La Reine flambe ! Hollande aussi…

L’Élysée qu’occupe désormais François Hollande perçoit environ 115 millions d’euros pour ses frais de fonctionnement. Ainsi, le palais de Normal 1er coûte 4 fois plus cher que celui d’Elisabeth II.

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La Reine flambe ! Hollande aussi…

Publié le 30 juillet 2012
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L’Élysée qu’occupe désormais François Hollande perçoit environ 115 millions d’euros pour ses frais de fonctionnement. Ainsi, le palais de Normal 1er coûte 4 fois plus cher que celui d’Elisabeth II.

Un billet d’humeur du Parisien libéral.

HRH Queen Elisabeth, nouvelle James Bond Girl !

35 millions d’euros bien utilisés ! C’est ce qu’on peut dire du coût de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Londres ! Le spectacle « offert » a en effet été grandiose, et il eut été dommage qu’à ce prix-là, les contribuables britanniques n’offrent pas un spot publicitaire à la gloire de Londres et du Royaume Uni des plus attractifs. Car ce qui leur pèsera peut-être plus sur l’estomac d’un Christmas Pudding, c’est le coût total des Jeux Olympiques : 12 milliards d’euros et 7 ans de travaux.

Par contre, au-delà de cette one-off charge (comme disent les comptables), il y a un élément permanent qui devrait nous interpeller, nous habitants de la Normalie, en ces temps de réflexion sur les problématiques budgétaires : le coût comparé de l’Élysée et de Buckingham Palace. Il y a justement ce professeur flamand, Herman Matthijs, professeur de sciences politiques à Vrije Universiteit, qui a calculé que le chef d’État le plus coûteux d’Europe n’est pas un monarque, mais un président : le palais de l’Élysée qu’occupe désormais François Hollande perçoit environ 115 millions d’euros pour ses frais de fonctionnement, soit plus qu’une bonne partie des familles royales réunies. Vous avez bien lu. Normal 1er coûte 4 fois plus cher qu’Elisabeth II. C’est un peu fort de Flamby, non ?

Il faut dire que pendant qu’Elisabeth II gagne le gros de son argent en placements immobiliers ou à la bourse,  François Normal 1er Hollande n’est qu’un simple fonctionnaire qui a été pris en charge par le contribuable depuis qu’il est entré à l’ENA. N’est-ce pas là un argument pour le retour de la monarchie en France, puisque Louis XX est un gérant de patrimoine (et son concurrent, Jean d’Orléans, un chef d’entreprise). Si on estime (hypothèse discutable) qu’il faut un chef d’État distinct du chef de gouvernement à la tête de la France, alors pourquoi ne pourrait-on pas envisager pour la France le retour des Bourbons ou des Orléans ? Ils nous coûteront moins cher !

Hollande l’a adopté !

Les socialistes avaient tant (et à juste titre) critiqué l’avion Air Sarko One, l’usage de la Lanterne par le Président de la République et autres symboles d’une république dépensière. Il faut croire qu’ils s’en sont accommodé, depuis.

 

 

 


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  • Ok sur le fond. Mais je ne peux pas m’empêcher de réagir au qualificatif « grandiose » : soyons sincères et objectifs, cette cérémonie des JO était complètement nouille.

  • Ce serait une bonne solution que de séparer la fonction de Chef de l’État (incarnation de l’unité et de la continuité) avec un vrai rôle de représentation de celle de chef de gouvernement en charge du jeu politique.

    Constant avait un très beau concept, celui de pouvoir neutre (au dessus des autres et qui sert à arbitrer les conflits entre eux) dont la légitimité doit différer des autres. Bref la Monarchie pourrait être une solution libérale d’avenir !

    Blague mise à part j’ai remarqué qu’il était plus facile de convaincre un royaliste d’être en plus libéral qu’un républicain…

    • Le problème c’est que la monarchie telle que nous la connaissons, y compris l’anglaise, est structurée autour du territoire. Et il me semble justement que la crise actuelle est un effet d’un nouveau bond vers la déterritorialisation de l’économie. Comme j’y vois une dynamique fondamentale de notre civilisation j’en conclue que la monarchie, ce qu’on appelle comme cela, ne peut pas représenter une solution particulière à quoi que ce soit: c’est la fonction même d’incarnation du territoire, symbolisé petit à petit en Nation avec le capitalisme et l’industrie, qui me semble ne plus être très utile.
      Le fait que Buckingham ait des coûts de fonctionnement moins élevés que l’Élysée quand dans le même temps le « mandat » est moins large ne me semble pas particulièrement signifiant. Qu’il se finance sur un capital « privé » qui était autrefois un capital public ne m’apparaît pas non plus être un argument décisif.
      Il faudrait raccourcir drastiquement le budget de toutes les administrations étatiques, et vendre ce qu’on appelle avec emphase le « patrimoine de l’état », mettre en place une fédération (mais en définissant des régions sur des projets et non sur des territoires, sinon ça n’a pas d’intérêt). Et puis on peut compter sur la culture de l’élite française pour qu’aussitôt la monarchie revenue dans notre beau pays elle explose tous les plafonds des dépenses (ça se saurait si la noblesse française se comportait comme la noblesse anglaise).

  • Merci pour cet excellent article et… Vive le Roi !

  • J’ai pu lire quelques articles sur la représentation des pouvoirs publics notamment en Nouvelle-Zélande.

    Pourrions-nous un jour avoir un équivalent en France. Genre par exemple plus de région et de département. Seules les communes et l’Etat pourrait lever l’impôt. Pour représenter le parlement, on pourrait avoir une sorte de chambre des communes un peu comme au R.U.
    Le suffrage se ferait à la proportionnelle intégrale.

    Qu’en pensez-vous?

    • Que tout me convient, du moment que l’état est aussi décentralisé que possible, qu’on à de multiples contrepouvoirs, et que l’état se borne à assurer ses fonctions régaliennes. Savoir comment ça se traduit n’est pas mon problème.

  • @ ropib

    L’économie n’est pas tout, l’identité et le lien au sein d’une même population compte également. Je pense qu’une des grande sources d’incompréhension de la mondialisation est qu’elle est vu comme destructrice du lien au sein de la population et que cette dernière rejette cela. les personnes ont besoin de s’ancrer dans le temps et dans l’espace pour pouvoir se projeter. Certes l’économie est de plus en plus déterritorialisée (encore qu’il y a des mouvements de relocalisation) mais cela n’est pas forcément incompatible avec le maintient de l’identité « nationale »

    @ Nicolas
    +1

    @Moi

    Les contrepouvoirs sont une choses mais attention. Si on regarde ce qui a été fait avec la décentralisation: on a multiplié les niveaux, créé de véritables baronnies, des postes se retrouvent en doublet, triplet ou quadruplet et les impôts ont augmentés. Bref des contrepouvoirs et de la décentralisation d’accord, mais pas à la française!!!!

    • Le « sentiment » national peut perdurer dans une nouvelle organisation, et les mutations mettent du temps à se faire (combien a-t-on mis de temps vraiment pour sortir du Moyen-Age ?). Mais si le sentiment persiste le trouble vient du fait qu’au quotidien nous œuvrons tous, plus ou moins consciemment, pour la disparition de vieux repères que pour l’instant rien ne semble remplacer, il s’agit d’une inertie cognitive et culturelle. Quant à l’appartenance, il y a de plus en plus de gens qui cherchent les moyens de pouvoir vivre une certaine versatilité… je ne suis pas certain pour autant qu’une quelconque multi-appartenance soit possible de notre vivant.
      Enfin pour ce qui est de l’identité, je l’ai toujours comprise comme la convocation des moyens internes de projection vers l’altérité plus que dans l’assimilation des outils d’identification, et de plus en plus, justement, les nations cherchent à identifier les citoyens sans jamais plus les convoquer. Alors il reste le spectacle, avec les JO (et vue la qualité du spectacle… enfin), mais c’est le symptôme que d’un moyen d’existence la Nation est devenue une posture.

  • Tout à fait exact ! Le premier à avoir fait la comparaison entre le coût de la Monarchie et de la république française est Yves-Marie Adeline – le fondateur d’Alliance royale – , dans le « Royalisme en questions » qui, chiffres à l’appui, prouve que les monarques européens de notre temps coûtent en moyenne 4 fois moins cher que nos présidents de la république, qu’ils soient de gauche ou de droite. Un puissant argument en faveur de la Monarchie et aussi un constat : que la république MENT aux enfants quand elle leur enseigne le contraire. Vive le Roi !

  • Une petite différence quand même: la reine n’est pas élue et reste parasitaire. Hollande a été élu par le peuple et a un pouvoir et des responsabilités autrement plus importantes que la vioque inutile made in London

  • Cette constatation n’est plus une nouveauté et le même genre d’article avait dû si je me souviens bien concerner M.Sarkozy.

    Il existe depuis quelques années une formation politique qui propose un retour à un système monarchique en France : c’est l’Alliance Royale, dont le site internet est intéressant à consulter.

    Cette formation présente désormais régulièrement des candidats aux élections, prouvant que l’idée monarchiste en France non seulement est bien vivante mais progresse de plus en plus; environ 20 % des Français y seraient paraît-il favorables.

    Ce n’est donc plus une utopie, comme pourraient encore le croire certains. Et rappelons que l’Alliance Royale a présenté un programme politique aux présidentielles en total accord avec les 3 points non négociables énoncés par Benoît XVI. Cela mérite tout de même d’y réfléchir…

    • C’est une réflexion intéressante, mais pour ma part j’aimerais qu’on s’entende avant tout sur l’état et, ensuite, sur sa forme pour, enfin, aborder le sujet du chef de cet état. Débattre de monarchie ou de république n’a aucun sens, si ce n’est sémantique, tant qu’on n’a pas défini l’etat lui-même et, partant, ses compétences.

  • J’en tombe de ma chaise, après être tombé sur l’article fustigeant les radars qui ont sauvés tant de vies, sur l’article qui essaie de nous convaincre de la bonne idée que serait d’autoriser l’acquisition d’armes, voilà maintenant dans un autre registre que vous réclamez une monarchie !?

    Ceci dit, pour en avoir souvent rencontré j’ai toujours eu une certaine sympathie pour la fantaisie des aristos.

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