Comptes de la nation & comptes des administrations publiques 2011

Selon les derniers chiffres de l’INSEE, les recettes publiques s’inscrivent en 2011 à 50,8% du PIB en France, pour des dépenses qui atteignent 56% du PIB. Pénalisée par l’ampleur de la dépense publique, la croissance reste en berne à moins de 2%.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
imgscan contrepoints 134 Etat Impôts

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Comptes de la nation & comptes des administrations publiques 2011

Publié le 16 mai 2012
- A +

Selon les derniers chiffres de l’INSEE, les recettes publiques s’inscrivent en 2011 à 50,8% du PIB en France, pour des dépenses qui atteignent 56% du PIB. Pénalisée par l’ampleur de la dépense publique, la croissance reste en berne à moins de 2%.

Par la rédaction de Contrepoints.

L’Insee a publié mardi 15 mai les comptes de la nation et les comptes des administrations publiques pour l’année 2011.

En 2011, et alors que dix ans de pouvoir de l’UMP s’achèvent, les recettes publiques franchissent à nouveau le seuil de 50% du PIB (50,8% du PIB en 2011 contre 49,5% du PIB en 2010). Concernant les dépenses publiques, celles-ci dépassent largement le seuil de 50% et atteignent 56,0% en 2011, faisant de la France une économie largement étatisée. L’UMP et Nicolas Sarkozy auront donc présidé à un accroissement sans précédent des dépenses publiques.

Avec les nouvelles hausses d’impôts votées pour 2012 par la majorité sortante ainsi que les dépenses et impôts promis par François Hollande, ces indicateurs devraient continuer à se dégrader dans les années à venir.

La croissance du PIB est en berne elle aussi, à 1,7 % en 2011, après 1,7% en 2010 également.

Comme l’Insee le mentionne à la fin de sa publication, le produit intérieur brut (PIB) n’est qu’une mesure de l’activité productive sur le territoire. Le PIB ne mesure pas le pouvoir d’achat des personnes résidant en France, citoyens français et étrangers. Pour cela, l’Insee recommande le revenu national brut (RNB) ou le revenu national disponible brut (RNDB). Ainsi, le RNB a progressé en valeur nominale de 3,0 % en 2011 ; en appliquant la correction de l’inflation, le revenu national brut a donc progressé en valeur réelle de 1,0% e 2011.

La crise de la dette, un dossier spécial de Contrepoints

Voir les commentaires (6)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (6)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Nommé ministre du logement jeudi 8 février, Guillaume Kasbarian avait accordé un entretien à Contrepoints en novembre dernier en tant que député Renaissance de la première circonscription d'Eure-et-Loir et président de la Commission des affaires économiques.

 

Contrepoints : Bonjour Monsieur le Député, merci d’avoir accepté de nous accorder cet entretien. Pour nos lecteurs qui ne vous connaissent peut-être pas, pourriez-vous nous parler de votre parcours et nous raconter ce qui vous a amené à vous engager en politique et à ... Poursuivre la lecture

La DREES a publié le 14 décembre dernier une étude qui révèle, que pour la septième année consécutive, la France est championne européenne des dépenses sociales. Celles-ci représentent 32,2 % du PIB, alors que la moyenne des pays de l’OCDE se situe à 21 %.

Mais, dans le même temps, le taux de pauvreté augmente dans notre pays : entre 2004 et 2021 le nombre de pauvres (seuil à 50 % du niveau médian) est passé de 4,2 à 5,2 millions de personnes. Pourquoi nos dépenses sociales sont-elles aussi élevées ? Comment continuer à les financer ?<... Poursuivre la lecture

L’Institut économique Molinari a publié une étude inédite visant à comparer le rapport coût/efficacité des différents pays européens en termes d’éducation et de formation. Elle analyse 30 pays européens et effectue trois comparatifs : le premier sur l’éducation primaire et secondaire, le second sur le supérieur, et le troisième sur l’ensemble du système de formation.

 

Un manque d'efficacité global autour de 16 milliards d'euros

La France se situe à la 22e place sur les 30 pays d’Europe étudiés. Au titre du primaire, du sec... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles