C’est une belle théorie, mais en pratique ?

À chaque fois qu’une théorie a l’air bonne ou suffisamment bien intentionnée, les gens vont vouloir la voir en pratique. Cependant, se lancer dans l’expérimentation sociale dans le but avoué de valider une théorie se fait parfois à un prix excessivement élevé, comme l’expérimentation du socialisme dans de nombreux pays ne l’a que trop démontré.

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C’est une belle théorie, mais en pratique ?

Publié le 15 août 2012
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À chaque fois qu’une théorie a l’air bonne ou suffisamment bien intentionnée, les gens vont vouloir la voir en pratique. Cependant, se lancer dans l’expérimentation sociale dans le but avoué de valider une théorie se fait parfois à un prix excessivement élevé, comme l’expérimentation du socialisme dans de nombreux pays ne l’a que trop démontré.

Par Thorsten Polleit (*).

I.

L’idée selon laquelle les choses pourraient bien marcher en théorie, mais pas nécessairement en pratique est très répandue. [1] L’objectif est en général de déprécier l’importance de la théorie en suggérant qu’elle serait trop éloignée des considérations pratiques pour contribuer à résoudre le problème posé.

Le philosophe prussien Emmanuel Kant (1724-1804) a répondu à de telles critiques dans son essai de 1793 intitulé Sur l’expression courante : ‘Il se peut que cela soit juste en théorie, mais en pratique cela ne vaut rien’. Il s’agissait en fait dans cet essai de répondre aux critiques levées contre sa théorie éthique par le philosophe Christian Garve (1742-1798).

Kant y avance l’idée que la théorie apporte des « principes de caractère assez général », ou des règles générales. En revanche, Kant explique que la théorie ne dit pas à l’homme comment les appliquer. Pour cela, un acte de jugement devient nécessaire :

Il faut, en effet, qu’au concept de l’entendement qui contient la règle, s’ajoute un acte de la faculté de juger par lequel le praticien discerne si quelque chose est ou non le cas qui tombe sous la règle. [2]

Le philosophe prussien appelait effectivement à ce que le rôle que la théorie possède pour l’homme agissant soit respecté :

Personne ne peut donc se donner pour un praticien versé dans une science et mépriser la théorie, sans montrer simplement qu’il est ignorant dans sa partie. [3]

Dans ses travaux méthodologiques, Ludwig von Mises (1881-1973) a souligné dans son niveau le plus fondamental l’importance qu’avait la théorie pour l’homme agissant, constatant que la théorie et l’action humaine sont en fait inséparables. Mises écrit :

L’action est précédée par la pensée réfléchie. Penser, c’est délibérer sur l’action avant d’agir, et réfléchir après coup sur l’action passée. Penser et agir sont inséparables. Toute action est toujours fondée sur une idée définie quant à des relations causales. Celui qui pense une relation causale pense un théorème. L’action sans pensée, l’application sans la théorie ne sont pas imaginables. Le raisonnement peut être fautif et la théorie inexacte ; mais réflexion et théorie ne manquent dans aucune action. D’un autre côté, réfléchir est toujours penser une action potentielle. Même celui qui réfléchit sur une pure théorie suppose que la théorie est correcte, c’est-à-dire que l’action conforme à son contenu aurait pour résultat l’effet qu’elle enseigne devoir en découler. Que cette action soit faisable ou non est sans importance du point de vue logique.

Si la théorie est inséparable de l’action humaine, la question décisive est la suivante : Quelle théorie est correcte ? L’homme agissant sera intéressé par les théories valides : « Quelle que soit la façon dont on aborde le problème, il n’y a aucune possibilité qu’une théorie fausse puisse mieux servir un homme, une classe ou toute l’humanité qu’une théorie correcte. »[4]

II.

De nos jours, dans la pensée économique dominante, la validité d’une théorie est typiquement testée sur le modèle d’hypothèses de la forme « si…alors… ». Par exemple, les économistes vérifient si une augmentation de la masse monétaire mène à des prix plus élevés ou si une augmentation de la masse monétaire cause une augmentation des prix — ou encore s’il s’agit de la relation contraire.

Une telle procédure est typique du positivisme-empirisme-falsificationnisme — approche méthodologique de l’économie qui doit non seulement être rejetée en tant que méprise intellectuelle [5] mais qui doit également être critiquée comme étant propice à la duperie démagogique.

Si on admet l’idée que rien ne peut être connu (avec certitude) sans avoir été testé (assertion qui au passage est une contradiction en soi, ce qui sort du cadre de ce que nous discutons ici), il faut essayer de s’en enquérir.

Ainsi, à chaque fois qu’une théorie a l’air bonne ou suffisamment bien intentionnée — comme la théorie selon laquelle l’augmentation de la masse monétaire apporte la prospérité à tous, ou celle selon laquelle le déficit budgétaire public crée des emplois — les gens vont vouloir la voir en pratique.

En plus, sous le règne du positivisme-empirisme-falsification, il y a une incitation financière à la propagation de théories dans le seul intérêt de leur efficacité politique — même si ces théories sont fausses : ceux qui fournissent une légitimation scientifique crédible aux actions poursuivies par le gouvernement peuvent généralement s’attendre à des récompenses élevées.

Pour donner une illustration métaphorique, pour faire accepter socialement le vol, le voleur sera prêt à partager son butin avec ceux qui rendent son crime acceptable du point de vue de ses victimes.

Pour ce qui est des théories économiques qui paraissent bien intentionnées, observez les exemples suivants :

  • L’État est indispensable à la paix et à la prospérité ; sans État, ce serait le chaos social, les agressions constantes et la misère.
  • La création monétaire doit être un monopole d’État car il n’y a pas d’autre moyen d’obtenir une monnaie fiable.
  • Il vaut mieux remplacer la monnaie basée sur les matières premières (or et argent) par de la monnaie fiduciaire, car seule la monnaie fiduciaire permet une augmentation adéquate de la masse monétaire — laquelle est nécessaire à la production et à la création d’emplois.
  • Le capitalisme exploite la classe ouvrière et mène à une pauvreté généralisée, à la guerre et à l’impérialisme ; le socialisme maintient la paix et améliore le niveau de vie de tous.
  • La démocratie (le vote majoritaire) est la forme d’organisation politique qui respecte la liberté et les droits de propriété, nécessaires à la coopération pacifique et à la prospérité.

Ces exemples suffisent à faire remarquer qu’une fois que des théories sont considérées comme étant bien intentionnées, on peut s’attendre à ce qu’elles soient mises en action ; mieux la théorie est intentionnée, plus l’expérimentation sociale a de chances d’être lancée.

Cependant, se lancer dans l’expérimentation sociale dans le but avoué de valider une théorie se fait à un prix élevé — parfois à un prix excessivement élevé, comme l’expérimentation du socialisme dans de nombreux pays ne l’a que trop démontré.

III.

Dans le domaine économique, on peut pourtant statuer si des théories sont correctes ou non sans avoir recours à l’expérimentation et au test.

Mises a reconstruit la science économique comme la logique de l’action humaine, qu’il a nommé praxéologie. En tant que théorie aprioriste, la praxéologie permet de déduire des vérités irréfutables — ou apodictiques — des axiomes irréfutables de l’action humaine.

Dans les mots de Mises,

La praxéologie est une science théorique et systématique, non une science historique. Son champ d’observation est l’agir de l’homme en soi, indépendamment de toutes les circonstances de l’acte concret, qu’il s’agisse de cadre, de temps ou d’acteur. Son mode de cognition est purement formel et général, sans référence au contenu matériel ni aux aspects particuliers du cas qui se présente. Elle vise à une connaissance valable dans toutes les situations où les conditions correspondent exactement à celles impliquées dans ses hypothèses et déductions. Ses affirmations et ses propositions ne sont pas déduites de l’expérience. Elles sont, comme celles des mathématiques et de la logique, a priori. Elles ne sont pas susceptibles d’être vérifiées ou contredites sur la base d’expériences ou de faits.

La praxéologie fournit une méthodologie qui permet de séparer les théories économiques valides des théories économiques fausses sur des bases a priori — c’est-à-dire sans avoir à s’engager dans l’expérimentation sociale.

À la vue des illustrations données ci-dessus (sans plus développer l’argument), nous sommes certains que l’État n’est pas la solution mais la cause fondamentale des conflits sociaux les plus graves.

La praxéologie nous apprend également avec certitude que la monnaie est un phénomène issu du marché libre ; que la monnaie basée sur les matières premières, choix logique de l’action du marché libre, est une monnaie saine ; et que le monopole étatique de la création monétaire produit de la monnaie peu fiable.

Nous savons également de façon certaine qu’une augmentation de la masse monétaire n’enrichit pas l’économie ; cela profite principalement aux premiers récepteurs du nouvel argent (qui sont ceux qui l’émettent) aux dépens de ceux qui la recevront plus tard ou jamais.

On peut aussi déduire de la praxéologie que le socialisme mène à la grande misère, qu’en tant que forme d’organisation sociale qui ne peut fonctionner, il est condamné à échouer, et que le capitalisme est la seule forme d’organisation sociétale économiquement viable.

Enfin, il peut être démontré sur la base de la praxéologie – et cela peut être surprenant pour de nombreuses personnes – que la démocratie est en fait incompatible avec la préservation de la liberté individuelle et des droits de propriété et donc avec la coopération pacifique et la prospérité.

Le pouvoir de démasquer et de démystifier les théories économiques sur des bases a priori, sans avoir à s’engager dans l’expérimentation sociale, est certainement un des aspects les plus fascinants de l’École autrichienne d’économie de Mises.

Dans son introduction de la Critique de la Raison Pure (1787), Kant titre le chapitre 3, « La philosophie a besoin d’une science qui détermine la possibilité, les principes et l’étendue de toutes les connaissances a priori ». Pour ce qui est de la science économique, Mises l’a fait.

—-
Article original titré Mind the Theory, publié le 13.08.2012 sur le site du Ludwig von Mises Institute.
Traduction : Geoffrey B. pour Contrepoints.

(*) Thorsten Polleit est Chef économiste chez Degussa Goldhandel GmbH, Professeur honoraire à la Frankfurt School of Finance & Management.

Notes :

  1. « Le terme théorie est d’ordinaire compris comme signifiant que l’explication suggérée est tenue pour avoir été prouvée de façon satisfaisante, et pour n’être plus sujette à discussions » Joyce, G. H. (1908), Principles of Logic, Longmans, Green & Co, London et al., p. 362.
  2. Kant, I. (1992 ), Über den Gemeinspruch: Das mag in der Theorie richtig sein, taugt aber nicht für die Praxis, Zum ewigen Frieden, H. F. Klemme, ed., Felix Meiner Verlag Hamburg, p. 3.
  3. Ibid, p. 4.
  4. Mises, L. v. (1957), Theory & History, p. 124.
  5. Voir dans ce contexte Hoppe, H. H. (2006), Austrian Rationalism in the Age of the Decline of Positivism, in: The Economics and Ethics of Private Property, Studies in Political Economy and Philosophy, 2nd ed., Ludwig von Mises Institute, Auburn, US Alabama, pp. 347–379.
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  • Enfin, il peut être démontré sur la base de la praxéologie – et cela peut être surprenant pour de nombreuses personnes – que la démocratie est en fait incompatible avec la préservation de la liberté individuelle et des droits de propriété et donc avec la coopération pacifique et la prospérité.

    Vive l’oligarchie !

    • Non, ça veut simplement dire que les droits individuels priment sur la dictature de la majorité. C’est pour ça qu’on a une constitution et un conseil constitutionnel/Cour Suprême.

    • En tous cas, cette assertion me semble bel et bien corroborée par l’expérience !

      Et je remonte sur mon dada: Le libéralisme en Occident a existé dans ces sociétés chrétiennes où existait, à côté de l’État, l’autorité des Églises chrétiennes, qui n’est effectivement pas démocratique.

      Or il me semble que, dans une vision chrétienne, les notions de liberté individuelle et de propriété ressortent clairement de la morale, donc de la sphère de compétence non démocratique des Églises.

      Ainsi, la coexistence entre libéralisme et démocratie n’est possible que dans un contexte où la sphère de compétence de l’État respecte celle de l’Église – ce qui n’est plus le cas en France depuis 1905.

      Quoi d’étonnant que le libéralisme soit en perdition ?

  • « Si on admet l’idée que rien ne peut être connu (avec certitude) sans avoir été testé (assertion qui au passage est une contradiction en soi, ce qui sort du cadre de ce que nous discutons ici), il faut essayer de s’en enquérir. »

    ?!? Si ce principe avait été appliqué nous en serions encore à l’age de pierre! En réalité il n’en est rien. Il y a des vérités des faits des hypothèses qui n’ont pas besoin d’être démontrées (axiomes). Cela n’a jamais empéché l ‘homme de faire des progrés considérables dans toutes les sciences. La plus grosse erreur de certains est de penser que pour qu’une théorie, un modéle, soit valable ses hypothèses de départ doivent être vérifées. Et bien non, aussi curieux que cela puisse paraître au commun des mortels!

    • On peut aussi juger d’une théorie par sa cohérence (le socialisme, par exemple, est assez incohérent pour décrédibiliser ses axiomes).
      On peut aussi juger des axiomes d’une théorie par la pertinence de ces conclusions : l’expérimentation est une méthode parmi d’autres pour juger de la pertinence des prévisions d’une théorie et donc de ces axiomes (le modèle testé). Le libéralisme a l’immense avantage de permettre toutes les expérimentations imaginables sans avoir à sacrifier les grands principes moraux puisqu’elles ne dépendent que du consentement des individus qui y prendraient part, contrairement au socialisme qui impose sont unique expérience à tous, quel qu’en soit le prix (la fin justifie les moyens).

  • La société avance de toute façon que par expérimentation sociale. Les « droits naturels » des libertariens est quand un même un ensemble de règles simple ou simplistes selon les positions idéologiques ont été codifée à postériori car tout simplement les relations humaines préexistent.

  • « Le pouvoir de démasquer et de démystifier les théories économiques sur des bases a priori, sans avoir à s’engager dans l’expérimentation sociale, est certainement un des aspects les plus fascinants de l’École autrichienne d’économie de Mises. »

    Comme si les autres pratiquaient toujours différemment! C’est ce que l’auteur veut nous faire croire mais ce n’est pas la réalité. Il n’y a pas les  » bons » autrichiens d’un côté et les  » mauvais », le reste du monde, de l’autre.

    • Effectivement, les libéraux appellent à essayer le libéralisme autant que les socialistes le socialisme et tous deux ont pareille foi en leur théorie. Ici, morale à part, le tout est de savoir laquelle des deux offre le meilleur rapport bénéfices-risques.

    • Si ! On peut dire que globalement le positivisme-empirisme est la méthode partagée par la plupart des économistes actuels. Sans jugement de valeur, on doit bien constater que la praxéologie de l’Ecole autrichienne se fonde sur une méthode différente et est bien la seule à le faire.

    • L’auteur critique les socialiste, je pense, par ces propos. Par contre, il y a une distinction entre l’apriorisme miséen, et l’empirisme monétariste.

  • Il y à à boire et à manger dans cet article. Des affirmations gratuites, une argumentation tirée par les cheveux et des évidences que l’auteur veut faire passer pour des révélations. Pas bon.

  • A mon avis, le problème entre la théorie et la pratique chez les socialistes / keynésiens / socio-démocrates est d’une autre nature (il n’est pas question de théorie « bien intentionnée). La plupart du temps, lorsque je discute avec eux et que j’avance des arguments libéraux, ils sont d’accord en théorie, mais en pratique… Le problème vient de la croyance qu’il y a une césure entre la théorie et la pratique ! La théorie, souvent amalgamée à l’utopie est totalement déconsidérée…

  • « Enfin, il peut être démontré sur la base de la praxéologie – et cela peut être surprenant pour de nombreuses personnes – que la démocratie est en fait incompatible avec la préservation de la liberté individuelle et des droits de propriété et donc avec la coopération pacifique et la prospérité. »

    J’en ai une meilleure : La vie en société est incompatible avec le respect des libertés individuelles. Comparer un système réel par rapport à un idéal purement virtuel , voilà ou se trouve la démagogie.

    • « la vie en société est incompatible avec le respect des libertés individuelles »
      Sauf que cela n’est pas démontrable et je vous met au défi de le faire.
      Si vous croyez que la praxéologie c’est comparer la réalité à un idéal purement virtuel, c’est que vous n’avez pas bien compris de quoi il s’agissait.

      • « Ses affirmations et ses propositions ne sont pas déduites de l’expérience. Elles sont, comme celles des mathématiques et de la logique, a priori. Elles ne sont pas susceptibles d’être vérifiées ou contredites sur la base d’expériences ou de faits »

        Ou est la connexion avec la réalité la dedans ? D’ailleurs, une science qui ne produit pas de théories « éprouvables » ne mérite pas le titre de science. Sauf pour les mathématiques, dont l’objet n’est pas de comprendre une partie de ce qui se passe dans l’univers, mais de trouver des relations entre des objets idéalisés pour être compatibles avec la logique.

        Donc, fatalement, la praxéologie ne peut avoir pour objet qu’un homme idéalisé dans un monde idéalisé. Décréter que ses axiomes de base sont irréfutables est une tautologie. Mais prétendre pouvoir démontrer quoi ce soit de solide sur la réalité des comportements humains de cette façon n’engage que ceux qui y croient. Mises et ses disciples ont peut-être démontré que la démocratie était incompatible avec les libertés de leur homme modèle,soit. Mais cet homme modèle n’est pas l’homme réel. Mais l’homme réel lui doit se démerder pour vivre, et doit faire des choix, aussi imparfaits soient-ils.

      • « Sauf que cela n’est pas démontrable et je vous met au défi de le faire. »
        -La liberté des uns s’arrête où commence celle des autres?

  • La réflexion sur ce que que devrait être la science économique est une qualité des autrichiens. Par rapport au keynésianisme qui balance sa théorie de la demande, sans autre justification que son caractère séduisant, limite populiste.
    Le monétarisme adopte un aure point de vue, empiriste, basé sur la vérification d’hypothèse. C’est une autre manière de voir.
    C’est la particularité de la science économique de ne pas avoir une méthode, ni même d’être envisagée de la même manière par ses théoriciens. Les autrichiens ont le mérite d’être très complet, de l’épistémologie aux préconisations. C’est la force de la théorie autrichienne.

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