électricité et gaz naturel. » + techniques de réduction de la consommation et d’isolation thermique (le nucléaire étant massivement subventionné).

          • =) « Nucléaire, hydro-électricité et gaz naturel. » + techniques de réduction de la consommation et d’isolation thermique (le nucléaire étant massivement subventionné).

            Rien à dire… ok pour moi. Curieux que personne ne cite (en plus) la géothermie pour le chauffage. Attention à la fin des réserves de gaz qui ne manquera pas d’arriver tôt ou plus tard…

      • Le problème justement c’est que tout monde « propose » des choses. Personne ne peut avoir un avis complet et pertinent sur l’ensemble des modes production d’énergie les plus efficaces pour aujourd’hui et pour demain en fonction des chaque situations. C’est pour cette raison qu’il y a le mécanisme des prix.

        Contentez-vous d’agir intelligemment à votre niveau (en tant que consommateur, investisseur ou autre) en fonction de vos propre prévisions limités à votre domaine et à vos propres risques, et évitez de vouloir régir l’ensemble de la société.

    • @Cavaignac : je vous cherchais en réaction à cet article, votre réponse est la mienne, merci pour ça.

    • Subventions a Greenpeace ?
      Vous sortez ça d’où ?
      Greenpeace est financée strictement par ces 3 millions d’adhérents. L’indépendance est un de ses principes fondateurs.
      La DGSE a coulé un des bateaux de Greenpeace et tué un militant ce qu’aucun autre pays n’avait osé. Même pas Poutine. Le tout du temps de Miterrand. C’est la les « subventions » que vous avez en tête ?

  • bonjour,

    Il faudrait mieux se renseigner avant d’incriminer les éoliennes, car elle n’utilise pas d’aimant permanent pour magnétiser la génératrice mais une alimentation électrique, comme tous les alternateurs électriques (centrale gaz, centrale à charbon, centrales hydro-électrique, centrale nucléaire…)
    Il faudrait revoir ses cours d’électrotechnique avant de diffuser de telles sottises.
    Il n’en reste pas moins que l’exploitation des terres rares en chine est un désastre écologique !!

    • Il y a pourtant des constructeurs éoliens parlant bien de terres rares en évoquant la technologie concurrente …

      Alors effectivement il y a probablement ceux qui en utilisent et ceux qui exploitent la technologie que vous évoquez, mais il ne faut pas pour autant affirmer que toutes les éoliennes n’ utilisent pas de néodyme…

    • De sacrés menteurs ces défenseur de moulins à vent! Tu leur montre des preuves sans équivoque que l’indusrie éolienne utilise des quantités énormes de terres rares, mais ils ont quand même le culot de prétendre que ce n’est pas le cas…

      • Normal, on s’attaque à leur modèle chéri, on s’attaque à ce qu’ils ont conçu petit à petit au fil des ans comme Ze solution. Amener des éléments de contradiction à leur vérité implique une rupture mentale contre laquelle ils vont résister.
        Les idées changent, mais à long terme.

    • mea culpa : en effet quelques éoliennes utilisent des aimants notamment les éoliennes Siemens ou certaines éoliennes offshores. Mais la majorité des constructeurs utilisent un circuit électrique pour magnétiser la génératrice (Nordex, Enercon, Vestas, Repower…) Il s’agit de la majorité des éoliennes Onshore installées en France. Il est, dans tout les cas, malhonnête de vouloir faire supporter aux éoliennes les problèmes d’extraction des terres rares en chine, les aimants font partis de notre quotidien on en trouve dans les téléphones portables, ordinateurs, voitures, électroménager, hifi, aéronautique, industrie, train…

      • Même Vestas & co utilisent des terres rares dans leurs éoliennes:

        http://www.vestas.com/en/about-vestas/sustainability/sustainable-products/life-cycle-assessment/rare-earth-elements.aspx

        Le problème c’est pas tant que les constructeurs d’éoliennes utilisent ces éléments, ils en ont autant le droit que n’importe qu’elle autre industrie. Le sujet, ici, c’est le cynisme des ONGs et les catastrophes environnementales liées à des engins (les éoliennes) qu’on nous présente comme des solutions aux problèmes environnementaux.

        • bonjour,

          Plus précisément : Vestas a essayé la technique des aimants permanents (donc des terres rares) entre 2011 et 2012. Quand ils ont vu la volatilité des prix du néodyme, ils ont complètement abandonné cette technologie.

          Donc aujourd’hui, sur la dizaine des plus grands fabricants d’éoliennes (Vestas, GE, Goldwind, Sinovel, Nordex, Enercon, Suzlon, Siemens, REpower, Gamesa), seuls Goldwind et GE utilisent des terres rares.

  • Lorsque j’ai abordé le sujet de la pollution éolienne dans un commentaire à propos d’un article qui tirait à boulet rouge sur le nucléaire ( sur un autre site …..vox) certains ( une tête de père-noël sans le chapeau) m’ont répondu que celà était dérisoire à côté du danger du nucléaire. J’ai demandé à partir de combien de mort considère t-on qu’une pollution est dangereuse??? Personne n’a répondu.
    La pollution ne dérange personne tant que ce n’est pas à côté de chez soi…

  • On peut ajouter qu’au parlement wallon une question écrite (N° 573) a été posée par Mr le député-bourgmestre Eerdekens au Ministre Nollet à ce sujet. Dans sa réponse le ministre reconnaît qu’une éolienne utilise entre 0,5 et 1t de terres rares par MW mais ignore la pollution…
    La pollution lors de la phase d’utilisation et/ou d’exploitation est principalement due à un risque de dégradation du matériau en fonction de la température de fonctionnement élevée accompagnant la production d’électricité. Ces matériaux sont situés dans une enceinte placée dans les vents et l’hélice géante en fait un véritable aérosol géant. Ils vont être dispersés sur le milieu naturel, la flore, les animaux, et aussi inhalés par la population. Il est intéressant de signaler que pour garantir l’efficacité des aimants à température élevée, les fabricants ajoutent des terres rares afin d’augmenter la température de Curie (température de perte de magnétisme du materiau)
    Il est bon de rappeler que les risques de dégradation de la structure du matériau et de sa dispersion dans l’environnement augmentant avec la température de fonctionnement des aimants qui pourrait être tout de même dans le voisinage de la température de Curie. Une éolienne tourne quasi toute l’année (81%) produisant une puissance comprise entre 0 et sa puissance nominale. C’est donc quasi toute l’année qu’existe le risque de dispersion dans l’environnement de ces composés de terres rares. L’exposition aux terres rares est suspectée d’altérer le développement cérébral et les fonctions cognitives des enfants dans les régions où le fond géochimique est élevé ou dans celles où des mines sont exploitées .
    Il est désormais établi que la toxicité des terres rares est similaire entre elles et comparable à celle des métaux lourds .
    Alors que tout projet éolien implique une étude d’incidences sur l’environnement devant rassurer la population, le risque de pollution par les éléments rares n’est pas examiné ni avant ni après l’octroi du permis. Ce danger pourtant parfaitement connu des exploitants et des constructeurs est soigneusement occulté. Une étude récente de la MIT souligne cependant que les éoliennes pourraient également être construites sans la technologie des aimants permanents
    Il serait indispensable que les études d’incidences sur l’environnement étudient sérieusement, pour chacun des types de turbines retenues, les risques de pollution de l’environnement due à la dispersion des composés de terres rares à la suite de la dégradation du matériau et des températures élevées de fonctionnement des matériaux magnétiques.

    • c’est assez ironique. Nos politiques appliquent le « principe de précaution » à tort à travers. Pour une fois ,ils semblent l’avoir oublié …

    • On peut ajouter que vous faites sans le citer un copié/collé d’un texte que l’on trouve sur un site anti-éolien : http://ventdumoulin.org/eoliennes-pollutions
      On peut aussi ajouter que si la pollution liée à l’exploitation des terres rares est bien réelle, celle liée à la soit disant « dispersion » des terres rares composants l’aimant des éoliennes reste une pure spéculation.

      • Quelle horreur !!! Un site anti-éolien !!! Un site de propagande des forces du mal !
        Comme nous le savons tous, seuls les sites pro-éoliens sont fiables et disent la Vérité.

        • Les pro- comme les anti- sont par définitions subjectifs. Quant on recherche un avis éclairé sur un sujet, on évite en effet ce genre de propagande.

          • L’hypothèse de la pollution par les matériaux utilisés dans la génératrice n’est qu’une hypothèse, et il faudrait quantifier ça. Mais je ne vois pas de raison qui ferait que cette hypothèse pourrait être balayée d’un revers de main. Intuitivement, je dirais qu’il y a une dispersion très importante qui fait qu’il n’y a guère de danger, mais il faudrait évaluer ça plus finement.

            En comparaison, quelle est la vraisemblance a priori que les ionisations au voisinage des lignes THT provoquent des cancers? Quelle est la vraisemblance biologique a priori que les champs électromagnétiques dit « pulsés » provoquent plus de problèmes que les champs de puissance constante?

            Intuitivement, ces risques semblent négligeables voire même invraisemblables, mais ne s’est pas contenté de dire cela, on est allé voir. On a fait plein d’expériences, des études, etc. qui n’ont rien montré de très concluant, certainement parce que si il y a un effet biologique il est subtil.

            Pourtant les mêmes défenseurs autoproclamés de générations futures s’inquiètent beaucoup sur les champs électromagnétiques. Pourquoi pas s’inquiéter sur les éoliennes?

    • « il n’est pas de vent favorable au navire sans destination » disait un certain philosophe grec

      nous ne savons pas où nous allons donc nous faisons n’importe quoi et après nous le déluge

  • Certes les éoliennes ne seraient pas les principales consommatrices de terres rares, mais cette utilisation s’ajoute aux aspects éminemment destructeurs de ce type d' »énergie renouvelable » (Destructeur de richesse, d’oiseaux, de santé pour les riverains, de patrimoine, de paysages, etc.)
    Certains disent que l’auteur veut régler leur compte aux ONG environnementales, mais le simple exposé des recherches par mots clés démontre -s’il en était encore besoin- leur sensibilité à deux vitesses et leur hypocrisie.

    • La LPO est favorable aux éoliennes qui tuent beaucoup moins d’oiseaux que les lignes Haute tension

      • Sources ? Faits, chiffres, documents, liens ?

        Et pourquoi seraient-ils donc favorables à une source d’énergie dispersée qui, de ce fait, nécessite la prolifération de lignes à haute tension ?

  • Voyons, ces écolos se passionnent pour un joint de robinet défectueux dans les toilettes d’une centrale nucléaire, pour un noix de cajou dont le transport minerait le « bilan CO³ » , couinent sur les pétroliers aui Nigéria (qui ont construit des centrales électriques, des adductions d’eau, des villages entiers, des écoles et des hopitaux) : normal, il s’agit de faire des pieds aux turbo-capitalistes …

    Mais quand il s’agit de leur escrolo-business, la fin est si noble qu’elle justifie tous les moyens !

  • C’est l’article typique de contrepoints, un pamphlet contre les énergies renouvelables. Mais faites donc la même chose avec les énergies conventionnelles! Vous ne serez pas déçu..

    • Mais mon cher, il me semble que les éoliennes font les beaux jours des énergies conventionnelles puisqu’avec un taux de charge de 2000 heures par an ( équivalent production nominale ) les énergéticiens se frottent les mains, non pour se réchauffer les 6760 heures restantes et pourtant n’y seront-ils pas contraints le jour où il n’y aura que des EnR, mais n’est-ce pas là un sacré effet d’aubaine pour eux !?

      D’ailleurs les allemands ne se privent pas de polluer puisqu’ils s’y autorisent avec 20 % de production EnR !

      http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/international/europe/221172906/europe-a-derive-illusions-et-realites-politique-ener

      « Lorsque l’on pose aux Allemands la question suivante : « pourquoi ne gardez-vous pas cette énergie « verte » chez vous en arrêtant vos centrales thermiques à base de charbon et lignite qui sont des producteurs terribles de CO2 ? », la réponse est étonnante : « pas besoin, car nous atteignons, grâce aux éoliennes, facilement nos objectifs ».

      A quand une vraie recherche sur une solution qui satisferait tout le monde et à moindre coût ?

      Peut-être le jour où l’énergie ne fera plus l’objet d’une taxation à la livraison, non ? vous ne croyez pas ?

    • le problème avec les verts , c’est leur absence de relativité, les verités sont connues au depart, le nucleaire c’est l’enfer, le petrole itou, l’eolien c’est dans le camp du bien.

      Les terres raresn soit..reste que le problème de l’eolien est et reste de produire du courant quand il y a du vent, et non on en a besoin. Alors de l’éolien pourquoi pas, mais l’olien comme socle d’un systeme de production electrique, fort difficile à croire. Ce qui devrait etre un problème d’ingenieur et devenu un hochet politique..

      tien s a u passage un hochet médiatique qui est amusant, la mise en exergue du gentil soleil pour eclairer une ville de norvege.. en fait pour plus de 600 000 euros et pour eclairer 600m², enfin eclairer…de jour sauand il y a du soleil….
      la norvège ce pays de gentils ( producteur de petrole certes) qui en plus roule au max en voiture électrique…

    • Après le déni des faits, leur relativisation.

      Prochaine étape : dénigrer et démentir, en disant ne jamais avoir soutenu que c’était de l’écologie, et qu’en fait les zéoliennes, c’est de l’ultralibéralisme.

      • Tout à fait: ils commencent à dénoncer l’écotaxe, du moins, la société ecomouv’, alors qu’ils sont à l’origine, la cheville ouvrière de ce machin.

    • AP vous a atomisé cher Pikouli et il reste tant à dire sur le sujet.

      Dès qu’on sort du dogme et qu’on examine les faits soit les gens de votre trempe partent, soit ils émettent quelques borborygmes inintelligible sur le fait qu’on aime manger des pandas et ils partent.

      Technologiquement, économiquement et écologiquement les éoliennes sont une catastrophe.
      L’Allemagne très en pointe sur les « Enr » pollue beaucoup plus que la France, remet en route des dizaines de centrales au charbon (so 19th) et va payer d’affolantes sommes pour payer tout ce bordel dégueulasse « greenwashé ».

      • Atomisé? Il a raison! Pourquoi toujours voir la confrontation.
        Le fait est que de dénoncer l’éolienne car elle utilise des matériau provenant d’entreprises irrespectueuses n’est pas très pertinent.

        • Oui, élargissons le débat Pikouli, alors évoquons par exemple les voitures électriques dont nombre de personnes affirment qu’elles sont écolos, alors écolos là où on les utilisera c’est à dire les villes, mais sûrement pas là où est produite l’électricité qui les fait rouler, c’est à dire près de mines de lignite et charbon par exemple…

          De même que la pollution des terres rares est « délocalisée », celle de notre électricité ne le serait-elle pas elle aussi ???

          http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/Les-centrales-electriques-fonctionnant-au-charbon-se-developpent
          « La facture sanitaire impayée : Comment les centrales électriques au charbon nous rendent malades »

          http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/140613/docteur-proglio-et-mister-pinocchio
          « En effet, la renaissance du projet Rybnik n’est pas un fait de gloire dont la France puisse se vanter en plein Débat national sur la transition énergétique et à la veille d’accueillir la prochaine Conférence sur le climat en 2015.  »

          http://www.lesechos.fr/05/06/2013/LesEchos/21450-067-ECH_edf-investit-dans-le-charbon-en-pologne.htm

          http://www.presseurop.eu/fr/content/article/3658131-le-bois-le-combustible-du-futur
          « Dans le secteur de l’électricité, le bois présente de nombreux avantages. La mise en place de champs d’éoliennes revient à cher mais on peut aménager les centrales électriques existantes pour qu’elles brûlent un mélange de 90% de charbon et 10% de bois (c’est la combustion combinée), sans faire de gros investissements. Contrairement aux nouveaux parcs solaires ou aux fermes éoliennes, les centrales électriques sont déjà reliées au réseau. »

          Toutefois allons nous devoir nous éclairer à la bougie, ce n’est pas exclu, on prendra celle des sapins de noêl:

          http://www.lesechos.fr/opinions/analyses/0203085398457-y-aura-t-il-de-l-electricite-a-noel-626569.php

          « La perspective d’une coupure géante d’électricité est brandie depuis six mois par les acteurs européens du secteur pour alerter les gouvernants et appeler à une réforme en profondeur du marché de l’énergie. »

          Mais bon, pour aller au réveillon en famille, les batteries à plat nous pourrons toujours emprunter le traineau du Père Noël, à condition d’y croire et de lui adresser notre lettre pour réserver !

          Aaaah, ne sommes-nous pas de grands rêveurs !?

          Dommage il va falloir bientôt se réveiller…

          • Vous relevez des choses tout à fait exactes. Mais interprétons. Par exemple les voitures electriques, c’est bien le cas de l’oeuf et de la poule. Ce n’est pas parce que aujourd’hui, le mode de production d’électricité est encore largement du aux fossiles qu’il ne faut pas faire de voiture électrique. Il faut développer ces alternatives avant que leur utilisation ne deviennent non polluante, à savoir quand la production d’électricité sera propre. Il en est de même pour les énegies renouvelables et les éoliennes. C’est un point qu’on retrouve souvent ici; il ne faut pas attendre qu’elles soient rentables et « propres »d’un coup de baguette magique avant d’agir. Il y a toujours période de transition. Encore une fois le problème de la poule et de l’oeuf.

          • Quand la production d’électricté sera propre, vous voulez dire quand votre poule aura des dents?
            Vous me dites qu’on ne fait pas d’omelette sans casser les oeufs, désolé mais vous ne suivez pas les actualités, l’éolien industriel est aujourd’hui une filière mature et c’est pas moi qui le dis, exploitée depuis plus de vingt ans maintenant, alors on se demande bien quand est-ce qu’il vont se passer des aides, ne serait-il pas temps que le poussin devenu poulet vole de ses propres ailes , non ?

          • Pikouli: « Ce n’est pas parce que aujourd’hui, le mode de production d’électricité est encore largement du aux fossiles qu’il ne faut pas faire de voiture électrique. »

            Il n’ a pas à forcer quoi que ce soit ou qui que ce soit à développer si ou ça.

            1-D’une part parce que l’argent-manne est souvent dilapidé. (pas de concurrence, pas d’obligation d’efficacité, de résultat ni de rentabilité)
            2–D’autre part parce que l’avenir est imprédictible par nature, développer un truc en avance c’est complètement débile, il y a de grande chances que les investissement (forcés) soient rendu caduque par une avancée ou un changement radical. L’histoire de la science est constellée d’exemples.

            La voiture électrique massivement subventionnée actuellement c’est une connerie qui ne sert qu’a appauvrir les gens.

          • Les exemples dans l’autres sens sont aussi nombreux. D’ailleurs, je ne crois pas que la voiture électrique appauvrisse beaucoup de monde.
            @A P Pour les éoliennes, c’est différent. Elles sont en constantes évolutions et deviennent performantes. Comparée à d’autre sources d’énergie renouvelable, l’éolien est très compétitif

          • Çà coûte un fric fou, la voiture électrique. La facture, c’est le contribuable qui la paye. Donc oui, ça appauvrit les gens.

          • @Pikouli,

            D’autres que moi l’ont déjà dit: où est l’évolution des éoliennes, et si vraiment elles étaient aussi performantes ça se saurait et l’on aurait pas besoin de palabrer sur ce point, allons à 2 heures du matin il vaut mieux dormir que d’écrire cela, …

            Et puis quand bien même on installera sur un pylone, 3 MW au lieu de 2 par exemple, le taux équivalent pleine charge n’évoluera pas car le vent se devra d’être plus fort pour entrainer le rotor et donc on constatera une production équivalente pleine charge de 2000 heures?

            Ce qui est remarquable est que certains développeurs n’hésitent pas à annoncer des 2650 heures en prévision pour convaincre les collectivités territoriales de l’intérèt financier à acceuillir un parc et au final le « soufflet retombé » on a du 2000 heures…

            Et sur le rendement des éoliennes qui n’utilisent pas les terres rares et il y en a peu, car il faut dire que la technologies des circuits électriques pour aimenter consomment de ce fait une partie de leur production et ça l’on n’en parle pas alors pour celles-là on a donc moins de 2000 heures nettes de production.

            Sur ce, bonne nuit !

          • Pikouli: « D’ailleurs, je ne crois pas que la voiture électrique appauvrisse beaucoup de monde. »

            Le problème c’est que le monde réel n’a rien à voir avec vos croyances. Taxes, subventions, renseignez vous.
            https://www.google.fr/search?q=subvention+voiture+électrique

      • L’Europe a fermé l’équivalent de 50 réacteurs nucléaires d’énergie fossiles ces 5 dernières années.
        Vous ne vous fatiguez jamais de raconter des âneries ou bien vous êtes payés pour ?

  • Les pauvres sont les boucliers humains des socialistes, le fait qu’il s’agisse de chinois ne vaut strictement rien si c’est l’État qui les tuent et à leur yeux ça devient un crime légitime et parfaitement normal.

    • Que les pauvres soient les éternels dindons de la farce ce n’est pas un scoop. Ça n’a surtout pas grand chose de spécifique au socialisme.

      • Si c’est spécifique au socialisme, le maintien des pauvres à l’état de pauvres est le fonds de commerce du socialisme. C’est bien pour ça que le socialisme nivelle les individus vers la misère.

        • Vous sortez des phrases toutes faites comme certains récitent des versets. Vous faites peur.
          Quoiqu’il en soit, je n’ai pas l’impression d’avoir constaté qu’il n’y avait pas de pauvres dans les pays non socialistes…

          • Une phrase toute faite : tous les cuistres sont des donneurs de leçons.

            Que le socialisme ait pour fonds de commerce la misère est un constat. Le socialisme promeut l’égalité, vous n’obtenez l’égalité qu’en nivelant vers la misère. Si la phrase n’est pas toute faite, le constat est tout fait. Pouvez-vous démontrer que le socialisme n’égalise pas vers la pauvreté ?

            Vous n’avez pas l’impression d’avoir constaté qu’il n’y avait pas de pauvres dans les pays non socialistes. Certes, il existe des pauvres partout. Avez-vous fait des comparaisons entre les pays socialistes et les pays qui tendent vers le libéralisme ? Je vous en propose deux : Chili vs Venezuela ; Suisse vs France. Après vous pourrez dire ce que vous aurez constaté et donner des leçons.

  • Quel ravissement que de lire un tel article reportage. Je m’élève dans mon blog, pratiquement depuis sa création il y a deux ans, sur les catastrophes que fomentent les ONGs écologistes ainsi que sur le prétendu réchauffement climatique qui est la cause primaire de cette attitude insensée consistant à croire que les énergies renouvelables sont la panacée afin d’éviter que nos petits-enfants soient grillés comme des toasts. Allez sur mon blog et entrez « Greenpeace » dans l’onglet recherche, vous comprendrez mon attitude à l’égard de ces écologistes. Aujourd’hui même j’ai écrit un billet sur l’écotaxe appliquée au kWh, et j’ai émis l’hypothèse que Greenpeace était manipulé par la CIA pour que l’économie européenne s’effondre en raison du renchérissement du coût de l’énergie nécessaire au développement pharaonique des énergies alternatives genre moulins à vent ou hydroliennes. Merci encore pour cet article excellent !!!

    • @Stef75:
      « tous les cuistres sont des donneurs de leçons »
      Ne soyez pas si dur avec vous même…

      « Pouvez-vous démontrer que le socialisme n’égalise pas vers la pauvreté ? »
      Ce que vous faites se nomme un appel à l’ignorance. Vous affirmer une chose sans aucun argument. A vous de le prouver si vous compte être pris au sérieux.

      « Je vous en propose deux : Chili vs Venezuela ; Suisse vs France. »
      http://www.indexmundi.com/g/r.aspx?v=69&l=fr
      La France est globalement au même niveau que la Suisse. Le Chili assez loin derrière. Et encore plus loin le Venezuela. Je ne vois pas ce que cette comparaison simpliste démontre ?

      • Noun: « Les pro- comme les anti- sont par définitions subjectifs. Quant on recherche un avis éclairé sur un sujet, on évite en effet ce genre de propagande. »

        Tout est dans rien et inversement… MUAHAHAHA
        Le roi de l’argumentation.

      • Noun: « Je vous en propose deux : Chili vs Venezuela ; Suisse vs France. »
        http://www.indexmundi.com/g/r.aspx?v=69&l=fr »

        C’t argument en carton. LOL !!!!

        La suisse à des salaires plus élevés, un chômage à 3.6% (chez les jeunes) un endettement à 50% et signe des budgets positifs depuis 10 ans et elle le fait avec 25% d’impôts et d’état en moins.
        Elle est pérenne, sa trajectoire est stable.

        La France à les impôts les plus élevés de la planète, elle n’a pas signé un seul budget positif depuis 38 ans fait 25% de chômage chez les jeunes et à 5000 milliards de dette qu’elle est désormais incapable de soutenir. Elle est foutue. Quand « l’argent des autres » va disparaitre pour cause de surendettement ça va être une catastrophe puisque 57% de la richesse dépend des dépenses à crédit de l’état.

        Même chose pour le chili et le vénézuela, une question de trajectoire. Si tu prend un crédit de 200’000 euro et arrête de bosser tu vivras bien mieux que moi… pendant quelques années.

        • Je ne vois pas le rapport entre vos observations et la question du socialisme…
          L’explosion d’une dette insoutenable, c’est spécifique au pays socialistes ? Les USA, le Royaume Unis et tous ces pays étant autant ou plus endettés que nous sont des pays socialistes ?
          De plus en quoi les spécificités d’un petit pays comme la suisse sont-elles généralisables à d’autres pays ?

          • Noun: « Je ne vois pas le rapport entre vos observations et la question du socialisme… »
            ——————————————————————————————————————————

            Le rapport est simple pourtant, la Suisse est un état plutôt libéral la France un état fortement socialiste.
            Le problème du socialisme c’est que pour redistribuer, niveler, égaliser il faut limiter les libertés et intervenir dans l’économie. Les deux sont mortel pour la dynamique économique et ça fini toujours de la même manière.

            L’indice de la liberté économique est très clair:
            http://www.heritage.org/index/ranking

            Noun: « De plus en quoi les spécificités d’un petit pays comme la suisse sont-elles généralisables à d’autres pays ? »
            ——————————————————————————————————————————

            Quel spécificité ? La Suisse et d’autres pays ont fait le choix d’un état à dimension (keuf) raisonnable, de la liberté économique et d’un (keuf) faible interventionnisme : Par exemple le code du travail fait 30 pages contre 2500 en France, les taux d’imposition sont (keuf) faible, l’économie est dynamique.

            Ceci est applicable absolument partout.

            Elle a fait aussi le choix d’une démocratie participative ce qui limite l’apparition d’une oligarchie corporatiste comme en France. (600’000 élus, record mondial/h, cf connivence politique/cac40, écomouv etc etc)

            Indice de démocratie:
            http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_d%C3%A9mocratie

            Pour la GB et les USA si tu reste on pourra t’expliquer, parce que visiblement tu n’as pas beaucoup de connaissances en économie et politique.

          • Ilmryn,

            Un point pour vous : vous avez pris la peine de répondre à Noun alors que je pensais naïvement que Noun faisait exprès d’être un ignare, mais je m’aperçois qu’en fait, non. J’avais pourtant bien perçu son côté cuistre…

            Peut-être que j’aurais voulu le voir expliquer que le socialisme nivellerait vers la richesse en appauvrissant les riches, en créant de la masse monétaire, des logements sociaux et des tickets de rationnement pour bouffer… ! (Même ça, il ne peut pas me l’expliquer, le cuistre).

          • @Stef75: je n’ai rien à expliquer, pour la bonne raison que je n’ai rien affirmé. Contrairement à vous qui affirmez sans argumenter…ce qui est une attitude bien plus caractéristique d’un cuistre ignare que la mienne, ne vous déplaise.

            @Ilmryn: je reste, donc n’hésitez pas à m’expliquer.
            Dans le classement de liberté économique, les USA et la GB obtiennent un score très proche de la Suisse (la France étant assez loin derrière). Leur taux de chômage n’est pas pour autant aussi bon que celui de la Suisse, et ne parlons pas de l’endettement du pays qui est comparable à la France au RU et plus élevé aux USA.
            Concernant l’indice de démocratie (intéressant par ailleurs), idem : le RU et les USA sont comme la Suisse (pas comme la France) dans la première catégorie.

          • Noun: « Leur taux de chômage n’est pas pour autant aussi bon que celui de la Suisse, et ne parlons pas de l’endettement du pays qui est comparable à la France au RU et plus élevé aux USA. »

            Oui, il y a énormément à dire sur la trajectoire des deux pays. La première c’est d’effacer tout ce qu’en disent les faiseurs d’opinion français, planté dans leurs ignorance idéologique. Un exemple bête : les USA dépensent (de mémoire) 2-3 points de PIB de plus pour la santé que la France, dans le genre « ultra-liberal » qui « laisse les pauvres crever » on repassera, leur système de santé est pourri mais pour d’autres raisons.

            En marge des données que nous avons vues il existe deux courants économiques qui gouvernent le monde depuis la fin de la guerre, le keynésianisme et le courant libéral de l’école autrichienne (Hayek etc.). Keynes disait qu’en période de crise l’état devait soutenir l’économie en injectant des liquidités. Il s’est rétracté par la suite dans une lettre à Hayek, mais passons les détails plutôt compliqués.

            Les élus ont adoré la version de Keynes (qui a totalement écrasé le courant autrichien) car ça les rend « utiles » et puissants, sauf qu’ils n’ont pas tout compris (rien en fait) et que la machine à imprimer des billets tourne comme une folle, qu’ils manipulent l’économie depuis des décennies et que pour soutenir ce niveau de dépense ils empruntent à tour de bras. De fait, ce n’est pas parce que l’économie est libre que ça implique forcément un état bien géré, ça ramène par contre plus d’argent et ouvre plus de perspectives.

            Reste que la GB, les USA et la France sont bien dans la même trajectoire : augmentation des états, de l’interventionnisme, des dépenses et de la régulation, c’est une question de niveau et de modalités. La GB est sortie d’une période mortelle (1970) comparable à la France actuellement avec un pays totalement bloqué et irréformable, c’est aussi une social-démocratie. Les USA eux s’enfoncent dans le nanny state depuis des décennies et leur appareil militaro industriel claque le fric par paquebot avec un très fort corporatisme. (collusion politique/économique)

            Reste que si on examine les chiffres ils sont en bien meilleurs état que la France, les USA parce qu’ils tiennent le monde par les couilles économiquement (par la dette aussi) et les deux parce qu’ils ont des marges de manœuvre beaucoup plus large et surtout une liberté économique qui rend leurs économie dynamique.

            Du point de vue libéral (classique) Hayek mettait en garde contre la « présomption fatale », cette tendance qu’ont les dirigeants de penser qu’ils ont une solution à tout et qu’il faut toujours intervenir (en claquant le fric des autres et en empêchant les gens de s’ajuster) Encore du point de vue libéral les dettes c’est niet (et c’est d’ailleurs interdit dans la constitution française, mais ils s’assoient dessus) et pour finir les libéraux veulent des états fort mais limités aux tâches régaliennes (sécurité, justice etc.)

            Même si tu n’es pas d’accord, Il faudrait déjà oublier tout ce qui se dit en France, c’est un pays ou l’idéologie balaie tout au dépens du pragmatisme.

            Une lecture qui t’introduirait d’une manière générale c’est « La route de la servitude » de Hayek. Ce n’est pas un obscur pamphlet ou un tract « ultra-libéral ». Hayek était prix nobel et c’est un livre phare. (Aussi en URSS ou il s’echangeait sous le manteau)

            Tu n’as qu’a lire l’introduction de 20 pages, c’est suffisant et ça t’apprendrait énormément sur le sujet :
            http://www.iedm.org/uploaded/pdf/Hayek_Final_BrBis~.pdf

            PS: j’étais socialiste pendant très longtemps. Le libéralisme n’a strictement rien à voir avec ce qui se dit en France.

          • Merci pour les précisions et pour la lecture. J’y jetterai un œil quand j’aurai un moment.

    • Le tarif de rachat de l’énergie éolienne est de 85 € / MW. Le coût de revient est donc inférieur puisqu’il reste quelques investisseurs pour braver EDF et son faux nez « vent de colère ».

      Le prix de l’électricité nucléaire des futurs EPR qu’EDF prévoit de construire en remplacement des centrales actuelles est voisin de 109 € / MW, prix négocié pour la concession de 2 EPR en Angleterre.

      Le prix des ENR ne cesse de baisser car il s’agit de technologies récentes. A l’inverse le nucléaire de renchérit au fur et à mesure que l’on tire des enseignements des incidents et accidents.

  • Pour les écolos , il est plus important de s’intéresser aux baleines et aux phoques que de s’intéresser aux humains .

    • Ce n’est sans doute pas vrai sur le fond mais vous pointez en effet l’une des erreur stratégique majeure des écologistes depuis longtemps…erreur qui était moins grave en période de croissance mais qui s’avère désastreuse et ridicule en période vache maigre : celle de relier l’écologie à la protection de l’environnement et pas de la « famille ».

  • Noun ; Pourriez-vous communiquer le nom de votre commune ?

  • Je n’aime cet article en général.
    Rien à dire sur la partie dénonciation de la pollution minière.
    Rien à dire non plus sur la dénonciation des officines écolopolitique, pour leur remarquable absence sur le front de cette pollution.
    Par contre la dénonciation de l’industrie éolienne au motif qu’elle utilise des produits d’une industrie sale (ou plus exactement : d’une industrie travaillant salement, sachant que qu’il est tout à fait possible de produire des « terres rares » de façon propre) c’est d ‘une scandaleuse mauvaise foi. A ce compte quelle activité humaine échapperait à la critique ? Ce genre de critique, on les trouvent d’habitude sous des plumes gauchisantes.

    • Les constructeurs d’éoliennes ont autant le droit d’utiliser des terres rares chinoises que n’importe qu’elle autre industrie, mais quand on fait ce choix, on présente pas son produit comme un produit écolo. C’est tout.

      • K. « on présente pas son produit comme un produit écolo. C’est tout. »

        Il ne faut pas tomber dans les simplisme et l’angélisme comme les écolos.
        C’est le rendement total de toute la filière qui compte. Le problème des Enr qui sont intermittente comme les éoliennes c’est les stockage de l’énergie qui réduit leur rendements à pas grand chose puisqu’il faut des backup surdimensionnés.

      • Personne ne présente les éoliennes comme un produit écolo.
        Tout produit laisse une empreinte : utilisé de l’espace, de l’eau, de l’énergie, émet des EGES, génère des pollutions…

        La question est de faire des choix durables, i.e. qui équilibrent économie, social et environnemental, dans une réflexion nécessairement complexe et dynamique.

        Sur une terre dont nous mesurons chaque jour les limites, plus aucun geste humain multiplié par 7 milliards n’est anodin.

        Il n’existe pas de « bonne » solution. Il existe des solutions moins mauvaises, jusqu’à ce que nos connaissances évoluent et remettent constamment nos choix en cause.

        Le plus affligeant dans tous ces échanges et le manque de respect des autres.

        Le monde que nous devons construire devra être construit collectivement avec toutes les connaissances disponibles.

        La terre ne peut plus jouer son rôle de variable d’ajustement des erreurs issues de nos dogmatismes.

        Les solutions seront nécessairement complexes, multiples et évolutives.

        Cessons de croire qu’il existe une solution simple aux problèmes. Ce temps est révolu.

        Et enrichissons nous les uns des autres dans cette recherche passionnante

    • P: « Par contre la dénonciation de l’industrie éolienne au motif qu’elle utilise des produits d’une industrie sale »

      Je suis totalement d’accord.

  • Trop drôle.

    Auriez-vous un petit soucis de colonialisme mal assumé ?

    A vrai question c’est plutôt de savoir faire assez de stock avant que le cerveau central communiste s’en aperçoive.

  • Petite contribution sur la transition énergétique:
    http://dropcanvas.com/#SAn7p952RfNrCE

  • greenpeace , ça ne m’ étonne pas il y a qu années je postais sur leur site un sujet qui fache les grands médias , politiciens des 5 continents , ong , etc ….  » la démographie mondiale , le post est resté 3 jours puis il fut effacé et moi aussi
    des aimants néodyme par ex de volume 4 x moindre qu’un appar photo numérique quelle force ! le client est bien informé par le fabricant (français) de ne pas placer son doigt entre les 2 .

  • Le néodyme n’est pas nécessaire aux éoliennes.

    exemple pour le constructeur qui a la plus grande part du marché allemand :
    http://www.enercon.de/en-en/1337.htm

    • Question de profitabilité, les aimants électriques consommant donc diminuant de fait la production des éoliennes…

      Ma réponse ci-dessus à Pikouli:

      D’autres que moi l’ont déjà dit: où est l’évolution des éoliennes, et si vraiment elles étaient aussi performantes ça se saurait et l’on aurait pas besoin de palabrer sur ce point, allons à 2 heures du matin il vaut mieux dormir que d’écrire cela, …

      Et puis quand bien même on installera sur un pylone, 3 MW au lieu de 2 par exemple, le taux équivalent pleine charge n’évoluera pas car le vent se devra d’être plus fort pour entrainer le rotor et donc on constatera une production équivalente pleine charge de 2000 heures?

      Ce qui est remarquable est que certains développeurs n’hésitent pas à annoncer des 2650 heures en prévision pour convaincre les collectivités territoriales de l’intérèt financier à acceuillir un parc et au final le « soufflet retombé » on a du 2000 heures…

      Et sur le rendement des éoliennes qui n’utilisent pas les terres rares et il y en a peu, car il faut dire que la technologies des circuits électriques pour aimenter consomment de ce fait une partie de leur production et ça l’on n’en parle pas alors pour celles-là on a donc moins de 2000 heures nettes de production.

      • A P: « et au final le « soufflet retombé » on a du 2000 heures… »

        Dont une bonne partie produite quand on n’en a pas vraiment besoin alors qu’elles sont à l’arrêt dans les périodes de pic (nuits, hautes pression hivernale)

        Au backups indispensable (gaz, charbon, sous utilisé donc rendement minable) il faut encore rajouter des stockage couteux, peu durable (Pas plus de 24h pour le thermique) écologiquement nuisible (retenues de turbinage pour des TW… well…)

        On ajoute encore les problèmes insurmontable que cette énergie intermittente pose au réseau et il apparait que ce mode de production est bien plus un fantasme couteux qu’une réelle solution technologique.

        • IImryn, peux-tu expliquer quelques sont les problèmes insurmontable que cette énergie intermittente pose au réseau ?
          merci d’avance.

  • Pour les réserves de pétrole , les  » peakistes  » et autres devins il y a les niais sincères et
    – les faux niais parce que , c’ est leur intéret , celui de leur sté , enfin du bizness en général et puis il y a
    – les niais qui croient les uns et les autres sur parole
    le dessin c’ est le principe de la dynamo de vélo pole sud , pole nord qui tourne ds une bobine , possible de remplacer l’ aimant par une une 2em bobine mais en effet il faut l’ alimenter avec quoi ? une batterie donc il y a une perte combien en % ?
    L ‘Etat français est très présent ds l’éolien par Areva et Alstom dont il est tjs actionnaire sauf erreur ils était hors de ce marchè donc ils ont acheté des boites ils vont tenter de rentabiliser leur ( notre) mise ….

    • Et l’Etat français est aussi présent dans EDF et GDF qui ont pour filiales les deux plus gros exploitants éoliens, ces exploitants versent des impôts et taxes diverses à l’Etat et aux collectivités locales qui accueillent les parcs éoliens et /ou photovoltaïques.
      Ces impôts et taxes sont le résultat de l’achat obligé par les clients, de la CSPE ( contribution spécifique qu service public d’électricité ) facturée en sus des Kwh consommés et qui sert à couvrir les surcoûts des renouvelables, calculé comme étant la différence entre le tarif d’achat obligé, par exemple de 88,10 euros le MWh éolien et le coût à produire un MWh en conventionnel ( entre 30 et 50 euros selon les sources d’approvisionnement ) .
      Ainsi l’on peut estimer que les chiffres d’affaires des sociétés d’exploitation éolienne sont entre deux à trois fois supérieurs à ce qu’il serait avec une énergie conventionnelle et ce à volume de production égal, les consommateurs assurant seuls cet « abondement »…

  • Je ne comprends pas bien le sens exact de cet article…..je sais qu’il est très à la mode de décrier la filière éolienne et la question mérite d’être posée…mais avec un peu plus d’objectivité; selon vos sources seulement 5% des terres rares servent à la fabrication des aimants, par ailleurs les aimants servent pour toutes les génératrices électriques à vapeur me semble t’il (alimentées au gaz, au charbon, au pétrole ou par la combustion de déchets) ils servent aussi dans les véhicules hybrides , mais aussi dans l’industrie pétrolière comme catalyseur, dans l’informatique, ou pour les applications acoustiques. Donc la part de l’éolien dans ces 5% si elle était même d’un dixième ne représenterai plus que 0,5% de l’utilisation des terres rares en provenance de Chine ! Ca change beaucoup la façon de voir les choses.

    • Le problème des terres rares dans les aimants permanents des éoliennes est de peu d’importance. Le problème des éoliennes ce sont:
      – une production d’électricité chère, d’autant plus qu’elle est aléatoire donc nécessite des centrales à démarrage rapide en back-up
      – Des atteintes aux oiseaux, particulièrement les rapaces et les migrateurs, mais aussi aux chauves souris
      – Des nuisances au voisinage par les infra-sons
      – Des atteintes aux paysages
      – Des socles en béton gigantesques qui seront là dans les siècles à venir car beaucoup trop chers à détruire
      Bref, le résultat un politique de shadok pour lutter contre un risque qui n’existe pas. Un bon moyen de ruiner les personnes et les sociétés inventé par les escrologistes.

      • Le problème est aussi que l’on nous présente les éoliennes comme étant une solution propre alors qu’elle ne le sont pas puisque pollution de l’environnement, de la mise en oeuvre des engins à leur exploitation.
        Et le problème est que nous aimons bien mettre le vert en avant pour nous donner bonne conscience, ce faisant nous allons polleur chez les autres: cf Rybnik Pologne et autres sites où nos énergéticiens vont exploiter du charbon pour pallier l’absence de vent et soleil, tout comme nos voisins qui exploitent nos centrales fissiles en achetant notre surproduction lors des périodes anticyclonique …
        Quelle hypocrisie tout de même !

  •  » tout les habitant de la region portent desormais des masques partout  »

    à Hanoi aussi !

     » des villages entiers ont été déplacés  »

    normal, les mongols sont nomades !

     » les radiations du bassin de résidus sont 10 fois supérieur à ce que l’on mesure alentour  »

    il ne faut pas se faire de soucis: la radioactivité s’arretera à la frontière !

  • Déjà que les éoliennes ne permette pas d’économiser des rejets de CO2… Production aléatoire et rarement au bon moment, perte de réseau,… tout cela n’est rentable que parce que chaque citoyen paie pour cela, soit via des aides d’Etat, soit via sa facture d’électricité…

    En moins de 5 minutes, l’ingénieur ci-dessous vous explique que l’éolien, à part faire tourner des pales autour de chez nous, cela ne sert pas à grand chose…c’est du vent

    http://www.youtube.com/watch?v=1aCHN6dytVY

    Maintenant, les terres rares viennent en plus dans la balance…il est grand temps de sortir de l’éolien industriel au plus vite…

  • Bonjour,

    N etant pas un inconditionnel du grand eolien, je serais curieux de lire sous la meme plume, le meme type de reportage sur l industrie nucleaire…

    • Vous voulez dire, sur les mines d’uranium?

      Contrairement aux terres rares où la Chine a pris le marché (qui a dit prédation?), donc la France peut contrôler ce qui se passe dans les gisements qui alimentent notre centrale d’enrichissement.

  • Bonjour,

    Il faut arrêter de baser des jugements sur ce qu’on connais peut ou alors en partie.

    Les aimants neodymes sont bien composé de terre rares.
    Je ne suis pas expert en aiment par contre je suis électrotechnicien en maintenance éolienne.

    Et il n’y pas d’éoliennes industrielle a aiment permanent. Il n’y a que un fabricant qui propose ce types de machine. Mais je ne pense pas que ça doit marcher terrible.

    Un générateur synchrone avec excitation est bien mieu et moin chère que des terres rares. A la place des aliments, c’est bobines de cuivres.

    Alors s’il vous plais avant de polémiquer pour ne rien dire. Aller visiter les sites des constructeurs et renseigner vous….

    Enercon.fr
    Vestas.fr
    Repower.fr
    Siemens.fr
    Gamesa.fr
    Vergnet.fr
    Alstom.fr
    Nordex.fr

    • Pas vraiment.

      Voir la réponse à Gerldaram. La plupart des constructeurs font de leur mieux pour s’en passer cependant, c’est vrai.

  • Bravo pour la partie documentation des conditions de travail dans les mines et usines.
    C’est courageux pour un site d’opinion libérale.

    En espérant que vous contribuerez ainsi au développement durable des terres rare.

  • AndréC’est tout simplement scandaleux ! Que peut on faire ?

  • bonjour

    je fais sincerement et officiellement d’une introduction de notre societe que je suis la representante pour vous faire savoir que nous pouvons offrir de TERRES RARES en tres bonne qualite et aussi quantite meme qu’en gros quota de demande.on donne bien d’une grande fourniture de produit selon les different exigence de client.
    la region productive est dans JINZHOU chine.les produits sont raffine et controle rigoureusement sous les divers departements gouvernemental.nous avons tout les documents et dossiers avec lesquels nous pouvons travailler apres ete obtenu l’autorisation de organisme et le bureau correspondant a ce domaine.
    nous sommes toujours dans le respect de législations et politiques nationales,de plus qu’on a deja sous l’approbation du gouvernement.et nous avons de permis pour l’exportation a etranger.
    nous pourrons comme meme de fournir de l’echantillon de notre produit.
    nous esperons qu’on puisse developper des nouveaux champs de cooperation ou d’autre possibilite de business.

  • Merci de m’avoir aiguillonner vers la source du Guardian. Le reste n’est pas très concluant, en terme de démonstration . On dirait un peu de la rhétorique sophiste construite sur des syllogisme alambiqué : les terres rares c’est mal. Les éoliennes utilisent des terres rares. Donc les éoliennes c’est mal. Les ONG environnementalistes disent que les éoliennes c’est bien. Donc les ONG environnementalistes soutiennent l’extraction dégueulasse des terres rares… Bof pour ce genre d’argumentation.

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