L’économie numérique en France, c’est du sérieux

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L’économie numérique en France, c’est du sérieux

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 20 août 2015
- A +

C’est dit : comme Michel Sapin, la croissance est nulle ce trimestre. Ce n’est pourtant pas une raison pour se démobiliser. C’est pourquoi chaque ministère a mis les bouchées doubles pour rassurer les entrepreneurs en France, et leur donner mille et une raisons d’espérer un avenir meilleur. Et parlant d’avenir, quoi de plus représentatif que l’économie numérique que nos vaillants ministres s’emploient à favoriser ?

sapin reprend des frites

Et l’économie numérique, c’est un très vaste sujet qui intéresse plus d’un politicien. En témoignent les réactions de deux de nos plus frétillants avatars ministériels, Axelle Lemaire et Fleur Pellerin, qui, toutes deux, ont eu récemment l’occasion de montrer leur implication à simplifier grandement la vie des entreprises, citoyens et contribuables et français dans le domaine numérique.

Normalement, le numérique, c’est le truc d’Axelle Lemaire. Déjà, le mot est dans l’intitulé de son poste, alors forcément, elle s’implique, la petite Axelle. D’ailleurs, elle l’explique elle-même à qui veut l’entendre : elle ne ménage pas ses efforts et ne compte pas sa sueur lorsqu’il s’agit de faire passer des idées difficiles auprès des vieux croutons sages de nos vénérables assemblées, quitte à tortiller un peu la réalité et oublier quelques principes de base comme la vie privée et ces petites questions-là.

C’est donc sans surprise qu’elle se démène actuellement pour aider au maximum les entreprises à développer ce Cloud à la française dont on entend régulièrement parler. Et lorsqu’est arrivée l’idée d’un Crédit d’Impôt Numérique, idée selon laquelle les entreprises françaises pourraient bénéficier d’un crédit d’impôt pour accélérer leur adoption à des services de « cloud », de connexion à haut débit ou de sécurité informatique, c’est tout naturellement qu’Axelle s’est montrée super-favorable.

Cloud

Ah bah tiens, non, pas du tout : finalement, après une étude rapide des demandes des entreprises intéressées (essentiellement, les fournisseurs de ces solutions « cloud »), tant les impôts que le ministère du Numérique ont directement envoyé l’idée à la poubelle. Là où cela devient particulièrement croustillant est l’explication fournie par les services de Macron et de Lemaire pour étayer leur refus. Je cite :

« Sauf à accélérer l’attrition de la matière imposable, il n’est pas souhaitable de multiplier les crédits d’impôt pour prendre en charge le coût de dépenses que les entreprises bien gérées, soucieuses de leur rentabilité et de leur développement, engagent spontanément, sans qu’il y ait besoin d’une dépense fiscale. »

En français lisible, on nous explique donc que d’abord, les finances publiques ne peuvent se permettre ce genre de largesses, et d’autre part que des entreprises bien gérées n’ont pas besoin de ça. Voilà qui est assez drôle à plusieurs titres.

D’une part, lorsqu’on connaît les montants des gabegies phénoménales de l’État en matière d’informatique, que j’avais évoquées lors d’un précédent article, on ne peut qu’écarquiller les yeux devant l’aplomb qu’il aura fallu aux services d’Axelle Lemaire et d’Emmanuel Macron pour sortir cette excuse afin de ne pas diminuer les impôts de certaines entreprises. En effet, pendant que l’État claque – littéralement – des milliards en pure perte dans des projets informatiques à la fois pharaonesques et totalement ratés, le voilà qui tente de nous faire croire qu’il veut à présent tenir sa bourse en bon père de famille. C’est plutôt cocasse.

D’autre part, on ne peut s’empêcher de tiquer devant la logique décidément alternative utilisée par les sbires de l’État. Ainsi, lorsqu’il s’agit de claquer 150 millions d’euros dans des « clouds souverains » dont le résultat est – pour le dire pudiquement – franchement mitigé, il n’y a apparemment ni problème d’« attrition de la matière imposable », ni réelle demande de résultats tangibles et palpables de l’autre côté. En revanche, la décontraction qui prévaut pendant ces dépenses somptuaires disparaît immédiatement lorsqu’il s’agit de ne pas engranger un montant probablement inférieur en crédit d’impôt. Eh oui, que voulez-vous : l’important, pour les services de l’État n’est pas de dépenser à tout va n’importe comment, mais avant tout de bien récolter ce qu’il faut pour que la fête continue.

En conclusion de quoi, l’économie numérique pourra aller se brosser. On aurait aimé la même réaction ferme dans tous ces autres projets foireux qui coûtent encore des ponts au contribuable.

Tax Money

Parallèlement, n’oublions pas la seconde dame de pique de ces histoires numériques : parce que pendant qu’Axelle tacle, Fleur, elle, s’empêtre dans son incompétence. Bon, soit, ce n’est pas tout à fait nouveau pour l’actuelle ministre de la Culture, qui n’en est pas à son coup d’essai en matière de couac gras sur fond d’internet, d’économie numérique et de technologies de l’information qu’elle ne maîtrise même pas pour se synchroniser avec son propre cabinet, mais l’ampleur de la polémique a permis de relancer le bastringue pour quelques tours supplémentaires.

Il apparaît en effet qu’à la suite d’une question d’un député, portant sur la légalité des DRM sur les jeux vidéos, le cabinet ait proféré l’une de ces bêtises qui permet de rappeler que les élites qui nous gouvernent ont eu constamment à cœur de conserver un important retard dans les technologies qui les entourent.

En substance, le député reprochait la généralisation des mécanismes informatiques sur les jeux vidéos (DRM, en gros) empêchant de fait leur revente en occasion. Le creux de l’été aidant sans doute, le cabinet a décidé d’apporter une réponse, consternante, à la demande du député :

« L’activité de revente de jeux physiques et du pluri-téléchargement des jeux en ligne est préjudiciable au développement de l’industrie et contrevient aux droits des éditeurs, les pouvoirs publics soutiennent ces initiatives. »

mini fleur pellerin - cc dunoisBien évidemment, c’est à la fois faux juridiquement (la revente de biens d’occasion n’est pas une atteinte aux droits des auteurs ou éditeurs, comme en attestent les millions de livres d’occasion vendus partout), et complètement idiot commercialement puisque la vente d’occasion nourrit notoirement le marché du neuf (en substance, les joueurs revendent leurs vieux jeux pour se constituer une trésorerie afin d’en acheter des neufs). Bref, le cabinet, présentant à la face du monde le gloubiboulga qui règne dans ses méandres, confond piraterie et commerce légal, jeux en ligne et jeux physiques, et laisse la polémique exploser sur les réseaux sociaux.

À tel point que la pauvre ministre, sortie en urgence de sa léthargie aoûtienne, a été obligée de se fendre d’un petit tweet, qui est de nos jours à la politique raisonnée ce que le hamburger est à la cuisine traditionnelle :

Ouf, nous voilà rassurés. Sauf qu’évidemment, tout ce foutoir politico-politicien ne répond même pas à la question initiale, à savoir si l’on devait continuer à tolérer encore longtemps les DRM sur les jeux vidéo dématérialisés alors que la Cour Européenne de Justice a clairement expliqué qu’ils étaient illégaux.

Si vous trouvez qu’encore une fois, tout ceci sent l’approximation, l’improvisation complète et la panique ministérielle pour tenter de rattraper une énième boulette, c’est normal, c’est exactement ce dont il s’agit. Et cette impression générale d’incompétence rejoint admirablement bien l’incohérence complète des services d’Axelle dans leur gestion des questions fiscales.

Du reste, difficile de ne pas comprendre que cet amateurisme, cette incohérence et cette improvisation forment la méthode habituelle de gouvernement des politiciens actuels. Ce qui est vrai de Lemaire et de Pellerin est malheureusement extensible sans aucun problème aux autres ministres : ce bric-à-brac numérique n’est que la partie émergée, visible, de l’iceberg des inaptitudes de ceux qui nous gouvernent.

C’est tout à fait rassurant.

—-
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  • merci H16 pour cet article !

  • C’est marrant , pour moi le ministère de l’inculture a répondu puisque Mamselle fleur a dit qu’il ne fallait pas s’inquieter, et qu’on n’interdisait pas la revente l’occasion, ce qui n’est en rien une contre position du soutien précedent du ministère quant au fait que les DRM sont toujours un met de choix des éditeurs. On peut juste vendre d’occasion les jeux avec un DRM souple ou pas de DRM.

    Au passage, je crois pas qu’on puisse considérer steam et la revente de license comme une problématique de DRM, juste comme un magasin numérique qui ne propose pas de revente de license d’un utilisateur de la boutique à un autre, une fois passé à la caisse. Ca revient presque au même que le problème de DRM, mais ca n’est pas le même problème. Le DRM etait installé sur un produit physique à l’époque du grand ramdam le concernant. Il n’y a pour ainqi dire plus de support physique ( hormis le disque dur d’installation), et de toute facon ce n’est pas vraiment ce qui empechait la revente pour les jeux qui sont toujours acheté a carrefour.
    Même s’il y a DRM lors de l’installation en ligne, le problème c’est surtout que personne n’achète des fichiers, si ceux ci ne transitent pas d’un PC a un autre sans passer par un support physique. Le problème de la revente se trouve donc plus dans les options de transfert de la boutique en ligne, que dans le DRM.

    • petit rajout: ainsi que la politique de steam sur la revente des licenses, evidemment. mais qu’elles soient avec DRM ou pas, on ne revend pas de license par steam actuellement, point barre.

  • Je n’ai pas tout à fait la même compréhension de la réponse côté « cloud ». Ils ne disent pas « on n’a pas de sous, on va pas le faire », ils disent : « ça sert à rien de mettre en place une incitation fiscale par un nouveau très joli tuyau chromé parce-que de toute façon une entreprise bien gérée va forcément y venir ». En la matière, ça serait plutôt positif, on n’ajoute pas un énième « on vous redonne de la main gauche un peu de ce qu’on vous a pris de la main droite ». Les entreprises qui n’auront pas besoin de remplir le joli CERFA correspondant et le dossier de remboursement de 150 pages devraient plutôt être reconnaissantes, ça va dans le sens de la simplification administrative.

    • Traduction de ce que dit la phrase suivante :

      « Sauf à accélérer l’attrition de la matière imposable, il n’est pas souhaitable de multiplier les crédits d’impôt pour prendre en charge le coût de dépenses que les entreprises bien gérées, soucieuses de leur rentabilité et de leur développement, engagent spontanément, sans qu’il y ait besoin d’une dépense fiscale. »

      Les subventions sont destinées à soutenir des entreprises mal gérées et à inciter des entreprises à dépenser de l’argent des autres dans des projets non rentables dans lesquels elles n’auraient même pas eu l’idée de dépenser leur propre argent. Si elles en avaient déjà l’idée, la subvention est inutile et on subventionnera la prochaine idée idiote qu’elles n’ont pas eue.

  • L’informatique est mon métier. Et je n’aime pas ce quelle devient
    Ayez toujours a l’esprit que les solutions cloud n’ont d’autres but que de vous fliquer.
    Pain béni pour le fisc qui a tout pouvoir de visiter toutes les données que vous allez stocker dans le nuage.
    Pain béni pour les RG que d’aller fouiller dans vos données pour mieux vous contraindre.
    Sans parler de la NSA.
    Tout ce qui est Numérique et viens de l’état n’est jamais désinteréssé donc à fuir au plus vite.
    Les ordinateurs n’ont pas besoins d’un ministère pour fonctionner.
    Je ne connais pas la finalité exacte du flicage mondial qui en trains de s’organiser.
    Et j’aimerai bien le savoir.

    • la finalité est très simple a comprendre:
      ils ont fait le ‘ il vaut mieux prévenir que guérir’ leur devise sécuritaire , ils se protègent en disant qu’ils nous protège..de nous même..

    • Quel est l’intérêt d’aller fouiller dans le cloud, vu qu’il y a déjà tout dans le smartphone ?

    • Vous parlez comme si une conspiration prenait place. Calmez-vous y a rien de tout ça.
      Juste des entreprises cherchant les profits..si on est pas parano et qu’on a rien à se reprocher il est clair que le Cloud est bien pratique.

      Et puis un Cloud à la française?? Why? Les firmes US proposent déjà des produits excellents.

      • C’est peut-être l’idée (conspirationniste) que les données sont en danger si elles sont hébergées aux US et non en France qui justifie le « Cloud » français. Maintenant, si des sociétés sensibles (comprenez en concurrence avec les US) sont assez stupides pour faire héberger des données stratégiques techniques ou commerciales même cryptées …

        Mais ne vous y trompez pas. Il y a de plus en plus de sociétés qui considèrent que les données de leurs clients font partie de leur « business model », avant même de savoir ce qu’on peut en faire. Par exemple tous les fabricants de solutions domotiques dont la box téléchargent vos données sur leurs serveurs …

      • Dans l’entreprise où je travaille, on évite le cloud pour protéger notre propriété intellectuel et nous sommes une entreprise techno. Les lois américains sont très claires la dessus: Ce qui est en sol américain est soumis aux lois américaines point.
        Rien à voir avec les extra-terrestre ou une conspiration-mondialo-sodomite.

        Par le passé, il est arrivé souvent que les services secrets servent à faire de l’espionnage industriel. SEul les naifs croient vraiment que les RG,NSA,CIA de ce monde ne servent qu’à combattre le terrorisme.

    • « Je ne connais pas la finalité exacte du flicage mondial qui en trains de s’organiser. »

      Toutes ces données qui circulent dans des tuyaux sous le nez de la NSA … c’est un peu comme une souris qui gambade sous le nez d’un chat. Mettre la patte dessus est un pur réflexe, même si le chat est bien nourri.

      Ensuite, une fois qu’ils ont l’outil, il ne peuvent s’empêcher de l’utiliser pour toute autre raison que la défense nationale.

  • Matière imposable. J’adore. Belle expression de ce que nous sommes devenus à leurs yeux.

  • Quelle société idyllique !!!

    les travailleurs sont traités comme du matériel humain …

    Les contribuables: matière imposable …

    Sans autre commentaire l’humanisme l’humain a disparu de la sphère politico-financière

    • l’humanisme l’humain a disparu de la sphère politico-financière

      Correction :

      l’humanisme l’humain a disparu de la sphère politique.

    • Attendez la prochaine campagne électorale!
      Là vous serez bien accueilli quand vous viendrez déposer votre obole pour voter aux primaires et les « stars » de la politique auront retrouvé toute la considération qu’elles vous portent, en apparence, en tout cas (mais ne refusez pas la main tendue si vous ne voulez pas vous faire insulter par un agité!)

  • « Si vous trouvez qu’encore une fois, tout ceci sent l’approximation, l’improvisation complète et la panique ministérielle pour tenter de rattraper une énième boulette, c’est normal, c’est exactement ce dont il s’agit. »

    Pas du tout, ce n’est ni de l’approximation, ni de l’improvisation, ni de la panique. Ni même une tentative de rattraper une boulette. C’est au contraire une phrase très bien construite qui sert à faire leurre auprès de la masse, tout en étant un aveu qu’elle soutient le DRM et que pour elle ça n’est pas une « boulette », sans que cela ne se remarque à grande échelle.
    C’est vous qui manquez seulement de compétences en langue de bois.

    Le tweet en question :
    « Pas d’inquiétude, il n’a jamais été question d’interdire la revente de jeux vidéos d’occasion telle qu’elle se pratique aujourd’hui !!! »

    Les mots importants sont « interdire » et « aujourd’hui ».

    1/ « aujourd’hui »
    À quoi ressemble la revente de jeu d’occasion aujourd’hui ?
    Il est actuellement pratiquement impossible de revendre un jeu en ligne et quant aux jeux physiques, il n’est pas possible de revendre ceux bénéficiant d’un DRM/code d’activation en ligne, etc.
    En favorisant les DRM dans les jeux, cela va aller en empirant, jusqu’à une disparition proche de la revente d’occasion.

    2/ « interdire »
    Il est inutile d’interdire aux humains de faire des hadoken en pleine rue, car faire un hadoken est impossible.
    La situation est *déjà* favorable à ses convictions. Et comme on l’a vu juste au dessus, en soutenant le DRM qui rend impossible la revente, pourquoi interdirait-elle quelque chose qu’elle va faire disparaitre ? Cela n’aurait aucun intérêt.

    Au contraire, son post est rigoureux, car elle connaît la différence entre « interdire » et « impossible », là où la masse ne fait pas la différence et s’est mise à gueuler que revendre des jeux d’occasion serait illégal, allant même jusqu’à prophétiser que cela deviendrait un jour illégal de revendre un livre ou sa voiture.

    Donc effectivement, elle a raison : il n’a jamais été question d’interdire la revente de jeux vidéo d’occasion telle qu’elle se pratique aujourd’hui. Il a *juste* été question de faire disparaitre la revente de jeux vidéo d’occasion…

    (En revanche, mes yeux saignent sur le mot « vidéos »)

  •  »
    Si vous trouvez qu’encore une fois, tout ceci sent l’approximation, l’improvisation complète et la panique ministérielle pour tenter de rattraper une énième boulette, c’est normal, c’est exactement ce dont il s’agit
     »
    😀

    en fait non

    :’-(

  • Mais en fait c’est quoi la culture, quant au numerique pour les portails des ministères, ce n’est vraiment pas utile. Le beau micro il y en a partout, sur tous les bureaux.
    L’information numérique, ça coûte cher et n’est pas utile aux contribuables. Il devient nécessaire de revoir l’offre informationnelle parce que c’est un droit
    Les fonctionnaires sont là pour donner l’information. Moins d’automatisation est plus que nécessaire dans l’administration

  • L ENA doit se lire en verlan

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