Elie Cohen revient sur l’affaire SeaFrance dans un texte paru sur le site de Telos. Extrait :
Un président-candidat qui finance, avec l’argent de la SNCF, le rachat de Seafrance par une SCOP de marins.
Une candidate écologiste déterminée à sauver une raffinerie de pétrole sans débouchés, Petroplus Petit-Couronne.
Une ministre qui veut arracher à la liquidation Photowatt, un producteur de panneaux solaires dont le marché a été tari par son propre gouvernement.
L’approche des élections conduit le gouvernement à faire feu de tout bois pour éviter les licenciements dans les entreprises qui font la Une des médias.
Mieux encore, le président-candidat, dans un accès d’hyper-volontarisme, entend apporter des solutions durables à ces faillites industrielles et faire ainsi la preuve que contrairement à ce qu’affirmait Lionel Jospin, « l’Etat peut tout faire ».
Pour les salariés des entreprises les plus en vue, c’est une bonne nouvelle. Un répit de quelques mois est bon à prendre dans un marché de l’emploi très dégradé. Mais pour l’économie française c’est un pur exercice d’anti-pédagogie.
A lire : SeaFrance ou les emplois électoraux – Il n’est pas sérieux que l’on feigne de croire qu’on peut interdire l… http://t.co/VeOwOSCj
Un p’tite vidéo sur SeaFrance:
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