Coup d’État en Suède ?

Le putsch tranquille de l’establishment suédois, et l’étonnante intuition de Michel Houellebecq.

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Stefan Löfven, Premier ministre de Suède (Crédits : Socialdemokraterna via Flickr, licence CC-BY-ND)

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Coup d’État en Suède ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 27 janvier 2015
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Par Pascal Titeux.

Stefan Löfven, Premier ministre de Suède (Crédits : Socialdemokraterna, licence creative commons)
Stefan Löfven, Premier ministre de Suède (Crédits : Socialdemokraterna via Flickr, licence CC-BY-NC-ND)

 

La nouvelle n’a pas fait la « une » des médias, et c’est pourtant un des événements les plus inquiétants de ce début de siècle. Le dernier masque de la démocratie représentative, dans sa version postmoderne et corrompue, vient en effet de tomber.

Cela ne surprendra pas les libéraux, qui savent à quel point l’étatisme électif peut se rapprocher à pas de loup des « vraies » dictatures, et de quoi il est capable lorsqu’il se sent menacé de perdre ses prébendes. On le voit déjà montrer les crocs, à grand renfort d’HADOPI, LPM et autres mesures « anti-terroristes ». Mais en Suède il vient de mordre pour de bon, et saigner peut-être à mort une démocratie déjà bien abîmée par le très politiquement correct « modèle suédois ».

Les faits sont simples dans leur crudité cynique. Les dernières élections ont vu surgir un parti disons atypique, le mot « populiste » étant, en Suède comme ailleurs, un mot dépourvu de sens (tous les partis courtisent le peuple !). Avec ses 12%, le SD ne pouvait qu’être un parti d’opposition, mais lorsqu’un autre s’est joint à lui pour rejeter le budget, le gouvernement a été mis en minorité, et son budget invalidé : situation classique de « crise gouvernementale ». Dans toute démocratie, cela entraîne la démission du gouvernement, et chez nous ce serait un des cas où la dissolution s’imposerait. C’est si évident que dans un premier temps, le chef du gouvernement suédois, Stefan Löfven, a décidé, et annoncé pour le 22 mars 2015, la tenue de nouvelles élections.

Jusqu’ici tout va bien, me direz-vous, le peuple va trancher.

Mais voilà : les sondages se sont mis à dessiner une forte hausse du SD, l’amenant à des niveaux tels que ni l’alliance socialistes-verts, ni le centre-droit, ne puissent espérer gouverner. Craignant de perdre, avec leurs dernières plumes, les places qu’ils occupaient chacun leur tour dans une aimable alternance, ces partis ont décidé de se répartir les postes non plus alternativement mais simultanément, et pour toujours. En tout cas jusqu’en 2022, première date de révision de leur accord.

Le coup d’État

Stefan Löfven vient donc de revenir sur sa décision : les élections prévues pour 2015 n’auront pas lieu, et le résultat de celles de 2019 est d’avance neutralisé puisque l’entente des sortants, ou plutôt de ceux qui ne veulent pas sortir, est organisée jusqu’en 2022. La Suède aura donc la « chance » d’être la première démocratie du monde à connaître la composition de son gouvernement avant les élections, et à savoir qu’il restera en place indépendamment de leur résultat. C’est sûr que ça renouvelle le concept de démocratie, tellement même qu’il faudrait trouver un nouveau nom.

Mais ce nom existe déjà : comment nomme-t-on un événement où les élections annoncées sont brutalement reportées, le pouvoir annonçant que de toute façon il restera en fonction quel qu’en soit le résultat ? Bien sûr, cela n’a pas été proclamé sur fond d’hymne national par un colonel dont la garde prétorienne vient de s’emparer de la télévision : la Suède n’est pas une république bananière. C’est du moins ce que les naïfs croyaient jusqu’ici. Car si la Junte est habillée en civil, et que le parlement fait partie de la farce, c’est quand-même, très exactement, ce qu’on nomme un coup d’État. C’est d’ailleurs ainsi qu’il est vécu de l’intérieur (cf. I.Carlqvist et L. Hedegaard) :

« L’accord de décembre peut valablement être décrit comme un coup d’État en douceur, qui engage la Suède sur la route de l’autodestruction.

En apparence, les institutions démocratiques de la Suède semblent intactes, mais à partir de maintenant elles ne sont plus qu’une coquille vide. L’accord de décembre organise ce qu’on pourrait définir comme un système parlementaire à deux faces. Le parlement officiel reste en place, mais dans l’ombre se tapit le parlement réel, constitué des chefs des sept partis du spectre politique traditionnel. Cette officine d’arrière-cour mène ses délibérations en secret, à l’abri de tout regard public. De temps à autre, elle présentera ses décisions au parlement, où la ratification ne sera qu’une formalité.

Le nouveau système peut aussi être décrit comme une « dictature consensuelle ». Quel qu’il soit, celui qui gouvernera dans les huit prochaines années aura dans la réalité des pouvoirs de type dictatorial : ses budgets, fondements de toute politique, disposent d’avance d’une garantie d’approbation. En plus du budget, les partis de l’union ont annoncé qu’ils rechercheraient l’unanimité sur les questions de défense, sécurité, pensions et énergie. »

Indifférence générale ou complicité ?

Si cela s’était passé dans n’importe quelle Ukraine ou Zimbabwe ordinaire, la levée de boucliers aurait été unanime. Pas cette fois : à l’exception d’un bref article dans Valeurs Actuelles, aucun « Indignez-vous ! » vengeur. Pire : un « grand journal du soir », le même qui avait applaudi l’entrée des Khmers Rouges dans Phnom-Penh (décidément, on ne se refait pas), n’en a parlé que pour en faire un modèle : « Une fois de plus, la Suède donne l’exemple. Confrontés à la perspective d’une crise politique prolongée, les partis politiques traditionnels, de gauche à droite, ont décidé de s’unir pour permettre au gouvernement de fonctionner en neutralisant la capacité de nuisance parlementaire du parti populiste. » On admirera incidemment un des plus beaux exemples de langue de bois jamais énoncés dans la presse française. Des élus d’opposition qui votent contre le gouvernement, rejettent ses projets de loi, déposent des amendements, bref, des opposants qui s’opposent ? De la « nuisance parlementaire ». Vite, le parti unique, seule garantie d’un parlement sans nuisance !

La question n’est pas celle des programmes des uns ou des autres ; elle est celle de l’honnêteté de ceux qui s’affirment démocrates, pour aussitôt s’accorder sur la neutralisation des votes qui ne leur conviennent pas. On est démocrate ou on ne l’est pas, le concept ne se divise pas plus que celui de liberté.

On justifie parfois les « exceptions » en ressortant la vieille fable : « Hitler a été élu démocratiquement, donc il y a des limites à la démocratie ». C’est historiquement faux, chacun le sait, mais finalement cela aide à mieux voir la connivence entre le fascisme et la démocratie « avec limites ». Car si Hitler n’a jamais eu de majorité dans un cadre pluraliste, la manière dont il s’est imposé est typique : il était minoritaire lorsque Hindenburg l’a nommé chancelier, dans un gouvernement « d’union nationale » où ne siégeaient de son parti que deux autres ministres. Saisissant leur chance, les nazis ont très vite organisé un changement des règles du jeu qui les rendrait aussi indéboulonnables que nos malins Suédois. Même ainsi, après que l’incendie du Reichstag leur eut donné prétexte à supprimer toutes les conditions d’un débat démocratique, ils n’ont cependant atteint que 43,9 %. Hitler n’a donc jamais représenté démocratiquement le peuple allemand (dont on peut critiquer la passivité, mais c’est un autre sujet). Son arrivée au pouvoir n’est pas la preuve d’une « faille » de la démocratie mais le résultat d’une de ces manœuvres de couloirs qu’on habille du joli nom de gouvernement d’union, négation même des choix différenciés de l’électorat. Les grands partis suédois ne font pas autre chose aujourd’hui, tout en jouant la vertu outragée, car désormais le totalitarisme est pleurnichard. À la naissance…

La menace se rapproche

Selon le traditionnel clin d’œil, « Toute ressemblance avec une situation française …», etc. Mais la plaisanterie ne fait pas vraiment rire : le fait est que cette histoire suédoise valide pour de bon, avec une variante mais l’essentiel y est, l’intuition de Michel Houellebecq. Qu’on n’aime ou pas ses thèmes et son style, cette sorte d’empathie sociale, cette aptitude à percevoir l’état du monde qui l’entoure, font de lui un prophète qui en vaut bien d’autres (aïe, blasphème !). Nous avons peu de temps devant nous pour en tirer les leçons.

Le premier enseignement du coup d’État suédois comme du scénario de M. Houellebecq, c’est que les nobles envolées sur la démocratie, les valeurs républicaines, etc., explosent en un quart de seconde lorsque la caste au pouvoir se sent menacée. Le deuxième est que, contre cela, il n’y a aucune défense par le vote : le putsch se fait discrètement, en une nuit de négociations secrètes, et ensuite il est trop tard. Sauf à prendre les armes, ce qui nous amène à la troisième leçon : la seule solution pacifique est préventive et libérale : réduction maximale des pouvoirs de l’État. Au moins les dégâts seront-ils limités si les larrons de la foire aux voix s’entendent, et gageons qu’ils ne se gêneront pas plus ici qu’en Suède.

Évidemment, le réalisme impose de songer au sevrage progressif des hommes de l’État, que la drogue du pouvoir rend dangereux, surtout à l’approche de l’état de manque. Au fond, c’est une sorte d’assurance-vie que les politiciens suédois ont cherché à se procurer. Mais le moyen qu’ils ont choisi, le coup d’État, fondé sur un déni de réalité et donc gros de catastrophes futures, est celui qui finit toujours mal. Il y aurait un autre moyen, plus élégant : en échange de son renoncement à s’occuper de nos vies, garantir une forme d’existence rémunérée à la classe politique, même lorsqu’elle ne représentera plus rien (j’écris au futur pour ne blesser personne).

Ce ne serait pas une mauvaise affaire : un économiste plein d’humour mais plus sérieux qu’il n’y paraît a récemment montré que payer les plus inutiles des agents de l’État en leur demandant de rester chez eux aurait un bilan positif, sachant bien sûr qu’on n’en recruterait pas de nouveaux, et qu’il s’agirait d’une forme d’extinction en douceur. Car un emploi inutile mais inactif ne coûte que son salaire, tandis qu’un parasite actif coûte en supplément les dégâts qu’il fait tous les jours. C’est dire le gain potentiel dans le cas d’un gouvernement…

C’est une piste à creuser, je vous la livre pour détendre un peu l’atmosphère pré-dictatoriale qui doucement se met en place. Une bouffée d’optimisme, avant la lutte qui s’annonce difficile mais qui n’est pas encore perdue : la démocratie en Suède vient de mourir, la lucidité de Michel Houellebecq est assez pessimiste, mais je m’efforce de croire, pour le temps qui nous reste, qu’un diagnostic lucide est la première phase d’un traitement réussi. Encore faut-il que le patient sorte du sommeil. Réveillons-nous, la Suède n’est pas loin.

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  • Très intéressant, mais je tiens à souligner que si « la Suède aura donc la « chance » d’être la première démocratie du monde à connaître la composition de son gouvernement avant les élections, et à savoir qu’il restera en place indépendamment de leur résultat », elle n’est pas tout à fait la première en fait…

    Il suffit de jeter un coup d’oeil à ce qu’il se passe avec la farce du gouvernement de Nouvelle-Calédonie qui se contente de jouer aux chaises musicales depuis quelques mois (depuis quelques années même en fait mais là c’est particulièrement prévisible… : La dissolution de décembre a entrainé la création du même gouvernement. Exactement le même.

    (j’aimerais bien que les auteurs de Contrepoints fassent quelques article sur la NC, si l’envie leur en prend et qu’ils en ont le temps, ils trouveraient des choses des plus intéressantes à souligner…)

    • Pourquoi ne les faites vous pas ces articles ? Ca m’a l’air plutot interessant

    • La nouvelle Calédonie est sous l épée de damocles d’un affairiste qui est prêt à la vendre à la Asie pour ensuite se casser du caillou avec les sous qu il va détourner

  • Je découvre l’info.

    Est-ce que j’hallucine ?!

    « Stefan Löfven vient donc de revenir sur sa décision : les élections prévues pour 2015 n’auront pas lieu, et le résultat de celles de 2019 est d’avance neutralisé puisque l’entente des sortants, ou plutôt de ceux qui ne veulent pas sortir, est organisée jusqu’en 2022. »

    • En fait l’article avance un peu vite que des élections anticipées auraient forcément du avoir lieu en 2015, mais ce n’est pas le cas. Si le gouvernement parvient à un accord avec une majorité du parlement pour sauver son budget, c’est tant mieux pour eux, mais c’est jamais que la même salade que nous servent UMP, UDI et PS en France quand il faut voter un déficit record.

      S’attendre à ce que l’accord saute quand même en 2019 face aux résultats de l’élection.

  • Très bel article !

    A diffuser, la république populaire de suède pt’ain les rouges nous gouvernent en discret !

    • Non, ils sont bien visibles au contraire. Il y a la solution:
      l’extrémisme.

      C’est très triste de constater les même causes, les mêmes conséquences de partout en Europe.

      Il serait si simple de laisser VIVRE et FAIRE.
      Putain de gauche.

      • Pas d’amalgame, ça s’applique aussi aux raccourcis politiques ?

        • Pourquoi ne pas amalgamer ?

          Les politiques le font si bien. Je trouve juste au contraire de rendre à César, ce qui appartient à César.

          Je ne suis pas fiable, je ne suis personne. Ma parole et mes écrits sont libres. Ils peuvent voler où bon leur semble, au gré du vent et des envies.

          Et ça c’est impossible dans une gauche putride et castratrice de toute étincelle de vie.

  • Toute ressemblance avec une situation similaire par ailleurs ne serait évidemment pas fortuite du tout. L’article parle du livre de Houellebecq, mais il est inutile d’aller aussi loin, nous avons vu ce qui s’est passé en 2002 quand un parti considéré comme « non démocratique » (mais pourquoi est-il encore autorisé si c’est le cas ?) est arrivé en position d’être élu à l’élection reine dans notre pays. Il en sera de même en 2017, nous verrons tous les « démocrates » se lever comme un seul homme et appeler au « vote républicain », à l' »union sacrée des partis de gouvernement », bien sûr l’UMP et le PS, et quelques miettes pour les autres… est-ce si éloigné de la situation suédoise…?

    • Hollande a des chances d’être réélu dans le cadre d’un front républicain ou même face à l’UMP. Quand j’entends les NKM, Bertrand & autres Estrosi, je me dis qu’ils sont payés pour faire réélire Hollande. Le FN aurait pu être interdit – comme l’ont demandé par ex. les gens de Charlie Hebdo. Mais ce parti socialiste & gay friendly est utile au système.

    • bonjour Anagrys,vous faites bien de rappeler les attitudes passées de l’UMP et du PS, qui à chaque échéance électorale où le FN risquait de les battre ,s’en allèrent ;toute honte bue ; se bouchant même le nez ; voter contre- nature ! Je préfère ne pas écrire ici la façon dont je considère ce comportement ….

    • Je pense que la situation est pire en France qu’en suède, ce pays a énormément privatisé et les fonctionnaires sont employés selon le droit privé, ont donc un pouvoir de nuisance plus faible que chez nous.
      Hollande, ses petits ministres, le PS, l’UMP, etc … font de la figuration, de la comm, du théatre; c’est la bureaucratie, l’administration et les syndicats qui dirigent et gangrènent notre pays.

    • C’est ce que j’appelle de la désinformation pur et simple. En 2002, la peste brune s’est bien présenté au second tour, et chacun était libre de lui attribuer son vote. S’il avait récolté plus de 50% des voix, il aurait été président. Le PS (et la plupart des autres partis) a simplement décidé de conseiller à ses électeurs de ne pas voter pour la peste brune mais, encore une fois, chacun était libre de son choix dans l’isoloir.

      Si vous voulez une situation similaire en France pour 2002, elle aurait été que le second tour, quelque soit les résultats du premier, celui-ci aurait vu un duel Chirac – Jospin. Si la France « copiait » la Suède, elle déciderait que l’élection présidentielle de 2017 ne se déroulerait qu’en un seul tour, entre un candidat PS et un candidat UMP.

      Mais bon, les partisans de la peste brune se doive de justifier leur défaite par des complots. Il est impensable, pour eux, que la majorité de la population préfère voir un ennemi comme président que leur peste. Personnellement, entre une grippe carabinée et la peste, je choisi la grippe, comme la grande majorité de la population. Et même si la fille de la peste brune réussissait à accéder au second tour, comme son père, une majorité de français accepterait sans sourciller un second mandat du nabot ou du flan; ou un mandat du’un quelconque rapace plutôt que de se voir représenter par la fille de la peste.

      • Un point Godwin pour vous, vous l’avez bien mérité. Dommage pour l’oubli du mot « nauséabond » quand-même…

        • Dans son excitation morbide, Alcyon a même oublié de mentionner « les z’heures les plus sombres de notre histoire » et « le ventre toujours fécond de la Bête immonde » !!! C’est dommage, ça aurait donné du poids à ses arguments… la prochaine fois sans doute.

  • Contrairement à la France, les Suédois sont virils !

    Je crains qu’une montée extrémiste pulvérise le gouvernement en place.
    20% de la population est étrangère.

    Le système est équilibré suite à un très bon travail de l’équipe précédente….de droite.

    Il y a donc un moment, où la réalité va rencontrer la brutalité. Car bien que ces gens soient doux comme des agneaux, ils savent dire et faire quand il le faut.

    Ce pays déteste le déséquilibre. Il y aura ré-équilibrage dans la violence.
    C’est assez triste de constater que c’est toujours la gôche qui offre cette porte d’entrée !

    • Vous connaissez les Suédois? Si je me fie au film « Play » de Ruben Östlund, il semblerait que les cosmopolites aient bien lavé leur cerveau.

      • Assez, oui.

        Il y a quand même dans ce pays un gros problème d’intégration.
        Arroser de bidrag ne marche qu’un temps.

        J’ai des échos de beaucoup de Suédois qui se plaignent.
        L’école est carrément envahie par des somaliens, irakiens et autres étrangers.

        Le problème est que la culture, le modèle, les gens de souche se sentent menacés chez eux.
        Quand votre fille de 10 ans rentre en pleurant qu’elle se fait traiter du pute à l’école tous les jours, ça vous gonfle un peu.

        Il y a donc un point de rupture qui semble arriver.

      • leur cerveau a tellement été lavé qu’une info est passée totalement inaperçue car la presse ici, n’en a pas parlé.
        Une loi vient d’être promulguée en Suède interdisant le pavoisement sauf le jour de la fête nationale et à l’occasion d’une rencontre sportive internationale. Il ne devra plus y avoir de drapeau Suédois sur les batiments publics, les écoles, les demeures privées etc . Pour quelle raison ? à la demande de la communauté musulmane que la croix sur le drapeau « génait »
        La dhimitude est totale.

  • Il s’agit d’une grande coalition comme il y en a eu en Allemagne (pas seulement en 1933), en Autriche, en Belgique, en Italie, en Finlande, en Grèce, en Suisse (depuis 1959), en France (IIIe-IVe Rép.), au RU (entre-2-guerres), formées contre les communistes ou un parti de droite.

    La composition du gouvernement n’est pas connue à l’avance. DS peut théoriquement avoir la majorité absolue.

    Je trouve que la dictature a plutôt montré son vrai visage dans le cadre de la construction européenne, notamment lorsque les résultats des référendums français & néerlandais de 2005 ont été méprisés.

  • Je découvre l’info.

    Je suis atterré et effrayé.

    Je fais sans doute dans la démesure mais je me trouve à la lecture de cet article dans le même état émotionnel que lorsque j’ai regardé hier soir un reportage sur les Auschwitz…

  • Pour parler strictement, une réduction des pouvoirs de l’état n’est pas une mesure de prévention (elle n’empecherait nullement cette situation d’advenir) mais une mesure de limitation des conséquences (le gouvernement putshiste n’ayant pas la main sur l’ensemble des rouages du pays).

    Néanmoins, je penses que meme ceci serait assez innefficace, il suffirait à la nouvelle majorité de modifier les lois et/ou la constiuttion de l’etat pour récupérer les pouvoirs perdus. L’affaire d’un ou deux ans maximum, soit reculer pour mieux sauter (le gouvernement suédois ayant dans ce cas la 7 ans de tranquilité)

  • Fonctionnaire (mais qui ne rédige ni loi, ni décret et ne réglemente aucune profession : je ne suis que diplomate), je suis tout à fait d’accord avec l’idée d’interdire aux fonctionnaires de travailler. Au moins, ils éviteront de produire des idées idiotes. Je pense qu’il doit se trouver tous les jours, même dans un petit ministère comme le mien (1% du budget de l’Etat, grosso modo), des collègues qui ont des idées farfelues pour mieux nous faire travailler, nous faire produire du bruit ou du papier. C’est même parfois le ministre qui s’en mêle. Mais ses désirs ne sont rien en comparaison des oukazes des bureaucrates…

    • Mince….hier il y avait le service public !

      Maintenant des diplomates.

      Je vais vraiment devoir surveiller mon langage.
      La prison me guette.

      Vous pourriez passer un petit message ?
      Genre: (en criant)

      LES FRANCAIS EN ONT RAS LE BOL DE VOS CONNERIES

  • Je savais déjà cela, mais au final ça ne m’a pas choqué.
    Ces partis réunis représentent une claire majorité donc les voix des électeurs suédois ne sont pas flouées et ce n’est pas non plus une dictature. Et puis l’arrivée au pouvoir d’un parti d’extrême droite ferait sans doute bien plus mal que ça à la démocratie et au droit : regardez ce qui s’est passé en Hongrie.
    Au final c’est sans doute la meilleure stratégie à adopter en Suède pour qu’elle puisse rester ce qu’elle, en espérant juste qu’ils essaieront de réguler et baisser un peu l’immigration histoire de montrer qu’ils écoutent les inquiétudes légitimes de leur peuple.

    • ou l’on voit le vrais visage des démocrates ( on comprend mieux maidan … ) , à partir du moment ou le gouvernement est fidèle au USA, qu’ils soient élu ou non n’a pas d’importance, comme celui des saoud, du chat d’iran , de suharto …

       » la couleur du chat n’a pas d’importance, pourvu qu’il soit blanc, anticommuniste et qu’il paye en dollar … « 

      • Blablabla, vous êtes sérieusement à côté de vos pompes, allez consulter un spécialiste de toute urgence !

        • euh SW il me semble que c’est toi qui est à coté de tes pompes…

          Tu serais partisan d’un peu plus de sécurité quitte à perdre un peu de liberté que ça ne m’étonnerait pas.

          Imagine qu’une coalition 40% PS + 40% UMP fasse le même type d’accord et modifie la constitution en France pour sauver leur place éternellement.

          Si l’expression du peuple c’est de mettre le FN au pouvoir il faut donc bidouiller le système pour l’empêcher parce que le FN c’est mal ? Bien et Mal, ça va pas tarder à ressembler à la liberté d’expression ce truc… c’est la loi qui va dire quel parti est légitime et quel parti ne l’est pas…

          • Et reblablabla, toujours à vous imaginer des choses à partir d’un texte n’ayant rien à voir avec ce que vous racontez. Vous aussi vous devriez consulter car les hallucinations semblent collectives chez certains.

    • ça serait en effet intéressant de parler des idées de ce SD, car il me semble que l’important n’est pas qui détient le pouvoir mais ce qu’il en fait. La démocratie n’est qu’un système parmi d’autres (même si elle tend à donner de meilleurs résultats) et ne doit pas être sanctifiée.

    • « Ces partis réunis représentent une claire majorité donc les voix des électeurs suédois ne sont pas flouées… »
      Vous n’avez manifestement pas bien lu les faits clairement rapportés par cet article, ou alors pas compris.

      Ces partis réunis ne représentent aucune majorité, puisqu’ils n’ont pas reçu l’approbation électorale APRES s’être mis tous d’accord. Ils ont d’abord monté leur coup, puis ils ont annoncé qu’ils n’y aurait pas élection proprement dite, qu’ils gouverneraient ensemble, et de plus que ce serait comme ça jusqu’en 2022, au mépris du calendrier électoral!

      On est bien dans la configuration d’une coalition pour coup d’état, certes sans armée ni armes, mais coup d’état quand même.

      Note de votre commentaire: nul, zéro pointé.

      • A ce titre j’ai lu un truc assez intéressant lors des élections grecques.

        Lors des legislatives le parti gagnant a un bonus de 50 députés mais ce parti ne peut en aucun cas être une coalition de partis. Autrement dit un député ne peut pas être multi-étiquettes.

        C’est pourquoi Syriza s’est transformé pour devenir un « vrai » parti alors qu’avant c’était une coalition. Syriza est d’ailleurs une gauche englobant depuis la social-démocratie jusqu’au FDG avec donc quelques communistes dans le tas… bonjour les dissensions à venir.

    • Juste une info, que je n’avais pas donnée pour éviter le glissement sur un autre sujet, très polémique et passionnel : les première décisions de la junte ont été d’élargir le droit d’asile, d’augmenter les quotas d’accueils d’étrangers et les budgets qui y sont consacrés. ..

      • clic trop rapide : le « s » qui manque à « première » est à retirer à « accueil »
        ça ne changera pas l’équilibre…

      • Comme quoi, il semblerait que parfois la liberté de circulation soit mieux défendue par une dictateur que par un démocrate.

        • Dans le cas de la Suède c’est plutot le droit de circulation subventionné qui pose problème.

        • Mais ce que vous nommez « liberté de circulation » est une violation de la liberté des autochtones…

          En effet les électeurs ne veulent pas d’une immigration illimité et vous n’avez pas le droit d’imposer aux gens des choses qu’ils n’ont jamais souhaité.

    • C’est sur, le peuple est trop con pour décider de son avenir.

      • Si le peuple était toujours intelligent on aurait pas besoin de constitution.

        • ou ça une constitution ?

          Le machin sur lequel s’essuient régulièrement les pieds tous nos élus sur les bons conseils de nos technocrates!

          Je pensais qu’une constitution avait pour but de protéger le peuple des excès de l’état et pas le contraire

        • -1
          Une constitution, c’est censé servire à controler le pouvoir… pas le peuple.

      • Comme le dit le WEC, World Economic Consortium:
        « Il y a le gouvernement pour le peuple et le gouvernement par le peuple. Il ne peut y avoir les deux! »

        N’est-ce pas???

    • comprend pas…refuser le résultat des élection au prétexte que les partis représentent la majorité? Huh…
      vous vous rendez compte de ce que vous dites, les principes sont là pour faire joli?
      vous avez tort…
      une des grande qualité de la démocratie ( et de la liberté d’expression) c’est la liberté de dire et faire des conneries et par exemple de se saborder.

  • c’est en fait un accord entre partis qui, pris ensemble, sont majoritaires. Et les élections de 2019 sont maintenues, mais ces partis annoncent qu’ils se présenteront ensemble. Donc seule solution pour les protestataires: voter pour le SD pour lui faire atteindre la majorité absolue. Mais comme les Suédois sont dans leur majorité anti extrême droite, il n’y a aucune chance que le SD atteigne cette majorité absolue.
    Donc première leçon, la démocratie est sauvegardée en fait.

    Mais, deuxième leçon, la démocratie c’est tout autre chose, c’est surtout sentir et intégrer l’émergence des nouvelles sensibilités. Tocqueville avait déjà expliqué ce paradoxe de la démocratie, qui doit protéger les opinions minoritaires mais ces minorités peuvent porter en elles un message anti-démocratique; dès lors comment intégrer de telles minorités?

    A mon avis, le résultat des élections de 2019 sera une très forte abstention. Pour ma part c’est ce que je ferais, n’ayant envie de voter ni pour l’extrême droite, ni pour des conservateurs (de gauche et de droite réunis).

    Ces opinions extrêmes peuvent être de droite ou de gauche.
    J’invite d’ailleurs les lecteurs à porter la plus grande attention à la Wallonie, région francophone du sud de la Belgique, où se développe de plus en plus vite des courants politiques d’une bien-pensance de gauche éminemment liberticide.

  • Merci pour l’information.
    Concernant la passivité supposée du peuple allemand comme facteur de l’arrivée au pouvoir d’Hitler, on n’oubliera pas d’évoquer l’influence des pensées de Fichte et Hegel. Lire à ce sujet les conférences radiophoniques d’Isaiah Berlin, réunies dans l’ouvrage La Liberté et ses traîtres.

    • Heureux de voir qu’il y a ici des lecteurs d’Isaiah Berlin !
      Et d’accord pour le diagnostic sur l’influence de Fichte et Hegel ; mais l’évoquer nous eût emmenés très loin, trop loin pour respecter les règles du jeu d’un article journalistique, donc forcément réduit à l’essentiel, et au rythme volontairement « accéléré »…

      • Ah mince, j’avais oublié que l’auteur avait une solide formation philosophique en rédigeant mon commentaire. Ceci dit, j’espère qu’il y a beaucoup d’autres lecteurs de Berlin ici, d’autant plus que l’ouvrage cité est vraiment très accessible. Au plaisir de vous lire !

  • Article bidon, sensationaliste !

    Un simple accord de type Front Républicain, avec renoncement à une élection législative anticipée suite à un rejet du budget !

    Nil novi sub sole.

    source : Reuters 27/12/2014 « Accord Gouvernemental en Suède »

    • Même remarque qu’au dessus. Note de votre commentaire: nul, zéro pointé.

      • Noter les autres commentateurs ne sert à rien. Apportez plutôt des infos aux débat !
        Où sont vos sources (ou celles de l’auteur) pour dénoncer une dictature en Suède ?
        Avez vous entendu parler des apparentements sous la IVe ? Les arrangements (combinazione) partisans pour nocifs qu’ils soient ne font pas une dictature !

        • Voter un budget avec lequel on n’est pas d’accord en monnayant son vote contre un avantage futur c’est de la corruption.

          • Quelle candeur ! C’est le B.A. ba d’un parti politique, à fortiori d’une coalition.

            • D’accord avec Populo.

              J’ajouterais que ce raisonnement conduit à considérer que toute démocratie représentative est une dictature.

              Ce n’est pas inconcevable à priori mais cela mérite un débat et non un simple article péremptoire à la limite du mensonger.

              • @ françois

                Au pire c’est aux électeurs d’en tirer la conclusion.

                Espérons seulement que les partis coalisés n’en profitent pas pour disqualifier « légalement » leur opossant commun.

            • @ Populo

              Ce n’est pas de la candeur c’est effectivement la réalité de ce que vous appelez de la politique.

              Quand Dassault achète les voix des électeurs pourquoi le met-on en examen ?

              2P2M

              • Attention à la dévaluation des mots :

                dictature pour combinazione (ou front « républicain »)
                corruption pour négociation au Parlement
                apartheid pour communauté choisie

                et en sens opposé
                « enfant perdu de la République » pour « terroriste criminel raciste »

                C’est déjà de la com 2P2M, et pire l’excuse « sociale » du crime !

                Pour le reste, ce que vous appelez « corruption » ressort en fait du « marchandage » parlementaire permanent entre partis, et surtout à l’intérieur de ceux-ci. De plus les parlementaires sont juridiquement irresponsable pour cela : Article 26 de la Constitution.fr

                Pour Dassault, c’est différent : l’immunité peut être levée. Son cas relèverait de l’article L106 du code électoral.fr

          • C’est le marché politique en démocratie purement représentative.
            Si j’en crois votre logo, vous connaissez la solution.

            • Tu ne serais pas un peu con, Fucius ?
              Pardon Fucius pour cette saillie, elle n’est là que pour expulser ce jeu de mot moisi qui me trotte dans la tête depuis que j’ai vu votre pseudo et dont j’avais peur qu’il s’installe durablement entre mes synapses si je ne l’expulsais pas vite vite vite.
              Notez à ma charge que je n’ai pas lu votre commentaire qui n’a donc absolument rien à voir avec cette sortie puérile.
              Je suis désormais soulagée. Je vous remercie de votre collaboration.

  • Ce sandwich suédois (indigeste) n’est qu’un énième avatar de la soviétisation de l’Europe.

    -constitution européenne : 2 pays votent non, par référendum… pas grave on change le nom du traité, on renumérote les articles, et hop on fait le passer par voie parlementaire.

    -et quid du FN ? 20 % à l’élection présidentielle… Bilan : 2 députés. Dans n’importe quel langue, ça s’appelle un déni de démocratie, voire même un coup d’état institutionnel.

    Il y a bien d’autres exemples :
    -Italie 1 : coup d’état parlementaire pour évincer Berlusconi (qui avait le mauvais goût de remporter toutes les élections depuis de nombreuses années et de commencer à devenir bruxellophobe)
    -Italie 2 : nomination d’un premier ministre non élu (le fameux Mario Monti)
    -Italie 3 : de nouveau coalition contre nature, pour nommer Renzi

    -La Grèce également a joué avec le feu (avec des « majorités » parlementaires de circonstance, pour voter -sur ordre- tous les diktats de Bruxelles)…

    -Et plus largement, dans de très nombreux pays, le syndrome UMPS, ou « fausse droite / fausse gauche ». Les électeurs votent pour des alternances qui se révèlent à l’usage purement cosmétique.

    Même si la Grèce prouve qu’à force de prendre les peuples pour des imbéciles, le risque du retour de manivelle augmente (avec on l’a vu, cette fois, large victoire d’un parti non conventionnel).

    • Toutes les démocraties prennent les gens pour des imbéciles : le pouvoir au peuple … comme si les gens avaient le temps, la volonté et la compétence d’exercer le pouvoir et comme si le peuple existait …

      • Effectivement, non seulement les élections sont des attrape gogo mais aucun gouvernement n’a les capacités (et ne le auras jamais) pour diriger l’existence de millions d’individus. la seul possibilité réel serait de traiter les gens comme du bétail mais ça ne s’appelle plus de la gouvernance mais de l’élevage…
        C’est pour cela qu’il est urgent de réduire fortement les prérogative de nos gouvernants à la seul défense des droits naturels (ça sera déjà pas mal pour ces incapables). A ce moment là tous le monde se rendre compte qu’en fait il ne servent à rien, pire, ils sont la causes des plus grands maux et on pourra s’en débarrasser définitivement et vivre enfin libre.

    • Je suis tout à fait d’accord avec Jean :
      la Grèce et l’Italie étaient déjà sorties du cadre démocratique.
      La Suède semble donc le 3e, en attendant la suite.

  • C’est déjà la Suéde qui a prévu d’interdire toute critique de l’immigration sur internet…

  • Cela me rappelle l’expérience de l’Autriche. Le FPO (extrême-droite) a fini par arriver au pouvoir en 99 justement parce que les électeurs n’en pouvaient plus de la « grande coalition » rose-bleue.

  • Bon la démocratie c’est bien, le respect des droits naturels c’est mieux. Je n’aurais absolument aucun problème avec un junte militaire qui appliquerais une politique libérale. A la limite je commence même a croire que ce serait la seule solution pour la France. Obliger les gens à être libre, c’est quand même ahurissant de devoir en arriver là…

  • J’adore les Français donneurs de leçons !

    Indice de démocratie sur 167 pays :

    Suède, classée #4 – note : 9,50
    France, classée #29 – note : 7,7 – démocratie imparfaite (après l’Afrique du Sud et avant la Slovénie)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_d%C3%A9mocratie

    Ca me fait assez penser aux ‘libéraux’ qui sur CP essaient d’expliquer qu’il vont voter FN aux prochaines élections pour faire tomber les socialos mous UMP-PS …

    J’adore également le scénario catastrophe de guerre civile et de révolution, digne des élans lyriques et cataclysmiques des prévisionnistes réchaufistes, l’amalgame avec la situation dans un pays (le notre) qui n’a absolument rien à voir, et qui n’est là que pour se rassurer : les Suédois seraient donc aussi, sinon plus bêtes et méchants que les Français !

    Libre à vous de considérer que dès que les hommes sont élus, ils deviennent pourris, cette opinion est audible, mais relève plus à mon avis du fantasme que d’autre chose quand on regarde les libertés civiles ou économiques de la Suède.

    Ceci dit,

    Si l’on croit qu’un pays ne peut être libéral que quand de sérieux contrepouvoirs sont en place (ce qui n’est pas du tout le cas en France, mais bien le cas en Suède, pays largement décentralisé) on peut juste ce demander pourquoi ceux-ci se manifestent tous les jours en Suède et se taisent quand les swastika apparaissent au balcon (selon vous)

    Bref, ne vous inquiétez pas, cela va bien se passer.

    Par contre en France, pour 2017, ca risque d’être une sacré partie de franche rigolade, entre la gauche de la gauche de la gauche de la gauche qui va nous bassiner du Siriza en créant une histoire de conte de fées digne des studios Disney, l’UMPS++ (le parti de fifille et papa, dont le programme est tout ce que l’UMP et le PS n’ont jamais osé sortir tellement c’était indécent de communisme) et les deux Laurel et Hardy qui sont capables de se manger entre eux et de se retrouver virés du second tour, nous laissant avec le choix entre fifille et un conglomérat ecolo-communiste-alter-mondialistes-indignés … on pourra alors repenser aux bricolages électoraux suédois en pleurant sur notre balluchon de travailleur émigré clandestin (pour les plus chanceux qui auront réussi à sortir avant la fermeture des frontières)

    • Vous ne savez pas ce que veut dire lagom ou jantelagen ?
      Alors, non, cela ne va pas bien se passer.

      Imaginer des frustrations vieilles de plus de…environ 2 siècles !
      Là, vous avez l’état d’esprit.

      Ajoutez un climat de merde et vous avez le cadre.

      Finalement, imposez environ 20% d’étrangers qui seront payés par les actifs (de souche).

      L’équation est redoutable.

      • Justement, ils trouveront une solution d’eux même, comme ils l’ont toujours fait. Dans notre référentiel cela pourra paraître … étrange.

    • « aux ‘libéraux’ qui sur CP essaient d’expliquer qu’il vont voter FN aux prochaines élections pour faire tomber les socialos mous UMP-PS »

      Non: Pour éviter que les problèmes causés par le socialisme ne servent aux socialistes (de tous partis) à se faire réélire.
      Le cercle vicieux est bien connu: Causer le chômage, puis se présenter comme celui qui protégera les électeurs du chômage. Or l’existence d’une concurrence socialiste détruit ce cercle vicieux.

      Par ailleurs selon moi la solution à nos problème politiques n’est pas dans un parti ou un autre, mais dans la démocratie semi-directe à la suisse – et là aussi, le FN est seul à pouvoir apporter cette réforme.
      Quant à son incompétence, elle serait rédhibitoire si elle n’était identique à celle des autres partis.

  • « Car un emploi inutile mais inactif ne coûte que son salaire, tandis qu’un parasite actif coûte en supplément les dégâts qu’il fait tous les jours.  »
    C’est pire:
    http://www.lumiere101.com/2007/10/01/la-loi-de-bitur-camembert/

  • Le modèle suédois a du plomb dans
    l’aile !. Attention à nous, en France

  • J’habite en Suède depuis une vingtaine d’années et je crie Bravo monsieur Titeux, c’est ce s’appelle avoir de la « tronche » passez-moi l’expression. Quelle analyse! vous êtes un orfèvre.
    Merçi et comme on dit içi var so god.

  • Excellent article. Je découvre ce site. Félicitations

  • C’est grave ce qui se passent là bas, par contre la pirouette sur le libéralisme en garant contre le coup d’état m’a fait mourir de rire tellement il est naïf et d’une grosse ficelle pour prêcher pour son église ^^

    Ce n’est pas parce-que les pouvoir sont limités au moment du coup d’état que les gentils putshiste s’en tiendront gentillement à cette situation. Si ils veulent foutre le bordel et aller administrer nos petites vies, il n’auront qu’à publier une loi pour, et vu que l’état dispose de la force, tous seront obligé de s’y plier, à moins de rentrer en rébellion avec les conséquences que ça représente.

    La seul solution pour éviter ce genre de situation est dans des institutions bien pensé pour éviter ce genre manœuvres et accords, et dans une société civile qui soit alerte sur ce genre de question, prompt à réagir dès le premiers signes noirs.

  • Mais c’était couru d’avance ! La Suède est une fausse démocratie, en réalité un collègue de boulot Suédois m’a confié que son pays est une dictature déguisée, où tout est interdit, et où les gens sont dirigés jusque dans leur choix de santé. En effet, la Suède n’est pas une république laïque, mais une monarchie Chrétienne, ce n’est pas la même chose, car les citoyens n’ont pas de pouvoir, ils sont les sujet de la couronne !

    Il est donc évident qu’une monarchie Chrétienne, ne peut pas servir de modèle à une république laïque comme la notre, ou ce serait une insulte aux droits de l’homme et à la devise Française..
    Mais nos élus aiment croire que la Suède est un bon modèle pour nous, même si c’est totalement utopique.

    • Concernant les « évidences » dont vous faites état, vous rappelez-vous que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, c’est 1789, la Constituante, et donc une monarchie catholique !

      Aujourd’hui nombre de monarchie chrétienne accordent à leur sujets des droits civils bien plus complets, notamment sur les volets : liberté d’expression, liberté économique (ou droits de propriété) que les droits que les citoyens français obtiennent de leur République. Les lois de celle-ci n’ont fait que corseter la DDHC royale de 1789 !

      • Absolument. L’indice de démocratie (facile à trouver sur Wikipédia ou ailleurs) prouve cela de façon indéniable.

        Le principe de la liberté repose sur la mise en place de contre-pouvoirs et la préservation des droits naturels, pas sur la démocratie : au plus le pouvoir est efficace et découpé en morceaux (séparation des pouvoirs et contre pouvoirs) au plus le régime est libéral, l’absolu étant la république (res publica : chose publique) : l’Etat au même niveau de droit que les individus et les entreprises privées.

        Le mythe de la ‘démocratie’ libératrice est un mythe socialiste.

        • Exact, nous sommes en Absolutisme Républicain.
          C’est vérifiable dans le degré de liberté d’autonomie et de responsabilité des collectivités locales. En France elles sont sous tutelles de l’Etat :
          budget : recettes, dotations, péréquation, tout est réglementé par l’Etat
          ordre public : monopole d’Etat pour la police judiciaire et la police voie publique
          droit : une seule loi, celle de Paris, « République une et indivisible »

          On est loin des libertés des Etats et des Parlements de l’Ancien Régime, eux-même diminués par rapport aux libertés médiévales. Faire une visite au Conservatoire helvétiques des libertés locales médiévales.

  • La démocratie est une utopie puisque seul une minorité est prête à risquer sa vie pour la crée puis la défendre. Je ne vis pas en Suède mais depuis plus de 40 ans que j’observe les palabres politiciens en France je constate que seules la maladie ou la mort renouvelle le parc politicien… Est ce qu’une démocratie représentative est une Démocratie ? Est ce tellement démocratique que les grosses fortunes nous imposent leurs candidats via leurs médias de masse ? Est ce démocratique qu’un candidat ne soit pas tenu de tenir ses engagements ? Est ce démocratique que les journalistes ne soient pas tenus de dire la vérité ? Est ce démocratique la propagande ? Est ce démocratique de modifier une Constitution sans unb référendum ? etc etc…

    •  » je constate que seules la maladie ou la mort renouvelle le parc politicien… »

      Elle ne renouvelle pas grand chose puisque les oligarques de transmettent le pouvoir entre générations.
      Il s’agit bien ici d’un système de dynastie masquée.

  • J’ais une idée, et si l’on arrétait d’appeler démocratie un régime oligarchique electif, tel que le nommaient Aristote, Montaigne, Siéyes.
    Si comme eux nous n’apelion démocratique, que ce qui reléve du tirage au sort, et évolution politique oblige, du référendum d’initiative populaire ?

  • Cas de figure similaire au Liban pour des raisons différentes. Les parlementaires ont voté le renouvellement de leur mandat sur fond de crise présidentielle. Bien sûr y’a pas un membre de l’Onu pour venir gueuler. Faut dire qu’il y a sans doute du gaz et du pétrole à prendre…

  • En terme de lucidité, un ouvrage paru en 2009, donc écrit bien avant « les corps indécents » nous dit : « Du multiculturalisme, de la fracture identitaire, soufflera un vent révolutionnaire issu du mécontentement populaire (…) une dictature pourrait même apparaître ci ou là en Europe … » On y vient ou on y viendra et pas seulement en Suède et pas forcement pour les mêmes raisons. Les problèmes de la France et de l’Europe en général sont tellement considérables qu’ on ne voit pas comment en sortir sans le passage obligé de la dictature sous une forme soft ou brutale. Il faut être de fort mauvaise foi pour l’occulter. Les raisons peuvent être différentes mais le résultat sera le même ou presque.

  • Je viens de lire les commentaires…. Je n’y crois pas……
    Ne pas aller voter, comme ça on saura que je suis lâche, feignant… mais comme je n’aurai rien dit, le résultat ne sera pas de ma fôôte….
    Moi je vais voter et si je ne suis pas d’accord (le mot est faible) je met un morceau de papier cul dans l’enveloppe… On appelle ça bulletin nul ou suffrage non exprimé… NON EXPRIME ???
    50% de papier cul c’est tout de même plus parlant que 50% d’abstention, NON ???
    Des mandats courts (2 ans maxi) pas deux fois de suite… Des avoirs « publics » puisque élu public représentant le peuple…. etc… etc, mais personne n’en veut… explications explications…

  • « ce qui nous amène à la troisième leçon : la seule solution pacifique est préventive et libérale : réduction maximale des pouvoirs de l’État »

    C’est moi ou tout l’article est bâti juste pour en venir là ?

    Vous pensez vraiment que l’absence de pouvoir central peut empêcher la pris de pouvoir d’une minorité par la force ?

  • Le sujet est intéressant, mais l’article est trop long pour du web. Pensez à mettre les choses essentielles au début, pour que ceux qui ne lire qu’une partie du papier puisse se satisfaire. Là, je cherche l’info dans un fouillis de mots…

  • Je suis Suédois et je dois dire que cet article est terrifiant de désinformation! Donc il y aurait un coup d’état pour empêcher SD (Sverige Demokraterna) de gagner, et SD est présenté comme un parti « atypique » mais pas populiste, OR SD est l’équivalent suédois du FN, avec une forte tendance néo-nazie, qui s’exprime notamment via de fréquents tabassages d’immigrés par des groupuscules liés au parti.

    Certes S (Socialdemokraterna = le PS suédois)) ne vaut pas mieux que les autres partis sociaux-démocrates, et Löfven est une quasi parfaite photocopie de notre Hollandréou, mais il n’y a pas eu coup d’état pour autant. PAR CONTRE, formation d’une grande coalition comme en Allemagne et ailleurs dans l’UE, oui. Rappel des faits: Löfven n’a pas eu de majorité (et refusé de collaborer avec V (Vänster = le PG suédois)), a annoncé que si pas d’accord trouvé avec la droite il y aurait de nouvelles élections, ce n’était qu’une HYPOTHÈSE (comme nous en avons eu de très nombreuses quant à une dissolution suivie de législatives, ici, en France, en rapport aux soi-disants « frondeurs » du PS), mais comme l’accord a été trouvé, forcément l’hypothèse ne s’est jamais concrétisée…..

    On a bien la même crise de démocratie qu’ici en Suède, le même manque de choix, mais pas de coup d’état empêchant un pauuuuuuvre parti nazi d’arriver au pouvoir, non.

    N.B.: Le seul coup d’état que l’on ait connu récemment en Suède, c’est celui du 21 novembre 1985, mené par les libéraux et leurs amis banquiers et spéculateurs:

    http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=sv&u=http://sv.wikipedia.org/wiki/Novemberrevolutionen_(Sverige)&prev=search

  • Alors, j’ai fait quelques recherches avant de répondre (au contraire de la plupart des réactions). La situation en Suède était similaire à celle qu’à connu la Belgique il y a 4 ans (j’y reviendrai). Petit cours technique : la démocratie en Suède n’est pas majoritaire (à 2 tours) comme en France mais proportionnelle : l’ensemble de la population vote, et les sièges de l’assemblée sont attribués proportionnellement au score de chaque parti (avec quelques ajustements techniques, comme un seuil minimal de représentation. Je vous laisse trouver ces détails, qui sont courants dans les système proportionnels). Mais le principe est simple : un parti récoltant 40% des voix se verra attribué 40% des sièges (ce qui n’est pas le cas en France).

    Alors quel est le problème en Suède ? Le parlement comporte 349 sièges, la majorité se situant à 175 sièges. Et lors des élections de 2014, les résultats ont été les suivants (de façon schématique, je vais associer les sociaux-démocrates aux vers et consiédrer l’alliance comme le centre-droit, malgré qu’elle soit composée de 5 partis, dont des centristes) :
    -Centre-gauche (sociaux-démocrates+verts) : 128 sièges
    -Centre-droite (5 partis) : 141 sièges (dont 22 pour un parti centriste).
    -Extrême-droite : 49 sièges
    -Extrême-gauche 21 sièges.

    De manière purement mathématique, aucun des 3 blocs ne pouvait gouverner seul. Donc, la coalition de centre-gauche a essayé de former un gouvernement avec 2 des 5 cinq partis formant la coalition de centre-droite (les centristes et les sociaux-libéraux), mais ceux-ci ont refusé. De plus, les sociaux-démocrates ont refusé de former un gouvernement avec l’extrême-gauche. Après quelques tractations, le bloc d’extrême-droite a accepté de soutenir le gouvernement minoritaire de centre-gauche, et un gouvernement minoritaire a été formé. Cela ressemble à un cohabitation en France (toute proportion gardée).

    Mais lors du vote du budget (3 décembre), le bloc d’extrême-droite a décidé de voter contre, paralysant la politique du pays et amenant une crise gouvernementale. Dés lors, le gouvernement possédait 2 possibilités :
    -Se trouver une nouvelle majorité.
    -Appeler des élections anticipées.

    La seconde solution a été évoquée, mais la constitution suédoise ne permettait pas de le faire avec le 29 décembre. Les sondages aidant (ceux-ci prédisaient une situation mathématiquement encore plus compliquée), le 27 décembre, un accord a été trouvé entre le centre-gauche et le centre-droit. Appelons l’ensemble des formations qui l’ont signées « cartel » et cet accord durera jusque 2022. Celui-ci peut se résumer en 3 points :
    -Le poste de premier ministre.
    -Le budget.
    -La défense, l’énergie et les retraites.

    Les partis de ce cartel se sont engagés à ne pas mettre en minorité le gouvernement actuel, ainsi que le suivant sur ces 3 points. Pas de modification de la constitution pour rester au pouvoir ‘ad vitam aeternam » comme j’ai pu le lire dans les commentaires.

    Donc, ce que vous appelez « coup d’état » n’est qu’une légère coalition gauche-droite, qui est régulière dans divers pays européen. Pour reprendre l’exemple belge, le gouvernement de 2007 était « arc en ciel » et celui de 2010 regroupait la droite, le centre et la gauche (la situation belge est plus complexe pour des raisons de division linguistique). Pour prendre un exemple simple : imaginez 3 gars qui doivent décider ce qu’ils vont manger, ils doivent le faire ensemble et la majorité l’emporte: l’un veut manger une pizza, le second veut un kebab et le troisième veut manger chinois. Après tractation, les 2 premiers décident de manger une pizza et que, le lendemain, s’ils gardent une majorité, le premier décidera.

    Donc, après ce petit cours, on peut discuter de la déontologie de cet accord, mais je vous assure qu’en tant que belge, nous aurions apprécié que nos partis déclarent ouvertement, avant les élections, de leurs alliances. Au moins, en 2018, les électeurs de centre-gauche et de centre-droite SAURONT que leur parti soutiendra « l’ennemi » si celui-ci arrive en tête. Pour reprendre l’exemple belge, en 2014, les libéraux francophones se sont alliés avec les nationalistes flamands pour former un gouvernement. Si cet accord avait été déclaré à la veille des élections, soyez surs que le score des libéraux francophones aurait été fort différent.

    Maintenant que j’ai perdu les ultra-frontistes qui ne croient qu’en leur vérité universelle, et que les quelques lecteurs restants auront un sens critique plus développé, je vais vous donner un conseil : quelques soit votre choix politique, même si vous opinion politique est à l’opposé de la mienne, évitez de propager cd’un manque d’intelligence e genre d’article de propagande nauséabond d’inepties. Croire en ce genre d’article est la preuve d’un manque cruel d’intelligence et de sens critique, et ne vous fera paraître qu’idiot. Battez-vous pour vos idées, mais faites le avec un maximum d’honnêteté intellectuelle. critiquez la coalition suédoise en expliquant qu’elle revient à voir le chat et le chien s’allier pour combattre une souris, mais éviter de raconter que les partis ont nié la démocratie. Expliquez en quoi certaines mesures seront bonnes pour léconomie, en évitant le populisme « ils veulent nous faire taire ! ». Soulignez les errements des précédents gouvernements, mais évitez de créer une coalition « UMPS » qui n’existe que dans les délires profonds des mono-neuronaux.

    Ah, et soit dit en passant, la Wallonie connait également ses gouvernements futurs, sauf en cas de séisme politique (comme lors des « affaires » de Charleroi) : PS+CDH(+Ecolo s’ils progressent), et les mêmes têtes redeviennent ministres (en permutant avec les ministres fédéraux). Vous me direz « Non, si les gens votent autre chose, le gouvernement sera différent ! », et bien c’est exactement la même situation en Suède : si les électeurs ne donnent pas 50% des sièges au « cartel », et bien celui-ci ne sera pas reconduit.

  • Encore une fois du journalisme « sensationnel » partant de faits à moitié vrai pour arriver à des conclusions nauséabondes. En effet, vous oubliez de préciser qu’en Suède, les députés du Rikzdag (l’Assemblée) sont élus tous les 4 ans au suffrage universel. La dernière election était en 2014, la prochaine est en 2018. Donc un changement du gouvernement peut se faire en 2018. Et ça, l’article se garde bien de le dire……

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