Et la Grèce choisit le communisme

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Et la Grèce choisit le communisme

Publié le 26 janvier 2015
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Comme prévu, cette semaine sera consacrée en Europe aux petits soubresauts politiques grecs. Encore une fois, l’Union Européenne va devoir s’adapter à une nouvelle donne plutôt hostile, en se tortillant pour ne pas trop bouleverser l’opinion publique, les marchés, les médias et les institutions elles-mêmes. Et encore une fois, les leçons ne seront pas tirées de ce qui se passe.

Le peuple grec a donc choisi Syriza comme grand vainqueur des élections législatives. Les différents sites d’information épluchent les estimations et résultats au fur et à mesure qu’ils tombent, en insistant au passage sur la nature historique du vote qui vient de se dérouler en Grèce : ni le parti socialiste du cru (PASOK), ni la droite démocrate locale n’ont réussi à réunir assez de voix pour constituer une majorité, même relative, alors que Syriza, d’extrême-gauche, emporte la timbale et s’approche très près de la majorité absolue.

On ne s’étonnera pas de la gêne moite du parti socialiste français à la nouvelle que l’extrême-gauche a remporté les élections grecques, gêne camouflée par les périphrases niaises d’un Cambadélis toujours affûté comme du beurre chaud, « inconditionnellement pour la victoire de la gauche rassemblée », c’est-à-dire pas comme là-bas où avoir sa carte du PASOK doit s’apparenter à une vexation honteuse ou un gage de pilier de bistrot.

my big fat greek debtOn s’étonnera plus du peu de commentaires sur la place du parti nationaliste, Aube Dorée, qui dépasse tout de même de façon sensible le score du PASOK, ce qui donne une bonne idée de l’ampleur de la branlée qu’il a ramassée. Peut-être serait-il inconvenant pour nos journalistes français d’enfoncer à ce point le couteau dans une plaie aussi douloureuse (et puis, Cambadélis est probablement à court d’ellipses enrobantes, je suppose).

Mais finalement, peu importe : le pays va maintenant avoir une ligne claire, un programme limpide, un chef évident (Alexis Tsipras, le leader de Syriza), et va se sortir de l’ornière dans laquelle il était tombé en 2010 suite à la crise de la zone euro, en faisant de petits bonds comme un jeune cabri sur les pentes rocailleuses et léchées par le soleil méditerranéen des paisibles îles grecques. C’est évident. Youpi, l’austérité, c’est fini.

Mais si, voyons. Rappelez-vous : l’austérité, qui a essentiellement consisté à tabasser les classes moyennes d’impôts et à faire des petites coupes cosmétiques dans les services sociaux et les dépenses des administrations pour donner le change aux institutions internationales, va laisser la place à un beau programme flambant neuf, très peu servi et franchement innovant, grossièrement basé sur l’ouverture de nouveaux sprinklers à pognon.

Plus en détail, le parti Syriza (une coalition de partis divers et variés, en réalité, mais tous délicieusement marxistes, collectivistes ou assimilés, hein, n’oublions pas nos fondamentaux) envisage d’appliquer les propositions suivantes.

grèce communisme rené le honzecD’une part, une coupe franche d’une partie des remboursements de la dette grecque, sur le mode « On devait de l’argent ? Eh bien on refuse, et puis c’est tout. » Notez que ce n’est pas tout à fait nouveau en Grèce, c’est même plutôt une habitude. Inutile de dire que cette excellente idée va donner de jolis frissons aux détenteurs de bons grecs. Ne rigolez pas trop, les banques et institutions françaises ou allemandes en ont gobé un bon paquet, et même si elles se sont départies d’une grosse partie (sur la BCE, notamment), il reste encore pas mal de cadavres dans pas mal de placards. Des remous financiers sont donc à prévoir.

D’autre part, un programme de gauche ne serait pas vraiment un programme de gauche sans la distribution automatique et gratuite de bonbons divers et variés. C’est le cas avec Syriza (qui a une réputation à tenir en matière de populisme, zut alors) qui ajoute à son package financier un volet « électricité gratuite », une annulation de certains prêts bancaires pour les plus modestes, des aides étatiques pour les dépenses alimentaires ou de loyers, le retour aux douces années d’assurance maladie « gratuite » (payée par les autres, européens surtout), des créations massives de jobs publics, et — bien sûr — l’augmentation des pensions versées afin de rattraper les coupes actées depuis 2010.

Tout ceci sera financé grâce aux énormes excédents budgétaires qui… que… enfin bon, disons, pour innover, qu’on va taxer les riches (je vous le rappelle, c’est un programme tout nouveau, jamais vu à la télé, inédit, mérite l’essai, etc.). Bref : ça va forcément bien marcher.

noel en grece : pas cette annee

À présent, le chemin est tracé, et il est d’une épuisante banalité.

La première hypothèse — fort hardie — est bien sûr que les nouveaux dirigeants grecs, pas complètement dépourvus de toute lucidité, renoncent à leurs lubies électoralistes et populistes (je vous avais dit qu’elle était hardie) ; un « bon » vent de sociale-démocratie molle souffle alors sur la Grèce qui continuera donc de vivoter aux crochets de l’Europe en faisant semblant d’appliquer un programme inabordable. La situation ne s’améliorera évidemment pas pour les Grecs, qui pourront continuer à accuser l’ultra-turbo-libéralisme, mais permettra de faire durer un statu quo douloureux mais gérable pour pas mal d’autres pays européens. Évidemment, ce chemin n’a rien d’enviable, mais il ménage un peu tout le monde, autour du pays. Hollande pourra s’en inspirer, quand le tour de la France sera venu… En fait, rassurez-vous : même hardie, cette hypothèse reste la plus probable, sur le papier en tout cas.

La seconde hypothèse, un peu moins joyeuse et un tantinet plus rocailleuse dans le parcours, est que les nouveaux arrivants décident qu’après tout, foutus pour foutus, autant y aller carrément. Ils appliquent alors les « bonnes » recettes proposées en amont de l’élection. Le communisme en mélange plein-riche est alors injecté dans le puissant moteur de l’économie grecque qui, immédiatement, vrombit de plaisir. Et explose en vol, comme il se doit : après tout, il s’agit de faire à peu près comme les exemples vénézuéliens ou argentins, mais sans le pétrole de l’un ou les terres arables de l’autre. La situation, déjà pas brillante, passe au carrément sinistre. Sans étonnement, l’ultra-turbo-libéralisme est accusé.

À partir de là, tous les paris sont possibles mais l’hypothèse d’une sortie en catastrophe du pays pour éviter que l’euro ne soit emporté dans le délire collectiviste grec reste une hypothèse relativement raisonnable face aux autres possibilités, au rang desquelles on trouve la fuite de l’Allemagne hors de la zone euro avant son explosion, ou toute autre solution intermédiaire à base de cris (pour 34,5%) et de grincements de dents (pour 53,6%) – excipients à base de fuite en avant, inflation galopante et bank-runs rigolos, q.s.p. pour 100%.

Mais ne vous inquiétez pas puisque de toute façon, Le Communisme, C’est Magique™.

Communism : it's a party
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  • Le plus ahurissant, ont été les commentaires des journalistes de France-Inter qui qualifiaient cela d’historique victoire contre l’austérité, en oubliant de préciser que par un « hasard extraordinaire », ce sont les pays gouvernés par des socialistes qui sont le plus en crise (Grèce, Espagne). Je ne sais pas si les recettes de la majorité précédente étaient efficaces, mais il semble que les Grecs préfèrent la fuite en avant plutôt que le remède de cheval.

    Il est à craindre qu’un retour à la dictature (de droite ou de gauche) puisse être le futur proche de ce pays.

    • A en constater le résultat de ce vote, il ne reste que des champions !

      Ils auront donc leur récompense !

      La vie est quand même bien faite.

    • En Espagne, c´est le Partido Popular (centre droit) qui gouverne. Enfin, je dis centre droit pour être politiquement correct. Il s´agit de socialistes de droite. Mais un peu moins socialistes que le PS français.

      • Oui, vous avez raison, mais je vous rappelle que le gouvernement précédent était bien socialiste et qu’il a bien perdu les élections because……..je vous laisse deviner la fin!

      • désolé mais je vous trouve injuste. oui le parti populaire n’est pas libéral et c’est un parti corrompu mais ils ont réformé l’espagne et l’ont remis sur le droit chemin. aujourd’hui, même si la situation est loin d’être bonne la situation en espagne s’améliore. aujourd’hui, le gros du travail est fait en espagne. le plus dur est derrière

    • L’Espagne a quand même bien réformé son économie, de clairs efforts furent accomplis et aujourd’hui la croissance et l’emploi reviennent vite, oui l’Espagne est de retour avec 2% de croissance prévus en 2015, donc on peut espérer que Podemos se retrouve vite à court d’arguments et que le parti actuel puisse garder le cap 🙂

  • Et Mélenchon ce mit à rêver tout haut… 2017 n’est pas si loin…

    • Tant que les robinets à pognon sont ouverts en France, il n’a aucune chance. Mais bientôt… Perhaps !

    • Oui j’ai explosé de rire en entendant Pierre Laurent, ressorti du congélo pour l’occasion, rêver ce matin d’une coalition majoritaire FDG-Ecolos au pouvoir en France.

  • Enfin une Bonne Nouvelle !

    Le scénario n°2 est bien entendu celui que je préfère. Et celui qui sera utilisé.

    Je ne vais blablater et expliquer mes arguments et mon raisonnement (que je ne maîtrise pas…)
    Mais cela est tres jouissif de voir cette évolution (si évidente et si attendue)

    On peut aisément projeter une petite analyse sanglante sur le futur de la Grèce. Ils auront ce qu’ils méritent.

    L’Europe aussi devra s’expliquer de ses milliards d’Euros balancés à la poubelle.
    La BCE va se déchirer la presse à billet.

    L’on va délicieusement se planter un couteau dans l’artere du coup.

    Puis, il reste à attendre que cela gicle de partout.

    Le corps vide et blanc de l’Europe perdra alors son ame collectiviste, sa superbe démagogie technocratique, pour laisser place à des pays désunis et en ruines.

    Pour ne pas s’arreter en si bon chemin, chaque Etat deviendra communiste/et ou pire…

    L’on va de nouveau concurrencer la Chine et le Corée du Nord.

    Bon, je vais commencer mon stock de pâtes et de vodka et acheter une lada !
    Rien de tel que les bonnes valeurs qui conduisent au sang et à la guerre.

    Mais bien sur, c’est de la faute du capitalisme et aux turbo libéraux.
    (Depuis le temps, environ 400 ans que les libéraux ne sont plus…..quelle haine quand même !)
    Les idées et les mythes ont la peau dure.

    • non, le plus probable s’est l »hypothèse 1 même si je préfère l’hypothèse 2.dans les deux cas, aussi paradoxale que cela puisse paraitre on assiste à la mort de syriza. dans l’hypothèse n 1, aux prochaines élections, les grecs voteront massivement contre syriza car elle n’aura pas du tout respecté ses promesses. dans l’hypothèse 2 vu que syriza aura détruit la grèce les grecs voteront massivement contre syriza

      • En fait de toute manière, au prochain coup, les Grecs voteront à droite toute, l’Aube Dorée!
        Youpie…..

        • bof, aube dorée peut espérer au maximum avoir 20 % des voix. ils n’obtiendront jamais plus car ils sont trop extrémistes. ce qui est sur c’est qu’aube dorée va profiter pleinement de l’arrivée au pouvoir de syriza. car aube dorée est soutenu par les jeunes hommes des classes populaires. en voyant l’échec de syriza une partie de ces classes populaires font allé chez aube dorée parti national socialiste. je ne sais pas si on peut dire qu’aunbe dorée est de droite car ils ont bcp plus en commun avec la gauche. en grèce, l’extrême droite a plus de ressemblance avec l’extrême gauche qu’avec la droite

  • Ne pas payer l’électricité ! Mais c’est génial : chauffage à fond fenêtres ouvertes. Voilà comment je résume Sirychose.

    Vive la gauche radicale !

    Mélanchon NOW !

    Moi aussi je veux qu’on restructure ma dette immobilière, je veux aussi mon bout de milliard ! disons 30k (en fait si je suis honnête … 60k et puis non 100k car j’ai pas de terrasse et c’est pas juste … c’est même profondément injuste car le soleil est à tout le monde)

    Ah ! et je veux moi aussi être mixée avec les riches [attention j’ai bien dit avec les riches – pas avec les pauvres Monsieur Mélanchon ! ] ) et se sera JUSTICE !

    • Ne pas payer l’électricité, chauffage a fond… 🙂 Très vite il n’y aura plusq ue deux heures d’electricité par jour, et a midi, donc, officiellement : pas de probleme 🙂

  • D’un autre côté, c’est le jeu de la démocratie… Que peut on y faire ? Le peuple est « libre » de choisir ses maîtres…

    Et que croyez vous qu’il va arriver en France, après deux quinquennats décevants de l’UMP, puis de la Gauche, en alternance, en 2017 ça sera le FN… Puis par la suite le Front de gauche.
    D’ici la de nouvelles générations seront arrivées, se berçant d’illusions sur la possibilité que l’alternance leur offrira mieux… Alors que dans le fond, une oligarchie reste une oligarchie.

    La seule issue pour se sortir de ce carcan ou tout est basé sur des promesses impossibles à ternir, c’est de changer de système politique, mettre fin au carriérisme, et se tourner vers une démocratie participative.

    • Notre éducation, notre culture, notre histoire, nous poussent vers un système :

      – c’est pas moi, c’est la faute a….

      Nous trouverons donc tous les mensonges, toutes les justifications, toutes les explications, pour conserver ce précieux héritage Français.

      Nous voyons donc que la seule et unique solution pour fuir nos responsabilités est de continuer comme ça, ou en pire. Exemple à suivre: la Grèce !

      C’est croustillant de voir notre futur en direct live.

    • Vous appelez ça encore un « jeu » ? lol 😀

    •  » D’un autre côté, c’est le jeu de la démocratie… Que peut on y faire ? Le peuple est « libre » de choisir ses maîtres…  »

      Mouais… quand les Grecs choisiront Aube Dorée et le retour à la dictature, avec toutes les armes qu’ils possèdent, on sera un peu dans la merde. Ce sera autre chose que la Ex-Yougoslavie…

      • Honnêtement je ne vois pas trop la différence entre un Aube Dorée et le parti gagnant. Les 2 conduiraient le pays dans une catastrophe annoncée si les coco font ce qu’ils disent, mais juste la forme qui changerait. D’un coté un parti qui lancerait une guerre civile ethnique et de l’autre un parti qui dit « ba voila la dette on l’annule a 50% et le reste on le paie quand on veut »… ce qui va conduire bien évidement, soit a un mensonge qui ne se réalisera pas et donc qui plongera le pays dans un etat si bas qu’il devra prendre son indépendance de l’Europe, soit l’Europe ou les banques lui efface les 50% de dettes promis par le candidat et… la boite de Pandorre sera ouverte, et moi en tant que citoyen Francais j’aurais le droit d’exiger la meme chose et donc je vous laisse imaginer la suite… meme si en Grece on sait ce qu’il va se passe reellement, le mec a promis du vent irréalisable, il a vu son modèle Hollande/valls et s’est dit je vais faire la meme chose, promettre plein de choses et une fois en place la « démocratie » le laissera meme si il fait rien puisque c’est ca la démocratie, des gens qui votent pour des programmes qui ne sont pas conduit et qui n’ont pas le droit de destituer le pouvoir car ils ont votés…

        Sur le fond Aube Dorée est l’ancien FN, donc la probabilité que Aube Dorée gagne dans l’Etat est nul, par contre si Aube Dorée suit l’exemple FN de dédiabolisation, alors il pourra passer… mais cela aura aucune conséquence, puisque le FN ne propose rien de différent de l’UMP, ou du PS aujourd’hui, a part de grande paroles vide de sens « les musulmans et les étrangers blabla… » et donc tu va faire quoi concretement ? virer tous les étrangers et les musulmans francais ? Ba non le peuple francais ne l’acceptera pas… donc le programme du FN vidé de son anti-étranger ne sera pas différent d’un UMP ou d’un PS, un programme communiste etatiste interventionniste point final… et donc Aube Dorée n’a pas d’avenir dans l’Etat, si il veut se faire élire il faut qu’il vire ses gros bras, comme le FN l’a fait avec les skins,… bref rien de nouveau sous le soleil.

        • « je ne vois pas trop la différence entre un Aube Dorée et le parti gagnant » ils ont déja une chose en commun: l’antisémitisme. de plus, comme je le disais aube dorée a plus de ressemblance avec l’extrême gauche qu’avec la droite. aube dorée peut espérer au maximum avoir 20 % des voix. ils n’obtiendront jamais plus car ils sont trop extrémistes. je doute qu’ils évoluent un jour comme le fn. perso, je préfère qu’ils restent extrémistes comme cela ils n’iront jamais au pouvoir

    • « mettre fin au carriérisme »

      rien que cette proposition la, n’est pas tenable. Il faut faire avec, et pour le mieux.

      • Ah ? Et quel argument avez vous pour justifier que les choses devraient restent immuables ?
        Les vieilles pratiques ont fait leur temps, place aux jeunes, aux idées nouvelles, beaucoup ont essayés, mais on n’arrête pas le changement.

  • Ce qui me rassure, c’est que les français ne sont pas seuls…au pays des cons ! Maintenant à voir jusqu’où alexis bidule va se ridiculiser. Il pourra toujours chanter Enrico « donnez donnnnnnez, Dieu vous le rendra ! »

    • Oui oui rendez vous dans un an. Le silence assourdissant des medias nous obligera a aller trouver ld el’info, de la vraie, et je sens que ca va etre comique.

      A l’extreme gauche, le venezuela est toujours un modele a suive, meme s’il semble qu’il soit étranglé par l’ultra libéralisme. Dans le point et l’obs, il n’y a pas si longtemps que l’on admet qu’il y a quand même une couille dans le potage; meme si pendant longtemps les problemes ont été attribués a « des bandes d’extreme droite » qui sapent de l’intérieur le bel édifice collectiviste. Ca c’est du JT de France 2 d’il y a 2 ou 3 ans , hein…

      Bref la déconfitur ede syriza se mesurera a la tartufferie dees grands médias. On voit deja l’allemagne quasi redevenue fasciste pour l’occasion endosser l’echec du renouveau grec!…

  • Il faut être honnête : quelles étaient les alternatives pour les grecs ? À en lire la presse en France, il y avait les partis de gouvernements, complètement décridibilisés par des années de gestion désastreuse où la préoccupation première des gens au pouvoir était de se remplir les poches, et les partis extrêmes, gauche ou droite, qui tous les deux proposaient de revenir aux fondamentaux, bien évidemment collectivistes. Est-ce qu’il y a eu un autre discours…?

    • Je suis désolé, certains grecs avaient la tête froide. Ils savent pertinemment les abus qu’il y a eu pendant des dizaines d’années et qu’ils en payent les pots cassés.
      Les grecques sont des cocaïnomanes en cours de sevrage qui ont besoin d’un fix.

      • Non, les bons, ou les escrocs sont déjà loin. Reste le petit peuple, qui vote comme il doit !
        (Enfin avec sa capacité d’une moule nageant dans du vin blanc et des oignons)

        • Oui mais ca reste malgré tout une responsabilité collective. Une société au niveau de corruption élevé doit d’abord se remettre en question.

    • Les militaires sont des communistes. Même quand ils sont anti-communistes, ils sont quand même communistes : anti-individualiste, anti-libéraux, collectivistes, adeptes du pillage et de la méthode forte
      compter sur une dictature militaire pour sortir du communisme, c’est idiot

      • Franco et Pinochet ont bien réussi.

        • Non, une dictature anti-liberale ne peut pas « bien s’en sortir », jamais.

          Par contre les pays libéraux comme la Finlande, le Canada, la Suisse, l’Australie s’en sortent parfaitement.

          Les pays socialistes ou collectivistes, eux, font tous faillite, la France ne fait pas exception.
          188 milliards d’emprunts en 2015 sur un budget de l’état de 410 milliards soit 45% de déficit après 41 ans de budgets négatifs… félicitation ! :mrgreen:

          • La Finlande libérale… on va dire que c’est mieux que la France.

            • La Finlande est dans le 20 premiers pour la liberté économique, 19eme plus précisément, une démocratie impeccable, un budget une dette et un chômage maitrisé.

              France 70eme en dessous du Ghana, Rwanda, Bulgarie, Mexique, Albanie, Malaisie, Botswana…
              Tous les indicateurs sont dans le rouge et elle n’est même pas classée dans les vrais démocraties.

              La Finlande est giga-turbo-libérale en comparaison :mrgreen:

              Mais je voulais marquer le Danemark qui est 10eme effectivement mais ça ne change pas grand chose: toutes les meilleurs démocraties sont bien ou très bien classée pour la liberté économiques et pètent la santé. (A part l’Islande avec son accident bancaire)

              Indice de démocratie – Classement des pays
              Indice liberté économique – Classement des pays
              Indice liberté de la presse – Classement des pays

              • C’est en effet éclairant !

                A tel point que cela n’apparait jamais à la TV.
                Il ne manquerait plus que cela que l’on commence à dire ces choses là.

                Très dangereux pour notre santé mentale.

          • Tout est relatif !

            D’ailleurs l’Etat Français pourrait à loisir vous démontrer par A+B que finalement, c’est pas si mal chez nous…..

            Il suffit de manipuler un poil l’INSEE, de poser des bonnes questions aux bonnes personnes, de donner des cadeaux là où il faut, de mettre la presse à sa botte, de ficeler le peuple avec une dose massive de lois et de taxes.

            Et hop ! Nous sommes les plus heureux du monde !

            Enfin, en théorie collectiviste bien entendu.
            Finalement je commence à douter du mot UTOPIE. Non, parce que bon, si c’est vraiment le bonheur et une société parfaite et égalitaire, etc…. le résultat est complètement foiré 🙂

            Finalement, je crois que le communisme et le socialisme devraient revoir leur stratégie de communication. C’est vraiment has been.

    • je vois deux partis beaucoup plus crédible que syriza (deux partis qui sont pas corrompus): la rivière (parti centriste avec pas mal d’idées plutôt intéressante) et les grecs indépendants. perso, je ne suis pas d’accord avec ces deux partis mais ce sont les deux partis les moins pires de la Grèce. il y a aussi un petit parti libéral (draxi) mais il n’est pas rentré au parlement. c’est le meilleur parti en grèce. dommage qu’il ne pèse rien

    • L’alternative, c’est out of europe, et effectivement forcé d epasser par syriza pour arriver a ca…

      Ils ont profité d’une monnaie qui ne refletait pa leur économie. maintenant ils la subissent. Ils doivent en sortir.

  • cette victoire est une excellente chose: elle va montré à tout le monde ce qui arrive quand on élit un part populiste soit il se conforme à la réalité et n’applique pas son programme soit il applique son programme et ruine son pays. espérons qu’il choisisse la seconde option même si la première est plus crédible

    • Dans un cas comme dans l’autre, il devrait ruiner ses généreux donateurs : nous. Mais la piqure du vampire anesthésie.

      • je ne vois pas d’autre option que la grèce fasse un défaut de paiement et sorte de l’euro. bien sur ce sera catastrophique à court terme mais se sera bénéfique sur le long terme à condition que la grèce fasse ses réformes structurelles et se libéralise (c’est l’un des pays les plus socialistes d’europe). je ne dis pas que ma solution est une bonne solution mais je pense que c’est la moins pire

        • N’oubliez pas que la Grèce est un pays sur-armée. Dans le chaos ça risque de dégénérer sévère.

        • Non il y a la solution Hollande/valls/Sarkozy tout le monde l’oublie, c’est une technique géniale qui permet de vendre ce qu’on veut avant l’élection et ne rien faire du tout après de ce que l’on a dit. Mettre 2/3 mesurettes qui vont faire le débat pendant quelques mois, afin d’éviter de parler du fond, dès que l’accalmie est revenu, et que les gens redemandent la negoc, hop une petite pirouette avec une négociation de 1% de remise de la dette, on stigmatise une frange de la population (ca peut etre ethnique ou social), les journaux en parlent et hop c’est reparti,… et voila on continu comme çà….

          De toute facon dans les 2 cas de figure, il devra mentir, il a promis 2 choses a son peuple :
          – supprimer 50% de la dette et étaler le reste
          – rester dans l’Europe

          Le premier est irréalisable sans une catastrophe Européenne qui pousserait tous les pays a faire de meme (enfin je l’espere ca serait un minimum), et dans le cas ou l’Europe et les banques refuseraient, la Grece devra sortir de l’Europe… donc dans les 2 cas il a menti, donc après il ne lui restera plus qu’a fignoler la sorti, jouer sur le buzz, sur des questions sans interets et voila, il descendra dans les sondages, et ce sera les nouvelles elections…

          • « il y a la solution Hollande/valls/Sarkozy tout le monde l’oublie, c’est une technique géniale qui permet de vendre ce qu’on veut avant l’élection et ne rien faire du tout après de ce que l’on a dit. » c’est ce que je dis juste au dessus. mon commentaire ici décrivait la meilleure option pour la grèce bien que possible ce n’est pas du tout la plus probable. mon commentaire plus haut explique qu’il y a deux options à la grèce et que l’option la plus probable c’est que syriza renie ses promesses. syriza contrairement à l’ump et au ps est un parti populiste donc elle paiera de manière beaucoup plus marquée le fait d’avoir renier ses promesses. en plus, la marge de manoeuvre en Grèce est beaucoup plus limité qu’en France

      • or la seconde option permettrait que la grèce sorte de l’euro et fasse un défaut de paiement. je doute que la gouvernement de gauche radicale résiste longtemps une fois la grèce ruinée.

    • jacques: « cette victoire est une excellente chose: elle va montré à tout le monde ce qui arrive quand on élit un part populiste »

      Absolument pas car le socialiste vit dans un monde de croyance et d’illusion: la réduction d’un tabassage fiscal inverse miraculeusement le flux d’argent comme si l’état donnait de l’argent et si l’URSS a échoué c’est parce « qu’elle pratiquait un capitalisme débridé ». (lu)

      Puissante est la force des slogans du coté sombre socialiste.
      Vous pouvez lui mettre tous les graphiques et chiffres possible sous le groin il hurlera l’internationale deux fois plus fort.

      • Ne soyons pas non plus de mauvaise foie, le communisme n’est pas la panacée (pas plus que le capitalisme), mais ce n’est pas ce dernier qui a entraîné la chute de l’URSS, c’est un ensemble de facteurs qui les a ruiné, du coût de la guerre, jusqu’à Tchernobyl, le dicta, la corruption, etc…

        Et dans notre univers économique actuel, trois choses auront la peau du système, la malhonnêteté, et la gourmandise (pas besoin de faire un dessein…), et la folie des grandeurs.

        • Désolé pour les deux grosses fautes, il est tard… Vive les insomnies… => Dodo

        • Un faisceau de coincidences.

        • @ Camille

          Merci de te documenter sur le capitalisme qui est un système économique fondé sur la propriété privée des moyens de production.

          Note aussi le PIB par habitant de l’ex URSS qui était inférieur à celui de la Hongrie et 1/4 de celui des USA.

          Ce n’est pas qu’une coincidence.

    • Résumé de Route de la servitude :

      Capitalisme marche relativement bien -> croissance -> paradoxe, à mesure que les inégalités baissent, les gens y deviennent plus sensible -> le secteur public crée beaucoup d’intellectuels devenus superflus donc frustrés -> tout va à la cool donc on s’accommode à ce que les politiques commencent à taper dans le pot de confitures pour faire du clientélisme -> les intellectuels frustrés commencent de plus en plus à poser la question : « et si un autre système était possible ? » -> certains demandent plus de sécurité économique, donc au détriment du reste de la société, montée du corporatisme -> frustrations pour les autres qui gueulent à l’injustice sociale, et qui veulent aussi leur privilège -> à mesure que la sécurité économique des uns augmente, la liberté éco des autres diminue ( impôts, réglementations, etc.) -> montée de la frustration, certains riches se barrent, contrôles des capitaux progressifs -> tout part en sucette -> ça gueule -> les fachos désignent un bouc émissaire (classe, et/ou « race ») et remettent en cause le principe même de démocratie et du parlementarisme qu’ils considèrent comme inefficace -> élections et/ou coup d’État, des extrémistes arrivent au pouvoir sous les applaudissements -> totalitarisme, planisme encore plus assumé, contrôle des médias, répressions, population qui s’accommode toujours plus au totalitarisme, car peut de moins en moins comparer -> problèmes économiques toujours plus forts, etc. -> fin : guerre d’expansion et/ou autre dérivatif pour maintenir le contrôle sur le peuple -> par chance ils se prennent une raclée par un pays avec une plus forte liberté individuelle qu’eux -> nouveau cycle.

      Les détails (durée, etc) peuvent varier selon les pays, la démographie, la culture, le niveau technique… mais c’est globalement à peu près ça, aujourd’hui avec l’UE et l’euro faut rajouter l’aléa moral.

  • Tous mes vœux de malheurs et mes plus sincères condoléances, bande d’imbéciles.

    Vous vouliez l’essayer ? Vous allez en chier.

    • je trouve assez méprisant de dire des grecs qu’ils sont des imbéciles. le problème s’est que comme en france, le socialisme est tout puissant en grèce en grande partie à cause de l’enseignement (qui fait de la propagande socialiste) et des médias. de plus, les grecs ont une autre culture. au moins, les grecs ne vouent pas un culte à l’état. au contraire, beaucoup se méfient de l’état

      • C’est une façon de parler certes, mais quand même, c’est le résultat d’un vote démocratique… Ce qui signifie qu’une majorité de gens ont choisi le communisme, et excusez-moi mais c’est une décision imbécile. Le seul point positif c’est qu’on aura un pays plus proche que la Corée pour constater les dégâts engendrés par cette idéologie. Par contre, je réfléchis dès lors à faire mes valises : hors de question de racker…

        • en vérité, syriza est plutôt comparable à la gauche sud américaine (une partie de la gauche sud américaine) genre comme au vénézuela. on voit aujourd’hui le désastre de cette partie de la gauche en amérique latine. bien sûr, nos médias ne relaient que très peu d’informations sur l’échec de la gauche sud américaine. de plus, comme je l’ai dit plus haut: le plus probable s’est que syriza, confrontée à la réalité, renie ses promesses. là où je suis d’accord avec vous c’est que ce vote n’est pas très intelligent: la grèce a été dirigée pendant longtemps par le parti socialiste (pasok) et on a vu le résultat. ce n’est pas en votant pour un parti plus à gauche que l’on améliorera la situation. la grèce est déja l’un des pays les plus socialistes d’europe. comme par hasard, les pays en difficulté en europe sont les pays les plus socialistes. syriza ressemble bcp au pasok du début des années 80 avec Andréas Georgíou Papandréou (le plus grand responsable de la situation actuelle) qui a fait plein de promesses sans jamais les tenir mais qui est resté au pouvoir grâce au clientélisme. la différence c’est qu’il n’y a plus d’argent pour pratiqué le clientélisme ce qui risque d’être fatale à syriza

          • « la différence c’est qu’il n’y a plus d’argent pour pratiqué le clientélisme ce qui risque d’être fatale à syriza »

            Bah si : il y a celui des européens. D’où leur programme : De l’aide mais moins de dette à payer.

            • Comme ce naze de Poutine qui peut plus arrosé ses plantes en Crimée… Finir le pont que les nazis avaient commencés et jamais put finir.LOL

          • Ils comptent sur notre bon cœur : une autre remise de dette et taux d’intérêts bas, voire nuls.
            Ce n’est pas si idiot : qui ne risque rien n’a rien.
            Grâce à un peu de chantage, français et allemands risquent bien d’en en être à nouveau les dindons.

        • C’est ça ! Casse-toi !

      • Les Grecs ne se méfient pas de l’Etat : ils l’ignore (enfin plus maintenant). Ce qui fait qu’ils ont accepté aussi longtemps le clientélisme, le népotisme et la gabegie administrative.

        Ils n’auraient jamais dû rentrer dans l’UE et encore moins dans la zone euro. Grosse connerie des élites européennes (Schroeder en tête, comme avec Chypre).

      • Ca n’est pas parce qu’on se méfie de l’état au moment de rédiger une facture qu’on ne compte pas sur lui pour payer celles qu’on reçoit. Quand je vois les interviews de Grecs à la télé, j’ai du mal à croire qu’ils ne sont pas français.

  • Il me semble que le programme de Syriza est très simple : discuter, rediscuter, négocier et renégocier et rediscuter le remboursement de la dette grecque. Et je suis certain qu’ils trouveront des interlocuteurs à Bruxelles, au sein de la BCE et du FMI.

    Finalement l’Europe devrait peut-être adopter la méthode politique grecque : discuter et ne jamais rien décider ou décider en partant du principe que ça n’engage personne. Cela simplifierait beaucoup les problèmes : on s’engage à n’importe quoi et « cause toujours tu m’intéresses ».

    Je propose que l’on applique ce principe aux normes de construction dans le bâtiment, dans la gestion des déficits, dans le respect de l’écologie ou des réglementations sociales : les promoteurs construisent de simples logements et non des réseaux pour circuler en fauteuil, l’état français ne cherche plus à équilibrer un budget, les anglais ne payent plus pour l’Europe, les allemands installent toutes les éoliennes et centrales à charbon qu’il leur plaît, l’EDF fait librement ses choix techniques, et les patrons virent qui ils veulent quand ils veulent. Quelle libération pour l’économie si on n’est plus obligé de respecter tous ces accords et toutes ces normes …

    Les Grecs ont finalement trouvé une solution réaliste au problème européen : chacun fait ce qui lui plaît. Je pense que l’on va dans le bon sens. Et quand on en aura enfin fini avec l’Europe, on pourra aussi en finir avec le respect stupide des contraintes au niveau national.

    (NB : comme certains le disent (ou l’espèrent ?), les militaires font aussi ce qu’ils veulent – y compris prendre le pouvoir – car eux ils ne sont pas du genre à discuter pour ne rien faire).

  • Rigolera qui pourra:

    A la poste tout est possible.

    Vu le tarif du timbre qui sort d’une machine des années 50, je croyais qu’elle allait me cracher une barre de shit !

    Et bah, non, un papier bleu délavé tout pourri !

    La poste, c’est vraiment possible.

    Finalement, nous sommes DEJA dans le communisme.
    Le nom n’a pas d’importance, quand vous avez la couleur, l’odeur et même la misère qui va si bien avec.

    Vive la France, vive la Ripoublique. Égalité mes frères et mes compagnes, liberté et paix à vous.

    (Enfin égalité pour ceux qui paient, pas pour les autres qui en profitent, enfin, je me comprends)

  • Pas d’autre bultin de vote pour sortir de l’euro… malheureusement s’ ils sortent cela sera la tete en bas…

  • J’ai l’impression que 1984 se met en place.

  • D’abord je pense que c’est un contre-sens de dire que la Grèce a choisi le communisme. Les Grecs ont attribué 149 sièges à Syriza. Le parti communiste grec a lui obtenu environ 15 sièges !
    Ne mélangeons pas , d’autant plus que Syriza n’a aucunement l’intention de gouverner avec le parti communiste grec.
    Ensuite, je ne vois pas pourquoi vous prédisez dès ce lundi la faillite annoncée du pays. Le régime cubain n’était pas communiste et a fonctionné, de manière globalement positive, pendant des dizaines d’années, malgré le blocus économique américain.
    J’aurai aimé que la bonne question soit posée mais personne sur Contrepoints ne se la pose.
    Pourquoi, l’UE s’obstine à vouloir garder la Grèce avec l’Euro ?
    Voilà la bonne question.
    Personnellement je ne sais pas et j’aimerai bien savoir qui aide les grecs à se maintenir au sein de l’UE car ça c’est une catastrophe pour eux et pour nous.

    • Si le service public vient sur contrepoints, on est mal !

      Avec l’AFP, l’Insee et l’ensemble de la presse à la botte des nos élus, pourquoi ne pas aussi parler de dictature communiste en France ? Hein ?

      Bah, finalement vous avez raison. Tant que le petit peuple va aimer se faire arnaquer par des gouvernements corrompus, pourquoi changer ?

      Le service public, a toujours une longueur d’avance. Cela pour la seule et unique raison qu’il fixe les normes, les règles du jeu, et peut à loisir s’octroyer le plus gros morceau de viande.

      C’est à ce prix que la Grèce reste dans l’Europe. Au nom des valeurs démagogique, technocratiques, d’un petits groupe de fonctionnaires bien rodé à plumer les cons.

    • « Le régime cubain n’était pas communiste et a fonctionné, de manière globalement positive, pendant des dizaines d’années, malgré le blocus économique américain » vous fumez quoi ?? cuba était le pays le plus riche d’amérique latine avant la révolution c’est dvenu l’un des plus pauvres. l’urss a versé pas mal de subsides à cuba. depuis les années 2000, cuba recoit l’aide vénézuélienne (maintenant que le vénézuela est ruiné c’est une autre affaire c’est ce qui a poussé au dégel avec les usa). mais vous avez raison quand vous dites que syriza n’est pas communiste c’est avant tout un parti populiste bcp plus comparable avec une partie de la gauche sud américaine (chaviste) dont on voit l’échc aujourd’hui. le parti communiste rec n’est pas comparable aux autres partis communistes européens car c’est un parti stalinien

    • « Pourquoi, l’UE s’obstine à vouloir garder la Grèce avec l’Euro ? totalement d’accord avec vous. d’ailleurs pas seulement la grèce mais tous les pays du sud devraient quitté la zone euro. une autre question intéressante s’est pourquoi les grecs refusent de quitter l’euro. syriza et la majorité des grecs sont favorable à l’euro alors qu’ils devraient sortir. il existe plusieurs solutions concernant l’euro: primo le pluralisme monétaire (on garde l’euro tout en créant des monnaies locales du genre drachmes en grèce), secundo la création de deux euro (un pour ne nord l’autre pour le sud), tertio restreindre l’euro en virant les pays les plus faibles (grèce, espagne,…). quoiqu’il en soit l’euro n’est pas viable

      • jacques: « une autre question intéressante s’est pourquoi les grecs refusent de quitter l’euro.  »

        A cause du miam miam.

        Sans les élites européennes et nationales qui peuvent arracher de l’argent à leurs peuple pour le prêter à un état Grec totalement en faillite personne de sensé ne prêterait à des taux aussi « avantageux » à la Grèce.

        Comment syriza va gérer cette situation, lui qui promet de rejeter la mamelle européenne alors que son argent vient de là, voilà qui va être intéressant.

        • Un double langage peut-être : on réclame beaucoup aux créanciers, et en coulisse, on laisse entendre au bon peuple que si le montant de la remise est de seulement 10 milliards (quelques 8% de 121), c’est une énorme victoire.

    • Pourquoi garder les grecs ? Parce que à des considérations économiques se mêlent des considérations geo-politiques et geo-stratégiques militaires. Il suffit de regarder une carte.

      Après ça n’interdit pas de poser la question coûts/bénéfices/risques.

    • « vous prédisez dès ce lundi la faillite annoncée du pays. »

      Si la faillite est annoncée, on ne la prédit pas, on la constate ! Lapsus révélateur ?

    • Ce n’est pas parce que certains disent que le rouge n’est rouge que s’il est très vif, que le rouge très prononé n’est pas rouge.

      « Ensuite, je ne vois pas pourquoi vous prédisez dès ce lundi la faillite annoncée du pays. Le régime cubain n’était pas communiste et a fonctionné, de manière globalement positive, pendant des dizaines d’années, malgré le blocus économique américain. »

      Lol, + post hoc ergo propter hoc (si pendant quelque temps ça allait bien c’est parce qu’il y avait beaucoup de capital qui avait été créé avant la révolution cubaine, inertie économique plus ou moins forte selon différents facteurs)

      Parler de blocus au lieu d’embargo à propos de Cuba : truc marrant qui permet de savoir si on a affaire à un bien rouge ou non.

      L’UE et l’euro c’est des trucs constructivistes complexes, c’est assez bordélique, et pas vraiment libéral, même si certains libéraux aiment mieux ça qu’une monnaie nationale et des politiques nationales, pour plusieurs raisons, pour eux c’est une sorte de moindre mal.

    • « Le régime cubain n’était pas communiste et a fonctionné, de manière globalement positive, pendant des dizaines d’années, malgré le blocus économique américain » Bien sûr, d’ailleurs aujourd’hui c’est un exemple de réussite que le monde entier envie, et la littérature sur le « miracle économique cubain » emplit des rayons de entiers de librairie.

      « Pourquoi, l’UE s’obstine à vouloir garder la Grèce avec l’Euro ? » La vraie question est « Pourquoi les Grecs ne veulent-ils plus sortir de l’Euro » => car sinon ils paieraient des taux d’intérêts faramineux pour une monnaie, la drachme, qui ne vaudrait pas un clou. En restant dans l’euro ils peuvent avoir une stratégie de « passager clandestin » (c’est une expression économique, pas un jugement de valeur) qui consiste à bénéficier des conditions monétaires d’une puissance économique sans en être une.

      Le vrai drame de la Grèce, et du terrible appauvrissement de la population, c’est l’incapacité du pays à se réformer. Notamment, le « rule of law » n’y est que trop partiel pour que l’économie fonctionne correctement. Quelques exemples : incapacité à lever l’impôt correctement, incapacité à imposer tous ceux qui doivent l’être (Eglise et armateurs en tête), corruption, cadastre insuffisant, etc.

    • Pourquoi la Grèce dans l’EU ? Parce que la Turquie est dans l’OTAN.

    • Lol le Troll !! 🙂 Allez donc vivre a Cuba et d egrace, ne vous occupez pas de la France 🙂

  • Je discutais il y a quelques jours avec une Espagnole à propos des élections législatives de juin prochain en Espagne. Le nouveau parti Podemos issu d’un étrange amalgame de courants de pensée écolo-marxistes, de déçus du système et d’anarchistes rêveurs genre les contestataires de la Puerta del Sol est donné gagnant contre le PSOE et le PP. Le nouveau parti Podemos, noyauté par le parti communiste devenu quasiment inexistant en Espagne est donné gagnant aux prochaines élections.
    Cette Espagnole plutôt clairvoyante qui a vécu au Vénézuela une dizaine d’années me disait ceci (sic) : « Podemos ce sera Chavez et Maduro, en six mois l’Espagne sera ruinée et alors l’armée interviendra pour remettre de l’ordre ». Je rappelle aux lecteurs de Contrepoints que la corruption généralisée en Espagne fait regretter à beaucoup, surtout aux anciens, les années Franco.
    Enfin, l’Espagne basculant dans le gauchisme populiste (à la Melanchon) ce sera évidemment la fin de l’Union Européenne : c’est un autre morceau que la Grèce !

    • Ça rejoint mon sentiment.

      Elle était mignonne sinon ?

      Bah, que peuvent ils enlever de plus à un humain qui n’a plus rien:

      Sa dignité humaine, son respect personnel, son goût de vivre.

      Apres c’est sur que la guerre apporte presque un soulagement. Une sorte de defouloir pour extérioriser ses frustrations…

      Mais pour ça, aucun problème. Il y aura toujours des visionnaires pour envoyer des gens se faire canarder.

    • l’espagne contrairement à la grèce a fait ses réformes et la situation commence à s’améliorer c’est dommage que l’espagne choisisse de se suicider alors que le gros du travail est fait

  • on devait de l’argent ? hé bien on refuse…..mais ou donc ai-je lu que l’allemagne doit des milliards à la grèce , rapport à la dernière guerre mondiale ?mais l’allemagne ne veut pas payer…..c’est comme la France , qui ne veut pas rendre le mistral payé par les russes….finalement , des mauvais payeurs , ce n’est pas ça qui manque…..

    • Bof, la comparaison. La Grèce a profité du New Deal comme la plupart des pays Ouest-Européens, Allemagne compris.

      Quant au Mistral, s’il n’est effectivement jamais livré, il sera remboursé. Et de toute manière vous voulez vraiment livrer des avions de guerre à la Russie de Poutine ?

      •  » Grèce a profité du New Deal comme la plupart des pays Ouest-Européens, Allemagne compris. vous ne paelez pas du plan marshall par hasard. car l’argent du plzn marshall a été versé presque intégralement à l’armée. la grèce a connue une guerre civile après la seconde guerre mondiale

    • sophie: « mais ou donc ai-je lu que l’allemagne doit des milliards à la grèce , rapport à la dernière guerre mondiale ? »

      Il était mentionné que ça ne représente qu’une cacahuète par rapport à la dette Grec actuelle, que la Grèce a signé les accords de 45, touché beaucoup d’argent et que les générations allemandes actuelles n’ont pas envahie la Grèce ?

      Des peuples ont fait des merveilles depuis 45 en partant de situations absolument dramatique et sans avoir droit à rien. D’autres qui alignent erreurs sur problèmes en sont réduit à mendier un peu de rabiots dus, selon eux, « depuis la guerre de Cent Ans ». Même si on leur donnait ces sous ils finiraient au même endroit : le gouffre à fric de la mauvaise gestion mafieuse.

  • La démocratie laisse le peuple « libre » de se faire embobiner par des vendeurs de rêves.

    Ce n’est pas le pouvoir qu’il faut donner au peuple, ce système conduit forcément au socialisme, mais la liberté qu’il faut donner au gens : liberté pour chaque individu à autoriser ou non l’Etat (et les société privées) à faire des choses le concernant.

    Les démocraties ne sont pas libérales … il faudra combien de délires socialistes pour s’en rendre compte ?

    • Tant que nous serons des humains….

      Je commence à croire que c’est une tare innée chez nous.

      Les fourmis sont elles communistes ?
      Pas si sur…..elles contribuent à leur survie.

      Nous contribuons inlassablement à notre propre destruction.

      • Les fourmis sont dans une impasse évolutive depuis des millions d’années. C’est beau le communisme !

        • Donc…..si les fourmis sont communistes génétiquement parlant….

          Que dire d’un humain et de son libre arbitre ?

          Serions-nous, nous aussi limité par un processus empêchant notre évolution….!!!!!

          • La diversité, est la meilleure arme pour éviter l’impasse évolutive.

            La diversité, donc la tolérance, donc la liberté, donc le libre arbitre.

            Tant que des hommes penseront qu’il n’y a pas de vérité universelle, de pensée unique, de monde parfait, tant qu’ils douteront et penseront qu’on peut faire autrement, il y aura de l’espoir.

        • +1 🙂

          Mais les fourmis sont heureuse, même si je ne suis pas allé faire un sondage a la sortie des tunnels.
          Eh, c’est peut être la fourmi, l’homme nouveau dont le communiste aurait eu tant besoin!!… 🙂

    • Comme si toutes les démocraties allaient mal et échouaient à se réformer …

    • Stéphane Boulots: « Ce n’est pas le pouvoir qu’il faut donner au peuple, ce système conduit forcément au socialisme »

      Je t’ai donné plusieurs fois tous les faits et classements qui infirment complètement ce mantra et tu continues à le débiter comme si la réalité n’existait pas.

      C’est très décevant.

      -Toutes les meilleurs démocratie sont en haut du classement des libertés
      -Ce graphique montre que démocratie et liberté sont étroitement corrélées:
      http://www.contrepoints.org/wp-content/uploads/2013/01/Libert%C3%A9-et-d%C3%A9mocratie.png
      http://www.contrepoints.org/2013/01/10/110829-premier-indice-liberte-humaine
      -Les démocraties « participatives » n’en sont pas vraiment, le peuple n’a aucun pouvoir législatif.

      Indice de démocratie – Classement des pays
      Indice liberté économique – Classement des pays
      Indice liberté de la presse – Classement des pays

      • « Les démocraties « participatives » n’en sont pas vraiment, le peuple n’a aucun pouvoir législatif. »

        Il fallait lire « représentative » évidemment. En fait de « pouvoir du peuple » c’est l’abandon de son pouvoir à des élites consanguines.

      • L’indice de démocratie classe permis les 25 pays les plus ‘démocratiques’ uniquement des monarchies constitutionnelles et des républiques federales ou parlementaires, aucune démocratie.

        • Stéphane Boulots: « des monarchies constitutionnelles et des républiques federales ou parlementaires, aucune démocratie. »

          Confondre le type d’organisation et les modes de scrutin populaire c’est collector.
          Et le « classement des démocraties » qui n’en contient pas une seule c’est level over 9000… :mrgreen:

          Les socialistes aussi pensent que toutes ces réalités sont bidons: l’indice des libertés et des démocraties sont faux, le vénézuela s’en sort parfaitement et l’URSS n’était pas communiste.

          • Libre à vous de penser que la démocratie est un mode de scrutin populaire.

            Ma phrase ‘les démocraties ne sont pas libérales’ ne parlait pas de mode de scrutin.

            • Collector en effet.
              Comme si les monarchies constitutionnelles n’étaient pas des démocraties.

              MDR

              • Attends, t’as pas tout vu… il écrit ici:
                http://www.contrepoints.org/2015/01/23/195316-eloge-de-la-deflation#comment-1005281

                Stéphane Boulots: « URSS, Chine, Corée, allemagne nazie, sont des démocraties totalitaires : le pouvoir au peuple, la dictature du prolétariat ou de la nation. »

                D’ou il tire la conclusion que « les démocraties, en particuliers socialistes de tout bord ont plus largement détruit les populations pendant le XX° siècle que toutes les monarchies »

                LEVEL OVER 9000 :mrgreen:

                • Je vous ai répondu dans l’autre page :

                  Je comprend votre difficulté à accepter ce qui vous apparait comme un blasphème en totale contradiction avec votre éducation et vos opinion.

                  Aristote divisait les organisations politiques en 3 modèles : démocratie (pouvoir au peuple), oligarchie (pouvoir à quelques uns) et monarchie (pouvoir au roi)

                  Vous semblez suivre la terminologie ‘moderne’, qui oppose démocratie et tyrannie, voire même qui considère la démocratie comme une caractéristique des régimes politiques (qui seraient plus ou moins démocratiques) et non comme un modèle d’organisation politique.

                  Je rejette entièrement cette terminologie ‘politiquement correcte’ qui établirait que l’organisation sociale serait liée au modèle politique : une monarchie peut être une tyrannie, comme l’absence de tyrannie (cf la principauté de Monaco ou les pays du Nord), une démocratie (au sens aristotélicien) peut également être une tyrannie, en élisant un dictateur, comme se fut le cas pour l’Allemagne nazie. la notion de liberté n’étant pas du tout liée au pouvoir, mais aux contrepouvoirs.

                  Ce n’est pas le pouvoir qui libère, le pouvoir ne fait que mettre des normes en place : ce sont les contrepouvoirs.

                  Je m’en tiens donc à la classification d’Aristote.

                  • Stéphane Boulots: « en élisant un dictateur, comme se fut le cas pour l’Allemagne nazie. »

                    …qui s’est empressé de supprimer la démocratie. Merci d’être passé.

                    La Chine de Mao ou l’URSS de Staline des « démocraties » Merci pour la barre de rire :mrgreen:

                    • « Ce n’est pas le pouvoir qu’il faut donner au peuple, ce système conduit forcément au socialisme. »

                      Relisez ce que j’ai dit.

                      Les partis communistes et chinois ont pris le pouvoir en clamant haut et fort qu’ils allaient installer la démocratie ultime, toutes les réformes de ces pays ont été faites au nom de la démocratie : expropriation des koulags, révolution culturelle … supprimer tous les ‘puissants’ pour ne plus avoir que le peuple au pouvoir.

                    • Stéphane Boulots: « toutes les réformes de ces pays ont été faites au nom de la démocratie »

                      …et au nom de la liberté du peuple. En suivant tes curieux raisonnements la démocratie ET la liberté ont tués 20 millions de gens en URSS.

                      Lol d’un jour, lol toujours.

                    • Le gars lit dans la Pravda que Staline est le plus grand démocrate de tous les temps et il le croit !

                      MDR

  • Je m’étonne de tous ces commentaires. Il me semble que l’article de « h16 » est, une fois de plus, de grande qualité: pondéré, interrogatif, centré sur les éléments objectifs de la situation en Grèce et sans cette tentation binaire qui aboutit trop souvent à une vision déformée de la réalité, jusqu’à la caricature.

    Ce pays ne pouvait plus continuer sur la même voie qui était sans issue: les mesures d’austérité trop brutales n’étaient même plus efficaces: des taux d’intérêt exorbitants et impayables, un PIB en baisse nette, un chômage en croissance, une fiscalité trop élevée ne rapportant plus les sommes calculées à cause d’une économie de débrouillardise: payement en cash, absence de facturation, immobilier non achevé pour rester non imposable, pauvreté feinte et réelle en hausse: le remède fut pire que le mal et l’instinct de survie a fait le reste!

    Je m’étonne aussi qu’on ait déjà oublié que c’est bien Mme Ch. Lagarde qui a eu le mérite de reconnaitre que la première, que la correction brutale par une austérité trop forte, était une mauvaise solution. (En Grèce, un échec: le pays est devenu « insolvable! »).

    Maintenant, ceux qui détiennent de la dette grecque veulent être remboursés un jour, il faudra bien qu’ils aident ce pays, qu’il reste ou non dans la zone euro!

    Mais Mr Alexis TSIPRAS (et pas « Macin-Chose »!) a déjà déclaré, ce jour, qu’il est prêt à en discuter! La première hypothèse de « h16 » est donc la bonne et qui pouvait en douter, en croyant que ce politicien allait tenir toutes ses promesses pré-électorales? Faut être naïf!

    Il est clair que maintenant, on voit encore mieux ce qui attend la France si elle ne s’engage pas dans des réformes SÉRIEUSES et STRUCURELLES menant à un assainissement financier pérenne (et au train de vie de la délirante machine politico-administrative), seul moyen pour raccrocher votre pays au train de la faible reprise de croissance européenne, d’ici 2017!

    • Entièrement d’accord : entre la bouffée d’air du QE et les épouvantails Grec et FN, si l’Etat Français n’arrive pas à remettre quelques voyants au vert, on n’aura plus qu’à allez cultiver du bio en autarcie dans une ferme du Larzac.

    • « Maintenant, ceux qui détiennent de la dette grecque veulent être remboursés un jour, il faudra bien qu’ils aident ce pays, »

      Au stade actuel, il est fort probable que toute aide supplémentaire ne sera pas elle-même récupérée plus que partiellement. Ca fait un moment que l’argument grec n’est pas la récupération de nos avances, mais la capacité de nuisance d’une faillite complète.

  • Cette fois-ci ça va MARCHER !!! *petits cris stridents*

    • Premier commentaire lu sur le Parisien : « Allez, j’espere que cette fois ils ne font pas se coucher devant le complot judeo maconique international – ah non c’était – devant les forces titanesque qui vont se lever pour les combattre ».

      Lol. Car le communisme marche toujours, et échoue systématiquement par l’entreprise égoiste de légions de méchants.

      • eh oui… ce qui me gêne n’est pas les commentaires d’anonymes, c’est la complaisance d’une bonne partie des médias pour tout ce qui est collectiviste, redistributif , écolo et pro-service public: c’est inquestionnable.

  • Une préfiguaration de ce qui va arriver aux éléctions de 2017 en France….Mainatenant que le FN est devenu un parti d’extreme-gauche tendence latino_américaine (Kirchner en Argentine, maduro au Vénézuela…)? Et en avant pour la faillite…Puis le fachisme total et complet !

  • Ces sales tricheurs et voleurs qui refusent de tirer les leçons et votent pour pouvoir voler et tricher à nouveau !
    Faites que Merkel soit intraitable !

  • Ils vont pouvoir expérimenter le passé : une victoire à la Pyrrhus !

  • Tous les grecs qui ont quitté leur pays pour travailler à l’étranger doivent vraiment être soulagés d’être partis.

  • Ce peuple ne paie pas ses impots, pourquoi voulez-vous qu’ils paient leurs échéances de remboursement ?
    Tant qu’ils trouvent des pigeons pour leur prêter, ils auraient tort de ne pas se servir…

  • Je crois aussi en une sortie possible de l’Allemagne de la zone euro suivi de l’explosion en vol de celui-ci. Scénario qui ne semble même pas effleurer les journalistes français, alors même qu’ils glosaient depuis des mois sur la possible sortie de la Grèce.

  • Moi aussi je veux restructurer ma dette s’il vous plait 🙂

    Trêve de plaisanterie : on le sait tous, au final, le méchant ça sera l’ultra-turbo-libéralisme.

    Je vais me préparer un turbo whisky, m’allonger sur mon turbo canapé, et regarder ces turbos incompétents manœuvrer.

  • Entre européens civilisés, on sait comment ça se passe : on fera revoter les grecs dans 6 mois.

  • CE QUE JE TROUVE HALLUCINANT,
    c’est que depuis le début de cette crise, JAMAIS il n’y a eu la moindre investigation sur les causes – et les responsables – de cet ENORME CARNAGE.

    LEs europeens ont une monnaie commune et des obligation réciproques. Tous ont tapé dans la caisse, sans qu’aucune régulation et controle n’ai pu ni meme tenté d’éviter la catastrophe. OU SONT LES RESPONSABLE EUROPEENS DE CETTE DERIVE???? Je n’en ai vu aucun afficher autre chose que la plus hautaine ds arrogance. AU contraire : on a encore ouvert les vannes du crédit de manière quasi inconditionnelle pour tenter de dissimuler tout cela sous le tapis, et aujourd’hui on commence a nous raconter que l’on ne reverra pas cette argent. CA, ILS AURAIT PU ME LE DEMANDER DES LE DEBUT : JE LE LEUR AURAIT DIT, C’EST FOU, MALGRE LE NOMBRE DE PREDICTIONS JUSTES QUE JE FAIS AUCUN DE CES DECIDEURS NE VIENS JAMAIS ME DEMANDER MON AVIS.

    La critique de ce systeme délirant n’est toujours pas a l’ordre du jour. La recherche des responsables non plus.

  • Il y a de la place pour une hypothèse n°3 ?

    Devant les conséquences désastreuses de la politique conduite par le nouveau gouvernement grec, l’aréopage hétéroclite que constitue la majorité des électeurs grecs qui ne sont pas d’extrême-gauche plébiscite une prise de pouvoir par l’armée grecque.

    Justement, le chef militaire pressenti pour cette rude tâche se trouve être celui que le gouvernement d’extrême-gauche avait choisi pour remplir les fonctions de chef d’état-major.

    Une fois au pouvoir, la junte applique la seule politique capable de remettre en selle un pays en état de stress post-socialiste ou social-démocrate :
    – exécution immédiate de quelques milliers d’activistes politiques et syndicaux
    – destitution et mise en liberté surveillée de quelques dizaines de milliers de haut
    fonctionnaires classés à gauche
    – abrogation de toutes les règlementations sociales, économiques et culturelles promulguées dans le pays depuis 1980
    – application des règles d’un capitalisme traditionaliste de bon père de famille, basé sur la propriété individuelle et un recours extrêmement limité au crédit, sous toute ses formes.

    Rassurez-vous, la Grèce est un pays méditerranéen, le socialisme se termine toujours par un défilé de chemises noires.

    En attendant, je suggère une modification du nom de cet état : la Graisse.

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