McDonald’s se débrouille mieux que les Nations Unies !

McDonald’s a fait bien plus pour promouvoir le progrès économique et social et la paix mondiale que l’ONU.

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McDonald’s se débrouille mieux que les Nations Unies !

Publié le 17 mai 2013
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McDonald’s a fait bien plus pour promouvoir le progrès économique et social et la paix mondiale que l’ONU.

Par Chris de Capitalist Exploits, depuis les États-Unis.

En 1945, après la Seconde Guerre mondiale, l’ONU a été formée dans le but de :

Promouvoir et faciliter la coopération dans le droit international, la sécurité internationale, le développement économique, le progrès social, les droits de l’homme et la réalisation à terme de la paix mondiale.

Que voilà de nobles objectifs, et qui n’hésitent pas à placer la barre très haute. Pourtant, 68 ans plus tard, l’ONU est un échec abyssal. Il est tout à fait clair pour tous ceux qui prennent la peine d’y faire attention que, sans exception, tous les principes mentionnés dans la charte sont constamment foulés au pied, bien souvent par les nations fondatrices elles-mêmes !

Qu’est devenu l’objectif de paix ? Il y a en ce moment même plus de 36 guerres dans le monde, alors à vous de juger…

En tant que « quasi » gouvernement mondial, l’ONU a le pouvoir de soutirer de l’argent par la force (que savent faire d’autre les gouvernements ?) et s’est mis à tout envahir telle une mauvaise herbe, générant au passage l’OMS, l’Organisation Internationale du Travail et des douzaines d’autres cauchemars bureaucratiques. Cette croissance exponentielle s’est traduite par de moins en moins de résultats au fil des années. De la même manière qu’Amtrak [NdT : compagnie ferroviaire publique américaine] ne peut « réussir » qu’en détroussant le contribuable, l’ONU continuera de se gaver de taxes tel un enfant obèse jouant sur sa console 12 heures par jour en s’engraissant de chips et de soda. La seule différence est que l’enfant obèse ne prétend pas travailler au bien de l’espèce humaine.

Soyez certains que de nouveaux « problèmes » nécessitant une ingérence seront trouvés, et que de nouveaux « fonds d’urgence » seront mal investis ou tout bonnement jetés par la fenêtre. L’ONU est une des entités les plus opaques au monde, bénéficiant de l’immunité diplomatique et ne devant rendre de compte à personne. Comme toutes les bureaucraties, elle considère l’argent taxé qui la maintient à flot non comme un privilège mais comme un droit.

J’ai personnellement vu certains des projets les plus mal conçus soutenus par l’ONU, des délires dont une personne saine d’esprit ne pourrait même pas rêver, être mis en œuvre. Ils s’accompagnaient tous de rapports montés de toute pièce par l’ONU visant à approfondir « l’assistance » apportée. Cette assistance consiste typiquement à transférer l’argent des plus pauvres habitants des pays développés vers de richissimes politiciens corrompus des pays pauvres.

 

Les membres des ONG se baladent à travers l’Afrique, l’Asie et la plupart des pays pauvres en profitant de l’air conditionné de leurs Land Cruisers, dépensant de l’argent qu’ils ne méritent pas dans des projets dont la stupidité serait apparente pour la plupart des élèves de CP.

Nous y avons été directement confrontés au Cambodge la semaine dernière. Ils ont la belle vie… et ils le savent. J’ai rencontré un membre de l’OMC dans le vol de Phnom Penh à Siem Reap. Quelle blague. Elle « logeait » dans un hôtel à $250 la nuit. Elle pestait quand je l’ai vue car son chauffeur cambodgien (qui la conduit, vous l’avez deviné, en Land Cruiser), payé sans doute guère plus que le minimum d’environ $70 par mois, n’était pas passé la prendre à 6h précise, ce qui l’avait forcé à prendre un taxi pour l’aéroport… une honte !

Ils ne laisseront JAMAIS les vacances se terminer. Ce qui est triste, et assez incroyable, c’est que beaucoup de ces gens croient en ce qu’ils font, ce qui ne fait qu’accélérer la croissance de ces institutions parasites. Ne vous y trompez pas : ce SONT des parasites.

L’existence de l’ONU est absolument nuisible. Point. Rappelez-vous avant de m’envoyer un mail de l’Ohio pour me dire que j’ai tort que j’ai grandi en Afrique. J’ai vu ce bordel de mes propres yeux. J’admets la réussite de certains projets bien intentionnés au tout début, mais voilà bien longtemps que c’est fini et contrebalancé par l’immense gaspillage que cette institution orchestre désormais en tant que puissance de destruction bureaucratique massive. Le fait que l’ONU ait encore la moindre légitimité est une preuve de plus que le public est intellectuellement indifférent et biberonné aux médias.

Alors quelle est la solution ?

Il ne fait aucun doute que la force qui a eu le plus grand impact durant la trouble histoire de l’homme sur Terre est l’harmonie générée par le commerce. Les administrations centralisées et hiérarchiques, quand elles essayent d’appliquer les mêmes principes à des populations aux croyances (religieuses, politiques, ou autres) diverses, rencontrent un taux d’échec spectaculaire. Le marché libre et la libre circulation des biens et services, qui laissent les individus choisir avec qui ils interagissent, a le plus haut taux de succès possible.

Prenons par exemple les entreprises multinationales… elles représentent tout ce que l’ONU a la prétention d’être. Elles sont remplies de personnes appartenant à des cultures diverses, de toutes les religions et de toutes les races, éparpillées aux quatre coins du globe et travaillant à un même but au lieu d’essayer de s’entretuer. De plus, ces personnes produisent des biens et des services que le marché réclame et ils en tirent un profit.

Pourquoi ? Parce que le marché libre fonctionne, qu’il est par essence composé de gens agissant de leur propre volonté pour suivre leurs propres buts. Ce n’est pas égoïste, c’est humain !

Les humains sont des animaux égocentriques. Arrêtons de croire que nous sommes fondamentalement des êtres chevaleresques et généreux, dont la seule raison de vivre est de s’effacer devant les autres. Conneries. La plupart du temps, tout ce que nous voulons c’est passer devant les autres. Vous en doutez ? La prochaine fois que vous serez dans un avion et que l’hôtesse de l’air vous donne les consignes de sécurité, notez sur qui elle vous demande de mettre le masque à oxygène en premier (indice : VOUS). La raison devrait être évidente, mais au cas où la voici : nous sommes incapables d’aider les autres tant que nous ne sommes pas nous-mêmes en sécurité. Ce même « principe de sécurité » s’étend à l’économie. Les multinationales savent que les humains suivent prioritairement leurs propres intérêts. Leurs produits reflètent donc leur idée de ce qu’est l’intérêt personnel des consommateurs (qui sont aussi des humains). Le marché les pousse à adapter leurs actions, leurs produits et leurs pratiques à toutes les régions du monde et presque en temps réel.

McDonald’s à New Delhi propose des hamburgers au curry. En Asie, on peut acheter du thé vert, des Sundays aux haricots rouges et de la sauce aux algues pour les frites. Au Japon, ils vous vendent des hamburgers aux crevettes. Même à Hawaii, le traditionnel « soda à l’orange » est remplacé par un fruit punch.

 

Je crois que McDonald’s a fait bien plus pour « promouvoir et faciliter la coopération dans le droit international, la sécurité internationale, le développement économique, le progrès social, les droits de l’homme et la réalisation à terme de la paix mondiale » que l’ONU… en se contentant de vendre sa dégoutante caricature de cuisine !

None of us is as good as all of us. – Ray Kroc


Sur le web.
Traduction : Lancelot/Contrepoints.

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  • Merci pour cet article,
    et merci au traducteur.

  • un article qui dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas .
    mais , il faut considérer l’ONU comme une multinationale vendant de la bonne conscience aux gouvernements..pas plus nuisible que de manger chez mac do 😉

  • Sachant que votre seule démonstration consiste à avoir rencontrer une personne de l’OMC au Cambodge, organisme qui ne fait pas partie de l’ONU(!), montre assez bien que cet article est de très mauvaise qualité.

    Vous avez peut-être raison, mais vous ne le démontrez pas et vous mentez en plus (j’espère que c’est par ignorance).

    • On défend son steak ?

      • Je ne travaille pas pour l’ONU et je suis plutôt critique de l’institution mais je ne peux pas laisser passer un article qui raconte des bêtises.

        • bonjour Karmai
          Bon c’est vrai l’article n’est peut-etre plus un billet d’humeur qu’un travail de fond, je vous l’accorde.
          lire l’article sur le train de vie de Yasmine 1000 € par mois de nourriture …
          http://www.rue89.com/2010/10/05/yasmeen-fonctionnaire-pour-lonu-6-565-euros-par-mois-165729

          Edifiant

          ps j’ai parcouru votre blogue, j’ai aimé votre article sur Yan athus bertrand 🙂 et sur Chavez .

          • Encore une fois, si on me demande mon avis, je suis tout à fait d’accord qu’il y a de la gabegie dans la dépense de beaucoup de grandes institutions internationales. Ce que je reproche c’est de mal démontrer une idée (critiquer l’ONU en disant l’OMC par exemple)

            Sinon merci pour les commentaires sur mon blog 🙂

    • Karmai : « Sachant que votre seule démonstration consiste à avoir rencontrer une personne de l’OMC au Cambodge »
      ————————–
      C’est pas la « seule » démonstration dans l’article. Relis bien, avec le doigt.

      • Quel autre argument démontré voyez-vous dans cet article? J’aime beaucoup l’argument d’autorité suivant (je l’ai lu avec le doigt):

        « L’existence de l’ONU est absolument nuisible. Point. »

        • Ce n’est pas un argument d’autorité. C’est une affirmation. point.
          Appuyé sur une comparaison (avec McDo), ce qui est un argument tout à fait valable : même un marchand de « dégoutante caricature de cuisine » fait plus pour la coopération internationale et l’alimentation que l’ONU (d’après l’auteur) ; affirmation discutable, mais que vous ne discuter pas : vous vous contenter de la mépriser. Avec zéro argument.
          Même vous, vous avez en tête, comme tout le monde, dix ou cent échecs récents de l’ONU, graves ou juste significatifs (La Libye de K. présidente de la commission des droits de l’Homme … peu de temps avant sa chute … MdR) , et vous auriez bien du mal à citer des succès.
          Et puis sur le plan du principe, ce n’est quand même pas aux opposants d’argumenter, c’est à l’ONU de justifier son existence, ou plutôt son extension. L’idée que les états s’associent même si ils sont en désaccord grave est tout à fait naturelle. Mais enfin, des états il en a 200 environ : quelle sorte d’association de 200 membres a besoin d’un budget de 5 milliards de dollar ???

          • Une affirmation « point » est un argument d’autorité 🙂

            Que l’ONU fonctionne mal ne légitime pas des articles mal écrit et incorrectement argumentés.

          • Cet article est complètement vide, admettez-le et cessez d’être malhonnête.
            Je m’attendais au moins à une étude chiffrée, mais c’est trop demander visiblement.
            L’auteur a le droit d’affirmer ce qu’il veut, s’il n’étaye pas, ça ne vaut pas un kopeck. Point.
            Voilà le seul constat possible.

          • Un argument d’autorité c’est quand on dit « je suis prix Nobel alors j’ai raison ». Une affirmation n’est pas un argument d’autorité. C’est même pas un argument du tout !

        • C’est vrai que l’article est léger de ce côté. Dans les commentaires originaux et sur unautre site ayant repris le même article, est donné u nautre exemple: lorsqu’au bout d’un mois après le tsunami de 2004 les avions cargo aux couleurs de l’ONU se posèrent en Asie, ils débarquèrent non pas de la nourriture, de l’eau ou des médicaments… mais des Land Cruisers remplis « d’observateurs ».

  • Une telle évidence est si confondante de réalisme qu’elle est presque paradoxale pour les esprits rongés par la doxa.

    Tous les progrès de l’humanité se sont toujours produits par un aimable concours de nécessité, d’adhésion des clients, d’absence de protectionnisme, et de peu d’ingérence des Etats.

    Je parie que le type qui a inventé la bêche n’a pas dû demander d’enregistrement de sa profession, ni de payer de TVA sur le bout de tôle ou le manche, ne l’a pas brevetée, mais a simplement été mû par le légitime besoin de ne plus s’user les ongles en creusant la glèbe.

    Et devant la pertinence de sa bonne idée, des milliers de gens ont trouvé de l’emploi à fabriquer des bêches, à les vendre, tandis que des millions de jardiniers professionnels ou amateurs amélioraient leurs performances avec moins d’efforts et plus de résultats.

    Le machins publics, eux, n’ont inventé que les notes de frais 🙂

  • SI j’approuve en grande partie (pour l’avoir moi-même constaté) l’analyse de l’auteur concernant l’ONU, je n’approuve absolument pas sa conclusion et son parallèle avec Mc Do.
    Les multinationales sont des organisations humaines qui, comme les administrations, les états ou l’ONU, tendent vers la situation monopolistique et pratiquent la manipulation des individus. Mc Do est particulièrement concerné. Après le scandale des adjuvants créant une dépendance (dont ils affirment avoir débarrassé leurs produits alors que certaines assos américaines soutiennent qu’ils ont changer de forme), les jouets offerts en cadeaux aux enfants qui coûtent plus cher que la nourriture servie avec (certains Etats américains les ont interdits), l’usage des techniques de neuromarketing…. Mc Do est un manipulateur qui joue sur les pulsions et les croyances des individus. S’il se débrouille mieux, pour reprendre le titre de l’article, c’est qu’il est plus pervers, donc « pire »…

    • Ou peut-être bien qu’ils fournissent simplement un service utile à plein de gens, ce qui justifie que ces clients le financent chacun à leur mesure… au contraire des bureaucraties monstrueuses para-nationales, qui se servent de force.

      Les prétentions de « neuromarketing » et autres buzzwords de techniques de vente, dont certains sont des arnaques avérées mais qui reviennent régulièrement, sous une forme ou une autre, n’ont jamais fait la preuve de grand chose – à part peut-être garantir que la plupart des gens à qui on les expose avec régularité finissent par s’en souvenir plus facilement que d’autres choses.

      Mais assez d’accord avec vous sur la tendance des grands chefs, que leurs administrations soient publiques comme privées, à préférer la voie monopoliste et collusionniste. Nous manquons de contre-pouvoirs « décentralisants ».

    • Bonjour TDK1
      Si vous n’aimez pas MacDo n’y allez pas …
      Relisez la fin de l’article: « Je crois que McDonald’s a fait bien plus pour ‘ promouvoir et faciliter la coopération’ … que l’ONU en se contentant de vendre sa dégoutante caricature de cuisine ! »

      • Bonjour gilib,

        Ne méprenez pas, j’aime bien aller chez Mc Do car je n’ai jamais considérer Mc Do comme un art de vivre ou un restaurant mais comme une cafétéria où je pouvais me sustenter en me connectant gratos en wi fi….
        Il ne s’agit pas d’aimer ou de ne pas aimer et votre réaction est révélatrice (tout comme la passion qui anime celle de Lancelot ci-dessous) de l’affect que Mc Do a réussi à instaurer dans ses liens avec les consommateurs. Lorsque vous réagissez ou avez envie ou tendance à réagir par rapport à une marque, un produit, une société (d’une manière générale tout bien matériel) avec l’affect et non la raison, une petite lumière rouge devrait se mettre à clignoter dans votre esprit: « Pourquoi ai-je quitté le niveau de la raison? ». Presque toujours parce que telle est la volonté de la chose qui, et c’est exactement le mode de fonctionnement des Etats ou de l’ONU, cherche à se positionner dans votre esprit « au-delà » du matériel et de la raison pour que s’instaure en vous une sorte de tabou qui les rendent « indiscutables ».
        L’ONU, oeuvre de paix bâtie sur les ruines de totalitarisme vaincu en 1945 en fait partie, coca cola ou Mc Do, bâtisseurs de la paix mondiale et de la communion universelle et à travers la malbouffe (pourtant culturellement marquée) en sont aussi des exemples. Les techniques de mensonge et de manipulation sont à la base des deux affirmations.

        • C’est pas faux 🙂
          Mais la différence entre MacDo et un état c’est la liberté et la contrainte.
          J’ai mangé 3 fois au MacDo dans ma vie et jamais de ma propre initiative.
          C’est comme Apple, des gens adorent, ils sont libres.

    • « Les multinationales sont des organisations humaines qui, comme les administrations, les états ou l’ONU, tendent vers la situation monopolistique »

      Bien sûr que non puisqu’elles sont en concurrence. Personne ne me force à manger à McDo plutôt qu’ailleurs. Si je refuse de payer mes impôts, on vient me déposséder de force.
      Spot the difference.

      « Après le scandale des adjuvants créant une dépendance »

      Je n’ai honnêtement trouvé aucune référence là dessus. Juste deux ou trois commentaires sur des blogs qui en parlent sans donner de sources.

      « les jouets offerts en cadeaux aux enfants qui coûtent plus cher que la nourriture servie avec »

      Et ? C’est mal d’offrir des cadeaux ? J’essaie de comprendre, je dois être un peu débile mais ça m’échappe.

      « l’usage des techniques de neuromarketting… »

      Les seules victimes du « neuromarketting » ce sont les entreprises assez naïves pour y croire. C’est un terme à la mode qui ne repose sur rien.

      « Mc Do est un manipulateur qui joue sur les pulsions et les croyances des individus. »

      Quelle horreur, manipuler les gens pour acheter un produit en faisant en sorte que ce produit leur plaise.

      • Bonjour Lancelot,

        Vous répondre par le « menu » (je n’ai pas m’empêcher…) au sujet de Mc Do serait très long. Très long si nous restons sur le plan de la raison.

        En fait, tout part de votre dernière phrase. La manipulation ne consiste pas à infléchir le produit ou une ou plusieurs de ses composantes (comme nous l’avons appris en cours de marketing) mais à infléchir la perception que le consommateur a du produit. Dans un cas on agit sur le produit (mkg) dans l’autre on agit sur le récepteur (manip).
        Il y a là une frontière. C’est cette frontière que franchissent par trop souvent certaines sociétés ou institutions ou organisations politiques.
        Or ma conception de la nature humaine, des rapports humains et d’une société humaine telle que je la souhaite et à la construction de laquelle je participe (tout comme la volonté affichée de ce site « le nivellement par le haut ») est incompatible avec ce type de pratiques.
        Bien sûr, Mac Do n’est pas, et de lioin, l’unique ni même peut être le pire exemple, mais il procède de cette logique uniformaliste, manipulatrice qui remplace la capacité logique par l’affect pour créer des tabous modernes.
        Ce n’est pas parce que Mc DO justifie ses actes et sa volonté par une logique de marché (dont je répète qu’il l’aime tant qu’il ne rêve que le garder pour lui tout seul) qu’il est moins condamnable que l’ONU qui se justifie avec d’autres logiques.
        Nous pourrions reprendre ensuite les autres points les uns après les autres, mais à chaque fois, l’élément majeur tourne autour de cela (ex, quand même, un seul: est ce bien la même chose d’offrir un cadeau commercial dont la valeur est inférieur à la valeur marchande du produit que je suis censé vendre ou qui n’est associé qu’à une seule opération ponctuelle et offrir systématiquement à chaque visite d’enfants des cadeaux dont la valeur est supérieure au produit vendu et auxquels j’associe un principe de collection afin de rendre dépendant un être mineur dont la capacité de discernement et de réflexion n’est pas achevé pour qu’il exerce une pression affective sur ses parents?
        Lorsque je fais un hambourger ou des beignets de poulets à la taille et à la forme et au goût des enfants, je fais du marketing. Lorsque je truffe la boîte d’Happy Meal (j’impose là la langue anglaise) de cadeaux, je manipule…
        « De mon temps », on avait des cours d’éthique, qu’on appelait pas comme ça, d’ailleurs, dans lesquels on nous apprenait les dangers des techniques marketing qu’on nous enseignait et des limites à ne pas franchir. Mais comme la société est régressive et se barbarise, ce type de notions a complètement disparu du débat…

        • « En fait, tout part de votre dernière phrase. La manipulation ne consiste pas à infléchir le produit ou une ou plusieurs de ses composantes (comme nous l’avons appris en cours de marketing) mais à infléchir la perception que le consommateur a du produit. Dans un cas on agit sur le produit (mkg) dans l’autre on agit sur le récepteur (manip).
          Il y a là une frontière. »

          Voyons si j’ai bien compris : mettons que je sois propriétaire d’un bar. Si je décide d’engager une jolie serveuse sympa au lieu d’un vieux obèse qui envoie chier les gens, c’est de la manipulation, c’est ça ?
          Après tout mon boulot c’est de vendre des bières, et mes bières resteront les mêmes.

          Ce que je veux dire c’est qu’il ne faut pas avoir une notion trop étroite du service. Un bar ce n’est pas « juste » les bières, c’est aussi l’ambiance. McDo ce n’est pas « juste » les hamburgers, c’est aussi les jouets dans les Happy Meal.
          Et c’est très logique quand on y pense. Ce qu’on vend aux gens c’est aussi une expérience.

          « Ce n’est pas parce que Mc DO justifie ses actes et sa volonté par une logique de marché (dont je répète qu’il l’aime tant qu’il ne rêve que le garder pour lui tout seul). »

          Toute entreprise se débarrasserait bien de ses concurrents à tout jamais. Il se trouve que ce n’est pas possible (tout moins pas tant que les politiciens n’ont pas mis leurs pattes dans les rouages).

          « Est-ce bien la même chose d’offrir un cadeau commercial dont la valeur est inférieure à la valeur marchande du produit que je suis sensé vendre ou qui n’est associé qu’à une seule opération ponctuelle et offrir systématiquement à chaque visite d’enfants des cadeaux dont la valeur est supérieure au produit vendu et auxquels j’associe un principe de collection afin de rendre dépendant un être mineur dont la capacité de discernement et de réflexion n’est pas achevé pour qu’il exerce une pression affective sur ses parents ? »

          Déjà, que la valeur soit supérieure ou inférieure au produit vendu, je ne vois pas ce que ça change.
          Ensuite, les cadeaux se collectionnent. Soit. Comme 95% des jouets, et ça ne date pas d’hier.
          Les enfants exercent une pression affective sur leurs parents, comme tous les enfants depuis toujours, et c’est le problème des parents de la juguler. On appelle ça l’éducation. Si ce n’était pas les Happy Meals, ce serait autre chose.

          • «Voyons si j’ai bien compris : mettons que je sois propriétaire d’un bar. Si je décide d’engager une jolie serveuse sympa au lieu d’un vieux obèse qui envoie chier les gens, c’est de la manipulation, c’est ça ?»

            Pire encore ! Si vous vendez des produits de qualité au lieu de produits de merde, si vous les vendez moins chers, c’est clairement du neuro-psycho-manipulo-reptilo-sionisto-marketing. 🙂

    • ça existe un monopole indépendant d’un état ?

      ça existe une entreprise privée monopolistique ?

      Tendre vers « la situation monopolistique » n’a aucun sens pour une structure non étatique ou para étatique

  • « Qu’est devenu l’objectif de paix ? Il y a en ce moment même plus de 36 guerres dans le monde, alors à vous de juger… »
    L’époque dans laquelle on vit est celle où il y a le moins de guerre de tous les temps. (Mais c’est pas forcément grace à l’ONU)

    « Les membres des ONG se baladent à travers l’Afrique, l’Asie et la plupart des pays pauvres en profitant de l’air conditionné de leurs Land Cruisers, dépensant de l’argent qu’ils ne méritent pas dans des projets dont la stupidité serait apparente pour la plupart des élèves de CP. »
    Tout le monde sait que l’ONU est une ONG puisque aucun gouvernement n’a d’emprise.
    Et si des personnes, individus libres, pensant à leur intérêt particulier veulent financer ces ONG de quel droit les critiquer? Ils font ce qu’ils veulent avec leur argent. Et surement mieux que le méchant gouvernement pas gentil.

  • Le titre de l’article était prometteur, mais finalement c’est vide. Dommage.
    Il y aurait pourtant certainement eu matière, en rappelant les échecs de l’ONU, en citant des faits réels plus massifs qu’un fonctionnaire qui râle (excusez du peu…), en citant les chiffres de Mac do pour montrer l’emploi créé, la réponse à la demande… En montrant la stabilisation des pays qui pratiquent le libre-échange face à la descente en enfer de ceux dont les politiciens corrompus sont soutenus par l’ONU&Cie…

    Il y avait matière à faire, mais cet article fera tout au plus sourire ceux qui sont déjà convaincus de l’état de fait.

    • Entièrement d’accord avec Gilles.
      Je ne peux même pas me forger une opinion, l’article est un billet d’humeur. Il m’a fait sourire, oui. La comparaison avec Mc Do m’a eu, c’était un artifice de vente 😉

  • parmi les turpitudes de l’ONU citons le GIEC qui est nouyautée par Geenpeace et autres WWF avec la complicité de scientifiques malhonnêtes (intellectuellement) et à organiser des COP coûteux et inutiles dans des pays chauds de préférence avec plages et piscines

  • Merci pour ce plaidoyer pour la liberté et le libre-échange

  • Que le marché fasse mieux que l’ONU c’est sûr.

    Mais pourquoi diable prendre Mc Donalds ?! C’est vraiment pas le bon exemple, elle ne répond pas à des besoins de conso mais des désirs que la firme créait, avec derrière une nourriture qui fait beaucoup de dégât (oui c’est de la faute du conso, il fait ce qu’il veut de son corps bla bla, on a compris l’idée générale).

    Pourquoi mélanger ONU et Etat aussi ? Il y a des similitudes oui mais beaucoup de différence. L’ONU est un parasite par essence, l’Etat peut lui ne pas l’être.

    • Il en va de l’onu comme de toutes les administrations, au minimum, il faudrait pouvoir évaluer l’efficacité..ce qui est bien difficile.
      Il faudrait en outre pouvoir déterminer si l’argent ne serait pas mieux employé autrement.
      En attendant, la denonciation des 4 x4 climatisés est une évidence.
      Anectodique?

      Quand un sujet est important , il faut bien sur le laisser à des experts…

      en France, on aura donc bac + 5 pour apprendre à lire à des bambins…et chaque années sont produits des rapports qui expliquent qu’il faut changer les horaires scolaires.

  • Les commentaires sont fermés.

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Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

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