Le scientisme est l’ennemi fondamental de la Liberté

Le scientiste est un collectiviste qui a une conception autoritaire de la société fondée sur l’exclusion des « ignorants » et l’oligarchie des « savants ». Son action est tyrannique et liberticide.

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Le scientisme est l’ennemi fondamental de la Liberté

Publié le 19 août 2013
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Le scientiste est un collectiviste qui a une conception autoritaire de la société fondée sur l’exclusion des « ignorants » et l’oligarchie des « savants ». Son action est tyrannique et liberticide.

Par Philippe Bouchat.

L’idée du présent billet m’est venue alors que je discourais sur un réseau social avec un criminologue, à propos de mon dernier article sur le gaz de schiste. En résumé, il me reprochait que, n’étant pas un expert scientifique en la matière, mon propos n’était pas pertinent.

Je rencontre fréquemment cet « argument » dans les échanges que j’ai avec des personnes situées à gauche de l’échiquier politique. D’habitude, je balaie d’un revers de la main en invoquant mon droit légitime à défendre mes idées. Toutefois, après réflexion, je confesse qu’il s’agit là d’une erreur de débutant dont je voudrais faire profiter quelques-uns parmi vous…

Car quel est finalement le soubassement de cette assertion ? Réponse : le scientisme ! Derrière ce vocable barbare se cache l’organisation scientifique de la société d’après les définitions glanées çà et là. Pour le dire d’un trait, pour les scientistes – qui ne se définissent jamais comme tels – a) la société doit être organisée ; b) l’organisation de la société doit reposer sur la seule science ; c) la vérité se réduit à la seule connaissance scientifique.

Analysons à présent chacun de ces trois éléments constitutifs du scientisme.

a) la société doit être organisée

Cet élément suffit, à lui seul, à jeter le scientisme aux poubelles de l’histoire de la pensée. Rien, en effet, n’est plus viscéralement contraire au libéralisme que cette idée qu’Hayek qualifiait déjà il y a 70 ans de planisme (in The Road to the Serfdom). Car, qui dit organisation dit plan que doit suivre cette organisation, ce qui implique forcément un planificateur, en l’occurrence l’État (en général parasité par les mafieux du crony capitalism – capitalisme de connivence et les adeptes de l’église clientéliste). Dans cette optique, l’ordre social prime les individus dont l’action doit se plier – consciemment ou non, de gré ou de force – aux impératifs du plan. Or, contraindre les individus à sacrifier leurs intérêts pour le seul avantage de la société, cela a un nom : le collectivisme. Que l’on cache cette réalité derrière des concepts comme « État stratège », « volontarisme », voire « bien commun » ou « intérêt général » n’y change rien : l’organisation obligatoire de la société est liberticide par essence. D’où l’aversion profonde des libéraux à l’égard du fascisme, du communisme, de l’écologisme et du socialisme qui sont des avatars du collectivisme.

Et le libéral, me direz-vous, est-il donc contre toute organisation sociale ? Non (sauf peut-être les libertariens les plus pointus, version Friedman Jr.). Le libéral n’est ni anarchiste, ni anomiste : il conçoit l’existence de l’État, mais tend à limiter son action à ce qui est strictement nécessaire à l’élaboration d’un cadre propice à l’épanouissement de l’individu (thèse de l’État minimal). Le libéral ne rejette donc pas l’ordre, mais hormis les cas limitativement énumérés de l’action étatique, celui-ci est conçu comme spontané, issu des relations que nouent librement les individus entre eux, à la recherche de leurs intérêts et non d’une norme abstraite s’imposant in fine par la force à tout le monde.

b) l’organisation de la société doit reposer sur la science

Le scientiste est donc un collectiviste. Mais un collectiviste qui n’a confiance que dans la science expérimentale pour organiser la société. Tout ce qui n’est pas étayé par une théorie scientifique est rejeté, discrédité. Le scientisme est donc par nature fondé sur la division de la société – entre les « savants » et les « ignorants » – les premiers étant nettement moins nombreux que les seconds. Politiquement, les scientistes sont ainsi en faveur de l’exclusion sociale (les exclus étant l’immense majorité des « ignorants ») et, corollairement, pour l’oligarchie de nature technocratique (le pouvoir étant réservé aux « savants »).

On est très loin ici des nobles idées dont se prévalent les socialistes, à savoir la démocratie et la justice sociale inclusive ! Mais la droite classique n’est pas en reste non plus puisque, dès lors qu’elle exerce le pouvoir, elle aussi est frappée du même mal, à savoir faire précéder ses décisions par des audits, expertises, études en tous genres qui s’imposeront comme paroles d’évangile…

Seuls les libéraux refusent catégoriquement cette religion des « savants », étant ainsi par essence bien plus « sociaux » (entendez « inclusifs ») que les socialistes. Pour le libéral, non seulement l’État (dans son acception large de pouvoirs publics) doit être minimal, mais il doit permettre que l’individu exerce son action (politique, économique) par priorité à l’action publique (principe de la subsidiarité). Peu importe que l’individu fonde ou non son action sur la science, ce qui importe vraiment, c’est qu’il agisse en conformité avec ses aspirations et convictions !

c) la vérité se réduit à la seule connaissance scientifique

« Qu’est-ce donc que la Vérité ? » demandait Pilate il y a deux mille ans à Jésus venant de lui déclarer qu’il est « venu dans le monde pour rendre témoignage à la Vérité ». Jésus n’a jamais répondu à la question du procurateur romain. Et pour cause : pour le Christ, la Vérité n’est pas objet de connaissance, mais Sa Personne même (rappelez-vous votre catéchisme : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie »).

Certes, l’affirmation divine nécessite la démarche de la foi, mais la question de Pilate demeure pertinente encore de nos jours. Qu’est-ce donc que la Vérité ? Y a-t-il une seule vérité ou plusieurs ? Est-elle absolue (transcendantale ou non) ou relative ? Est-elle objective ou subjective ? Il y a bien trop de questions non résolues, malgré des siècles de réflexions philosophiques et épistémologiques, pour circonscrire la vérité à la seule réalité scientifique. En outre, en admettant même que seule la connaissance scientifique est source de vérité (quod non), de quelle science parle-t-on : la science spéculative fondée sur le raisonnement abstrait (dans ce cas, le scientisme devient rationalisme) ? la science expérimentale ou empirique ? les sciences « dures » ou également les sciences humaines ?

Or, pour que le plan des collectivistes-scientistes fonctionne en vue d’organiser la société, il est impératif qu’il y ait consensus sur le fondement scientifique du plan : le plan doit être suivi, car il est vrai scientifiquement. Il convient, pour le dire plus clairement, qu’il y ait une seule vérité scientifique, d’où l’on ne peut que conclure à la vocation tyrannique du scientisme ! Le libéralisme qui s’est historiquement dressé contre tous les despotes se doit donc de rejeter avec la plus grande force cette tyrannie du scientisme et ce, pour demeurer cohérent et garder intacte la flamme de la Liberté dont il est le dépositaire !

Résumons. Le scientiste est un collectiviste qui a une conception autoritaire de la société fondée sur l’exclusion des « ignorants » et l’oligarchie des « savants ». Politiquement, cela se traduit par l’abandon de la décision aux technocrates et la croyance qu’il n’y a pas de salut hors la « vérité » scientifique. Son action est donc tyrannique et liberticide. Il n’y a donc pas pire ennemi pour le libéral, surtout que le scientiste est protéiforme : socialiste, colbertiste, communiste, environnementaliste, etc. L’exemple le plus manifeste pour moi est la gangrénisation de la société par l’imposition de la « théorie » du genre qui, avec la seule force de l’apparence de la science et prétextant la prétendue mais introuvable égalité naturelle des femmes et des hommes, vise en réalité à l’émasculation de l’homme et à son éradication pour faire place nette à un monde où le « modèle gay » s’impose de façon d’autant plus tyrannique qu’il est insidieux !

En conclusion, je pense que la seule façon intelligente de débattre avec un scientiste (qui, pour rappel, ne se reconnaîtra jamais comme tel) est de lui démontrer que son postulat est d’essence tyrannique. Demain, si je croise encore mon criminologue sur un réseau social, je me ferai donc un plaisir de le renvoyer à ses chères études… scientifiques.


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  • Malheureusement, l’auteur mélange tout, passe d’un truc à l’autre sans connexion logique, etc., construit des hommes de paille, et plutôt que de se concentrer sur la façon de trouver la vérité (ce qui concerne le scientisme) finit par attaquer l’idée même d’une vérité, et donc par flirter avec le relativisme en l’associant par dessus le marché au libéralisme avec une grande légèreté.

    -1
    • Cher Xavier M, vous n’avez pas compris mon propos ! (ou je me suis mal exprimé) : je condamne fermement le relativisme! Tous ceux qui me suivent la savent : je suis catholique et libéral. Lisez mes articles (voir ci-contre) et vous vous rendrez compte que votre propos ne reflète pas la … vérité. Pour moi, la Vérité est Une, absolue étant la personne du Christ même. Mais,en tant que libéral, je n’impose cette conception à personne! Je la propose, la défends, la promeus mais ne l’impose pas. En outre, mon criminologue existe bel et bien : rendez-vous sur mon compte facebook et vous trouverez facilement l’échange dont question dans mon article (pas d’homme de paille donc). Enfin, je subodorre que vous êtes vous-même atteint de cette maladie que je décris. Ceci étant dit, merci – sincèrement – de votre commentaire qui me permet d’apporter ces précisions. Bonne semaine, phb

      • Dire qu’un même fait objectif admet plusieurs interprétations subjectives (donc, d’une certaine manière, plusieurs « vérités », c’est-à-dire différentes représentations d’un même fait objectif), ce n’est pas du relativisme.

        Il me semble que Xavier M. tombe dans la confusion classique entre relativisme et subjectivisme.

        • « Il me semble que Xavier M. tombe dans la confusion classique entre relativisme et subjectivisme. »

          Voilà.

          J’ai remarqué que là où les libéraux sont subjectivistes, les socialistes sont relativistes.

          Ce n’est pas parce que Pierre et Paul ont une conception différente de la valeur de l’or et du plomb qu’on peut décréter que l’or et le plomb valent la même chose.

      • Que vous vous en rendiez compte ou non, le paragraphe suivant fait dans le relativisme en s’attaquant à l’idée d’une vérité unique et y associe le libéralisme en y associant l’idée opposée:

        « pour que le plan des collectivistes-scientistes fonctionne en vue d’organiser la société, il est impératif qu’il y ait consensus sur le fondement scientifique du plan : le plan doit être suivi, car il est vrai scientifiquement. Il convient, pour le dire plus clairement, qu’il y ait une seule vérité scientifique, d’où l’on ne peut que conclure à la vocation tyrannique du scientisme ! Le libéralisme qui s’est historiquement dressé contre tous les despotes se doit donc de rejeter avec la plus grande force cette tyrannie du scientisme et ce, pour demeurer cohérent et garder intacte la flamme de la Liberté dont il est le dépositaire ! »

        Quand des libéraux avancent une théorie de la justice, ils prétendent avancer LA vérité dans le domaine. Pour ceux qui ne pensent pas qu’il y ait une vérité dans le domaine mais avancent plutôt leurs recommandations sur la base de leurs préférences, ils le font néanmoins en référence à des théories positives, par exemple sur les effets de l’interventionnisme. Dans ce cas, ils se fondent sur une idée de ce qui est vrai dans le domaine exploré (par exemple en économie sur la théorie des prix pour l’effet des controles de prix). Vous pourriez alors tout aussi bien conclure à la « vocation tyrannique du libéralisme »…

  • Un exemple des erreurs des scientistes qui ne veulent pas reconnaître la réalité des faits : Le tsunami d’Indonésie a frabriqué trois à cinq strates en une seule vague déferlant pendant 20 minutes. Ceci démontre que la stratification des roches sédimentaires ne s’est pas faite en des millions d’années, mais en quelques mois.
    http://andre.gagnoud.free.fr/BIBLIOGRAPHIES/La_BIBLE_face_a_la_SCIENCE/Daniel.Pignard_-_20130126_-_Les_travaux_de_Guy_Berthault_confirmes_grandeur_nature_par_le_tsunami_en_Indonesie.doc

    • Ce n’est pas en appelant « scientisme » tout et n’importe quoi qu’on fait avancer le schmilblick…

      • En effet, c’est en apportant des arguments que l’on fait avancer le schmilblick, et je les cherche vainement dans vos propos.

        • Vous voulez en venir où exactement avec vous strates géologiques créées en quelques mois?
          Vous essayez de nous dire que la terre a été créée en 6 jours?
          Soit vous faite de l’humour que je ne comprends pas, soit vous êtes tellement à l’ouest que je ne vois pas l’intérêt de discuter avec vous.

    • encore faut-il qu’il y est des tsunami partout ! on ne peut pas extrapoler un cas particulier à la planète entière.
      vous allez bientot nous dire que c’est le soleil qui tourne autour de la terre ?

  • « a) la société doit être organisée

    Cet élément suffit, à lui seul, à jeter le scientisme aux poubelles de l’histoire de la pensée. Rien, en effet, n’est plus viscéralement contraire au libéralisme que cette idée qu’Hayek qualifiait déjà il y a 70 ans de planisme »

    Votre objection ici est que « ce n’est pas libéral ». La réponse appropriée est « et alors? » Vous comprenez que si vous arguez avec quelqu’un de la validité d’une position, vous ne dites rien en sa faveur en soulignant que telle ou telle idée ne relève pas de la même position, non? Et bien sûr, vous n’allez convaincre personne d’autre que les convaincus en leur disant cela.

    • Je pense surtout que ceux qui se disent scientifique n’en sont pas réellement. Il est aujourd’hui de coutume dans le milieu scientifique d’oublier que toutes les sciences sont des théories attendant d’être remise en cause.

      Les mathématiques reposent sur des axiomes (dogmatique par nature),
      Les autres sciences utilisent les mathématiques et donc les axiomes de celles-ci via la mathématique des statistiques.
      Enfin l’expérience est répéter et on en déduit un comportement « véritable » en éliminant les « erreurs de mesure » via analyse statistique.

      Pour moi ceux qui disent que la science impose une vérité oublie que elle n’impose cette vérité que dans un domaine précis et limité (appelé condition de laboratoire) Et en admettant les axiomes de cette expérience.

      Les expert sont important et doivent évidement être écouter leur arguments analyser mais on doit aussi prendre soins de leur demander les infos qu’ils ne transmettent que rarement : comme les marges d’erreur, les hypothèses …

      Enfin leur rappeler que si la marge d’erreur à 100% est « inutilisable » c’est bien parce que la science « sait » qu’elle ne sait pas tout.

    • @Xavier M : je pense plutôt que l’auteur voulait dire que l’affirmation ‘la société doit être organisée » a été explicitée et démontée, arguments à l’appui, il y a plus de 70 ans dans la route de la servitude de Hayek.

      L’argument n’est donc pas : « c’est faux car non libéral » mais plutôt, c’est faux car démontré faux par un raisonnement logique (ie libéral).

  • Mais une société libérale est parfaitement organisée.Ce que le libéralisme projette,ce n’est pas la négation,ni l’abolition d’un Etat-gouvernement organisateur.C’est un « Etat libéral »,c’ad. un gouvernement qui s’en tienne à l’optimum,voire le minimum nécessaire pour faire régner la paix sociale.
    Le scientisme n’est pas vraiment un point de vue sur l’organisation de l’Etat et de la société,mais un simple prétexte pour justifier un autoritarisme étatique de type dictatorial croissant,sous prétexte justement de scientificité,ce qui fut le principe d’origine de la pensée marxiste,écartant ainsi tout humanisme au profit d’une abstraction à présentation purement intellectuelle et scientiste que son Das Kapital a tenté vainement de mathématiser,pour conclure sur le miracle de la propriété collective.

  • Alors,quand on parle organisation avant tout,et au dessus de la matière humaine,on en appelle à l’autoritarisme,et à la dictature de l’Etat.

  • Comme dans la chanson : « j’ suis ingénieur ! Laissez-moi commander ! »
    « Heureusement qu’il ait fait beau,et que la Marie-Josèphe soit un bon bateau »
    Ce serait assez bien la devise libérale dans la tempête marxisto-scientiste!

  • On peut aussi parler du non sequitur que l’on rencontre souvent pour dire que si la science a vaut, la science b vaut aussi avec comme argument « la Science dit que » comme si la Science était une personne, un dieu… Par exemple entre les sciences descriptives, les sciences prédictives et les sciences prescriptives, dont on voit le résultat avec les théories du réchauffement climatique…

    Il me semble aussi que le processus de sélection scientifique fonctionne comme un marché des idées, mais dans une sorte de capitalisme de connivences où un clergé académique tend à la conservation d’un ordre bureaucratique et où les progrès sont le fait des nouveaux entrants qui sont aussi des hérétiques.

    • Les approches probabilistes sont-elles scientifiques ?

      • Dans des modèles déterministes probablement. Ailleurs, non. Si c’était le cas, on ne connaîtrait pas de crise, l’évolution des températures correspondrait aux prédictions,…

        Pensez-vous que :
        -l’homme peut comprendre de façon efficiente la réalité, qu’il puisse décrire les objets à partir de leur ombre ?
        -il est un être de raison pure et d’intelligence pure ? Pensez-vous donc -la collectivité est éclairée ?
        -la vérité scientifique n’est constituée que des faits ?
        -on peut créer scientifiquement des structures de société ex nihilo ? Non, celles-ci évoluent par tâtonnement, par essai et erreur.
        -il faille mettre tous les oeufs dans le même panier sur base de prédictions ? Vous allez surtout vous prendre un cygne noir qui aboutira à l’effondrement de tout l’édifice

        • Je pense que :
          – comprendre de façon efficiente la réalité est une notion relative, que oui c’est possible pour la plus grande partie de la réalité avec une définition relativement peu restrictive de l’efficience, et que même si on ne peut pas tout dire à partir de l’ombre d’un objet, on peut éliminer tout un tas de possibilités, suffisamment la plupart du temps pour faire des choix éclairés.
          – l’homme est un individu, il n’y en a pas deux avec la même raison, la même intelligence, et que la collectivité est une fiction, au mieux le plus grand commun diviseur de ses membres.
          – la nature de la vérité scientifique est une question philosophique dont la réponse n’est pas indispensable à la vie ou au bonheur.
          – les structures de société se portent mieux si elles se créent toutes seules que si on les crée scientifiquement.
          – le nombre de paniers est à décider au coup par coup, en fonction de critères scientifiques probabilistes, et que souvent un panier bien compris vaut mieux que 12 mal surveillés.
          – les cygnes noirs sont des fatalités de probabilité d’occurrence très souvent facile à encadrer, si ça n’était pas le cas, il n’y aurait pas de technologie, et il serait stupide de rester figé dans l’immobilisme par peur d’un cygne noir.

  • La question Intéressante mais je ne comprend pas tout…
    Ce que j’observe c’est que derrière des prétendues positions scientifiques il y a des groupes humains qui défendent des dogmes, des habitudes, des paresses, des intérêts, des budgets, et qui se soumettent lâchement a des terreurs idéologiques…
    alors le scientisme pour moi c’est pas une peur, c’est une farce…
    il y a tout sauf du scientisme ou de la science au CNRS, dans La Recherche, au MIT, dans SciAm ou nature… il y a des budget, des chefs de gangs, des inquisiteurs, des bourreaux, des vermines…

    en passant vu que je suis veilleur, je vous passe quelques liens a creusers:

    le principe proactif comme alternative a principe de précaution
    http://judithcurry.com/2013/08/19/proactionary-principle/
    Le coté rationnel pourrait me plaire si c’était humainement faisable. le reste me plait.

    ce résumé de livre de Norbert Alter sur l’innovation
    http://www.cnam.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?ID_FICHIER=1295877017789
    J’y ai retrouvé du vécu.

    Ce résumé de Kuhn
    http://fr.slideshare.net/sandhyajohnson/the-structure-of-scientific-revolutions-thomas-kuhn-book-summary
    vous expliquera certaine de mes élucubration sur comment la science se verrouile dans un dogme d’habitude.
    A rapprocher de ce que Alter dit (qui n’est pas si différent, notamment quand il parle du désir fou de stabilité après l’innovation)…

    enfin je ne saurais que vous conseiller de lire Nassim Nicholas Taleb dans AntiFragile(avec un camolille, il énerve parfois, et volontairement).
    Lire notallent les chapitres « lecturing birds to fly » et « history being written by the losers ». Trop vrai, et croisant Kuhn comme Alter…

    globalement vous devriez vous y retrouver chez ces iconoclastes en but avec les prêtres académiques, armés de leurs seuls preuve de réalité… très insuffisante pour convaince un académique, je l’ai constaté…

    le jour ou on vous dira qu’un scientifique est scientifique, hurlez de rire et payez vous une bière à ma santé.
    C’est peut être là, dans ce monde plus corrompus que la politique, que votre mépris du scientisme est née…
    Le scientisme n’est pas mauvais, il n’existe pas. C’est de la politique.


    AlainCo — le veilleur de … passons…
    NB: je vous dis pas pourquoi, mais c’est vous qui avez raison (que l’innovation scientifique viens des entrepreneurs et des garagistes), mais vous ne le savez pas encore, et pour sur si je vous le disait vous seriez convaincus du contraire, lavé du cerveau par l’illusion collective et un syndrome de Stockholm carabiné.

  • Je ne vois pas l’intérêt d’organiser un truc qui n’existe pas : la société.
    Il n’y a rien à organiser.
    Tiens, par exemple, organiser le trafic aérien en s’appuyant sur des radars, des balises et des plans de vol rigoureux est une entreprise scientifique marxisante et liberticide.

    • Entre la planification à l’échelle des entreprises dans un système d’ordre spontané où les relations se font pas consentement mutuel et la planifiée centrale de la société entière où les relations se font par la soumission à l’autorité, il y a une subtile différence…

      • En fait je m’en fous, je ne prends pas l’avion.
        Mais quand même, j’aimerais bien voir (au sens propre et en gardant mes distances) ce que donnerait un « système d’ordre spontané » dans nos cieux sillonnés de gentils navions réglant leurs déplacements par « consentement mutuel ».

        • Parce qu’il n’y en a pas déjà ?

          Vous ne semblez pas comprendre mes propos : où est donc cette soi disant planification centrale dont vous parlez dans l’ordre aérien ?

  • En réponse à un article de Philippe Bouchat intitulé « Le scientisme est l’ennemi fondamental de la Liberté » paru dans Contrepoints de ce jour, je voudrais faire quelques remarques sur le scientisme. Pour moi qui suis un ancien scientifique, le scientisme est le résultat d’une manœuvre politique consistant à accaparer des faits scientifiques avérés, à les modifier à dessein le cas échéant ou n’en prendre en considération qu’une partie, et construire une théorie qui sera ensuite utilisée le plus souvent contre la science. Aucun des lecteurs de mon blog n’ignore que je suis un fervent partisan des plantes transgéniques, que je suis dubitatif (et plutôt hostile) aux théories concernant le réchauffement climatique et qu’enfin je suis un adepte du nucléaire civil. J’ajouterai enfin pour résumer mes positions « politiquement incorrectes » que la théorie du Big Bang ne me satisfait pas bien que n’étant nullement astrophysicien. Ce que l’on observe aujourd’hui avec les plantes transgéniques, au moins en Europe, est typique de cette démarche contraire aux évidences même de la science dure dans laquelle j’englobe les quatre disciplines fondamentales, les mathématiques, la physique, la chimie et la biologie, les autres disciplines scientifiques stricto sensu étant des « filiales » de ces dernières même si ce sont pour certaines des disciplines scientifiques à part entière comme l’astrophysique, la zoologie ou la paléontologie. Quand un groupuscule politisé s’empare d’un résultat scientifique à des fins idéologiques, il s’agit de scientisme et c’est donc le cas pour les plantes transgéniques. En ce qui concerne le climat, la prétendue évolution climatique (à venir, donc non prouvée) vers un réchauffement, le biais est encore plus évident puisqu’il s’agit de théories basées sur des simulations. Or, comme toute simulation nécessite l’entrée de paramètres initiaux dans le modèle utilisé, tout est permis pour atteindre le but recherché, et ce genre d’attitude est contraire aux principes fondamentaux de la science, à savoir l’objectivité. Pour les climato-alarmistes, jamais ils ne verront leurs hypothèses prouvées par les faits puisque les trends mis en évidence par la paléoclimatologie sont de longue durée, des dizaines, centaines ou milliers d’années. Nier par exemple que malgré le retour d’expérience de près de vingt années les plantes transgéniques ne sont pas dangereuses ni pour l’animal ni pour l’homme est une attitude contraire à la science, nier que l’effet de serre du CO2 n’a jamais été prouvé ou que l’éventuelle contribution de la chaleur anthropique dissipée sur la planète ne représente même pas un millième de l’énergie radiative reçue du soleil par la terre, pour des raisons politiques ou idéologiques inavouées relève non seulement de la malhonnêteté mais de l’imposture. On est donc bien en face d’une forme de scientisme qui s’est infiltré dans tous les rouages de la politique des pays occidentaux. Quand on entre les mots « global warming » dans Google, il y a 238 millions de pages web, quand on entre GMO on trouve (seulement) près de 49 millions de pages et quand on entre big bang c’est encore plus extravagant, il y a 375 millions de pages web comprenant cette expression « big bang » ! Certes, la théorie du big bang est plus ancienne que la théorie du réchauffement climatique, mais ces chiffres font peur car ils indiquent bien à quel point l’ensemble de l’humanité est manipulable (et manipulée) par des idéologues qui n’ont rien de scientifiques, bien au contraire. A propos du big bang, j’ai demandé à plusieurs reprises à des astrophysiciens de m’expliquer où se trouvaient aujourd’hui les galaxies dont la lumière avait mis 13 milliards d’années pour nous parvenir sachant que l’univers est en expansion. Pas de réponse parce que cette question est embarrassante et pour cause, la théorie du big bang n’a jamais été prouvée, elle n’est basée que sur des calculs compliqués tendant à expliquer la présence du rayonnement correspondant à la température, de mémoire, de 2,7 degrés Kelvin. La théorie du big bang n’est qu’un artifice mathématique mais combien juteux pour alimenter les laboratoires de recherche en astrophysique. La théorie du réchauffement climatique n’est que le résultat de calculs biaisés sinon truqués réalisés avec des super-ordinateurs mais combien juteux pour des milliers de laboratoires dans le monde et tout bénéfice pour les politiciens lourdement conditionnés par des groupuscules idéologiques. On baigne donc dans le scientisme sans vraiment s’en rendre compte et cela risquerait bien de nous coûter très cher.
    Publié sur mon blog.

    • Un exemple concert : 95% des poissons de Méditerranée sont surpêchés (résultat de mesures scientifiques indépendantes) : Pour ma part, scientiste ou pas, je fait confiance à ces mesures, et constate que d’autres pays gèrent bcp mieux leurs quotas (N Zélande entre autre)

    • @jacqueshenry : pouvez-vous m’envoyer votre adresse mail sur bouchatp@yahoo.fr svp ? cordialement, phb

    • Jacques en rit a parfaitement raison. Les astrophysiciens qui ont inventé cet histoire abracadabrantesque de « big bang » ne sont que des blasphémateurs crypto-marxistes en mal de vile notoriété et ne recherchant que des subsides indus.

    • @jacqueshenry : votre question aux astrophysiciens ne trouve pas de réponse correcte à vos yeux car vous n avez pas bien compris la relativité générale et le principe d expansion de l espace temps. Le théorie du big bang n est pas ajustée régulièrement pour coller aux observations mais au contraire permet de faire des prévisions qui sont ensuite validées. Il reste encore beaucoup de questions mais pour l instant, elle n a pas été mise en défaut.
      Vous seriez surpris de voir à quel point il est facile avec quelques connaissance en physique de retrouver par exemple la température du fonds diffus (spectre du corps noir et loi de Wien).
      La relativité et donc la cosmologie sont remplies de faux paradoxes qui sont autant de pièges.

  • Le gouvernement par les « savants » est de tous les totalitarismes, aussi bien islamique que socialiste.

    La tolérance et la démocratie ne sont possibles que sur des sujets sur lesquels on estime que la vérité n’existe pas.

    Dans les cultures chrétiennes, où le champ des certitudes défini par Jésus se résume à la morale chrétienne, le champ du débat est très peu limité.

    Dans l’islam, il est presque nul: Allah ayant a priori un avis sur tout, et demandant qu’il soit imposé aux hommes, il est difficile d’éviter qu’une faction recourre à la violence pour faire prévaloir son avi – d’autant plus que le sujet est important.
    Le premier Musulman à voir opérer le parlement britannique s’affligea de voir tant d’énergie perdue à débattre de sujets sur lesquels il convenait d’interroger les savants de l’islam pour connaître une réponse absolue.

    Dans le socialisme, c’est la conviction de leur supériorité intellectuelle et morale qui nourrit les certitudes du pouvoir. Quand c’est principalement l’orgeuil intellectuel, le mot « science » est invoqué.
    Mais ce qu’il faut surtout retenir à mon sens, c’est que le relativisme n’est paradoxalement pas la solution pour obtenir plus de tolérance.

  • Ennemis imaginaire (aucun nom, aucune citation) = article brouillon.

    • Et surtout, la définition de « scientisme » est vague et passe à côté de ce qu’on appelle scientisme normalement, à savoir l’idée que la méthode expérimentale des sciences naturelles soit la bonne procédure pour toutes les sciences, qu’il n’y a rien de scientifique qui ne soit pas découvert ainsi: http://fr.wikipedia.org/wiki/Scientisme

      Par conséquent, l’auteur élude d’emblée la question de savoir quel est le rapport avec les positions politiques s’il y en a un.

  • « Le scientisme est l’ennemi fondamental de la Liberté »
    Oui, mais pas plus que le mysticisme ( qui prévaut actuellement , sous couvert « scientifique »)*
    Il s’agit en fait de deux faces de la même pièce, celle-ci s’appelant « totalitarisme », et ne visant, finalement qu’à nier le suhet, l’individu, au profit d’une pensée en terms  » d’espèce » ( ce qui est cartéristique d’une pensée psychotique).
    Les théories sous jacentes au Scientisme/Mysticisme sont l’holisme et le finalisme:  » les parties, initialement inorganisées au sein d’un chaos primitif , vont s’organiser en un Tout, en fonction de causes ou formes finales, le Tout devenat alors supérieur à la somme des parties »
    C’est grosso modo la théorie aristotélicienne du « premier moteur »

    Outre le fait que le finalisme et l’holisme sont faux (pour ce qui est du finalisme: il n’ y a pas, dans le monde réel, nécessité d’invoquer un signal qui irait du futur vers le passé, donc pas de causes finales; pour ce qui est de l’holisme: il n’ y pas dans le monde réel, necessité d’invoquer autre chose que l’interaction entre les parties deux à deux).
    Autant que l’on le sache, la flèche du temps ne s’écoule que dans un seul sens: les causes sont efficientes ( le causes précèdent les effets) et non finales; un comportement macroscopique n’est riend’autre que la résultante d’une somme d’interactions microscopiques.

    Derrière l’idéologie scientiste tout autant que mystique, on retrouve toujours fonalisme et holisme.

    Au final, les atomistes grecs ont raison contre Aristote

  • Cet auteur, qui a la qualité d’avoir un langage soutenu, et la qualité de faire quelques bonnes remarques certes, fait malheureusement trop d’amalgames, et des mauvaises remarques.

    Tout d’abord, il « colle » la théorie du genre à une vision scientiste dans la représentation du scientisme la plus négative.
    Or la théorie du genre, contrairement à ce que prétendent certains, parfois d’extrême-droite, comme d’autres, ne signifie pas une volonté d’émasculer les hommes, et ne cherche pas à ce que l’homosexualité soit imposée dans la société.
    Il s’agit d’une théorie selon laquelle l’égalité entre les hommes et les femmes devrait être respectée, dans le sens où tout traitement de faveur devrait être écarté. La théorie du genre cherche à s’opposer à toute idée reçue ainsi qu’à tout préjugé qui risqueraient d’empêcher les hommes et les femmes de vivre dignement, de façon non-condescendante, en harmonie, avec respect, autrement-dit dans ce qu’on appelle l’ « égalité ».

    La théorie du genre ne nie pas pour autant les particularités qui existent entre les hommes et les femmes, notamment en ce qui concerne les différences physiques.
    La théorie du genre s’oppose notamment à l’idée reçue selon laquelle les hommes soient perçus comme étant supérieurs aux femmes, comme par exemple l’idée que les femmes ne devraient pas travailler, et rester à la maison pour s’occuper des enfants et assurer les tâches quotidiennes.
    On retrouve hélas ce préjugé sans doute en raison de la différence de musculature qu’on retrouve souvent entre l’homme et le femme, certes souvent un peu moins développée chez les femmes, et sans doute du fait que les femmes mettent au monde les enfants en accouchant contrairement aux hommes.
    Or, grâce à l’émergence de la théorie du genre, on peut espérer qu’à poste égal (ou travail égal), elles aient enfin droit à un salaire égal, même si des progrès sont encore à faire actuellement.

    On retrouve aussi la théorie du genre au niveau de l’éducation, lorsqu’on cherche à ne pas « catégoriser » les garçons et les filles dans un certain rôle. Autrement-dit, la théorie du genre vise à ne pas attribuer un « rôle de garçon » ni un « rôle de fille »aux enfants, ce qui permettrait d’inculquer aux enfants des normes, des règles de vie qui leur permettrait de vivre plus tard en se répartissant les tâches de façon égale, sans se référer au sexe.
    Par exemple, le ménage n’est plus une activité seulement réservée aux femmes, comme la danse n’est plus un loisir réservé exclusivement pour les filles. Autres exemples, la mécanique n’est plus le « rôle de l’homme », comme le foot n’est plus un « jeu réservé aux garçons ».

    Au niveau de l’éducation, les parents adoptent eux-mêmes la théorie du genre, du fait que les pères soient de moins en moins perçus comme ayant pour rôle de donner exclusivement de l’autorité, et du fait que les femmes soient de moins en moins cantonnées à leur rôle de « mère protectrice » ,donnant exclusivement de l’affection.

    Quant au préjugé selon lequel l’homosexualité devrait devenir une norme à cause de la théorie du genre, c’est également faux.
    La théorie du genre ne nie pas que les enfants naissent forcément d’un homme et d’une femme. Simplement, elle s’oppose à tout rejet, à toute hostilité et toute discrimination contre les personnes homosexuelles, sous prétexte qu’elles ne puissent pas « féconder », comme elle refuse l’idée selon laquelle elles ne devraient pas adopter à cause de leur sexualité.
    Les homosexuels ne sont pas jugés ni considérés comme des êtres « inférieurs », mais sont amenés à être considérés comme des hommes et des femmes égaux en droits comme tout citoyen.

    La théorie du genre est bien entendue censée ne pas nier les évidences. Elle cherche parallèlement à éviter toute interprétation erronée des apparences. Elle permet de faire évoluer la société, dans la mesure où le rapport de l’Homme aux autres évolue, nos mentalités, nos représentations évoluent, ce qui contribue à l’émancipation de la femme, et plus généralement à la reconnaissance de la différence de l’autre. L’autre, reconnu pour ce qu’il est, reste une personne comme une autre, à part entière, sans étiquettes.

    En outre, l’auteur interprète les dangers de la vision scientiste comme étant typiques du communisme, et présente à l’inverse le libéralisme comme s’opposant forcément au scientisme.
    Or, on est d’une part en démocratie, et d’autre part, il n’était pas question ici de valoriser un parti politique par rapport à un autre. Rappelons que dans toute vision des choses, on retrouvera des avantages comme des inconvénients, qu’il s’agisse de communisme ou de libéralisme. Donc évitons de faire des amalgames avec la politique. Il n’y avait pas à faire d’éloge du libéralisme au détriment du communisme, ( et ni l’inverse).
    Justement, la dictature peut malheureusement exister sous n’importe quel parti politique.
    Quant à la démocratie, elle nous donne le droit d’adhérer à des idées de son choix, qu’elles soient politiques, religieuses, philosophiques…
    Le danger ne vient ni des pensées de droite, ni des pensées de gauche, mais réside dans le fait d’extrémiser des pensées, dans le fait de passer trop rapidement des idées à des actions sans accord préalables, dans le fait de ne pas tenir compte de l’opinion des autres, ni des risques des actions que l’on mène ni des propos que l’on tient. Là, il y aurait risque d’entrer en dictature.
    Il y a danger lorsqu’on cherche justement à faire des amalgames, lorsqu’on cherche à imposer une idée, qu’elle soit politique, ou philosophique comme une « pensée unique », comme « la solution ».
    Je suis d’accord sur un point: sur le fait que la vision scientiste peut être tyrannique dans la mesure où elle risque de prôner une pensée unique, ce qui s’apparenterait à de la dictature.
    Seulement, il se trouve que son interprétation politique s’apparente paradoxalement à cette méthode scientiste, qu’il dénonce lui-même!

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