Liban : la tentation chinoise
Beyrouth sera-t-il la prochaine prise chinoise en Méditerranée ?
Beyrouth sera-t-il la prochaine prise chinoise en Méditerranée ?
En posant les problèmes avec une brutalité certaine et peu diplomatique à Beyrouth, le président français prend un risque.
Il n'est pas hasardeux d'émettre l'hypothèse que l'impasse dans laquelle se trouve aujourd'hui le Liban favorise les projets du Hezbollah.
Le 9 mars, le Liban a fait défaut d’une échéance de sa dette en devises de 1,2 milliard de dollars, détenue principalement par les banques libanaises, mais également, à un niveau significatif, par certains fonds spéculatifs.
Au Liban, les étapes de la formation du nouveau gouvernement traînent en longueur. Tout se passe comme si la vie quotidienne des Libanais ne virait pas au cauchemar.
La révolution libanaise est portée par un double message qu’elle chante sur tous les tons : le rejet d’une classe politique corrompue, symbole d’un Etat défaillant et la fin des divisions entre les Libanais, dont cette classe politique se nourrit.
Une crise sans précédent se déverse sur le Liban. De nombreux salariés du secteur privé et de nombreux fonctionnaires n’ont perçu que la moitié de leur salaire en novembre 2019.
Le 27 octobre, les Libanais forment une chaîne humaine de 170 km du nord au sud du pays, réunissant 140 000 personnes environ, se tenant par la main. C’est ce jour-là que le Liban est redevenu un pays, que plus personne ne pourra jamais diviser.
Ce fut la taxe de trop pour les Libanais qui sont descendus en masse manifester leur colère contre le système corrompu et kleptocrate de la classe dirigeante.
La crise d’aujourd’hui gouvernementale est lue comme la conséquence de rivalités entre Iran et Arabie saoudite. Pourtant ses facteurs prennent racine dans la structure propre du système politique libanais, excessivement communautarisé.
Le Liban que décrit Nabil Malek est terre de contrastes : s'y côtoient banquiers, hommes d'affaires et ministres, et la reine de Beyrouth, au destin tragique...
SABIS, une chaîne d’écoles privées internationale d’origine libanaise, a prouvé qu’elle pouvait, mieux que n’importe quelle école publique, réussir à fournir une instruction de haute qualité aux enfants pauvres.
Alors que la révolution syrienne continue, les villages frontaliers libanais ressentent maintenant, eux aussi, les effets de cette insurrection.