José Barroso nous envoie la facture de l’Euro

José Manuel Barroso a l’intention de résoudre la crise de l’Euro en faisant davantage payer les britanniques

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

José Barroso nous envoie la facture de l’Euro

Publié le 4 octobre 2011
- A +

José Manuel Barroso a l’intention de résoudre la crise de l’Euro en faisant davantage payer les britanniques.

Par Daniel Hannan, depuis Oxford, Royaume-Uni

Nous contribuons à peu près à cette hauteur, le reste on le refilera aux Banquiers de Grande-Bretagne.

José Manuel Barroso a l’intention de résoudre la crise de l’Euro grâce à davantage de dettes, davantage de dépenses, davantage d’interventions et davantage d’intégration Européenne – oui, davantage de toutes ces choses qui font les grands gâchis. D’accord,vous me direz, mais c’est son problème. Si la zone Euro veut s’automutiler, qui sommes-nous pour l’en empêcher ?

Le problème, c’est que ces mesures ne vont pas se confiner à la zone Euro comme le souligne clairement le président de la commission lui-même. Elles feront partie de la « méthode de la communauté ».  Barroso veut que la « solidarité » s’installe entre les membres de la monnaie unique et les non-adhérents. En d’autres termes, pour ne pas trop insister, il veut faire payer la facture à la Grande Bretagne pour soutenir une monnaie qu’elle a refusé de rejoindre.

Au cœur de son dispositif se trouve le plan pour l’impôt sur les transactions financières. Mais où la majorité des transactions financières de l’UE se déroulent-elles ? Dans la cité de Londres. De même que pour la politique commune de la pêche, la Grande Bretagne va contribuer au pot de façon disproportionnée alors que les autres vont allégrement piocher dedans.

Déjà, le Royaume Uni s’est fait entrainer dans le tourbillon, en déposant £12,5 milliard pour renflouer l’Euro. Maintenant, on vient chercher quelques £20 milliard supplémentaires. Nous devrions répondre sans aucune équivoque par un « impossible mon bon José ». Nous nous sommes gardés la livre sterling.Votre monnaie, ce n’est pas notre problème.

 

—-
Sur le web
Traduction : JATW pour Contrepoints

Voir les commentaires (4)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (4)
  • Il ne faut pas oublier que, dans les années révolutionnaires au Portugal, Monsieur Barroso était maoiste.
    Voir la vidéo :

    • On s’en fout. Une cuite idéologique, dans le contexte de l’époque, quoi de plus normal ? Il a certainement fait d’autres conneries d’ailleurs, qui n’en fait pas ?
      Il fait déjà bien assez de bétises en ce moment pour n’avoir pas besoin d’aller chercher des casseroles vieilles de 40 ans.

      • A P

        Le but de mon commentaire était simplement de dire que M. Barroso n’a jamais été un liberal mais plutôt un constructiviste avec un projet de grand gouvernement européen (à défaut de pouvoir le faire au niveau mondial) et de contrôle des peuples par une bureaucratie supranationale. Dans ce sens, le virus communiste attrapé dans sa jeunesse a laissé des séquelles pour la vie.

        • Et le but du mien, c’était qu’on s’en foutait de savoir ce qu’il « était », seul importe ce qu’il fait, là, maintenant tout de suite. Si il a été mao (comme tant d’autres), et même si il l’est encore (?), ça relève d’explication psycho-truc qui intéresse peut-être le biographe, mais pas le libéral.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

L’élection de Prabowo Subianto en Indonésie survient à un moment crucial pour l’Union européenne (UE). Alors que les tensions géopolitiques s’intensifient et que le protectionnisme gagne du terrain dans les grandes économies comme la Chine et les États-Unis, l’UE est en quête de nouvelles alliances. Dans ce contexte, renforcer les liens avec le Sud global, et en particulier avec les pays d’Asie du Sud-Est, devient une nécessité stratégique. Certains pays européens l'ont bien compris, adaptant leurs politiques économiques pour promouvoir une s... Poursuivre la lecture

L’Union européenne, c’est vraiment une réussite : non seulement elle nous permet de faire l’expérience sur le sol européen d’une guerre essentiellement paisible, mais en plus, elle nous garantit une économie en croissance maîtrisée, bien à l’abri des tonitruantes innovations qui menacent régulièrement les citoyens européens de leurs bienfaits un peu trop positifs.

Ouf ! Sans les subtils efforts du commissaire Breton et de toute la Commission européenne derrière lui, les citoyens européens auraient été confrontés à l’arrivée de l’iPhone... Poursuivre la lecture

Le prochain sommet des BRICS doit se tenir en octobre en Russie. À l’approche de ce sommet, de nouveaux États ont demandé à intégrer le groupe. Les échanges économiques et le système indépendant de paiements sont également en cours de renforcement.

Article original paru dans la revue Conflits.

 

De nouveaux candidats pour intégrer le groupe

Le prochain sommet des BRICS devrait se tenir dans la région russe de Kazan en octobre. Le 16e sommet verra la participation de quatre pays nouvellement intronisés : les Émirats a... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles