Quel bilan du mouvement étudiant au Québec ?
Après plus de trois mois de tensions dues au mouvement étudiant, le Québec vit finalement une accalmie. Profitons-en pour comprendre pourquoi le climat social s’est ainsi détérioré.
Après plus de trois mois de tensions dues au mouvement étudiant, le Québec vit finalement une accalmie. Profitons-en pour comprendre pourquoi le climat social s’est ainsi détérioré.
Toute la province attend avec impatience que l’État règle le conflit. Néanmoins, il ne devrait pas se laisser aveugler par la hâte, car sa manière de gérer la crise pourra soit assurer le respect de la primauté du droit, soit paver la voie à d’autres perturbations plus graves encore. Espérons que le gouvernement de Jean Charest en est conscient !
Chaque soir, je regarde à la télé l’évolution de la crise étudiante. Chaque soir, je constate avec consternation l’ampleur de la mobilisation étudiante et populaire. En dépit de tous mes efforts pour comprendre, je dois bien me rendre à l’évidence : je ne saisis ni la logique des manifestants ni celle de leurs nombreux partisans.
Si les pauvres et la classe moyenne sont avantagés par les changements, une question s’impose : pour qui les étudiants se battent-ils ? Pour qui ont-ils perdu un trimestre ? Pour qui ont-ils manifesté plus de 250 fois, bloqué la circulation, monopolisé les forces de l’ordre et provoqué la démission de la ministre de l’Éducation ?
Vu depuis la France, dur de comprendre ce qui se passe dans les universités québécoises en ce moment. Contrepoints vous propose un décryptage depuis l'autre côté de l'atlantique, pour vous permettre de comprendre les tenants et aboutissants de la situation.
Au Canada comme en France ou partout ailleurs, quand les leaders de "mouvements étudiants" se revendiquent de la démocratie, il faut se méfier à plus d'un titre.
Un demi million d'étudiants chiliens ont abandonné les écoles publiques pour passer aux écoles privées