Si on confiait la gestion de l’immigration aux entreprises ?

Un chef d’entreprise sait qui il a besoin d’embaucher et serait à même de choisir les candidats plus judicieusement que l’État.

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Hans Gerwitz(CC BY-SA 2.0)

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Si on confiait la gestion de l’immigration aux entreprises ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 4 janvier 2016
- A +

Par Yves Montenay

Hans Gerwitz(CC BY-SA 2.0)
Hans Gerwitz(CC BY-SA 2.0)

 

L’immigration n’était déjà pas très bien vue en France, sauf par certains économistes, et, pour des raisons presque opposées, par certains courants de gauche.

Le terrorisme n’a rien arrangé.

Mais les arbres du djihadisme et de l’assistanat ne doivent pas cacher la forêt, même si, étant libéral, je pense qu’il faut gérer autrement l’immigration.

 

Le « terreau du terrorisme et de l’assistanat » ?

Ces formules, et d’autres moins directes, mais limpides, envahissent Internet.

On rappelle avec insistance que les terroristes sont des musulmans de France et de Belgique, parfois entrés comme réfugiés avec de faux passeports syriens. Les musulmans sont donc tous suspects, et les centaines de milliers de réfugiés peuvent crever dans la neige pour éviter l’infiltration de quelques terroristes, qui trouveront d’autres moyens d’entrer.

Concernant l’assistanat, se multiplient les messages, souvent visiblement bidonnés, décrivant des prestations sociales généreuses, parfois supérieures à celles dont bénéficient les « anciens résidents » (se voir attribuer un logement à Paris par exemple)… Bref : « profitons de l’argent de ces crétins de Français ». L’immigration est donc une charge, voire carrément un vol.

Si vous dites : « 20 à 30 % des actifs de telle origine sont chômeurs, contre 10 % pour le reste de la population », la réponse sera « ce sont des assistés ! ». Maintenant, dites : « 70 à 80 % travaillent », ce qui est exactement la même chose, et on vous traitera de menteur, voire de saboteur délibéré de la nation française.

Bref on ricane à l’évocation de la formule « l’immigration, une chance pour la France. »

 

Et pourtant …

Comment se sont construits et développés les États-Unis, et des dizaines d’autres pays ?

D’abord par l’immigration européenne, comme la France jusque vers 1960, mais ensuite par une immigration extrêmement variée et culturellement très différente des premiers venus : quoi de plus étrange pour des protestants anglo-saxons de la fin du XIXe siècle qu’un Japonais, qu’un Sicilien catholique traditionaliste ou qu’un Russe orthodoxe, tous violents, superstitieux et en général analphabètes ? Et que serait aujourd’hui l’Allemagne où le nombre d’adultes décroît, sans les Turcs hier, les Italiens et les Yougoslaves aujourd’hui ?

Pour la millième fois, une étude de l’OCDE montre que les immigrants ne prennent pas le travail des autres et ne plombent pas les comptes sociaux. N’oubliez pas que les États-Unis avaient environ 5 millions d’habitants au début du XIXe siècle et en ont 320 aujourd’hui avec un taux de chômage très bas !

 

Un problème mal géré

Si l’immigration est en général souhaitable, il est exact que notre système actuel n’est pas satisfaisant.

On laisse entrer des personnes qui ne devraient pas venir, et on ferme la porte à celles dont on aurait besoin, mais qui n’entrent pas dans une case prévue (voir mon article « l’immigration, ça n’existe pas ») où vous trouverez des définitions et des chiffres. J’y constate que le terme « immigration » n’a pas de réalité concrète. Ce qui est concret, ce sont les individus : un informaticien, une mère de famille, des élèves, des chômeurs et, exceptionnellement, des trafiquants et des terroristes.

 

Une solution libérale ?

Or ce n’est pas la catégorie administrative du migrant qui importe, mais ses qualités ou défauts personnels.

Pour les connaître, il faut l’examiner individuellement, ce qui est hors de portée de toute administration.

Qui pourrait le faire ? Un employeur potentiel, car ce que nous recherchons, c’est une immigration de travail débloquant les goulots d’étranglement qui bloquent notre économie, du serveur de restaurant à l’informaticien. Et puis, tout titulaire d’un emploi stable a une probabilité d’intégration, voire d’assimilation plus importante que celle d’un chômeur.

Bref, pourquoi ne pas confier une partie de la gestion de l’immigration aux chefs d’entreprise ?

Ils se soucieraient de la personnalité et de la compétence davantage que de l’origine. Ils pourraient aussi être une sorte de garant, par exemple en signant un contrat par lequel ils s’engageraient à prendre certains problèmes en charge, par exemple le logement ou plus généralement le pilotage, remplaçant ainsi certaines associations à mon avis contre-productives.

Alors on ne parlerait plus d’Africains, de musulmans, d’Asiatiques ou de regroupement familial, de réfugiés ou de tout autre catégorie, mais de manœuvre ou d’informaticien.

Malheureusement, cette idée est très loin de notre tropisme administratif et égalitaire.

Sur le web

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  • Entièrement d’accord avec l’article. J’ai posté de nombreux messages allant dans le même sens, exemple :

    « L’Etat est incapable de discerner mieux que les Français (propriétaires ou employeurs) de quels étrangers ils ont ou non besoin. Par conséquent l’Etat devrait se contenter de veiller au respect des choix des propriétaires et employeurs plutôt que vouloir imposer une politique d’immigration choisie. La seule chose que l’Etat devrait avoir le droit de faire, c’est de faire respecter la volonté des Français (propriétaires ou employeurs). Si certains Français veulent des étrangers qualifiés, diplômés, c’est leur droit. Si d’autres Français veulent des étrangers non-qualifiés, non-diplômés, c’est aussi leur droit. Si certains Français veulent des étrangers provenant d’un continent A, c’est leur droit. Si d’autres Français veulent des étrangers provenant d’un continent B, c’est aussi leur droit. Quant aux Français (propriétaires ou employeurs) qui ne veulent AUCUN étranger : c’est également leur droit. »

    • je réagis en tant que « propriétaire » :
      ce que je veux, c’est que mon locataire paye le loyer. je me fous qu’il vienne du continent a ou du continent b.
      il m’arrive régulièrement de louer à des étrangers, parfois même à des étrangers qui se cachent de la préfecture, qui font mettre leur contrat d’électricité au nom d’un ami ou d’un cousin… je veux un garant et je veux mon argent. parfois, il ne peut me montrer de fiche de paye (travail au noir), mais il peut me montrer des billets de banque, ça me convient bien.

  • Absolument pas d’accord pour 3 raisons :

    Les chefs d’entreprise Français n’arrivent déjà pas à s’en sortir avec leur business, c’est vraiment pas leur rendre service de leur rajouter une charge supplementaire.

    Déléguer ce genre de chose produit directement du capitalisme de connivence, en l’occurrence du traffic de viande.

    Et surtout : si les Francais sont trop stupides pour comprendre qu’un travailleur immigré, c’est de la force de production en plus, donc de la richesse en plus, donc du chômage et de la pauvreté en moins, qu’ils continuent à pleurnicher, à donner des leçons au monde entier et à creuver de faim.

    • « Les chefs d’entreprise Français n’arrivent déjà pas à s’en sortir avec leur business, c’est vraiment pas leur rendre service de leur rajouter une charge supplementaire. »

      @Stéphane Boulots : L’article est court, concis, donc son propos prête sans doute à confusion.

      Quand l’article dit « pourquoi ne pas confier une partie de la gestion de l’immigration aux chefs d’entreprise », et pourquoi ne pas faire en sorte qu’ils s’engagent à « prendre certains problèmes en charge tel que le logement », l’article n’insinue pas dire qu’il faut que l’Etat rajoute des charges supplémentaires aux chefs d’entreprise mais au contraire qu’il faut que l’Etat cesse de violer leur droit de faire ce qu’ils veulent en embauchant qui ils veulent et selon les conditions qu’ils sont prêts à acceptés.

  • En France, on a ZÉRO chômeur, il n’existe pas de chômeur en France ?

    • Il faut croire que non, au vu des 1.7 millions de postes restant à pourvoir…

      • 1.7 millions de personnes à former ❓

        • Des personnes formées arrivent par pleines barques, on ne va pas dire que c’est ce qu’il manque…

          • Formées, et avec majoritairement la volonté de travailler, ajouterais-je.

            • Il ne suffit pas que les intéressés l’affirment pour que ce soit vrai. Un faux diplôme ne coûte pas plus cher qu’un faux passeport, l’Education Nationale a beau être lamentable, la maîtrise du français acquise hors Europe n’est pas exempte de défauts, la volonté de travailler se mesure à l’opinion de celui qui les embauche et non à leurs déclarations, etc. Il faut quand même s’interroger sur qui, de celui qui va les employer ou de ceux et celles qui recherchent des moyens de subsistance, est le plus à même de définir si une formation complémentaire est nécessaire et si oui laquelle. Et ceci que la personne vienne par le bac ou par le zodiac, d’ailleurs.

          • 80 pour cent des gens qui arrivent en barque n’ont aucune formation.

            • Ils ne sont donc pas allé à l’école libre, laïque, gratuite et performante du parti Baath ?

              • Il n’y a pas que des syriens. Ils doivent êtres 40 à 50 %. Les syriens ont en général une éducation correcte, ceux la ont tendance à fuir, et on ne saurait leur donner tort. C’est moins la cas de personnes venant de zones soumises à un chaos depuis de longues années.
                Et ce n’est pas le cas des individus qui tiennent les armes, la c’est bac -30= 6 pieds sous terre … 🙁

              • Vous n’êtes pas statisticien je suppose ? Vous prenez 100 français qui émigrent et sur ces 100 personnes 80 n’ont pas le bac ou même une formation manuelle, les 20 autres ont au moins le bac +2. Est ce que c’est représentatif au niveau national ? La réponse est non. Ce que je peux dire c’est qu’en tout cas en france, le niveau de formation des migrants est très peu élevé. Peut-être que ceux qui vont en Angleterre ont un niveau d’étude plus élevé. En tout cas lorsque vous avez une masse qui arrive en barque savoir qui est employable tout suite et ceux qui devront suivre des années de formation, qui peut le savoir ?

                • Pour prendre exemple de l’allemagne, l’arrivée de migrants massif a fait un temps plaisir au entreprise allemande mais depuis la loi sur le revenu minimum ils déchantent d’ailleurs. Je pense que la mère Merkel a perdu la boule.

            • Pas loin du niveau français, donc. On est fait pour s’entendre.

              • Cela se voit que vous ne connaissez rien puisque dire que 80 pour cent des francais n’ont pas de diplome c’est se moquer du monde ou histoire de sortir une débilité.
                Je parle de ce que je connais et des migrants, j’en ai côtoyé et je peux vous dire que leur niveau d’instruction est loin de l’informaticien ou du médecin ou de l’avocat. Beaucoup sont quasi illettrés et d’ailleurs ne peuvent même pas suivre des cours de français. Je parle des migrants venus d’Afrique et de certains pays de moyen Orient. Les seuls qui s’intègrent et qui se démerdent ce sont les asiatiques.

      • 1,7 millions, c’est beaucoup par rapport aux estimations les plus souvent avancées
        http://www.alternatives-economiques.fr/offres-d-emploi-non-pourvues—la-m_fr_art_633_69300.html

  • Je suis plutôt contre mais je comprends très bien que de gros systèmes : mégapoles, centres industrielles ou agricoles, … ne peuvent être gérés avec des quotas d’immigration.

    De l’autre, j’aimerais avoir l’avis de Mr Yves Montenay, si d’aventure, le statut de son entreprise dépendait de l’opinion de ses nouveaux employés, qui décideraient par exemple, d’en faire une coop s’ils étaient communistes ? Cépapareil ?

  • La gestion par les entreprises n’est pas nouvelle. Dans les années 60, de grosses entreprises comme Peugeot à Poissy, Renault ou les Charbonnages allaient démarcher les paysans d’Afrique du Nord pour les ramener dans leurs usines. Les patrons de PME allaient à Orly pour leur piquer des travailleurs. Les problèmes sont venus quand ces industries ont commencé à décliner et que leur enfants ne trouvaient plus à s’employer. Et les sociétés commerciales n’ont jamais pris en compte dans leur choix les questions d’intégration culturelle.
    Une politique démographique s’inscrit dans un temps bien plus long que l’horizon temporel d’une entreprise. Les entrepreneurs ont un rôle important à jouer dans le choix de l’immigration, ce sont ceux qui travaillent qui s’intègreront. Mais c’est la société toute entière qui porte la responsabilité finale de ces choix, il n’est pas légitime de la lui imposer£;

  • Comme de coutume, l’immigration n’est considérée que sous le seul aspect économique, en termes de compétences et d’emplois.
    Mieux, le concept même d’immigration n’aurait pas de réalité concrète.
    Pourtant, l’humanisme brandi habituellement par la gauche et la gauche de la gauche, ainsi que la morale qui fustige l’absence de compassion ne sont pas absents de ce discours libéral :

     » Les musulmans sont donc tous suspects, et les centaines de milliers de réfugiés peuvent crever dans la neige pour éviter l’infiltration de quelques terroristes, qui trouveront d’autres moyens d’entrer. »

    L’immigration ou plutôt la liberté pour quiconque de s’installer en France est donc considérée par l’auteur comme souhaitable, bénéfique, sans coût pour la collectivité et une obligation morale quand il s’agit de réfugiés.
    Les réticences devant l’immigration vue comme une forêt paisible qui « envahissent internet » ne seraient que rumeurs, fausses allégations bidonnées, ignorance.
    L’auteur met en avant les Etat-Unis comme exemple comme si tous les pays dont la France avaient vu en deux siècles leur population multipliée par 60 et s’étaient construits sur l’immigration, alors qu’il s’agit d’un cas particulier, même l’Australie autre terre quasi vierge (les autochtones ne seraient pas d’accord sur le terme) s’est construite sur l’immigration longtemps plus britannique qu’autre chose.

    L’histoire des humains s’articule depuis toujours autour de liens particuliers d’appartenance à travers des groupes, des clans, des tribus, des ethnies, des pays.
    Pour qu’un groupe humain s’ouvre à des étrangers, il faut une grande confiance dans la force et la cohérence du groupe.

    Le libéralisme consiste-t-il à inventer un groupe spécifique nommé entreprise qui serait la nouvelle cellule humaine de base avec de nouveaux « chefs » de clans qui décideraient en fonction de leurs intérêts ?

    Si le but affiché du libéralisme est d’atomiser les groupes humains organisés pour ne considérer que l’individu dont la seule appartenance valable serait l’entreprise, quel retentissement peut-il attendre dans la population…?

    • « L’immigration ou plutôt la liberté pour quiconque de s’installer en France »

      @libresechanges: Votre définition de ce qu’est l’immigration est fausse, donc ce n’est pas étonnant que vous y soyez opposé.

      L’immigration, au sens libéral, ce n’est pas: « La France c’est mon salon, et tout le monde a le droit de venir dans mon salon. » (définition socialiste de gauche)

      L’immigration, au sens libéral, ce n’est pas non plus: « La France c’est mon salon, et personne a le droit de venir dans mon salon. » (définition socialiste de droite)

      L’immigration, au sens libéral, c’est: « J’ai parfaitement le droit d’accueillir ou d’exclure un étranger dans mon salon. Cependant je n’ai nullement le droit de forcer les Français à accueillir ou à exclure un étranger en France, car la France N’EST PAS mon salon. »

      D’autre part, vous dîtes que les États-Unis sont « un cas particulier », mais vous n’expliquez pourquoi d’après vous le seul fait que ce pays fut « construit sur l’immigration » rend toute tentative d’imiter ce qui a marché aux États-Unis vouée à l’échec ?

      Si un pays est « construit sur l’immigration », l’immigration, c’est-à-dire la liberté (d’un étranger de venir dans mon salon à condition que je l’invite) est une bonne chose, mais si un pays n’est pas « construit sur l’immigration », selon vous l’immigration/la liberté devient subitement une mauvaise chose ?

      • De quel salon parlez-vous ? pourquoi utiliser cette image ?

        Tantôt c’est la France, tantôt c’est un concept non défini… l’entreprise peut-être ou bien un individu qui héberge… c’est très différent.
        Qui dans votre exemple peut recevoir ou non un étranger et le recevoir dans quelles conditions…
        l’individu, l’entrepreneur, qui est le maître dans ce salon et selon quelles règles ?
        Vous évoquez l’immigration au sens libéral, c’est votre droit mais cela reste une utopie, ce n’est pas l’immigration telle qu’elle existe aujourd’hui dans une France loin d’être libérale qui pratique l’assistanat.

        Quant aux Etat-Unis, je ne crois pas avoir écrit que toute tentative d’imiter ce qui y a marché serait vouée à l’échec.
        Je conteste le fait de comparer un pays construit rapidement en deux siècles grâce à l’immigration comme les E.U. et un pays construit sur une lente agrégation de peuples autour d’un pouvoir central comme la France.
        Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise construction, elles sont simplement différentes et les mentalités des gens qui les peuplent aussi.
        Les pionniers qui sont partis à l’aventure au 18e et 19e siècles aux Etats-Unis n’ont pas demandé aux indiens s’ils étaient d’accord pour les recevoir dans leur salon, ils ont occupé des terres considérées comme libres et ont décidé que ce pays deviendrait le leur.
        Ils n’avaient pas à s’intégrer mais à construire et entreprendre et cela explique que les communautés se soient développées avec un minimum d’interactions entre elles.

        Les mouvements de populations ont constitué la vie des premiers Hommes jusqu’à ce que la possibilité de cultiver et donc de gérer la nourriture permette la sédentarisation.
        Globalement, les Hommes ont alors choisi de s’enraciner dans un lieu, les nomades ne sont qu’une petite minorité.

        Libre à vous de présenter les mouvements de population comme une liberté qui ne devrait avoir pour borne que la liberté d’autrui, dans la vraie vie, les migrants sont rarement des globe-trotter ouverts à la découverte du monde et de sa diversité, ou de jeune expats sur-diplômés, ce sont le plus souvent des gens suffisamment convaincus de mal vivre pour abandonner leur terre, leurs habitudes, leur climat et espérer qu’ailleurs sera mieux.
        Leur démarche se comprend.
        Si vous ne comprenez pas que les membres d’une communauté déjà formée s’inquiètent de flux importants de population étrangère qui risquent de déstabiliser leur équilibre, inutile d’en débattre plus.

        • @libresechanges : Si le problème c’est que la France n’est pas encore libérale, alors la solution c’est que la France devienne libérale, or restreindre l’immigration n’est pas une mesure libérale, c’est une mesure nationaliste. Or la France ne peut pas devenir libérale avec une mesure nationaliste. La France ne peut devenir libérale qu’avec des mesures libérales. Voici selon moi ce sur quoi devraient absolument se focaliser les libéraux chaque fois qu’une personne aborde la question de l’immigration :

          – Première mesure libérale :

          Défendre la liberté d’expression, la liberté de caricaturer tel ou tel prophète sacré, la liberté d’exprimer des opinions « racistes. »

          – Deuxième mesure libérale :

          S’opposer aux atteintes à la discrimination privée : Actuellement l’Etat viole le droit des propriétaires français et employeurs français de faire ce qu’ils veulent avec ce qui leur appartient (leurs propriétés privées), l’Etat viole leur droit de discriminer tous ceux qu’ils jugent indésirables. L’urgence c’est donc que les propriétaires français puissent discriminer tous les étrangers et les autochtones qu’ils jugent indésirables.

          – Troisième mesure libérale : (vous et moi sommes d’accord sur ce point puisque vous vous opposez à l’assistanat.)

          S’opposer à l’Etat providence : À cause de l’Etat providence, de l’assistanat, des aides sociales, les immigrés et fils d’immigrés peuvent vivre sur le dos des autochtones et vice versa. À cause des aides sociales, les immigrés et les autochtones sont dispensés de l’obligation de survivre par leurs propres moyens en faisant, si nécessaire, des compromis avec leurs traditions. Personne ne fait plus aucun compromis car ce n’est plus une question de survie tel que ce serait le cas dans une société libérale. D’un côté, certains immigrés et fils d’immigrés ne sont plus suffisamment incités à s’adapter à la culture des autochtones et peuvent se payer le luxe d’être racistes envers les autochtones (racisme anti blanc, racisme « anti français ».) D’un autre côté, certains autochtones sont (encore une fois à cause de l’Etat providence) dispensés de l’obligation de s’adapter à la culture des immigrés et peuvent se payer le luxe d’être excessivement nostalgiques, voire carrément racistes et xénophobes.

          – Quatrième mesure libérale : Privatiser autant que possible la propriété publique, exemple : remplacer les rues publiques par des rues privés.

          Voilà de mon point de vue sur quoi devraient se focaliser les libéraux pour tout ce qui concerne l’immigration. Selon moi la priorité n’est pas de donner encore plus de pouvoir à l’Etat en lui permettant de restreindre l’immigration.

          • parfaitement cohérent

          • Parfaitement juste mais parfaitement irréalisable dans les faits. Demain vous coupez les vivres de tous ces gens, immigrés comme autochtones, le pays est à feu et à sang. Vous pourriez appliquer cette règle si un état vierge était crée et là ce serait possible parce qu’il aurait tout à faire de A jusqu’à Z
            Essayez de retirer un os à un chien que vous ne connaissez pas et vous verrez ce qui se passe…

  • Ce faisant, l’auteur récupère ici la thèse (simpliste) de l’OCDE et des tenants eurocrates à une accélération démographique sur le vieux continent. Soit un taux de natalité à faire repasser au-delà des 2,5 voire à 3 enfants par couple (supposé non monoparental…).
    Sont-ce là des visées socio-économiques de type % accru de consommateurs (?) ou de producteurs dynamiques aptes à soutenir une U.E. en mal de croissance, affaiblie en terme de ses capacités à l’exportation sur une géo-économie très compétitive ? Cela n’est pas clair dans leur esprit, pas plus que dans celui du politicien ordinaire d’un profil-type qui mène nos orientations !

    Notez que j’entendis aussi la chose d’un banquier allemand (…), adepte lui des thèses reprises et amplifiées par Mme Merckel : caser de la main-d’oeuvre peu compétente mais porteuse d’espoirs d’amélioration avec le temps ! But clairement avoué : pourvoir à brève échéance certaines entreprises et leurs services publics en mal de main-d’oeuvre « low cost ». Serait-ce à l’égal de ce qui se pratique avec les roumains & Co, un fait avéré qui crispe toutes nos rouges gauches européennes ?

    Combinons tout ceci avec les constats d’études récemment émis par des profs d’Allemagne : ces migrants (à 80% , les autres étant de vrais réfugiés politiques et percécutés au M-O et d’Afrique) … ces migrants donc sont … à 65% quasi-analphabètes ! Va-t-on en transformer vite en une main-d’oeuvre malléable et efficace ? Seuls des doux rêveurs et idéologues bornés oseront partager ces espérances (ou ce que la situation incontrôlable nous impose de subir…).
    En tant que chef d’entreprise moi-même, je n’adhère pas à ces fausses visées !

    • Petite reflexion hors de comprhension des liberaux:
      Que seraient les Etats Unis actuellement si les 300 millions d’habitants qui la composent étaient musulmans?

      • « Petite reflexion hors de compréhension des liberaux:
        Que seraient les Etats Unis actuellement si les 300 millions d’habitants qui la composent étaient musulmans? »

        @pierre : Les USA sont une réussite non pas parce que c’est un pays majoritairement blanc et chrétien, mais parce que c’est un pays largement fondé sur des principes libéraux.

        Ces principes libéraux sont universels, et le fait qu’ils n’aient pas vu le jour en Arabie mais en Europe ne signifie pas qu’ils ne puissent pas par la suite être adoptés par des musulmans.

        Si les Pères Fondateurs des USA avaient été des musulmans non-libéraux, il est évident que les USA seraient un pays faible, pauvre, et violent.

        Mais si les Pères Fondateurs des USA avaient été des musulmans ayant plus ou moins adoptés des principes libéraux, alors dans ce cas les USA, bien que peuplé par « 300 millions de musulmans », seraient un pays aussi puissant, aussi paisible et aussi prospère qu’il l’est aujourd’hui.

        La seule différence c’est qu’on y mangerait du couscous plutôt que des hamburgers, que les cowboys feraient des rodéos avec des dromadaires plutôt qu’avec des taureaux, et que le président n’aurait pas un nom anglais, mais plutôt un nom du style Barack Hussein… Bon c’est vrai, je vous l’accorde, ce serait vraiment tiré par les cheveux qu’un président américain ait un nom pareil.

        • « Les USA sont une réussite non pas parce que c’est un pays majoritairement blanc et chrétien, mais parce que c’est un pays largement fondé sur des principes libéraux. »

          Sauf qu’une grande partie des « progressistes » US dénigrent sans cesse tout ce qui est blanc et chrétien justement car blanc et chrétien. Le plus triste c’est que le plus grand danger pour les valeurs judéo-chrétiennes ne vient pas des musulmans mais d’autres blancs…

          « Ces principes libéraux sont universels, et le fait qu’ils n’aient pas vu le jour en Arabie mais en Europe ne signifie pas qu’ils ne puissent pas par la suite être adoptés par des musulmans.  »

          Encore faudrait il qu’une grande partie de cette communauté y soit ouverte. La plupart des pays arabes sont totalement sclérosés car des escrocs intellectuels les ont persuadé de mettre en place des régimes socialistes (idéologie occidentale) pour se démarquer de l’occident… Les seuls pays arabes qui ne sont pas socialistes sont sans cesse dénigrés car ils appliquent un islam qui n’est pourtant pas si différent dans sa radicalité du christianisme d’il y a pas si longtemps en occident (ou on brulait des gens vivants il y a encore peu de temps…).

          Quand aux musulmans français, on les a parqué dans des barres d’immeubles dominées pendant des décennies par le parti communiste…

          « Si les Pères Fondateurs des USA avaient été des musulmans non-libéraux, il est évident que les USA seraient un pays faible, pauvre, et violent. »

          Un peu comme tout les illuminés, mafieux et autres sociopathes qui sont les pères fondateurs de ce que l’on appelle pudiquement le nationalisme arabe…

          « La seule différence c’est qu’on y mangerait du couscous plutôt que des hamburgers, que les cowboys feraient des rodéos avec des dromadaires plutôt qu’avec des taureaux, »

          C’est un peu ridicule tout ça non ?

          « Barack Hussein »

          C’est pas un individu à mettre en avant…

          • Pourquoi toujours limiter le prisme aux régions arabiques quand la majeure partie de la population musulmane se trouve en Asie?

        • Ces principes libéraux sont universels, et le fait qu’ils n’aient pas vu le jour en Arabie mais en Europe ne signifie pas qu’ils ne puissent pas par la suite être adoptés par des musulmans.

          Espérons que les 2 ou 4 millions de syriens ayant été déplacés ou ayant fui le pays en feront partie…
          Problème : certains sont très conservateurs socialement, donc difficile pour eux de comprendre.

          • « certains sont très conservateurs socialement »

            C’est la schizophrénie actuelle du monde arabe. Les arabes ne peuvent pas exprimer leur conservatisme. Les « progressistes » qualifient d’islamistes tout les gens qui les dérangent et les islamistes qualifient de traitres tout ceux qui souhaiteraient construire un conservatisme musulman ouvert sur le monde et prônant la coopération avec les autres civilisations.

        • « Ces principes libéraux sont universels »

          Eh non c’est là où je pense justement que vous vous trompez. Les principes libéraux ne sont pas apparus en Occident par hasard, car ils résultent d’un processus civilisationnel particulier. Le libéralisme provient du christianisme, c’est culturel. La culture musulmane n’est, à l’inverse, pas libérale. Ce qui n’empêche bien sûr pas certains musulmans d’être libéraux.

          • « Eh non c’est là où je pense justement que vous vous trompez. Les principes libéraux ne sont pas apparus en Occident par hasard, car ils résultent d’un processus civilisationnel particulier. »

            C’est visiblement le même que celui qui a créé le socialisme…

            « La culture musulmane n’est, à l’inverse, pas libérale. »

            Elle l’est bien plus qu’elle n’est socialiste. C’est tout le problème du monde arabe actuel et plus généralement de la conception qu’on les arabes de leur arabité aujourd’hui.

            « Ce qui n’empêche bien sûr pas certains musulmans d’être libéraux. »

            Vous ne pensez pas qu’un conservatisme-libéral (à défaut d’un libéral-conservatisme) serait mieux que ce qui est actuellement proposé à ces gens ?

          •  » Le libéralisme provient du christianisme, c’est culturel.  »

            Il faut s’entendre de ce que l’on appel libéralisme. Par exemple la liberté de faire du commerce est antérieur au christianisme et tout autres religions monothéistes. Faire librement du commerce est également plus ancien que l’existence de l’état et de n’importe quel parti politique. Le commerce est l’une des activités les plus anciennes de l’homme avec l’agriculture.

             » La culture musulmane n’est, à l’inverse, pas libérale.  »

            L’islam à son origine n’interdisait pas le profit contrairement au christianisme.

            D.J

      • « Que seraient les Etats Unis actuellement si les 300 millions d’habitants qui la composent étaient musulmans? »

        Avant ou après l’arrivé du socialisme arabe ? Car avant le socialisme le monde arabe avait nettement plus de succès. C’était une civilisation de commerçants, très horizontale, ou l’état n’avait que peut de prise sur la société. C’est l’importation du socialisme occidental qui a ruiné le monde arabe.

        Au passage, il y a une petite minorité de musulmans au USA depuis 200 ans, ces gens avaient toujours été de fervent libéraux conservateurs avant d’être petit à petit rejeté par la droite à des différents attentats ou ils n’avaient rien à voir. Si aujourd’hui un musulman venait à prendre les mêmes positions qu’un conservateur chrétien, en Amérique comme en Europe, il se ferait immédiatement traiter d’islamiste.

        Ainsi, un musulman n’a aujourd’hui plus le choix, si il se complait dans le nihilisme, soit il accepte sans discuter toutes les idées progressistes les plus farfelues pour tenter de rassurer les gens, soit il décide de devenir un ennemi de sa société en devenant un islamiste.

        On aura des musulmans libéraux le jour ou il y aura à nouveau un courant conservateur chez les musulmans. Toutefois, pour que cela arrive, il faut d’abord que cette communauté fasse le deuil du socialisme.

        • Avant le socialisme, le monde arabe était dominé par un Empire Ottoman qui n’avait pas la réputation d’être très libéral.

          • C’est pour cette raison que je n’ai pas utilisé le mot libéral mais que j’ai dit « une civilisation de commerçants, très horizontale et ou l’état n’avait que peu de prise sur la société ». Un peu comme les monarchies européennes il y a un temps. Ce n’était pas libéral, mais c’était quand même bien plus encouragent que la bouillie intellectuelle qui fait actuellement office d’idéologie dans la majorité du monde arabe. Vous oubliez aussi que c’est à partie de ce genre de régime politique que l’occident a ensuite évolué vers plus de libéralisme.

        • Avant ou après l’arrivé du socialisme arabe ? Car avant le socialisme le monde arabe avait nettement plus de succès. C’était une civilisation de commerçants, très horizontale, ou l’état n’avait que peut de prise sur la société. C’est l’importation du socialisme occidental qui a ruiné le monde arabe.

          D’accord avec vous sur ce point.

          Ainsi, un musulman n’a aujourd’hui plus le choix, si il se complait dans le nihilisme, soit il accepte sans discuter toutes les idées progressistes les plus farfelues pour tenter de rassurer les gens, soit il décide de devenir un ennemi de sa société en devenant un islamiste.

          Mais beaucoup moins sur ce point. Pendant la seconde guerre mondiale, nombre de résident US d’origine allemande et japonaise ont été internés. Si bien que tout ceux qui parlaient encore allemand ont abandonné cette langue.

          Pour autant que je sache, ils ont passé ce cap regrettable et désagréable sans collaborer avec l’ennemi ni poser de bombes et s’en sont remis. Très bien même. Toute société a une fonction de normalisation. Même « libérale », les US n’ayant jamais été une société complètement libérale, sauf quelques épisodes et encore…

          • « Mais beaucoup moins sur ce point. Pendant la seconde guerre mondiale, nombre de résident US d’origine allemande et japonaise ont été internés. Si bien que tout ceux qui parlaient encore allemand ont abandonné cette langue. »

            Oui, car la guerre a été terminé et le Japon et l’Allemagne sont redevenus des amis et plus ou moins démocratiques et libéraux. Hors la technique des terroristes islamistes c’est justement de mener une guerre qui ne sera jamais terminé, il y aura toujours des individus pour mener des attentas aussi insignifiants qu’ils soient (attaque au couteau, écraser des gens).

            Jamais on pourra dire « on en a fini avec le terrorisme islamiste » comme cela s’est passé avec le Japon ou l’Allemagne. Dans ce dernier cas on était clairement ennemis contre des peuples entiers et leurs représentants. Ici on est en guerre contre aucun gouvernement arabe et aucun peuple arabe, mais il y aura toujours un barbu dans une grotte pour nous menacer…

            C’est pour cela que je dis qu’aujourd’hui un musulman n’a pas le choix étant donné l’ambiance. Soit il fait comme si il pouvait éluder toutes ces questions, soit il doit accepter n’importe quelle couleuvre qu’aucun conservateur chrétien n’accepterait, soit il devient un islamiste. Il n’y a pas de possibilité pour un musulman de devenir conservateur.

            « Pour autant que je sache, ils ont passé ce cap regrettable et désagréable sans collaborer avec l’ennemi ni poser de bombes et s’en sont remis. Très bien même. »

            Oui mais ils avaient une porte de sortie claire, la démocratie et l’économie de marché (on va pas dire libéralisme pour éviter les débats). Quelle porte de sortie pour le monde arabe aujourd’hui ?

            Après il est évident que les individus arabo-musulmans ne sont pas exempts de tout un tas de défauts qui touchent statistiquement plus souvent ces gens que les autres membres de notre société et que cela ne facilite pas les choses.

            « Même « libérale », les US n’ayant jamais été une société complètement libérale, sauf quelques épisodes et encore… »

            Oui mais ils font partie de ce qui s’en rapproche le plus. Ce que j’aime particulièrement c’est la conception de la liberté comme une valeur qui mérite d’être défendue et non comme un simple truc utile. L’idée que la liberté est un bien en soit et qu’elle n’est pas juste souhaitable à cause de ses conséquences heureuses.

            Bonne année.

    • « les roumains »

      J’en connais, des gens très biens, beaucoup mieux élevés et moins aigris que les commentateurs nationaux-socialistes. Vous ne vous rendez même pas compte à quel point votre commentaire est insultant.

  • D’accord dans l’absolu la bureaucratie ne donne souvent que des résultats médiocres ( regarder le secteur de la santé).Cela donnerait concrètement soit le versement d’une caution, ou la mise aux enchères des permis de séjour ou encore la vente des parmi de séjour comme proposé par Garry Backer…

  •  » Bref pourquoi ne pas confier une partie de la gestion de l’immigration aux chefs d’entreprise ? Ils se soucieraient de la personnalité et de la compétence plus que de l’origine. Ils pourraient aussi être une sorte de garant, par exemple en signant un contrat où ils s’engageraient à prendre certains problèmes en charge, par exemple le logement ou plus généralement le « pilotage », remplaçant ainsi certaines associations à mon avis contre-productives.  »

    Ce dernier passage du billet donne tout l’intérêt que serait l’immigration gérer par le privé. Il ne faut pas non jouer les naïfs en prétendant que cette gestion de l’immigration par les employeurs serait exempté de tout problèmes. Mais cela reste une piste qui pourrait en résoudre beaucoup. ( de problèmes )

    D.J

  • Dans la mesure ou l’immigrant reste responsable, par une caution,par exemple, d’une durée de 5 à 10 ans, l’immigration peu rester grande ouverte. À cette condition, cela serait très positif. C’est bien la notion de responsabilité qui manque.

    Si c’est pour venir travailler 3 mois puis toucher les assédics de Paul-emploi personne comme le font certains résidents français ou pas, ou toutes autres aides nombreuses.

    Ne pas remettre en cause le système d’aides actuel, cela ne sera pas responsable et ce serait encourager le socialisme, qu’il soit national ou international. Donc le pire.

  • L’immigration aux USA tout comme en Australie était de l’immigration de peuplement, rien à voir avec l’immigration que nous connaissons actuellement qui est pour une grande part conduite par les avantages comparatifs.
    Celui qui émigrait aux USA ou en Australie laissait tout derrière lui et avait la volonté de repartir à zéro en ne pouvant compter que sur lui-même. Il fallait une mentalité d’aventurier et pour ce que j’ai pu en voir dans ces pays c’était dans leurs gênes et ça l’est toujours, du moins plus qu’en Europe.
    Ces émigrés aux USA ou en Australie n’auraient pas pu être musulmans : les musulmans n’ont jamais conquis de terres vierges mais ont toujours envahi des territoires riches pour s’en accaparer les richesses : regardez l’histoire. Et là où il y avait du sable il y a toujours du sable. Avec le pétrole ils ont juste construit des palais. Pas d’industries. Là ils commencent tout juste à diversifier car ils viennent de se rendre compte que leurs ressources ne sont pas inépuisables et que ça va arriver dans cette génération ou la suivante.

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