« Mort aux pauvres ! »

… Aucun libéral n’a jamais soutenu cette position. Quoiqu’en disent ses ennemis.

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Pauvreté SDF (Crédits : Franco Folini, licence CC-BY-SA), via Flickr.

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« Mort aux pauvres ! »

Publié le 4 mars 2015
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Par Emmanuel Bourgerie.

Pauvreté SDF (Crédits Franco Folini, licence Creative Commons)
Pauvreté SDF (Crédits Franco Folini, licence Creative Commons)

 

Parce que le libéralisme est probablement l’idéologie politique la plus caricaturée dans les médias et dans la culture politique, il me semble nécessaire de faire le point sur quelques-uns des clichés les plus vivaces, et pourtant les plus éloignés de la réalité, qui sévissent encore et toujours.

Le premier, et probablement le plus récurrent, est que nous serions des rejetons de Satan descendus sur Terre pour venir supprimer les aides sociales des plus démunis tout simplement parce que nous ne serions que des égoïstes réfractaires à l’impôt.

Commençons par établir que deux des figures les plus importantes du libéralisme, soi-disant la version « hardcore » de l’ultra-libéralisme anglo-saxon, étaient en faveur d’un système de revenu de base : Milton Friedman et Friedrich Hayek. Le revenu de base, rappelons-le, provient du principe que chacun a droit à un revenu mensuel, minimum et garanti, quel que soit son métier et quel que soit son niveau de salaire. Si cette idée est la meilleure que vous puissiez évoquer lors d’un congrès UMP pour vous délecter des réactions engendrées, vous entendrez cependant un grand nombre de libéraux vous dire que ce revenu minimum est une meilleure alternative à l’actuelle sécurité sociale.

Donc, non, les libéraux ne sont pas des mangeurs d’enfants voulant faire des coupes dans leurs allocations, mais des personnes critiques vis-à-vis de la complexité bureaucratique, de l’inefficacité et du coût des mesures sociales actuelles. Le budget de la sécurité sociale en France représente un tiers du PIB, 10 points de plus que la moyenne européenne, et pourtant il me semble difficile d’affirmer que ce pays soit un havre de prospérité où personne ne dort sous les ponts.

mort aux sans dents rené le honzecPermettez-moi d’insister : un tiers de la richesse nationale produite chaque année est confisquée par l’État au titre de la « sécurité sociale ». Je ne sais pas à quoi est destiné tout cet argent, mais il me semble très clair qu’il n’échoue pas dans la poche des principaux concernés. Donc, oui, dans ce contexte, il me semble tout à fait légitime de demander une diminution des prélèvements et des dépenses sociales, puisqu’il est évident qu’elles ne remplissent pas leur rôle.

Agiter les chiffres sur la pauvreté n’est pas se donner carte blanche pour piller les ressources des citoyens. L’État doit montrer que son action est mesurée, efficace, et qu’il n’existe pas de meilleures alternatives, ce qu’il est parfaitement incapable de produire aujourd’hui.

Que faire alors ?

Premièrement, arrêter le mélange des genres. Assurer un service public n’est pas nécessairement synonyme de redistribution. Si l’État veut garantir que chacun ait accès à la santé, il existe des moyens d’y parvenir sans passer par un gigantesque monopole bureaucratique. Comme j’avais déjà écrit à ce sujet, cette confusion profondément ancrée dans les esprits interdit que l’on puisse évoquer une ouverture à la concurrence susceptible d’améliorer la qualité des services actuellement fournis par l’État (éducation, santé, retraite…) sans pour autant en priver les plus démunis.

C’est là que l’idée d’un revenu minimum est intéressante : en se limitant à garantir à chacun ce revenu, et plutôt que de lui fournir des services, l’État laisserait à l’individu les moyens minimum et la liberté nécessaire en vue d’assumer ses propres choix.

Deuxièmement, s’interroger sur les raisons structurelles expliquant la situation sociale dans laquelle nous vivons aujourd’hui. Comment se fait-il, par exemple, que malgré une éducation soviétisée le principal déterminant de la réussite scolaire persiste à être le niveau de revenu des parents ? Comment se fait-il que le chômage soit une réalité pour ceux ne détenant pas de diplôme supérieur ? Pourquoi fait-on des courbettes à des lobbies, comme les taxis, alors que davantage de concurrence engendrerait plus d’emplois ?

Je cite cette analogie parfaitement adaptée :  l’État vient vous casser les genoux, vous offre des béquilles, puis vous fait remarquer qu’il est extrêmement généreux de vous les avoir offertes.

La pauvreté étant extrêmement corrélée à l’absence d’emploi, il est tout à fait légitime de s’interroger sur la responsabilité de l’État dans la mise en œuvre des freins économiques bridant la croissance, et donc la création d’emplois. Si les aides sociales sont si nombreuses et si coûteuses, c’est aussi parce que l’économie est complètement déréglée et dysfonctionnelle. Donc, oui, l’État devrait réduire la pression fiscale et la quantité d’aides sociales, sans pratiquer une austérité bête et aveugle privant les moins chanceux du peu qu’ils ont, mais en les soutenant dans des projets d’insertion sociale et professionnelle pour qu’enfin, ils n’aient plus besoin d’être assistés.


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  • bon , ben chez nous , en douce france , le gouvernement a prévu une nouvelle prime d’activité pour remplacer le rsa , cette prime profittera à 4 à 5 millions d’actif ; pour une fois , ça ira à ceux qui bossent et gagnent jusqu’à 1400 euros par mois …..mais ça sent un l’achat de voix pour les départementales….et je ne sais pas ou l’argent va être pris car cela va couter trés cher à l’état…donc aux contribuables….

  • le libéralisme mène à l’enrichissement généralisé (y compris des plus pauvres) tandis que le socialisme mène à l’appauvrissement généralisé. la raison pour laquelle des gens pensent que les libéraux sont contre les pauvres c’est le fait que les libéraux s’opposent à la politique antiriche (qui nuit à tout le monde) et s’opposent aux discours démagogistes et populistes des socialistes sur les riches

  • Un « revenu de base » (une allocation universelle en fait) est imaginé dans un double objectif : supprimer le problème de la grande misère, et notamment celle des SDF, tout en réduisant la complexité administrative de la redistribution.

    C’est une erreur.

    Contrairement aux idées reçues, les SDF ne sont pas juste les produits d’une indigence matérielle. Le problème est plus complexe que cela et le sens de la relation « Indigence matérielle SDF » n’est pas évident. D’ailleurs, en France, a-t-on observé une réduction du nombre de personnes à la rue depuis que le RSA existe ?

    Sur le plan de la réduction de la complexité administrative, l’allocation universelle est certes séduisante. Alors faut-il la soutenir juste dans le but de se débarrasser de la paperasserie actuelle ? Si l’on sait la mesure inefficace, la position est hypocrite.

    Au final, il s’agit une fois de plus de vouloir supprimer un problème complexe (la grande misère) par un coup de baguette magique étatique. Ça ne peut pas marcher. Et ça engendrerait des effets de bord.

    Mieux vaut se replier sur nos principes libéraux : la liberté, y compris celle de disposer des fruits de son travail, et la responsabilité, y compris celle de gagner sa croûte !

    • Un filet social de sauvegarde, type impôt négatif, ne doit pas être confondu avec l’AU. Son objet est la réintégration dans le marché des cas marginaux qui s’en trouvent accidentellement expulsés, tout en préservant leur autonomie vis-à-vis de la sujétion étatique. Au contraire, l’AU vise à remplacer le marché par les pouvoirs politiques et bureaucratiques, conduisant à la collectivisation des richesses créées et à l’assujettissement des populations. Mais remplacer, ou même simplement « corriger » les vertueux mécanismes de marché, est impossible. Le marché, c’est la régulation, la seule régulation possible. Remplacer le marché revient à supprimer la régulation. « Corriger » le marché revient à atrophier cette dernière au profit des connivents du pouvoir aux dépens des populations.

      La collectivisation des richesses échoue partout et toujours, notamment en France comme on l’observe actuellement, parce que les échanges contraints sont immoraux. Leur immoralité intrinsèque explique pourquoi les tentatives socialistes de collectivisation font s’évanouir inéluctablement les richesses. L’AU ou n’importe quelle autre déclinaison de la même idéologie barbare et périmée, c’est du vol, tout simplement. Le vol ne se contente pas de redistribuer la richesse de manière illégitime. En empêchant sa distribution légitime par le marché, il la détruit.

      • C’est bien parlé. Mais, quelle différence ?

        • Aucune. Il s’agit de rappeler que la solidarité ne doit pas être forcée par l’impôt. L’AU force cette solidarité et je suis convaincu que cette dernière fonctionnerait bien mieux si l’état ne s’en mêlait pas du tout.

          • Oui, la solidarité forcée, cette pseudo-solidarité insulte au bon sens, est aussi néfaste que l’échange contraint. D’ailleurs, c’est la même chose : du vol.

        • L’AU est un revenu indifféremment distribué à tous, quels que soient les revenus. Ce n’est pas le cas de l’impôt négatif. Bien sûr, l’impôt négatif ne doit pas conduire à distribuer des revenus supérieurs aux revenus d’activités. Mais c’est la limite bien connue de n’importe quelle subvention. Le bon niveau d’impôt négatif ne peut être déterminé que par ceux qui le financent (connus par le solde positif des impôts réellement payés moins les revenus publics reçus) : à eux, et eux seuls, de décider s’ils seront plus ou moins généreux. Qui paye décide !

          En outre, la limitation des dépenses publiques quelque part entre 10 et 20% du PIB, combinée à l’interdiction des dettes publiques, permet de poser des limites absolues au débat, qui cesse rapidement faute de moyens. Ca permet de dégager du temps de cerveau disponible pour des sujets enfin intéressants, utiles et surtout productifs, c’est-à-dire véritablement solidaires.

          • OK, vous êtes hors sujet en fait. Le « revenu de base » dont il est question dans l’article est bien une allocation universelle.

            • C’est possible mais je ne le pense pas. Vous assimilez le revenu de base à l’AU, ce qui a amené ma réponse. L’auteur de l’article prend pourtant la précaution de convoquer Friedman, qui parlait bien d’impôt négatif dans « Capitalisme et liberté ». Jusqu’à preuve du contraire, l’impôt négatif n’est pas l’AU.

              • En tout cas les encyclopédies en ligne sont d’accord : sur Wikibéral et sur Wikipédia.

                Wikibéral cite l’impôt négatif de M. Friedman comme une forme d’allocation universelle. Mais je n’ai pas lu la proposition de Friedman, je ne m’avancerai pas sur la pertinence de ce rapprochement. Mon commentaire portait sur le revenu de base en tant qu’allocation universelle.

                • L’AU, c’est comme RIC … des sous marins ultra-socialistes sous couvert de libéralisme.

                  L’idée de l’impôt négatif est de ne pas faire démarrer la flat tax à 0 (zéro revenu = zéro tax) mais à -X (zéro revenu = X crédit d’impôt)

                  L’allocation universelle est X pour tout le monde.

                  En détail, le RMI était une forme d’AU : toute personne ‘éligible’ recevait une somme fixe (954 euros pour un couple avec 2 enfants), le RSA est un impôt négatif : l’état verse le complément pour que l’ensemble des revenus et allocations atteigne au minimum une certaine somme (1200 euros/mois pour un couple avec 2 enfants)

                  Le Revenu de Base Universel ou AU défendu par Chouard et consorts est une allocation fixe comme le RMI, mais pour tout le monde, c’est la dernière invention des pseudo économistes gauchos pour voler les riches et réduire ces fameuses inégalités dont ils rêvent la nuit et qui les empêche de vivre leur vie d’universitaire fonctionnarisés.

                  • Merci pour les précisions. Un défaut de l’impôt négatif est l’effet de trappe à pauvreté : travailler plus sans gagner substantiellement plus n’incite pas à faire des efforts pour s’en sortir.

                    Mais je pointais autre chose. L’impôt négatif et l’allocation universelle sont mis en place dans le but de réduire la grande misère. Or les avis sur ces mécanismes sont toujours axés sur les modes de mise en pratique et les effets de bords. Personne ne s’attarde à étudier les effets sur la grande misère elle-même. C’est pourtant le sujet principal. S’il n’est pas établi qu’une allocation universelle ou un impôt négatif réduit le nombre des miséreux, alors tous ces débats sont sans objet.

                    • L’idée de l’impôt négatif est de remplacer toute les allocations : assurance chômage, etc… Je suis loin d’être sur qu’un cadre sup va se contenter de 300 euros par mois …

                      L’idée est vraiment celle d’un filet de secours, le principal avantage (en dehors de la discussion morale) est de permettre aux gens d’entreprendre : en cas de démarrage d’activité ou en cas de pépin, ils ont un minimum vital, ce qui est indispensable pour libérer les gens de la peur de voler de leurs propres ailes : la prolétarisation (pour reprendre le concept marxiste) pousse les gens dans des refuges protecteurs socialistes : paternalisme, syndicalisme, militantisme etc… C’est le même soucis pour les émancipations des enfants, des époux(ses) en cas de problème etc…

                    • L’idée je la comprends bien, et elle est fausse, cette idée. En France nos avons des années d’expériences avec ces mesures. Je vous défie de trouver une seule étude qui montrerait un effet du RMI/RSA sur l’entrepreneuriat ou le nombre de personnes à la rue ou ce que vous voulez. Vous défendez une idée reçue, admise par tout le monde, et pourtant erronée.

                    • « Personne ne s’attarde à étudier les effets sur la grande misère elle-même. » L’action étatique n’a pas plus d’effet positif sur la création de richesses que sur la réduction de la pauvreté, grande ou petite. Dans ces deux domaines, l’Etat demeure inexorablement incompétent. Il n’y a pas lieu d’être surpris : cette incompétence est dans sa nature.

                      Le seul résultat à attendre de l’action de l’Obèse est l’augmentation des dettes, du chômage et finalement de la pauvreté. Seuls les individus libres peuvent créer des richesses et agir contre la grande pauvreté. S’ils ne sont plus libres, ou deviennent moins libres à cause de l’Etat, donc si l’échange volontaire et la charité ne peuvent plus produire leurs effets vertueux, c’est sans espoir.

                    • Je ne suis pas d’accord sur le manque d’efficacité de l’impôt négatif et sur le manque de chiffres :

                      Les quelques chiffres que l’on possède sur le statut d’auto-entrepreneur montre qu’environ la moitié des auto-entrepreneurs sont titulaires du RSA et le nombre d’auto-entrepreneurs est assez éloquent, ayant à peu de chose près doublé la création d’entreprises en France.

                      J’ai juste trouvé cette étude, mais je n’ai pas cherché très loin : http://insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=21&ref_id=19226

                      Clairement le couple RSA/Auto-entrepreneur fonctionne pour remettre hors de l’assistanat le plus complet des gens au chômage.

                      Mais encore, comme le dit l’article : 1° le principe n’est pas de réserver cela aux couches les plus défavorisées, mais à l’ensemble des citoyens et 2° le problème est le chômage, pas les médicaments.

                    • Dans le document de l’INSEE :  » L’Accre, qui s’adresse aux demandeurs d’emploi et bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), est l’aide la plus attribuée dans le Centre. Elle est versée à la moitié des nouveaux créateurs. »

                      Cela signifie que le RSA est un moyen pour obtenir l’Accre, c’est-à-dire une réduction des charges. La réduction des charges cherchée par les auto-entrepreneurs est légitime, et cela ne prouve pas que le RSA aide à l’entrepreneuriat. Le régime d’auto-entrepreneur à lui seul est bénéfique, le couplage avec le RSA, c’est du parasitage.

                    • … on tourne en rond, pour essayer de se comprendre :

                      Pour revenir à votre point de départ : « L’impôt négatif et l’allocation universelle sont mis en place dans le but de réduire la grande misère. » … mon argument est non : ce n’est pas le but : ca ne sert pas à réduire la grande misère, mais à mettre en place un filet de sauvegarde dont le point principal est moral, le second accessoirement d’éviter que les gens ne se retrouve en dehors de toute solution.

                      C’est sur ce second argument que porte le couple RSA/auto-entrepreneur.

                      En relisant vos commentaires, je pense que l’on est d’accord : ce dispositif ne réduit pas le nombre de miséreux, j’ajoute que ce n’est pas son but. Seule l’action sociale peut avoir un effet et les $ ne sont pas de l’action.

                • Effectivement, il serait souhaitable que Wikiberal soit corrigé de cette petite erreur : l’impôt négatif n’est pas universel, par définition.

                  D’ailleurs, Wikipédia ne la commet pas. Je cite : « C’est ce caractère universel, inconditionné et individualisant de l’allocation universelle qui la distingue de l’impôt négatif proposé par Milton Friedman. »

  • J admire la justesse de l analyse, je m’interroge sur comment le réveil serait possible ? Et là …seule la tristesse me parle.

  • En acceptant l’allocation universelle par pragmatisme (l’allocation universelle coutera moins chère pour de meilleurs résultats que le système actuel si elle le remplace) les libéraux se mettent un doigt dans l’oeil.

    Imaginez qu’on obtienne un tel remplacement, et qu’on arrive à faire éliminer tout le reste des allocations (on peut rêver), rsa, etc., contre son introduction. Que se passera-t-il ensuite? Les collectivistes de gauche et de droite viendront pleurer dans les chaumières que ce n’est pas assez, qu’il faut aider celui-ci avec telle allocation et celui-là avec telle subvention, et ils ajouteront petit à petit de nouveaux droits à l’accès forcé au pognon des autres. Sans même la possible compassion sincère pour les pauvres que peuvent avoir certains, ne serait-ce qu’en raison d’un système électoral qui force à faire des promesses de pillage des uns au bénéfice des autres pour se faire élire, au final on aura le même genre de machine colossale spoliatrice et redistributive qu’on a aujourd’hui, avec en plus, l’allocation universelle.

    En termes de principes, n’importe quelle distribution de pognon peut-être compatible avec le libéralisme. Ce n’est pas le fait qu’il s’agisse d’une distribution et d’un transfert d’une personne à une autre qui est déterminant. Ce genre de transfert c’est le propre de tout échange. Ce qui importe c’est ce sur quoi repose cette distribution en amont: dès lors qu’elle repose sur le prélèvement des biens de tiers qui ne sont pas consentants, vous pouvez l’appeler, « dime », « aide aux pauvres », « socialisme bienfaiteur », « justice sociale », « rsa », « allocation universelle », « open bar » ou « free cheese », c’est strictement égal, ce ne sera jamais compatible avec le libéralisme sur les principes. Ou alors c’est que nous n’avons pas la même définition de ce qu’est le libéralisme, mais cela c’est une autre question.

    • Et un système basé sur quelques règles simple :
      – L’état ne peut payer que 4 éléments
      * La police
      * La justice
      * L’armée
      * L’A.U.
      – Le total des 3 premiers postes ne peut dépasser 60% des recettes, le dernier 40% des recettes, L’état a interdiction d’emprunter quoique ce soit.
      – de 0 à 18 ans, les parents reçoivent un chèque éducation au nom de l’enfant, après 18 ans, ce versement devient l’A.U. au nom de l’enfant.
      – L’ensemble du budget de l’état provient d’une taxe type TVA

      Pour ceux qui me demanderaient comment on entretien les routes, je répondrai que c’est un problème local, qui doit être géré localement par les communes par exemple (dans ce cas il y a concurrence fiscale entre les communes).

    • Cette forme d’allocation universelle n’est en fait qu’une tentative habile de garantir une assise électorale stable à une équipe gouvernementale et parlementaire en situation d’échec dans tous les domaines.
      Cette allocation, jointe au droit de vote en France des étrangers va être une pompe aspirante  » immigratoire  » complémentaire.
      Mais, au fond plus on est de fous plus on rigole…

    • « on peut rêver »
      C’est tout ce qu’on peut faire malheureusement…

  • l’état providence est un système pervers car il prétend lutter contre la pauvreté mais maintient les pauvres dans leur situation, il transforme les pauvres en assistés. le socialisme a besoin des pauvres pour prospérer. voilà pourquoi loin de diminuer la pauvreté, le socialisme avec les aides sociales amène les pauvres dans une situation de dépendance. la redistribution de richesse est un synonyme de clientélisme. l’état providence est un système absurde car il prend à ceux qui ont réussi pour financer ceux qui échouent ce qui décourage la réussite et encourage ceux qui échouent à rester dans leur situation, a ne rien faire pour améliorer leur situation. pour les socialistes, les pauvres sont des incapables, incapable de s’en sortir pour eux c’est pour cela qu’ils ont besoin de l’état pour les protéger et pour veiller sur eux. les socialistes pensent qu’ils sont meilleurs que les pauvres, qu’ils doivent décider à la place des pauvres

    •  » l’état providence est un système absurde car il prend à ceux qui ont réussi pour financer ceux qui échouent …  »

      ou l’état providence vu par le petit bout de la lorgnette …

      en fait, l’état providence prend à ceux qui travaille pour donner à ceux qui ne font rien, ce qui dégoute les gens de travailler et empèche tout le monde de réussir. c’est un système moins violent et plus durable que le système bolchévique, mais ça aboutira au même résultat : pauvreté généralisée et arriération , car pourquoi vouloir aller de l’avant dans un tel système ? vu que ça ne rapportera pas grand chose de plus que de ne pas faire d’étude et de rester devant la TV à longueur de semaine en attendant d’aller chercher les allocations… pardon ! les mômes , à l’école ou ils n’apprennent rien …

  • « Je cite cette analogie parfaitement adaptée : l’État vient vous casser les genoux, vous offre des béquilles, puis vous fait remarquer qu’il est extrêmement généreux de vous les avoir offertes. »

    Je rajouterais que les béquilles sont généralement offertes avec l’argent de l’handicapé et également produite par une entreprise qui jouit du monopole des fabrications des béquilles grâce à de bonnes connexions avec le monde politique.

  • plus l’Etat fabrique de pauvres, plus il se rend indispensable à leurs yeux …

  • Les sans-dents sont l’armée de réserve électorale du socialisme. L’état n’a absolument aucun incitatif pour réduire la pauvreté, au contraire c’est l’alibi pour davantage d’interventionnisme. L’établissement d’une sous-classe permanente de gens dépendants de l’état pour leur survie est un effet recherché.

  •  » … Aucun libéral n’a jamais soutenu cette position.  »
    Position au demeurant insoutenable.
    Chacun est le pauvre ou le riche de plus riche ou de plus pauvre que soi.
    La disparition des pauvres, comme celle des riches, est une utopie, du seul fait que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre.
    Ce qui n’est pas une utopie par contre, est le choix entre plus de riches pour moins de pauvre et vice versa.
    Pour approfondir cette réaction, interrogez votre navigateur avec « Abominable pyramide sociale ».

    • Plus de riches pour moins de pauvres n’est absolument pas une loi universelle !

      • Qui a parlé de « loi universelle » ?
        J’évoque au contraire un choix.

        •  » le choix entre plus de riches pour moins de pauvre et vice versa. »

          Vous semblez bien ici associer les deux, Plus de riche et moins de pauvre, le vice versa demande à être plus explicite !

  • On dirait du Socialisme Soft….

  • Pour aller un peu plus loin, je pense qu’il y a chez de nombreux libéraux une allergie forcenée contre l’Etat qui les empêche de regarder plus loin que le bout de leur nez.

    La différence entre libéralisme et socialisme viendrait de la notion de propriété : les socialistes pensant grosso modo que la propriété privée doit être limitée, selon certaines ‘bonnes’ raisons allant de la solidarité à l’écologie, en passant par les fameuses inégalités socialement inacceptables … les libéraux s’opposant à cette communautarisation des choses.

    C’est utiliser un paradigme socialiste pour définir le libéralisme.

    Le libéralisme est avant tout un principe de réalité : plutôt que les gens ne s’étripent pour définir qui est le chef de qui, le propriétaire de quoi et le protecteur de qui, les libéraux pensent que chacun est son propre maître et font confiance dans la responsabilité des gens pour trouver des solutions aux problèmes.

    Le libéralisme est ensuite un principe moral : ce n’est pas tant sa propre liberté que le libéralisme défend, mais la liberté que l’on donne aux autres, la tolérance de la différence des autres.

    Le libéralisme repose sur la règle d’or de responsabilité morale : ne faites pas endurer aux autres ce que vous ne sauriez endurer.

    Cela peut arriver à chacun de se retrouver sans emploi, sans domicile, sans revenu … c’est un principe de réalité. C’est inconcevable pour chacun de ne pas vivre sans un minimum de décence … c’est un principe moral de ne pas décréter que les autres peuvent très bien mourir de faim ou de froid.

    Chaque être humain a un besoin naturel de subsistance minimal. Le nier, c’est nier l’état de nature.

    Est-ce à l’Etat de prendre cela en charge ? Pas nécessairement, mais pourquoi pas : dans une république véritable l’Etat n’est qu’un acteur public de la société parmi les autres.

    • « … dans une république véritable l’Etat n’est qu’un acteur public de la société parmi les autres. » Vision combien idyllique !

      L’ Etat est un acteur qui vit – et s’atrophie – aux dépens de ceux qu’il administre. Là est le problème.
      Libéral ou dirigiste, le pouvoir devient insupportable à ceux qui travaillent plus de la moitié de leur temps pour lui, en rémunérant ceux qui commencent par se servir eux-mêmes et décident de leur propre nombre et en se votant, à l’unanimité, leur propre rémunération.

      • Je n’employais pas Etat dans cette définition Hégélienne de gouvernement, définition profondément socialiste, mais dans la définition héritée de Locke et de libéraux des lumières : celle de la séparation des pouvoirs.

        DDHC 16 : « Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution. »

        Le problème que vous décrivez est la concentration des pouvoirs dans l’Etat unique, obèse et incontrôlé, d’ailleurs largement héritée du fantasme gauchiste de « pouvoir au peuple », base de tous les problèmes.

        • Précision intéressante mais qui ne change rien au fond, car inspiré par Hégel, Marx ou tout autre penseur, tout pouvoir, y compris lorsqu’il est institué pour garantir les droits de ceux sur lesquels il s’exerce, tend à outrepasser son poids et sa portée. Nature humaine et obésité bureaucratique obligent.
          Quelles mesures, et surtout quels contrôles les libéraux prévoient-ils d’exercer sur l’Etat afin qu’il n’en soit pas ainsi ?

          • C’est notre esprit rationnel (typiquement Français et Cartésien) qui nous pousse à faire la construction mentale, l’abstraction : l’Etat un, indivisible, à le considérer comme une chose vivante quasi divine.

            Rien n’empêche l’Etat a être structuré sous forme d’entités dédiées et indépendantes, soumises au même Droit que chaque autre chose publique (res publica) : entreprises, associations, individus …

            L’Etat doit être constitutif uniquement et non pas un ‘pouvoir’, mais un ‘vouloir’ : l’expression et le facilitateur de ce que veulent les gens, le référent de la mise en place et du maintient du contrat social (version Locke pas Rousseau) : la garantie de la liberté et de la propriété privée.

            En gros, l’Etat est le conseil d’administration des organes du gouvernement, toutes les fonctions (y compris régaliennes) sont privatisées ou tout du moins soumises au mêmes règles de Droit que les entreprises et les individus (ce qui les ouvre de facto à la concurrence)

            Tous les éléments transversaux de pouvoir de l’Etat sont supprimés : Trésor Public, statut de fonctionnaire, régime social des fonctionnaires ….

            Tout les éléments centralisateurs géographiques sont supprimés : départements, préfets … ne restent que des entités de taille fédérales : communes et régions.

            La solution pour libéraliser est de découper l’Etat en morceaux et de le mettre dans la Loi, ce qui instaurera des contres pouvoirs.

            • « Gouvernement » ou « conseil d’administration », qui sont là pour garantir le respect des règles (ou lois, ou constitution, …), sont nécessairement pour le moins coordinateurs, donc contraignants, dirigistes et fiscalistes.

              Vous écrivez : C’est notre esprit rationnel (typiquement Français et Cartésien) qui nous pousse à faire la construction mentale, l’abstraction : l’Etat un, indivisible, à le considérer comme une chose vivante quasi divine.
              Pouvez-vous citer un pays où ce ne soit pas le cas ?

              • Le droit positif s’est installé presque partout, et avec lui le besoin d’un gouvernement.

                Les USA du XIX° siècle n’avaient pas se soucis : un juge était ‘presque’ un citoyen comme les autres et faisait exécuter le common law sans juridiction Etatique. Ce qui est presque encore le cas, mais l’Etat fédéral a largement repris la main, suite aux efforts répétés des socialistes.

                Dans les monarchies constitutionnelles, les républiques parlementaires ou fédérales, l’Etat n’est pas monolithique, du moins ne l’était pas trop ou moins. Ce sont ces formes d’Etat plus proche de l’Etat constitutif que je décrivais qui ont permis à ces pays de prospérer mieux que les autres (pays du Nord, Suisse, pays anglo-saxons…)

                Le rôle de l’Etat est de fixer les normes ‘neutres’ pas les normes politiques, sociales ou morales, de mettre les gens d’accord, pas de faire les choses que les gens demandent.

                De définir la taille de l’écartement des rails, pas de construire les voies ferrées. Dans ce rôle là, l’Etat a une vraie valeur.

                • Et les efforts des socialistes seront d’autant plus répétés que les hommes seront nombreux et que leur majorité veut des voies ferrées toutes faites
                  Si le nombre est fait de travailleurs et de consommateurs, il est aussi fait d’électeurs qui en veulent toujours plus et qu’il suffit de caresser dans le sens du poil pour obtenir leurs suffrages.

                  • Oui, votre dernier point est très préoccupant : très peu de gens sont prêt à simplement envisager de s’attaquer au tabou qu’est la démocratie qui dans l’esprit des masses est la condition nécessaire pour la liberté.

          • Séparation des pouvoirs stricto sensus

  • Concrètement et avec réalisme, comment le libéralisme défend-t-il les plus faibles ?

    Car pour ne plus être assisté, il faut être, au minimum, suffisamment productif pour générer la richesse correspondant à ses propres besoins. + de 5% de la population active n’y est pas, sans parler de la charge de famille.

    • Judicieuse remarque sur la productivité des plus faibles, qui est leur planche de salut dans une société libre, mais qui n’est plus suffisante dans notre pays.

      La production suit une route à péages. Le 1er est l’imposition personnelle du producteur. Le 2e regroupe les taxes sur l’entreprise hors cotisations. Le 3e additionne les cotisations sociales (salariales mais aussi patronales suivant l’analyse libérale). Le 4e est la TVA.

      Du point de vue d’un consommateur sur un marché libre, les taxes viennent en déduction du salaire du producteur. Mais celui-ci ne produira que si prix de vente couvre son salaire et sa marge.

      Réduire les péages TVA, Sécu, IS, IR est donc un travail législatif d’utilité publique. Cela augmente le pouvoir d’achat des consommateurs et la compétitivité des producteurs.

      Les moins qualifiés produisant des services de valeur plus faible, les péages entament plus vite la rentabilité de leur travail. Ils perdent donc leurs clients et donc leur employeur.

      Le meilleur moyen de savoir si les pauvres, les faibles, les miséreux sont assez compétitifs est de leur permettre de pratiquer le travail au noir et le marché noir.
      A ce prix rare sont ceux qui ne s’en sortent pas. Mais la République ne l’a jamais permis.

      Affranchir les miséreux des taxes, réduire l’imposition des pauvres me parait plus direct que de soumettre leur travail aux taxes, pour ensuite leur redistribuer qui une allocation universelle qui un impôt négatif ! Sans compter les effet pervers des ces dernières mesures : inflation des allocations, profiteurs…

      La misère pouvant toujours être secourue mieux et moins cher par une charité directe de la société civile, la redistribution perd sa justification morale, mais hélas pas sa motivation électorale !

      • Effectivement populo, c’est une approche qui se défend.

      • Seulement 2 remarques, la première est un constat, en Allemagne avec moins de taxes et moins de chômeurs ils se sont quand même retrouvés avec des salaires indécents pour les miséreux qui nous intéressent ici. La deuxième c’est que dans votre démonstration vous n’introduisez pas la notion du marché de l’emploi qui, sans SMIC, définit plus que la productivité le niveau de salaire comme on l’a constaté en Allemagne.

        • En effet un « bon » marché du travail est essentiel pour les pauvres. Pour y parvenir la demande de travail (des entreprises) doit être solvable et supérieure à l’offre de travail (des candidats). Ce qui amène plusieurs conditions : la fiscalité doit être compétitive (les etats et leur système sociaux sont en concurrence) ce qui permet au client, à l’entrepreneur, et au salarié de valider une voie de la production à la consommation.

          Logement social, Ednat, Pôle emploi, fromation pro, inflations législative, règlementaire et administrative, combien de dizaine ou de centaine de milliard d’€ se monte la mauvaise dépense publique ? (les services qui coûteraient moins cher privatisés, décentralisés ou subsidiarisés à la société civile) Tout cet argent laissé actif dans l’économie marchande ils permettrait de pourvoir à de nombreux services marchands : enseignement, formation pro, autant d’emplois, et d’emplois qualifiés !

          Je ne connais pas le cas allemand, mais le modèle industriel c’est davantage l’Asie de l’Est (hors Chine Populaire) il y a moins d’Etat-providence, moins de taxes et plus d’innovations.

        • « ils se sont quand même retrouvés avec des salaires indécents pour les miséreux » : non seulement « l’indécence » est un point de vue et non un fait économique, mais la réalité allemande est beaucoup plus complexe que cette affirmation péremptoire.

          Plus généralement, les salaires combinés aux aides sociales couvrent nécessairement les besoins élémentaires sinon les individus ne peuvent plus matériellement travailler. On n’a jamais vu personne travailler s’il meurt de faim et de froid, sauf dans les camps ou les goulags : même les esclaves étaient mieux traités que les victimes des collectivismes meurtriers du XXe siècle.

          Sur un marché libre, un employeur ne s’encombrera pas d’un employé, devenu miséreux pour cause de salaire trop faible, car ce dernier ne peut que saboter la production. Pareillement, aucun employeur n’offrira un salaire sous le minimum vital, faute de quoi il ne trouvera aucun salarié volontaire compétent. Même les marxistes les plus purs et durs, les plus bas du front, reconnaissent cette évidence avec leur théorie de la reproduction de la force de travail. Les salaires offerts sont nécessairement égaux ou supérieurs au besoins vitaux, sauf au cas où des interventions collectivistes perturbent ce minimum économique fondamental à coups de taxes et de subventions, jusqu’à interdire l’emploi, laissant le travail en jachère. Dans ce cas, l’employeur préférera toujours produire moins, voire cesser de produire, plutôt que perdre son temps, son énergie et ses rares capitaux aux griffes d’une bureaucratie fainéante et avide d’argent gratuit (volé).

          Considérant ces deux faits que personne ne se laisse mourir de faim volontairement et que le travail est la chose la plus abondante au monde, il suit que le sous-emploi ou la misère absolue sont toujours conséquences de choix politiques détruisant la liberté, donc l’emploi et le capital. Dans cet ordre d’idées, l’idéologie socialiste mise en oeuvre dans les social-démocraties perturbe les équilibres de marché, notamment par le mensonge qui consiste à considérer des besoins non vitaux comme des besoins vitaux. C’est là que réside la cause du chômage et du sous-emploi structurels dans les pays développés, presque sans exception. A-t-on tout fait contre le chômage ? Non, car on n’a pas encore interdit le socialisme. Mais pas d’inquiétude, on y viendra, de gré ou de force.

          L’économie, c’est simple. Loi économique : plus les aides sociales sont élevées, plus les salaires auront tendance à être faibles et les emplois peu nombreux. En effet, toute collectivisation (les aides sociales sont une forme de collectivisation) conduit à détruire ce qui est collectivisé, travail comme capitaux, secteurs économiques comme pays entiers. La comparaison entre l’Allemagne et la France révèle cette loi à l’honnête citoyen correctement éduqué, bref à l’observateur objectif. Ceci dit, l’Allemagne souffre, comme la France mais à un moindre degré, d’un excès d’interventions sociales qui apparaît clairement quand on examine les chiffres du chômage réel et non plus seulement les données officielles qui servent de comparaison entre les pays.

          Alors, que peuvent faire les politiciens contre la misère ? Rien ! Surtout rien ! Qu’ils cessent sans délai toute intervention ! Non seulement ces sujets ne les regardent pas, mais encore leurs interventions provoquent ou amplifient la misère. Les politiciens sont parfaitement incompétent, par nature, pour s’occuper de l’emploi ou des capitaux, de la richesse comme de la misère. Pour défendre les plus faibles, il faut d’abord enfermer les politiciens dans la cadre étroit et strict des missions régaliennes, et en les soumettant à des contre-pouvoirs forts, en leur rappelant constamment qu’ils ne sont que des serviteurs.

          • Cavaignac, vous semblez ignorer la condition ouvrière du XlX ème siècle.

          • « Plus généralement, les salaires combinés aux aides sociales couvrent nécessairement les besoins élémentaires sinon les individus ne peuvent plus matériellement travailler. »

            Vous seriez donc un partisan des aides sociales ?????

            • SI les aides sociales couvrent 100% de votre productivité, le salaire que vous retirez de votre travail est nul. Donc, vous êtes au chômage. Mais dans le même temps, les employeurs potentiels sont ruinés par les taxes. Après quelques années de dettes publiques pour tenter de sauver le système, le lendemain du défaut, les aides sociales ne peuvent soudainement plus couvrir vos propres besoins vitaux. Pour survivre, il ne vous reste plus qu’à devenir esclave du premier dictateur venu. Alors, faut-il être pour les aides sociales ? Oui, sous réserve qu’elles soient effectivement réservées aux plus démunis, à la marge de la population, de telle sorte qu’elles ne puissent conduire l’ensemble du pays à la ruine.

              Note : par aides sociales, il faut comprendre l’ensemble des subventions aux individus, RSA, chômage, famille, logement, invalidité, retraites par répartition…

              • En d’autres termes, ne pas prendre la pauvreté indexée et organisée pour la misère, à laquelle doivent être réservés notre compassion et nos secours, privés comme publics.

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