Comment s’annonce le deuxième mandat d’Obama

Aurait-il remporté une victoire à la Pyrrhus ? L’obamacare en danger.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Comment s’annonce le deuxième mandat d’Obama

Publié le 13 décembre 2012
- A +

Aurait-il remporté une victoire à la Pyrrhus ? L’obamacare en danger.

Un article de l’aleps.

Si vous écoutez ou lisez certains analystes Républicains, vous verrez qu’ils sont très partagés. D’un côté, c’est la désolation de reprendre Obama pour quatre ans, à l’issue d’une campagne que ses militants, plus que lui-même, ont remportée grâce à leur mobilisation sur le terrain. Obama, c’est le retour intégral à Roosevelt, c’est l’Amérique de Reagan mise entre parenthèses. De quoi s’inquiéter.

D’un autre côté, c’est la certitude qu’Obama aura les mains liées pour ce qui est au cœur de son programme : la réforme du système de santé (on dit « Obamacare »), dont les Français peuvent être fiers puisqu’on dit qu’elle a été inspirée par notre assurance maladie. Dénoncer Obamacare et le retour à un État-providence flamboyant aura été l’argument majeur des Républicains, car les Américains se demandent ; qui va payer ? Ici, le fait décisif est qu’Obama n’a pas la maîtrise du Congrès, et la majorité républicaine se refuse à l’avance à accroître le déficit budgétaire, il ne sera donc pas possible de faire passer Obamacare en dépense publique fédérale. Reste, comme le souhaite Obama, à mettre le système de santé à la charge des États. Mais ici il se heurte à la Cour Suprême, qui fera droit aux recours de plusieurs États (le premier a été l’Arizona), puisque la Constitution n’autorise pas le Président à imposer une dépense aux États membres de l’Union. La conclusion ne fait pas de doute : Obamacare ne sera pas financé.

Autre prévision incertaine : l’économie américaine peut souffrir de son endettement extrême, qui deviendrait dangereux si les porteurs des bons du Trésor et des dollars émis en surnombre, essentiellement asiatiques (et Chinois), réclamaient leur dû. Par contraste, la croissance américaine bénéficiera de la baisse du prix de l’énergie, grâce au gaz de schiste.

Enfin personne ne dira rien sur la politique du Département d’État : toujours illisible.

—-
Sur le web.

Voir les commentaires (4)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (4)
    • Vous savez que dans les pays communistes, la pratique du cannibalisme est chose courante. Ces dirigeants volent tellement le peuple qu’ils ne leur reste plus rien.

  • Durant toute la campagne, on l’a entendu nous promettre haut et fortque les taxes de la classe moyenne n’augmenteraient pas et hier, il nous annonce tout gentiment et sans cligner des yeux que bien sur les taxes de tout le monde vont augmenter. Menteur pathologique. Je crois que pas mal de ceux qui ont vote pour lui vont se poser des questions, malheureusement trop tard…

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Depuis ma tendre enfance, on me répète qu’il faut absolument réduire les émissions de CO2. Si tel est le cas, alors les États-Unis sont un modèle à suivre. Le niveau d’émission de ce gaz a diminué de 1,6 % depuis 1990 et de presque 22 % depuis le pic de 2005.

Et comme la présente administration du pays a déclaré la guerre aux énergies fossiles, qui ont pourtant contribué à cette baisse, la prochaine étape logique serait d’encourager le nucléaire. C’est exactement ce que la législature de l’Illinois s’apprête à faire. Il ne manque que l... Poursuivre la lecture

Par Lina Kennouche.

 

Le contexte de la guerre en Ukraine a révélé l’importance de la stratégie du « hedging », une notion venue de l’univers de la finance et qui désigne une approche consistant, pour un État, à assurer sa sécurité et à préserver ses intérêts en multipliant les partenariats.

Alors que l’hégémonie des États-Unis a longtemps reposé sur l’adhésion de ses partenaires à l’agenda stratégique global américain à travers la construction d’alliances pérennes, l’ordre mondial est, aujourd’hui, de plus en plus c... Poursuivre la lecture

Malgré ce qu’on peut dire contre le pays, les États-Unis demeurent une force d’attraction pour l’immigration. Mais à moins d’être très riche ou d'épouser un Américain, d’avoir une famille déjà présente, s’intégrer à la société « légalement » semble plus difficile que d’obtenir le laisser-passer A38.

C’est pourquoi des millions de personnes tentent de traverser la frontière sud, souvent au péril de leur vie. Le titre 42, imposé par Donald Trump par « urgence sanitaire » durant la pandémie, est échu depuis vendredi matin, faisant craindr... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles