Succès du capitalisme et micro-crédit par l’image

La plateforme KIVA démontre concrètement la puissance du capitalisme.

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KIVA microcredit

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Succès du capitalisme et micro-crédit par l’image

Publié le 8 septembre 2011
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Parfois, une petite vidéo vaut mieux qu’un long billet et celle-ci rentre dans ce cadre. Il s’agit d’une visualisation des échanges financiers réalisés au travers de Kiva, une plateforme permettant à des internautes de mettre en relation des emprunteurs et des prêteurs pour des microcrédits (à partir de 25$)…

Le service a été mis en place il y a six ans et a rapidement permis de financer des centaines, puis des milliers et bientôt des millions de prêts. La vidéo ci-dessous retrace visuellement l’historique de ces prêts, dans le temps, dans leur volumétrie et, encore plus important, trace échanges géographiquement.

Et là, on s’aperçoit très clairement que les prêteurs se trouvent majoritairement dans les pays riches, et les emprunteurs dans les pays pauvres.

Kiva aura donc permis, de façon concrète, à des millions de personnes, dans les pays pauvres et émergents, de trouver un financement et de démarrer une activité économique. C’est une façon palpable de participer au décollage de ces pays, en outre bien plus efficace qu’une aide humanitaire internationale au travers des canaux d’organisation étatiques ou méta-étatiques (je conseille à ce sujet la lecture de l’Aide Fatale de Dambisa Moyo).

Quand on sait, de surcroît, que ces emprunts sont recouvrés à plus de 98%, on s’évitera la comparaison avec certains prêts immobiliers « primes », « subprimes », ceux de collectivités territoriales et tant d’autres, plus coûteux, plus larges et plus … risqués.

Kiva est de facto un exemple parfait de ce que les nouvelles technologies d’un côté et la libre entreprise permettent de réaliser. En quelques années, cette organisation et cette plateforme auront permis de prêter plus de 200 millions de dollars qui auront directement participé à l’essor de l’économie locale de pays en voie de développement.

Bien évidemment, les micro-crédits ne sont pas la solution ultime, loin s’en faut. Mais il n’en reste pas moins que ces prêts, cette méthode et cette plateforme fonctionnent, très factuellement et démontrent là encore la puissance du capitalisme : il aura permis l’émergence d’internet, son développement, et maintenant, les capitaux amassés dans les pays riches servent ainsi, directement, à créer des richesses nouvelles dans les pays pauvres.

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  • Il existe exactement la même chose en France pour des artisans ou entrepreneurs français tel que : http://www.friendsclear.com/ et bien d’autres, mais dans ce cas banque de France y a mis son nez histoire de compliquer un peu plus les choses, tien quand « l’état » se mêle d’une activité privée, ça ne vous rappel rien…
    La Nef si je ne me trompe propose aussi la même chose en France…

    J’ai aussi une voisine qui profite d’un micro crédit afin de lancer son entreprise épaulée par une association qui aide à monter le projet de demande et qui se porte caution/garant…

    Il n’y a pas que Kiva qui propose du micro-crédit, j’avais (il y a 2 ou 3 ans) vu un site de cadre et entrepreneurs français qui présentaient et soutenaient des projets de micro-crédits en direction des pays émergeant.

    Bref tous les possible existent, il suffit de gratté un peu…

    Néanmoins, il est heureux de constaté que lorsque l’on se défait de tout un tas d’intermédiaires « en outre bien plus efficace qu’une aide humanitaire internationale au travers des canaux d’organisation étatiques ou méta-étatiques » cela fonctionne bien.

    Raid.Neck

    • Plus qu’un problème d’intermédiaire, c’est un problème de règle imposée (une loi, donc) avec les conséquences bien connues: empêchement des relations contractuelles volontaires (et/ou obligation de relations contraintes), constitutions de monopoles imposés (les fameux intermédiaires), etc.
      Bref, le pouvoir (politique) comme à son habitude…

  • « la puissance du capitalisme : il aura permis l’émergence d’internet, son développement »

    Attribuer l’essort d’internet au « capitalisme » alors qu’il tourne avec 95% de logiciels libres pour l’essentiel, développés pour la plupart de façon non rémunérée, distribués sans obligation de rémunérer leurs auteurs, avec les libertés totalement offertes et pas du tout capitalistiques d’utilisation, de modification, de copie, et de distribution, c’est pour le moins curieux…

    A la limite le capitalisme aura « accompagné » l’essort d’internet, une fois que le seul véritable travail important a été réalisé, sur la base des protocoles et logiciels libres, eût été un tant soit peu plus juste…

    • Tututut.
      Les machines (toutes) sur lesquelles ces softs fonctionnent sont directement issues de la production capitalistique. Quant aux softs eux-mêmes, ils n’ont été rendus possibles que parce que des gens ont pu se payer autrement (si ce n’est avec la licence), par exemple en étant embauchés dans des sociétés capitalistes.

      Enfin, l’écrasante majorité des softs sur internet sont des softs pour lesquels certes, la licence est libre, mais pour lesquels des gens ont misé de l’argent (capital) et en ont récupéré beaucoup. Ce n’est pas parce que c’est libre que ce n’est pas capitaliste.

      • « Les machines (toutes) sur lesquelles ces softs fonctionnent sont directement issues de la production capitalistique »

        Il ne faut pas opposer la machine au soft. Car sinon de la même façon on assènerait que « l’écrasante majorité des softs grâce auxquels ces machines servent à quelque chose sont directement issus de la production libre non-privatrice ».

        Le sujet n’est pas de nier l’apport capitalistique. Mais de relever qu’il y a une valeur non-privatrice qui ne fait pas l’objet d’une valorisation relative à l’effort et au mérite fourni pour les réaliser.

        « Enfin, l’écrasante majorité des softs sur internet sont des softs pour lesquels certes, la licence est libre, mais pour lesquels des gens ont misé de l’argent (capital) et en ont récupéré beaucoup. »

        Faudrait en parler à Richard Stallman de ce point. Il serait heureux de le constater.

        Il y a quelques développements qui bénéficient d’un échange monétaire. Mais l’écrasante majorité non, parce que c’est un frein sous la forme où ça fonctionne. Il ne convient pas de freiner un développement sous prétexte que la rémunération ne vient pas. Il convient d’estimer si c’est utile. Est-ce que les utilisateurs le plébiscitent, l’utilisent, l’installent, le copient, le distribue ? Oui. Y-a-t-il pour autant une valorisation de cette valeur qui ne fait l’objet d’aucune transaction pour les producteurs de ces valeurs ? La réponse est non dans l’écrasante majorité des cas.

        « Ce n’est pas parce que c’est libre que ce n’est pas capitaliste »

        Ce sont deux sujets indépendants effectivement. Et c’est pourquoi il y a des cas où il y a l’un ou l’autre, ou d’autres cas les deux. Ce n’est pas le sujet. Le sujet est Quid de la valeur utilisée mais qui en aucune façon n’a rémunéré ses producteurs ?

        « la propriété, c’est mal ; comme la liberté, c’est bien ; le capitalisme ne peut pas être libre. »

        Bien sûr que le capitalisme peut être une non-nuisance. C’est possible. Il reste à trouver ce qui cloche.

  • En effet, projet de l’Arpa, développé dans les facs us mais il ne faut pas oublier dans l’autre sens le besoin d’infrastructures (lignes, serveurs…)
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_d%27Internet

    Bref pour que toute la partie Libre fonctionne il faut du matériel qui lui n’est pas gratuit. Cette dérive capitaliste ou capitalisation (si je puis dire) permet que nous puissions lire les infos de ce blog ou de communiquer avec d’autres personnes à travers le monde grâce à la fois à des logiciels libres à des infrastructures couteuses et le travail de professionnels (au sens large) en technologies réseau/web.

    Raid.NecK

    • « il faut du matériel qui lui n’est pas gratuit »

      Qui a dit que les logiciels libres étaient gratuits ?

      « Libre » ne signifie en aucune façon « gratuit ». Ce n’est pas parce que les utilisateurs décident librement de NE PAS PAYER LES PROGRAMMEURS qui développent des logiciels libres qu’ils ont le droit de déclarer qu’ils sont « gratuits ».

      La totale absence de rigueur intellectuelle va de pair avec la totale absence de reconnaissance du travail d’autrui, et la totale absence de volonté de le compenser par l’échange.

      Qualifier de « non coûteux » le fait d’utiliser sans rien donner en retour ce qu’on reçoit d’autrui est une conception de l’économie qui va bien de pair avec une conception bien connue d’un certain nombre d’approches très particulières de ce qui est « valeur ».

      Encore une dimension qui échappe aux jusnaturalistes.

      Définition des logiciels libres : http://www.gnu.org/philosophy/free-sw.html

      “Free software” is a matter of liberty, not price. To understand the concept, you should think of “free” as in “free speech,” not as in “free beer.”

      Je sais c’est dur.

      • « Encore une dimension qui échappe aux jusnaturalistes. »

        Le bénévolat, une dimension qui échappe aux mongaulliens géolibertariens.

        • Qu’est-ce que le bénévolat a à voir avec l’ignorance des valeurs libres, non-privatrices dans les systèmes économiques limités qui ne considèrent que les valeurs privatrices comme valeurs ?

          Si la production de valeur libre ne précise pas la rémunération du mérite de leurs producteurs ça ne signifie en rien que ces mêmes producteurs estiment qu’elle vaille zéro ni qu’elle soit gratuite.

          Si par ailleurs la valeur était nulle elle ne serait pas utilisée par les utilisateurs ce qui invalide cette hypothèse.

          Qu’ensuite un système économique limité ne considérant que les valeurs privatrice ne sache pas comment aborder la rémunération de la production de valeurs libres non-privatrices, c’est un fait indéniable puisque ces valeurs ne sont pas comprises, leurs producteurs totalement ignorés, la reconnaissance de leur mérite voilée par l’ignorance des causes.

          Que les systèmes économiques ainsi définis aient abouti à la non-rémunération totale de 99% de la valeur non-privatrice est un fait aussi.

          Mais penser qu’il n’existe pas de systèmes économiques cohérents qui eux prennent en compte l’ensemble des producteurs de valeurs privatrices et non-privatrices, manifeste une ignorance plus grande encore.

  • Galuel : « « Libre » ne signifie en aucune façon « gratuit ». »
    —————————————————
    C’est une nuance importante uniquement pour le fournisseur, pas pour l’utilisateur. En clair, ça autorise le fournisseur d’un logiciel libre de vendre ce logiciel, s’il trouve des acheteurs, c’est une possibilité très importante au sein des nombreuses obligations du libre comme celle de divulguer toute modification.

    Dans les faits, dans l’immense majorité des cas, les utilisateurs de logiciels libres les utilisent gratuitement (les différentes variantes de Linux, BSD, les utilitaires comme OpenOffice ou Gimp…), quand ils payent, c’est souvent pour du matériel « tivo-isé » ou non avec du libre (Tivo, Freebox, routeurs Wifi…).

    Et dans les faits aussi, les initiateurs et développeurs de logiciels libres sont en immenses majorité des citoyens de pays capitalistes et en immense majorité Américains.

  • « C’est une nuance importante uniquement pour le fournisseur, pas pour l’utilisateur. En clair, ça autorise le fournisseur… »

    Halala… Décidément…

    La notion de symétrie a bien du mal à se faire entendre…

    « Dans les faits, dans l’immense majorité des cas, les utilisateurs de logiciels libres les utilisent gratuitement… »

    Dans les faits la Chine emprisonne ses opposants politiques, la France bafoue les libertés, les USA ont une politique impérialiste expansioniste, l’Allemagne bafoue les droits de l’homme avec la loi Hartz IV etc…

    Et donc ?

    Qu’est-ce que ces faits ont à voir le chmilblik ?

    Dans les faits Attila a réussi son coup. Et donc ?

    Dans les faits le vol est monnaie courante. Et donc ?

    Dans les faits la non-reconnaissance du travail d’autrui est la marque essentielle des jusnaturalistes qui nient la création de valeurs non-privatrices, et donc ?

    Donc les faits étant établis il n’y aurait aucune compréhension à en tirer ?

    • Je parle de faits-dans-l’immense-majorité-des-cas, pas de faits « cherry-pickés » à la vas-y que je te pousse, mode Galuel.
      Et effectivement, les faits anecdotiques, aussi établis qu’ils soient, ne permettent de tirer aucune compréhension, heureux d’apprendre que vous l’ayez compris.

      • Je vois… Rien compris quoi…

        LIBRE ne signifie pas GRATUIT.

        Les « faits » n’ont rien à voir avec le problème des producteurs de valeurs libres. Où est la rémunération de l’effort ? Du mérite ? De la fourniture de biens utilisés, copiés, distribués, et qui donc sont manifestement des valeurs très importantes ?

        Bien sûr que les faits corroborent cette vérité.

        Ca ne résoud en rien la problématique que de dire une évidence incluse dans la question.

        Oui « dans-l’immense-majorité-des-cas » en effet ces valeurs sont utilisées par des millions d’utilisateurs sans qu’il y ait de rémunération des efforts et du mérite des producteurs de ces valeurs.

        Ca, pour prendre ce qui est libre il y a du monde. Ca pour utiliser le fruit des efforts d’autrui il y a du monde…

        Mais alors pour faire l’effort de comprendre là il n’y a plus personne.

        • De quelle « vérité », de quel « effort de comprendre » tu veux parler ?
          « Libre ne signifie pas gratuit » veut dire que le libre n’est rémunéré qu’à la hauteur de ce que son producteur demande et si celui-ci demande zéro, comme c’est dans l’immense majorité des cas, C’EST gratuit, point barre. Si l’auteur ne demande pas paiement, tu veux quoi, qu’on paye combien, à qui, faut arrêter de philosopher sous influence de substances récréatives, garçon !

          Si tu ne peux pas comprendre qu’il puisse y avoir a des gens qui ne demandent RIEN en terme pécuniaire pour leurs efforts et leur mérite, comme on en voit plein dans les forums d’entraide, les actions de bénévolat, les ONG… c’est ton problème. Mais TON problème n’est pas forcément un problème pour les autres.

          • C’est du constructivisme cette réponse.

            C’est dire soit il y a une demande et alors il y a un prix, soit il n’y a pas de demande et alors c’est gratuit.

            C’est un peu comme s’approprier ce qui n’est pas à soi sous prétexte que personne n’est là.

            Une demande non-formulée ne signifie justement pas « gratuit ». Si c’était « gratuit » alors ces logiciels se nommeraient « libres et gratuits » et une licence particulière aurait été rédigée spécifiant explicitement que ce n’est pas gratuit.

            Ce qui non seulement n’est pas le cas, mais parfaitement opposé à tout le discours de Richard Stallman.

            Ne pas préciser ce que l’on peut offrir en échange ne signifie pas « gratuit ». Ca signifie qu’on est libre d’estimer ce qu’on offre en échange.

            Donc non les choses ne sont pas soit « gratuites » soit « payantes », il y a une dimension de « prix librement choisi par l’utilisateur » qui existe et qui n’est absolument pas intégrée dans les approches économiques erronés.

            Et ce faisant la production de ces valeurs là est parfaitement occultée alors que c’est l’essentiel de la valeur ajoutée.

          • « C’est dire soit il y a une demande et alors il y a un prix, soit il n’y a pas de demande et alors c’est gratuit. »

            T’es vraiment un abruti ! Je répète, le bénévolat, est-ce que ça te dit quelque chose ?

          • Mais ça n’a jamais été du bénévolat. C’est quoi cette assertion sans aucun sens ?

          • Galuel : « Mais ça n’a jamais été du bénévolat. C’est quoi cette assertion sans aucun sens ? »
            ———————-
            Mais bien sûr qu’il y a du bénévolat, c’est quasiment que ça chez les programmeurs du libre !
            Sois tu n’as jamais contribué une seule ligne de code open source, soit tu as contribué mais tu es aveugle au point de ne pas t’apercevoir de l’omniprésence de cet esprit de bénévolat. C’est un fait massif et incontestable que tu cherches à nier, en arguant je ne sais quel discours de Stallman, tout en m’accusant de constructivisme, c’est quand même l’hôpital qui se fout de la vérité.

            Quant à ton histoire de « soit il y a une demande et alors il y a un prix », c’est carrément le comble de l’idiotie. Il y a plein de demandes de renseignements sur n’importe quel forum, de programmation ou non et ceux, nombreux et souvent ultra-qualifiés qui répondent n’ont jamais posé de prix, il faudrait qu’ils le fassent maintenant sous prétexte que tu l’as décrété ainsi ? Ca devient carrément surréaliste, faudrait arrêter la moquette mon gars !

  • « en arguant je ne sais quel discours de Stallman »

    J’ai déjà donné le lien http://www.gnu.org/philosophy/free-sw.html

    Mais quand on a pas les capacités de comprendre… Il n’y a pas grand chose à faire.

    Quant à

    « soit il y a une demande et alors il y a un prix »

    Je répondais au commentaire précédent. Je parlais de « demande de prix », pour répondre à l’assertion fausse comme quoi « parce que le programme ne demande rien alors c’est gratuit ».

    N’est « gratuit » que ce qui est explicitement gratuit.

    Autrement dit si on ne prend pas ce qui n’est pas donné, donner la liberté, et ne pas se prononcer sur un prix, ne signifie pas « ne pas reconnaître la valeur de ce qui est utilisé, ni la rémunération de l’effort et du mérite du producteur ».

    Mais comment faire comprendre ça à des esprits totalement conditionnés par l’économie privative, et ne concevant pas d’autre relation d’échange que celle qui a trait aux biens non-libres ?

    Autant faire comprendre la Relativité à un Newtonien du XIXème siècle…

    Bref.

    Je crois que ça ira. J’en ai compris suffisamment. Merci de votre aide. Sans dialogue on ne peut pas comprendre ce qui cloche.

    • Une autre façon d’en parler serait de distinguer ‘économie de rareté’ et ‘économie d’abondance’.
      Dans une économie de rareté (matérielle typiquement) le jeu de l’offre et de la demande fait sens, justement parce qu’il y a une ‘rareté’ des biens : ce que je vends, je ne l’ai plus après la transaction par laquelle je le vends.
      Dans une économie d’abondance (ex : le savoir, le code source de logiciels ‘libres’), le fait d’échanger ne ‘prive’ pas celui qui détenait, avant l’échange, le ‘bien’ de l’échange. Dans ce contexte, des termes comme ‘offre’ et ‘demande’ font beaucoup moins sens (la demande ne diminue pas l’offre), le coût marginal de reproduction, tout comme le prix, tendent alors logiquement vers zéro. Est-ce à dire que la valeur est ‘nulle’? Probablement pas, vu les contributions de salariés de grandes firmes à ce jeu (Redhat, IBM, etc…).

    • Galuel : « J’ai déjà donné le lien http://www.gnu.org/philosophy/free-sw.html »
      ——————–
      Justement, voilà ce que dit Stallman :
      « A program is free software if users have all of these freedoms. Thus, you should be free to redistribute copies, either with or without modifications, either gratis or charging a fee for distribution, to anyone anywhere. Being free to do these things means (among other things) that you do not have to ask or pay for permission to do so. »

      En clair, Stallmann dit que « libre ne signifie pas gratuit » (un truisme en français puisqu’on a deux termes distincts « libre » et « gratuit » contrairement à l’anglais qui n’a un mot unique « free » et qui oblige à préciser) mais il dit aussi que, je le cite, « libre peut être gratuit ». Donc quand tu prétends sans vergogne qu’un logiciel libre ET gratuit serait « parfaitement opposé à tout le discours de Richard Stallman », au mieux tu n’as rien compris, au pire tu as menti comme un goret.

      • Le don, le bénévolat, il ne connaît pas. Et oui, les bébés doivent aller bosser pour leur survie parce que leurs garces de mères demandent une rémunération pour les repas préparés, pour l’achat des couches, etc…

      • « En clair, Stallmann dit que « libre ne signifie pas gratuit » (un truisme en français puisqu’on a deux termes distincts « libre » et « gratuit » contrairement à l’anglais qui n’a un mot unique « free » et qui oblige à préciser) mais il dit aussi que, je le cite, « libre peut être gratuit ». Donc quand tu prétends sans vergogne qu’un logiciel libre ET gratuit serait « parfaitement opposé à tout le discours de Richard Stallman », au mieux tu n’as rien compris, au pire tu as menti comme un goret. »

        La liberté décidément n’est pas votre truc.

        Il y a une très grande différence conceptuelle à dire ceci est « Libre ET gratuit » et dire ceci est « Libre ». Car en effet dans le deuxième cas il y a quatre possibilités fondamentales ou libertés vis à vis du prix :

        1) Le producteur peut décider de l’offrir gratuitement
        2) Le producteur peut décider de ne le publier que contre rémunération
        3) Le producteur ne se prononce pas et l’utilisateur peut décider de ne rien offrir au producteur en échange.
        4) Le producteur ne se prononce pas et l’utilisateur peut décider de rémunérer le producteur.

        Alors que dans le cas « Libre ET gratuit » il n’y a qu’une seule possibilité :

        1) Le producteur annonce que son produit est gratuit et le publie explicitement comme « Libre ET gratuit ».

        Ne déformez donc pas l’assertion vraie « Libre ne signifie pas gratuit ». En y ajoutant des énoncés faux, qui n’ont pour seul but volontaire que de ne pas reconnaître la valeur libre qui représente l’essentiel de toute la valeur ajoutée, afin d’éviter d’avoir à penser à la rémunération des producteurs.

        « libéraux ? » mpfff… Réductionnistes serait le terme exact !

  • Galuel : « Alors que dans le cas « Libre ET gratuit » il n’y a qu’une seule possibilité »
    ——————————
    Je n’ai jamais dit qu’il y a QUE cette possibilité dans dans le libre, j’ai dit explicitement, en citant Stallman, que dans le libre, on peut avoir du « libre ET payant » comme on peut avoir du « libre ET gratuit », donc que ton histoire « libre ne signifie EN AUCUNE FACON gratuit » (ce sont tes propres mots) est pure foutaise. Dans le domaine du logiciel libre, « libre » signifie dans l’esprit et dans la pratique « gratuit », point barre, le libre non gratuit n’étant qu’une exception infinitésimale qui confirme la règle.

    Tu essaies constamment de noyer le poisson en changeant de sujet avec des arguties sans queue ni tête et en déformant la parole des autres.
    Tu as menti sans vergogne en prétendant qu’un logiciel libre ET gratuit serait « parfaitement opposé à tout le discours de Richard Stallman » alors que ce que dit Stallman est cohérent et en total accord avec les FAITS (dans la pratique, l’immense majorité des logiciels libres est gratuite).

    Bref, ta bouillie est illogique, incohérente, déconnectée de la réalité et indéfendable. La preuve, si tes arguments étaient solides, pourquoi as-tu besoin de mentir et d’exagérer ?

    • miniTAX

      « donc que ton histoire « libre ne signifie EN AUCUNE FACON gratuit » (ce sont tes propres mots) est pure foutaise »

      Je ne peux que dire autrement ce que j’ai déjà expliqué pour qu’un réductionniste comprenne son erreur logique, malheureusement ça ne peut venir que d’un effort personnel.

      Alors je vais prendre un autre exemple pour faire comprendre cette vérité qu’en effet « libre » ne signifie en aucune façon « libre et gratuit ».

      Je me place dans le modèle logique de la physique Newtonienne.

      L’assertion :

      (A) « L’objet physique X de masse m a pour énergie totale E »

      Ne signifie en aucune façon

      (B) « L’objet physique X de masse m est à une altitude h au dessus du sol  »

      Ceux qui prétendent que parce que les seuls objets qu’ils perçoivent sont à une même altitude h, et qu’alors (A) est équivalent à (B), ils sont incurables, il est impossible qu’ils comprennent quoi que ce soit à la science et à ce que signifie un degré de liberté.

    • « Je n’ai jamais dit qu’il y a QUE cette possibilité dans dans le libre, j’ai dit explicitement, en citant Stallman, que dans le libre, on peut avoir du « libre ET payant » comme on peut avoir du « libre ET gratuit », »
      Ah, donc vous dites la même chose !

       » donc que ton histoire « libre ne signifie EN AUCUNE FACON gratuit » (ce sont tes propres mots) est pure foutaise »

      c’est cette démonstration rhétorique qui est une pure foutaise : la juxtaposition de 2 qualificatifs ne veut pas dire que ces 2 qualificatifs soient synonymes…

      (En remplaçant ‘libre’ par ‘bleu’, ‘gratuit’ par ‘agréable’, et ‘payant’ par ‘contraignant’ 🙂

      et pourtant, bleu ne signifie en aucune façon agréable… :-/

       » Dans le domaine du logiciel libre, « libre » signifie dans l’esprit et dans la pratique « gratuit », point barre, le libre non gratuit n’étant qu’une exception infinitésimale qui confirme la règle. »

      Infinitésimale? Oui et non. On pourrait en débattre : mais tout dépend de ce qu’on entends par gratuit : sans contrepartie, ou sans contrepartie de type financière?
      En gros, celui qui décide de faire le jeu de la collaboration, et partager les bugs et corrections de bugs qu’il trouve sur un logiciel ‘libre’ fait-il vraiment un travail ‘gratuit’ (sans contrepartie?).

      En 2010, 70% des contributeurs du noyau Linux aurait contribué dans le cadre d’une activité rémunérée.

      (source : http://www.zdnet.fr/actualites/contribution-au-noyau-linux-les-acteurs-du-mobile-et-de-l-embarque-dynamiques-39756505.htm)

      J’trouve que le mot ‘gratuit’, qui implique qu’aucune contrepartie n’est nécessaire, est souvent utilisé de manière abusive, on se concentre sur UNE transaction, sans se soucier de toutes les autres transactions qui vivent autour de cette transaction.
      (comme quand on parle de quotidiens ‘gratuits’. Oui, vous ne ‘payez’ pas en monnaie, mais NON, ils ne sont pas gratuits : la publicité paie l’impression et quelques salaires, et vous, vous payez de votre temps de cerveau disponible que le journal peut vendre aux annonceurs)
      L’emploi du terme ‘libre’, plutot que le terme ‘open/ouvert’, d’après Stallman (la figure qui semble faire autorité dans votre débat), permet justement de promouvoir la solidarité sociale : c’est à dire le partage et la coopération.

      On est loin d’une simple idée de gratuité – hop, la transaction est faite, j’ai téléchargé ton logiciel libre, je ne te dois rien – on est plus dans un jeu de ‘don’ et ‘contre don’, comme les a étudiés Marcel Mauss. (sur le sujet de l’économie du don, c’est ZE référence)

  • Oubli, je complète plus précisément :

    L’assertion :

    (A) « L’objet physique X de masse m a pour énergie totale E »

    Ne signifie en aucune façon

    (B) « L’objet physique X de masse m a pour énergie totale E et est à une altitude h au dessus du sol »

    • Et quel rapport avec la chouchroute ???

      Tu as prétendu que
      1) « Libre ne signifie pas gratuit » (définition du logiciel libre),
      c’est pareil que
      2) « Libre ne signifie EN AUCUNE FACON gratuit » (TA phrase)

      Tu as prétendu que « libre et gratuit » est « parfaitement opposé à tout le discours de Richard Stallman », alors que Stallman lui même a dit « un programme libre peut être distribué gratuitement ou facturé »

      Donc ça prouve bien que tu ne maîtrises même pas le français le plus élémentaire. Donc la probabilité que tu aies compris l’esprit et les termes d’une licence de logiciel libre est NULLE. CQFD.

      • Mais oui je confirme.

        « Libre » ne signifie en aucune façon « gratuit ».

        De la même façon que (A) ne signifie pas (B).

        Que sous certaines conditions, pour certaines valeurs de paramètres on ait (A) implique (B) est autre chose.

        L’inférence « peut » n’équivaut en aucune manière équivalent à « signifie ».

        Signifie détermine un espace conceptuel de possibles, de libertés, tandis que « peut » signifie une instanciation de variable, ou encore une parmis un espace de solutions.

        Ce qui n’a rien à voir. Confondre la fonction f et la valeur f(x) est la même erreur logique.

  • vinzzz : « Infinitésimale? Oui et non. On pourrait en débattre : mais tout dépend de ce qu’on entends par gratuit : sans contrepartie, ou sans contrepartie de type financière?
    En gros, celui qui décide de faire le jeu de la collaboration, et partager les bugs et corrections de bugs qu’il trouve sur un logiciel ‘libre’ fait-il vraiment un travail ‘gratuit’ (sans contrepartie?). »
    —————————————-
    Gratuit veut dire gratuit, tel que c’est défini dans le dico, point barre. Si chacun sort du chapeau une définition qui lui chante, ça devient du n’importe quoi. Et il n’y a aucune raison de compter le signalement de bug dans le bilan de gratuité, vu que ça existe partout, que ce soit pour Linux ou Windows, que le logiciel coûte 0 ou 10 millions d’euros. Idem pour les revenus publicitaires, vu qu’un site ne présentant que des logiciels payants peut en générer autant (et très vraisemblablement bien plus) qu’un site ne présentant que les logiciels libres gratuits.

    —————————————-
    « En 2010, 70% des contributeurs du noyau Linux aurait contribué dans le cadre d’une activité rémunérée. »
    —————————————-
    Ca ne contredit en rien le fait que la part de revenu du libre non gratuit est infinitésimale par rapport au libre gratuit : le total du salaire de ces développeurs est infime par rapport au revenu que rapporterait Linux s’il était payant, ils suffit de comparer à la cash machine Windows. Et le fait que ce soit infime démontre bien que dans l’esprit et dans la pratique, libre ET gratuit est la règle.

    Quand bien même, si ces 70% devaientt dire quelque chose, en toute logique, 30% ont contribué gratuitement, càd sans demander un seul centime. Ca veut dire que si on suivait l’affirmation débile qui voudrait que « libre ne signifie EN AUCUNE FACON gratuit » (dixit Galuel), ces 30% ne respecteraient pas ni la licence, ni l’esprit du libre ! Donc je confirme, c’est débile.

    • « 30% ont contribué gratuitement, càd sans demander un seul centime »

      Ne pas demander ne signifie en rien qu’il n’y a pas un travail qui produit une valeur et qui mérite salaire. Que cette valeur participe à l’essentiel d’une valeur ajoutée qui par ailleurs fait l’objet d’une valorisation et d’échanges avec contreparties sans que le producteur y participe.

      Il y a une dimension de l’économie qui échappe totalement à la réflexion réductionniste.

      Oui le producteur peut ne pas se prononcer et ne rien demander.

      Non cela n’empêche en rien l’utilisateur de reconnaître la valeur produite et de la valoriser en donnant quelque chose en échange de cette production de valeur.

      Ceux qui prétendent que l’échange se résume à ce qui est échangé de façon forcée sont parfaitement ignorants de ce que liberté signifie. Les mêmes ont pendant longtemps légitimé l’esclavage comme nécessaire à ce que l’économie fonctionne.

  • Responsable d’une coopérative d’épargne et de crédit. Surtout aider les femmes dans le domaine de micro crédit pouvant leur permettre à gérer les activités génératrice de revenus.

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