DSK et la paupérisation

La présomption d’innocence n’existe pas dans le domaine économique. DSK est coupable d’agression volontaire contre l’économie française

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DSK et la paupérisation

Publié le 14 septembre 2011
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Si la présomption d’innocence existe dans le domaine pénal, elle ne compte pas dans le domaine économique. Dans les multiples fonctions que DSK a rempli au plus haut niveau en France, il a décidé et orchestré les plus grandes calamités. Il est donc coupable d’agression volontaire contre l’économie française.

Par Michel de Poncins

Les signes de la paupérisation du peuple français s’accumulent de plus en plus. Les statistiques officielles montrent qu’en 2009 8,2 millions de personnes, soit 13% de la population, vivaient en dessous du seuil de pauvreté. En 2008, c’était moins : 7,84 millions. Un Français sur deux vit avec moins de 1580 € par mois. Certes ces statistiques doivent être lues avec prudence : il est plus évident d’être pauvre à Paris lorsque l’on a peu de revenus qu’en province avec les mêmes revenus, si par ailleurs on dispose d’une maison et d’un jardin.

Des indices plus sûrs et évidents existent comme la « prospérité » des restos du cœur et celle du secours catholique. Les politiques qui pilonnent l’économie française, soit pour détruire les industries et services, soit pour les chasser ailleurs, ont au moins une production qui marche bien c’est justement celle des restos du cœur.

Au même moment, DSK fait un retour quasi triomphal à Paris et les médias le montrent avec gourmandise pénétrant dans son magnifique logis de la place des Vosges. Ses innombrables camarades et amis de la fausse droite et de la vraie gauche sont, certes, fort embarrassés par ce retour. La présomption d’innocence existe dans le domaine pénal, ce qui n’empêche pas les rumeurs et les chuchotements.

Une incompétence manifeste

Pour sauver l’honneur, les voici chantant ses prétendus talents et sa prétendue compétence. Mais il se trouve que la présomption d’innocence n’existe pas dans le domaine économique.

Dans les multiples fonctions qu’il a rempli au plus haut niveau en France, il a décidé et orchestré les plus grandes calamités : semaine de 35 heures, retraite à 60 ans, enrichissement fabuleux des politiciens, déluge fiscal, dépenses publiques illimitées, endettement en folie. Le résultat pitoyable est connu : chômage, crise du logement, délocalisations des entreprises, retraites insuffisantes, panne de la croissance et bien d’autres manifestations qui ont conduit précisément à la paupérisation rappelée ci-dessus.

Certes, pour sa défense, il pourrait dire qu’il n’était pas le seul et que ses amis sont étroitement solidaires de la catastrophe générale. Il ajouterait que la fausse droite, en dehors de quelques aménagements, a poursuivi la course folle et n’a nullement arrêté le double bolide des impôts et de l’endettement.

S’il avait, au tribunal de l’histoire, un avocat aussi talentueux que celui qui lui a permis d’éviter d’être jugé, il pourrait aussi affirmer qu’il était ignorant du mal qu’il créait par ses actions. Étant donné le degré élevé d’intelligence de ces gens, la présomption d’ignorance n’a aucun sens. Il y a eu agression contre l’économie française et agression volontaire.

Une autre ligne de défense pourrait être d’évoquer le consentement du peuple français s’exprimant par les votes ; cela voudrait dire qu’il n’y a pas eu de viol, comme cela aurait pu se produire dans la suite 2806 du Sofitel de New-York, si la victime n’ était pas consentante.

L’orchestre médiatique

Que se passe-t-il dans l’isoloir ? C’est là qu’intervient dans l’analyse un autre facteur, à savoir l’orchestre médiatique. Les médias en France sont à la fois créateurs et complices des calamités publiques ; ils sont étroitement imbriqués avec les politiques et forment avec ces derniers un ensemble cohérent, imposant une censure d’autant plus impitoyable qu’elle est apparemment douce. La situation est donc étrange : il n’ y pas eu viol puisque le peuple a voté. Mais le consentement a été obtenu grâce à la complicité de l’orchestre médiatique, lui-même arrosé généreusement par les impôts arrachés aux victimes-contribuables-électeurs.

La même propagande célèbre le rôle de DSK à la tête du FMI. Les tribulations récentes ont permis d’admirer sur les écrans la magnificence de cette organisation qui, avec ses 14 000 employés, n’est que l’une des multiples et luxueuse succursales du pouvoir totalitaire mondial en voie d’édification rapide.

Au même moment, nous avons le spectacle de la misère que ce FMI impose cruellement au peuple grec, soi-disant pour le « sauver ». C’est une pratique courante de cette organisation. Là aussi la présomption d’ignorance n’existe pas.

Comment ce personnage incompétent est-il arrivé à la tête du FMI ? Peu de gens se souviennent que pendant plusieurs mois les affaires étrangères de la France ont été mises au service de sa nomination et, de même, récemment de celle de Madame Christine Lagarde. Dans les affaires étrangères rien n’est gratuit et tout se paye ; personne ne peut connaître les contreparties que la France a dû donner pour ces deux nominations correspondant aux caprices et intérêts du pouvoir en place.

Les impôts frappent surtout les pauvres

La paupérisation évidente du peuple français met en évidence un fait que peu admettent, à savoir que les impôts frappent en priorité les pauvres. En effet, ces derniers deviennent pauvres précisément à cause des impôts qui détruisent les créateurs de richesse, ceux qui font tourner la machine.

Les simples précaires, qui arrivent seulement à vivoter risquent à leur tour de tomber dans la trappe de la pauvreté. À mesure que les gens s’élèvent dans la richesse, l’impôt devient de moins en moins pesant. S’ils accèdent à la grande richesse, l’impôt n’existe plus puisqu’ils peuvent s’évader parfaitement légalement pour échapper à l’enfer fiscal.

La France en ruine, le désastre du FMI : décidément les camarades ont bien de l’audace à essayer de redonner du lustre à leur encombrant ami. En fait, ce n’est que le reflet de leur propre solidarité à la fois dans l’incompétence et dans ses résultats.

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  • La retraite à soixante ans a été adoptée en 1981, DSK ne deviendra ministre qu’en 1991, et député en 1986. En 81, DSK enseigne l’économie.

    Par ailleurs, sous sa houlette, entre 1997 et 1999, deux millions d’emplois ont été créés, et le nombre des chômeurs inscrits à l’Anpe est passé de plus de trois millions à deux millions.

    Ceci explique pourquoi dans cette période l’ensemble des comptes sociaux (sécu, allocations familiale, Unedic) sous la houlette de Martine Aubry sont revenus à l’équilibre. Du fait de la forte augmentation du nombre de cotisants.

    Pour les mêmes raisons, les rentrées fiscales se sont améliorées permettant pour la première fois en trente ans, de voir la dette de l’État commencer à baisser pendant les trois ans ou DSK a été ministre des finances.

    Ce qui m’amène à conclure que soit vous êtes un ignorant, soit un fieffé menteur. Il n’est pas exclu que vous soyez les deux.

    • « droite libérale »

      Loooooooooooool

      • Mais si, la droite est abominablement libérale : comme elle ne trouve plus de communistes en France qui se sont engagés dans la marine, elle les fait venir de Chine.

    • « Depuis dix ans, c’est la droite qui est au pouvoir, en dix ans, si elle n’a su ni résoudre la question de la dette, qu’elle a fait exploser, ni celle de la délinquance, malgré des enfermements massifs, ni celle de l’éducation ni de la santé, c’est que globalement la droite libérale est incompétente, dogmatique »

      Comment pouvez-vous dans la même phrase vous apercevoir que la droite a explosé la dette, n’a pas remis en question notre éducation nationaaaaale ni notre système de santé soviétique, et en même temps la définir comme une droite libérale? Vous vous contredisez vous-mêmes ou alors vous vous apercevez par vous-mêmes que la fameuse droite libérale n’est qu’un homme de paille qui n’a jamais existé.

      « Le neo-libéralisme est stupide, il affaiblit les revenus du travail de ses propres concitoyens, pour les rendres vulnérables, en particulier à la retraite, aux trés aléatoires et hiératiques revenus du capital »

      Le néo-libéralisme n’existe pas, et ce n’est pas lui qui affaiblit les revenus du travail mais bien le socialisme avec l’impôt et les charges sociales. Là encore vous faites une inversion.

      « Par ailleurs, sous sa houlette, entre 1997 et 1999, deux millions d’emplois ont été créés, et le nombre des chômeurs inscrits à l’Anpe est passé de plus de trois millions à deux millions.
      Ceci explique pourquoi dans cette période l’ensemble des comptes sociaux (sécu, allocations familiale, Unedic) sous la houlette de Martine Aubry sont revenus à l’équilibre. Du fait de la forte augmentation du nombre de cotisants.
      Pour les mêmes raisons, les rentrées fiscales se sont améliorées permettant pour la première fois en trente ans, de voir la dette de l’État commencer à baisser pendant les trois ans ou DSK a été ministre des finances »

      Je suis le premier à reconnaitre que la gauche de 97 à 2002 a fait mieux que la droite, mais vous en faites un tableau idyllique assez pathétique. Si les comptes sociaux se sont améliorés, ils n’étaient pas à l’équilibre et si les déficits se sont réduits il y avait toujours déficit, dans tous les cas c’est parce que les rentrées fiscales se sont améliorés , mais la dépense a continué à augmenter, la dette aussi d’ailleurs. N’oubliez pas que DSK restera le ministre des 35 heures, cette calamité qui explique en bonne partie la perte de compétitivité de la France depuis 10 ans, chapeau. Il restera aussi le directeur qui transforma le FMI en prêteur à fond perdu pour une Grèce irresponsable et incapable de se réformer. Par dessus tout, il a trompé dans plusieurs affaires de corruption (sans parler des affaires de sexe), ce type est tout simplement malhonnête, le défendre est immoral.

    • Jaki Turia : « En dix ans, non seulement rien n’a été infléchi, mais tout a été agravé. »

      Ben voilà. Vous en convenez donc vous-même : la droite de Sarko n’a fait que prolonger en l’agravant la politique de la gauche de DSK. C’est vous qui le dîtes, hein…

    • J’ajouterai qu’entre 97 et 99, la France a bénéficié d’une croissance mondiale fabuleuse et que les autres pays comparables aux notres ont fait nettement mieux. Ces résultats n’étaient donc que conjoncturels et certainement pas imputables au gouvernement de l’époque. La preuve, c’est que le soufflet est vite retombé dès que la croissance mondiale a quelque peu faibli.

    • « Le neo-libéralisme est stupide, il affaiblit les revenus du travail de ses propres concitoyens, pour les rendres vulnérables, en particulier à la retraite, aux trés aléatoires et hiératiques revenus du capital. »

      Une phrase, trois conneries :
      – le néo libéralisme, ça n’existe pas. C’est un antienne des socialistes qui adorent se créer des ennemis imaginaires.
      – la paupérisation des français vient de son modèle social, en particulier de la retraite par répartition Pétain-Belin-Madoff. Si les pensions baissent, c’est lié à la démographie et à la désincitation à épargner pour ses vieux jours.
      – les revenus du capital et du travail, c’est la même chose : pas de capital, pas de travail ; pas de travail, pas de capital. Un salarié qui épargne se constitue un capital soit pour des consommations futures soit des investissements. Les ordures qui veulent que leurs placements leur rapportent quelque chose, ce sont surtout des salariés. Pour un socialiste, un salarié qui s’enrichit est forcément un salaud.

    • En 1997, la gauche a bénéficié d’un relatif assainissement des finances publiques par Alain Juppé, qui a permis de qualifier la France pour l’euro. En même temps que de la croissance mondiale. La croissance française a commencé sous Juppé d’ailleurs.
      Cependant, plutôt que d’en faire bénéficier les français, la gauche impose la modération salariale, sans que les syndicats ne protestent, pour faire passer les 35h. Malgré la conjoncture favorable, l’amélioration des finances publiques provient aussi de la vente des bijoux de famille: les privatisations.
      En 2002, en final de l’ère Jospin, Le Pen est présent au deuxième tour de l’élection présidentielle. Evidemment, les 35h ont fait perdre à la gauche le prolétariat, tous les salariés qui auraient voulu des augmentations de salaires. D’autre part, la croissance mondiale a ralenti à partir de 2000, avec le krach de l’internet, ce qui mis en évidence l’absence de dynamique propre à la France.
      Finalement, la période 97-2002 aura été un gâchis, l’occasion manqué de réellement assainir les finances publiques, en se désendettant et en revenant à l’équilibre budgétaire, tout en augmentant significativement le pouvoir d’achat des français. Le verdict de ces derniers a été très clairs lors des présidentielles, ainsi que lors des législatives qui ont suivi.
      Beau bilan!

    • En 81 DSK était membre du PS et conseillé spécial de Mitterrand sur la question de l’économie…

      En 1997, Jospin à fait modifier le principe de calcul du nombre de chômeurs, excluant ainsi plus de 500 000 personnes des listes de demandeurs d’emploi.
      La création des emplois jeunes a effacé 500 000 jeunes de l’ANPE. Mais au prix d’une dépense d’état gigantesque. En outre rien n’était prévu pour la fin de contrat = chômage. Là-aussi une grande dépense non prévue.

      Les comptes n’ont jamais été à l’équilibre durant cette période. C’est totalement faux de le dire. Le déficit a été contenu durant cette période (il n’a pas ou peu augmenter) du fait d’une croissance mondiale à 5 % dont la France a bénéficié. Mais pas suffisamment pour inverser la tendance de fond des 25 années précédentes. Ce qui a bridé la croissance en France était justement sa dette et la pléthore d’impôts, surtout sur les petites entreprises.

      Pour le chômage, comme je le disais, la modification du mode de calcul et la croissance mondiale ont fait baisser le nombre de chômeurs, mais bien moins vite que les autres pays. Voyez ici
      http://www.lyc-arsonval-brive.ac-limoges.fr/jp-simonnet/spip.php?article136
      Ce qui démontre bien le non effet des politiques de Jospin, DSK et Aubry, puisque la baisse aux USA, aux UK, et en Allemagne ne peuvent leurs être imputées!!!

  • « fausse droite et vraie gauche  »

    Même auteur et même expression stupide qui m’énerve au plus haut point, alors je vais me contenter de faire un copier-coller de ce que j’avais écrit la dernière fois:

    Et encore un texte qui présuppose que la droite française serait par nature économiquement libérale et que lorsqu’une fois au pouvoir elle met en place des politiques anti-libérale, c’est que c’est une « fausse » droite.

    Mais bon sang de bonsoir quand est-ce que ces (quelques?) libéraux là comprendront enfin que la droite française n’est PAS libérale, PAR NATURE??? C’est la même chose depuis la deuxième guerre mondiale (voire avant), combien d’années leur faudra-t-il encore pour s’en rendre compte?

    La droite française est TRADITIONNELLEMENT étatiste, dirigiste, interventionniste. Il n’y a rien à attendre d’elle pour les libéraux. RIEN.

    Allez, je le répète encore une fois: la VRAIE droite (française) n’est pas libérale, elle ne l’a pour ainsi dire jamais été, et ne le sera sans doute jamais. Elle est ANTI-libérale.

    • +1
      d’un autre cote il y a un matracage médiatique pour faire l’association « droite » et « libéral », les francais sont nuls en eco, mais en Histoire aussi.

  • DSK correspond a une besoin fondamental de la gauche : la fabrication d’icône, d’hommes providentiels dont le simple regard, l’attouchement, transforme l’humanité en joie, en lendemains radieux.

    • « DSK correspond a un besoin fondamental […] l’attouchement »

      :-p

      J’ai pas l’impression que ce besoin soit plus à gauche qu’à droite…

  • Ce qui est effarant c’est que la plupart des français sont convaincus que DSK est un grand économiste alors qu’eux mêmes n’y connaissent rien en Economie. C’est la preuve que les médias, eux-mêmes ignorants en Economie et manipulateurs, ont une grande influence sur l’opinion.

  • Je voulais juste signaler que Dominique Strauss Kahn n’est plus ministre depuis 2000, et qu’il n’a jamais été président de la république Française.

    Par contre voici la liste des Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie depuis 13 ans.

    1997 – 1999 Dominique Strauss-Kahn
    1999 – 2000 Christian Sautter
    2000 – 2002 Laurent Fabius
    2002 – 2004 Francis Mer
    2004 – 2004 Nicolas Sarkozy
    2004 – 2005 Hervé Gaymard
    2005 – 2007 Thierry Breton
    2007 – 2007 Jean-Louis Borloo
    2007 – 2011 Christine Lagarde

    Et voici le graphique de la dette publique française en pourcentage du PIB
    http://www.alternatives-economiques.fr/pics_bdd/article_options_visuel/A286017A.gif

    Je ne pense pas que Michel de Poncins est l’auteur de l’article « DSK et la paupérisation », car il y a trop de malhonnêteté intellectuelle et d’imprécision.

    On dirait que les élections approchent.

    • Michel de Poncins écrit ceci:
      « Certes, pour sa défense, il pourrait dire qu’il n’était pas le seul et que ses amis sont étroitement solidaires de la catastrophe générale »

      Ne cherchez pas des explications alambiquées, des complots électoralistes etc…c’est franchement ridicule. Tiens d’ailleurs, vous devriez rappeler pourquoi DSK en 99 a quitté le ministère de l’économie, ça intéresserait beaucoup de monde.

    • « On dirait que les élections approchent. »

      Étant donné qu’il n’y aura pas de candidat libéral, je ne vous pas bien où vous voulez en venir…

    • Ah oui, pour être complet, voici la liste des ministres de l’économie avant 1997

      1984 – 1986 Pierre Bérégovoy
      1986 – 1988 Edouard Balladur
      1988 – 1992 Pierre Bérégovoy
      1992 – 1993 Michel Sapin
      1993 – 1995 Balladur
      1995 – 1995 Alain Madelin
      1995 – 1997 Jean Arthuis

      La première fois que la dette française passe de 35% à 50% du PIB, c’est vers 1991 selon le graphique précédent. Comme c’est curieux, j’ai beau chercher, mais je ne vois nulle part le nom de Dominique Strauss Kahn qui aurait été ministre de l’économie durant cette période.

      Sérieusement, on est objectivement obligé de constater que la courbe est plus pentue depuis 2007 (avant même que la crise n’éclate) !!

      • De 1991 à 1997 on passe de 35 à 60% du PIB. Pente = 25/6 = 4,16
        de 2008 à 2010 on passe de 65 à 84% du PIB. Pente = 19/2 = 9,5

        Ok les 2 pentes ne sont pas terribles. Bon maintenant on fait quoi ? On vote pour qui ? Qui nous permettrait de sortir de cette crise, et comment ?

    • Qui a inventé les emplois jeunes sans les financer, ni le chômage après, ni les cotisation sociales qui vont avec???
      La gauche!!

      Qui a du payer pour cela?
      La droite, et ce dès 2002 après l’aire Jospin…

      Sur votre graphique vous voyez que 2005 à 2007 le déficit a réellement baissé alors que la France était dans un marasme économique flagrant.
      La crise de 2008 a fait explosé les déficits. Mais que fallait-il faire? laisser l’économie plongée totalement et finir comme en 29?

      « l’embellie » 2000 – 2002 n’était pas du à la politique de la gauche, mais la croissance mondiale. Rien d’autre. Et la baisse des déficit n’a été que de 50 milliards d’euros en France contre plus de 150 en Allemagne…

  • la paupérisation de la france vient surtout des millions d’africains qui sont arriver en 20 ans. Ils arrivent encore plus nombreux tous les jours. je ne me pose meme plus la question de savoir si ils prennent le boulot des français mias il leur faut des logements, de la nourriture. C’est principalement eux qu’on voit à la caf, aux restos du coeur…
    Mr de poncins , etes vous déjà aller dans une cad ou à une distribution des restos du coeur ou du secours popoulaire?
    Si il y a 8 millions de pauvres en 2011, et qu’en 2012 , il y a 300 000 creves la faim supplémentaires qui débarquent , il y aura 8 300 000 de pauvres

    • Le problème, ce n’est donc pas les Africains en eux-même mais notre « merveilleux » État-Providence, qui attire non pas ceux qui veulent travailler (l’étranger qui « prend le travail des Français », c’est un sophisme), mais ceux qui désirent vivre au crochet des autres, aux parasites.
      Plus d’Etat-Providence, et un état de droit ferme (n’hésitant pas à renvoyer ceux qui « foutent le bordel »), plus de parasites, le tout sans avoir recours à de quelconques « quotas », à « l’immigration choisie » et autres idioties étatistes.

      • je pense qu’il est plus simple d’interdire totalement l’immigration en rétablissant des contrôles aux frontières que de supprimer l’état providence dont tout le monde profit.
        Il y a un moment, il faut être pragmatique et procéder étape par étape.
        Sans cette immigration incontrôlée mais avec cette état providence nous serions à l’équilibre puisque le taux de prélèvements est très élevé.
        Sinon on peut toujours rêver au grand soir libéral.
        mais moi je n’y crois plus

        • Le grand soir libéral arrivera plus tôt que vous ne le pensez. Il suffit d’attendre tranquillement que la Grèce fasse faillite, puis que les banques françaises fassent faillite, que la BCE fasse tourner la planche à billets à plein régime, cassant définitivement toute croissance endogène et décourageant toute arrivée de capitaux non européens. Quand les français n’auront plus que le choix entre le libéralisme et l’URSS, j’ose croire que ce sera le choix du libéralisme.

          Le Royaume-Uni a connu le grand soir en 79 (et en connaîtra un autre pour être retombé dans le vice), le Chili l’a connu, la Nouvelle-Zélande, le Canada, la Suède, la Finlande, l’Allemagne, l’Autriche. La Corée du Sud a crû au rythme de sa libéralisation, ce sera pareil pour la Chine, l’Inde…

          La différence fondamentale entre le libéralisme et le communisme, c’est la réalité. Aucune dose de communisme n’a jamais marché, alors que dès qu’on rajoute ne serait-ce qu’un peu de libéralisme, la société progresse.

          • « Quand les français n’auront plus que le choix entre le libéralisme et l’URSS, j’ose croire que ce sera le choix du libéralisme. »

            Tu es bien optimiste… Ne sais-tu donc pas que l’ultra-néo-méga-hyper-giga-libéralisme c’est le mal absolu? La loi du plus fort? Le renard libre dans le poulailler libre? Des riches toujours plus riches exploitant les pauvres toujours plus pauvres?

            Non, les politiciens français préfèreront toujours plus d’État, le communisme plutôt que le libéralisme, plus d’impôts plutôt que moins de dépenses, plus de pouvoir pour eux plutôt que plus de liberté pour le peuple (qui serait bien évidemment perdu sans leur bienveillante protection). La soupe est trop bonne, pourquoi la jeter? D’autant plus qu’après tant d’années de lavage de cerveau pro-étatiste, les citoyens eux-mêmes préfèreront toujours plus d’état.

        • « je pense qu’il est plus simple d’interdire totalement l’immigration en rétablissant des contrôles aux frontières que de supprimer l’état providence dont tout le monde profit. »

          Le problème est que malgré les contrôles, les gens trouveront tout un tas de combines et continueront à venir en masse. Vous pouvez mettre autant de flics que vous voulez mais si derrière des scribouillards donnent des cartes de séjour à tout ceux qui en font la demande officielle, ça ne servira à rien.

          Aux USA, ceux qui veulent profiter de l’Etat providence vont en Californie, les autres vont au Texas. La première est en faillite, le second se porte bien.

    • Evidemment cette immigration est subventionnée, quand vous subventionnez la pauvreté la pauvreté reste. Et l’argent de la subvention est pris aux autres, qui à leur tour s’appauvrissent.
      Bref la paupérisation généralisée c’est l’Etat-providence, pas les africains. Après, l’immigration pose d’autres problèmes en terme d’intégration, mais en soi pas en terme d’économie.

      • Vous parlez de subvention de pauvretė, je parle d’ importation de pauvretė.
        Si j ai 1 million de pauvres que je subventionne tous les ans, au bout de 10 ans, j ai tjs mon million, mais si j en imporet
        100000 par an en plus au bout de 10 ans, j en ai 2 millions

        • Frederic : « 100000 par an en plus au bout de 10 ans, j en ai 2 millions »
          —————–
          C’est benêt comme raisonnement. Ca suppose que les 2 millions qui viennent restent pauvres, comme si la pauvreté était héréditaire au lieu d’être dépendante du contexte économique et de l’évolution personnelle. Comme si les boat people, les immigrés chinois ou iraniens qui arrivent sans rien resteraient éternellement pauvres. Dans ce cas, il faudrait aussi alors interdire aux pauvres autochtones (dont certains sont des « cas-socs » depuis plusieurs générations) de pondre des enfants parce qu’on « importerait » en interne des pauvres.

          Quand bien même, supposons qu’on importe que des pauvres, le problème serait alors l’immigration de pauvres et non pas l’immigration proprement dite ! Bref, le problème n’est pas du tout celui qui vous présentez.

          • Visiblement, vous n’avez pas bien lu mon poste, puisque dans mon raisonnement, ce n’est pas 2 millions qui viennent mais 1 million.
            Allez voir dans les banlieues comment cela se passe.
            Ce sont des villages entiers africains qui se reforment,il n y a aucune évolution.
            Ils s’habillent comme au pays, et ce que leur fournit l’état français leur suffit:
            logement, bouffe, santé et l’école qui s’occupe des momes.
            Figurez vous qu’ils n’ont pas du tout la meme culture que nous, que les jugements sociaux ne sont pas les memes, les besoins matériaux non plus.

            Je vous parle des africains et vous parlez des boat people. Les boat people, c’était en 70. Il faut se mettre à la page. Il y a des centaines de milliers de gens qui vont venir sans autre but que de vivre tranquillement de l’état providence. Ils seront avec 800 € par mois mais dans les stats, cela va augmenter le nombre de pauvres, c’est mathématique!

        • Sur ton million, combien se barrent ailleurs voir si l’herbe est plus verte, en Angleterre par exemple ?

  • bon alors qui peut me citer un libéral ,un vrai ,un bon,qui a réussi pour son pays et avec honneteté?je ne demande qu’a etre convaincu.svp pas de raffarin ,madelin thatcher ou reagan.faut trouver un autre ayant réussi recemment .sinon je suis surpris des distinctions que vous faites entre ump et ps.meme moeurs,memes pratiques,meme catastrophe

    • La différence entre UMP et PS tient sur une feuille de papier à cigarette. Il y en a une, cependant. Mais bon, du point de vue libéral, c’est sans importance.

      • Il y a plus de communistes et de marxistes à l’UMP qu’il n’y en a jamais au PS au temps de l’Union de la Gauche et du Programme commun. l’UMP est le premier parti communiste d’Europe. Mais bon, il paraît que l’UMP est un parti ultralibéral.

        • faut peut etre pas trop exagérer quand meme.et novelli?tiens ben voila un des rares libéraux capables de faire de l’excellent boulot(regime autoentrepreneur)

    • pas mal ce pinera.pinera ,sarkosy,oui le nom passe pas mal.une question quand meme:tous ceux qui ont souscrit une retraite par capitalisation,est ce qu’il leur reste encore quelque chose avec la baisse générale des marchés?

    • ah,je viens de voire qu’il avait été ministre de pinochet.tu lui diras que ça ne va pas etre possible.en france quand on prend du collabo au gouvernement on ne prend que du français pur race

  • Ce post est d’un humour décalé tout à fait délectable. J’espère cependant que personne ne le prend au pied de la lettre.

  • Je ne crois pas que la France ait « payé » pour la nomination de Lagarde, la FED aux Américains, la tête du FMI aux europpéens c’est une règle tacite certainement négocier dans des sphères que l’on ignore.

  • Il y a un autre type de solidarité plus « tribale » avec DSK que cet article ne nomme pas.

  • @fred »Imaginons que la société générale, le crédit agricole et BNP Paribas se cassent la gueule en même temps »ha ha.comment répondre a une telle question!vous etes si loin de la réalité!s’il y a bien UN pays ou les banques sont en meilleur état c’est bien la france.d’ailleurs les stress test l’ont prouvé.il n’y a qu’a regarder les benefices records d’année en année.quand a la premiere question,pareil comment y répondre:s’il a des parents,l’enfant ne peut avoir une maladie ORPHELINE par définition

  • Si c’est du second degré, ok, vous marquez un point Marie Georges. 🙂

    Dans le cas contraire, voici un copier-coller de la définition d’une maladie orpheline :

    « Une maladie orpheline est une pathologie ne bénéficiant pas de traitement efficace. La plupart des maladies orphelines sont des maladies rares, dont le développement et la commercialisation de médicaments ne sont pas rentables pour les industries pharmaceutiques. »

    • Bah déjà, une maladie orpheline, ça ne se guérit pas, qu’il soit pauvre ou riche, l’enfant est à la même enseigne.
      Ensuite, à supposer qu’il y ait une solution, de toute évidence, les dons des téléthons et autres démontrent que le privé s’occupe très bien de trouver de l’argent. C’est l’exemple parfait de la nuisibilité de l’Etat : si l’argent venait des fonds publics, on n’aurait pas ces énormes campagnes de solidarité volontaires.

    • ben oui fred c’était du second degré,j’ai pas pu résister,c’était trop bon.et puis les libéraux sont tellement tristes!faut bien rire un peu sur ce thread

  • 1. Imaginons qu’un milliardaire décide de prendre tous les frais à sa charge. La charité privé, c’est si dégueulasse que ça au point de vouloir l’étatiser ?

    2. La réponse est non.
    Qui doit payer ? Les propriétaires. Fallait pas faire confiance à des connards venant de l’ENA.

  • « que préconisent les libéraux … » ça démarre très mal comme question : par définition, le libéralisme ça consiste à laisser chacun répondre soi-même à la question, pour soi-même et sans engager autrui.

    Si vous trouvez qu’il faut de sauver le pauvre enfant dont les parents sont impécunieux (qu’il s’agit d’une maladie « orpheline » ou très ordinaire, d’ailleurs), ou les pauvres banquiers qui ont fait de mauvaises affaires, ou les pauvres épargnants qui leur ont fait confiance, juste faites-le avec vos propres ressources ou celles que vous aurez mobilisé volontairement (à coup de téléthon par exemple).
    Faudra juste pas oublier que ces ressources sont limités et que sauver un enfant ça peux signifier en laisser crever 1 000 autres enfants ou laisser un zozo prendre l’avantage en terme de force de frappe médiatique en vue de l’élection suprème, après quoi il cramera le pognon public, privant de soins 20 000 autres enfants… le monde réel n’est pas aussi simple que celui du bisounours ( « sauver gentizenfanmalad ou payer la rolex de méchanspéculator » )

    Et donc, la réponse libérale c’est : faites ce qui vous semble juste.

    Au passage, une précision : le crédit agricole est une coopérative dont en cas de problème se sont les coopérateurs qui boivent le bouillon, sur leur biens propres au besoin (leur responsabilité n’est pas imités à leurs actions).

  • Nul doute que les aliens (nécessairement plus avancés que nous, n’est-ce pas) sont depuis longtemps adeptes du libéralisme. Ils se marrent bien en observant l’humanité engluée dans le communisme ou la social-démocratie.

  • @ Fred

    Les libéraux (non-libertariens) proposent la mise en place d’un chèque-santé, dégressif en fonction du revenu, en parallèle de la fin du monopole de la sécu, afin que les plus démunis puissent se payer une assurance-santé.

    Sinon, vous n’avez toujours pas répondu à ma question:

    « On dirait que les élections approchent. »

    Étant donné qu’il n’y aura pas de candidat libéral, je ne vous pas bien où vous voulez en venir…

  • @Fred

    « 1. Imaginons que des parents pauvres n’ont pas assez d’argent pour guérir leur enfant atteint d’une maladie orpheline. Qui doit payer pour ne pas laisser le gamin mourir ? »

    Personne ne « doit » payer, chacun est libre de le faire selon ses moyens. Un homme libre n’aime pas qu’une autorité (qu’elle qu’elle soit) vienne lui prendre de force (impôts, ou autre) ce qui lui appartient quelle qu’en soit la justification. Je pense que le financement d’un éventuel système de santé publique (d’un État, d’une armée, etc) devrait se faire via don pour être compatible avec la liberté.

    « 2. Imaginons que la société générale, le crédit agricole et BNP Paribas se cassent la gueule en même temps. Doit-on les renflouer, et surtout, qui doit payer ? »

    On ne renfloue pas un arnaqueur. On ne renfloue pas quelqu’un qui s’enrichit grâce au travail gratuit des autres via émission de dette ex nihilo. Cf réserves fractionnaires.

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