Les profits des entreprises du CAC 40 en berne

Avec un recul des profits de 28% en 2012, c’est la deuxième année consécutive de baisse pour les entreprises du CAC 40.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Les profits des entreprises du CAC 40 en berne

Publié le 14 mars 2013
- A +

Avec un recul des profits de 28% en 2012, c’est la deuxième année consécutive de baisse pour les entreprises du CAC 40.

Une brève de Thibault Doidy de Kerguelen.

Selon des calculs du cabinet Ricol Lasteyrie, les profits des entreprises composant l’indice CAC 40 ont reculé de 28% l’année dernière, passant de 73 à 53 milliards d’euros en cumulé. Il s’agit de la deuxième année consécutive de baisse et le recul s’est nettement accentué (- 9% en 2011).

Malgré des bénéfices en baisse de 13%, Total domine toujours le classement, avec un résultat de 10,7 milliards d’euros, devant BNP Paribas, près de 6,6 milliards d’euros (+ 8 %), et Sanofi, avec près de 5 milliards d’euros (- 13 %).

Cela étant, le cabinet prévoit que les dividendes versés par ces entreprises en 2013 au titre de l’année 2012 devraient toutefois augmenter de 2%.

« Il est extrêmement difficile pour les sociétés du CAC 40 d’annoncer des baisses de dividendes car c’est un très mauvais signal envoyé aux actionnaires. C’est pourquoi le CAC distribue en général entre 35 et 40 milliards d’euros chaque année« , commente Sonia Bonnet-Bernard, associée gérante chez Ricol Lasteyrie.


Sur le web.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Les mauvaises entreprises font peur. On ne veut pas y travailler. On ne veut pas y investir. On ne veut même pas leur acheter quoi que ce soit. Mais comment les repérer ? Il existe deux visions antagonistes. Mais quelques indices convergents.

 

Deux écoles de pensée incompatibles

Qu’est-ce qu’une mauvaise entreprise ? Il existe deux écoles de pensées, incompatibles :

Première école de pensée : une mauvaise entreprise est une entreprise qui…

Ne fait pas assez de bénéfices N’optimise pas assez fiscalement Ne met p... Poursuivre la lecture

Par Michel Villette.

Dans la littérature sur la gouvernance d’entreprise, deux principes s’opposent : celui énoncé par l’économiste Milton Friedman en 1970, dans un célèbre article intitulé The social responsability of business is to increase its profits (« La responsabilité sociale des entreprises est d’accroître leurs profits »), à celui proposé près de 40 ans plus tard par les universitaires Edward Freeman, Kristen Martin, et Bidhan Parmar dans leur article Stakeholder capitalism (« Le capitalisme des parties prenantes »).

D... Poursuivre la lecture

Trois bonhommes Monopoly, l'un se couvrant les yeux avec ses mais, le deuxième les oreilles et le dernier la bouche
2
Sauvegarder cet article

Un article de La Nouvelle Lettre

 

Pas enseigné, pas pratiqué, le libéralisme est caricaturé : loi de la jungle, vol organisé, égoïsme débridé, inégalités croissantes, victoire de l’avoir sur l’être, société de consommation, concurrence sauvage, obsession de la rentabilité, etc. Il est facile de réfuter ces attaques : la réalité est autre.

Il y a mieux à faire : il est temps d’appliquer les vrais principes libéraux. Pourquoi préciser les « vrais » principes ? Parce qu’il est dit beaucoup de choses ridicules et menson... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles