Une brève de Thibault Doidy de Kerguelen.
Le Crédit Foncier Immobilier a publié mardi son étude sur l’évolution du marché de l’immobilier en France. Dans un contexte de crise et d’attentisme des ménages, le marché immobilier résidentiel est qualifié dans cette analyse par « une baisse des volumes et une stabilité des prix en trompe l’œil ».
Les transactions dans l’ancien connaissent un repli de 9% sur un an, soit 20% en deux ans ! Une vraie catastrophe pour les professionnels. Avec les chiffres désastreux du marché du neuf, c’est l’ensemble du marché immobilier qui est en complète atonie en France. Les primo accédants ont disparu, les foyers aux revenus « moyens » ont perdu leur pouvoir d’achat, soit par un changement de situation professionnelle, soit par des charge incompressibles (notamment fiscales) qui ne les rendent plus finançables.
Les prix ont « inégalement résisté » en Île-de-France. Certains arrondissements de Paris connaissent un léger repli de 1,1% sur un an, tandis que la petite couronne francilienne connait quant à elle une évolution modérée (+ 0,3%). Les prix se sont stabilisés (+ 0,4%) aussi en province.
Cependant, cette “apparente résistance” des prix masque une forte disparité. Les acquéreurs sont devenus plus sélectifs. Les biens présentant des défauts (localisation peu prisée ou faible qualité du bien, etc.) peuvent connaître des décotes importantes, voire pour certains connaître un blocage complet.
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Sur le web.
Il est vrai que le marché s’écroule en volume, puisque une niche de moins de 2 m2 a trouvé un preneur (non quadrupède) pendant 15 ans. Et ceci pour la modique somme de plus de 300 euros par mois, ce qui montre à l’évidence la stagnation en valeur.