La Slovaquie se redresse

Bien qu’elle ait davantage souffert de la récession mondiale que la plupart des autres pays de l’OCDE

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La Slovaquie se redresse

Publié le 29 novembre 2010
- A +

Bien que l’économie slovaque ait davantage souffert de la récession mondiale que la plupart des autres pays de l’OCDE, en raison essentiellement de son exposition au commerce mondiale, elle se redresse aujourd’hui à un rythme supérieur à la moyenne.

Pour l’OCDE – dans sa Synthèse de l’étude économique de la République slovaque 2010 –, afin de rétablir durablement une trajectoire de forte croissance, les autorités doivent s’employer à contrer le risque d’une expansion du chômage de longue durée, assurer la viabilité des finances publiques.

Le taux de chômage a sensiblement augmenté en 2009 pour atteindre 14 %. Le principal enjeu consiste à empêcher une hausse du chômage de longue durée, déjà élevé avant la crise. Dans cette optique, les politiques actives du marché du travail devraient se concentrer davantage sur les dépenses de formation. En outre, les réglementations s’appliquant au salaire minimum et l’extension juridique des accords collectifs sur les salaires devraient être ajustés.

Le déficit des finances publiques atteindra environ 8 % du PIB en 2010 et les autorités prévoient à juste titre un effort majeur de consolidation. Les dépenses publiques devraient être diminuées, notamment en réformant le régime des retraites. En outre, la réduction des exemptions fiscales et l’augmentation de la fiscalité sur les bases immobiles, comme l’immobilier et les externalités environnementales, devraient être envisagées. Le plafonnement des dépenses, y compris fiscales, et l’établissement d’un conseil budgétaire indépendant seraient utiles à la réalisation des objectifs de consolidation.

Compte tenu de la dégradation des finances publiques, l’amélioration de l’efficacité des services de santé doit être une priorité. Il s’agit notamment de réduire les dépenses excessives en produits pharmaceutiques, réexaminer les obstacles à la concurrence entre caisses d’assurance, plafonner le montant des dépenses à la charge des usagers et réformer la rémunération des médecins. Du côté des recettes, le recouvrement des impôts et l’utilisation des fonds de l’UE devraient être améliorés.

Voir les commentaires (0)

Laisser un commentaire

Créer un compte

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
0
Sauvegarder cet article
Suite de notre recension, après les leçons 1, 2 et 3 sur le capitalisme, le socialisme et l’interventionnisme… L’inflation

Cette quatrième leçon porte pour l’essentiel sur l’idée de création monétaire. L’histoire se répète et a montré depuis longtemps, notamment lors de l’épisode de la découverte des réserves massives d’or et d’argent en provenance d’Amérique au XVIème siècle, à quel point la quantité de monnaie ou l’émission massive qui en est faite est source de montée des prix et constitue à ce titre une très mauvaise solution pour tenter ... Poursuivre la lecture

Economie, Capitalisme, Socialisme, Interventionnisme, Inflation, Liberté d’entreprendre, Libertés individuelles

Une lecture rafraîchissante, très concrète et abordable.

Ce recueil reprend une série de six conférences du célèbre économiste et penseur autrichien face à un public estudiantin en Argentine en 1959, sur des thèmes intemporels. L’intérêt de cette parution est de ne rien perdre, en les restituant, du caractère pédagogique et toujours parfaitement instructif aujourd’hui, de ces leçons.

Le capitalisme

Dans sa première leç... Poursuivre la lecture

Depuis que l'on sait que la puissance publique française, toujours en tête du palmarès mondial pour ses dépenses et ses prélèvements obligatoires, va finir l'année 2024 sur un déficit et une dette de 6,2 % et 113 % du PIB respectivement (soit environ 3 300 milliards d'euros pour cette dernière) sans qu'aucune crise particulière ne vienne justifier un tel dérapage, les analyses vont bon train. À écouter Bruno Le Maire, ministre de l'Économie de 2017 jusqu'à très récemment, on croyait que les comptes du pays étaient tenus et que Bercy avait sau... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles