Un phénomène est passé inaperçu depuis août 2011: la lente fuite des capitaux français vers l’étranger.Â
Par Éric Verhaeghe
Un phénomène est passé inaperçu depuis août 2011: la lente fuite des capitaux français vers l’étranger. La crise bancaire de l’été dernier a donné le signal d’une course extrêmement défavorable pour l’économie française : l’aversion sourde mais grandissante des acteurs économiques pour notre pays.
Plusieurs signaux faibles sont régulièrement émis sur ce sujet, sans que l’opinion publique n’en ait acquis une conscience claire ni ne les interprète simplement. Dans un monde où la circulation des capitaux est le lot commun, après tout, plus rien n’attire vraiment l’attention dès lors qu’il s’agit d’une sphère où la notion de nationalité a perdu son sens.
Pourtant, le 17 avril, Bloomberg a publié un article au titre évocateur : «La France pourrait-elle quitter l’euro? Certains épargnants pensent que oui». L’article est un tantinet racoleur et malhonnête, car il mélange des notions assez différentes.
RT @Contrepoints: La fuite des capitaux hors de France a déjà commencé: http://t.co/w6H6MtF9
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