Convention climat : le rétropédalage réaliste d’Emmanuel Macron
Les propositions de la Convention climat avaient été applaudies par les militants et les ONG pour leur radicalité technosceptique et leur "innovation" fiscale.
Les propositions de la Convention climat avaient été applaudies par les militants et les ONG pour leur radicalité technosceptique et leur "innovation" fiscale.
Comme pour les annonces précédentes, la politique gouvernementale, en cherchant à concilier impératif sanitaire et « acceptabilité sociale », risque fort de ne satisfaire ni l’un ni l’autre.
L’univers cyberpunk dans lequel baigne le jeu vidéo est à la fois individualiste, anarchiste et post-étatique, ce qui lui donne une tonalité libertarienne qui réjouira les amateurs de fictions anarcho-capitalistes.
Dans le cas de l’encadrement du culte comme de celui de l’éducation, le nouveau projet de loi affermit le monopole de l’État dans l’arbitrage des croyances et de l’instruction.
Si, au lieu de se précipiter pour répéter les mêmes mesures qu’en mars et début novembre, les pouvoirs publics cherchaient à évaluer le coût catastrophique de leur autoritarisme sanitaire ?
Emmanuelle Wargon veut "casser les ghettos" en relançant le logement social, y compris en punissant les maires récalcitrants. La méthode n'est pas forcément la meilleure pour combattre le séparatisme.
Face à la défiance généralisée, Jean Castex propose une stratégie nationale de vaccination qui ressemble beaucoup à celle déjà en place depuis mars contre le covid. Peut-être un peu trop même.
L’État bureaucratique, après avoir semé le doute, la défiance et entamé le capital social nécessaire au bon fonctionnement de l’État de droit libéral, se pose désormais comme le gardien de la raison et de la science.
Tout semble réglé comme du papier à musique pour faire de Noël une sorte de retraite monacale à connotation antilibérale et anticapitaliste, à un moment où l’économie s’engage dans la pire récession de l’après-guerre.
Loi de "sécurité globale" : des mesures qui ne répondront ni aux attentes générales de sécurité, ni aux garanties en matière de libertés individuelles.
Faire d’un courant philosophique individualiste et protecteur radical des libertés individuelles le nouvel ennemi public fantasmatique de la France et des Français devrait nous interroger sur l’évolution socialiste de notre pays.
Les élites politiques et bureaucratiques du pays semblent prêtes à nous autoriser à « fêter Noël » si nous nous tenons tranquilles les 15 prochains jours.
La misère est un terreau fertile pour le populisme, qui pourrait capitaliser sur la "gilet-jaunisation" du pays. Le pari électoral de Jean-Luc Mélenchon pourrait donc être gagnant.
Plutôt que de vouloir punir Amazon, tous les commerces devraient être à égalité de traitement, c’est-à-dire autorisés à vendre leurs produits sans devoir tout attendre de l’arbitraire de l'État.
Cette année, la candidate du parti libertarien a été plus populaire que le candidat du Green Party Howie Hawkins ou encore que l’excentrique Kanye West, qui s’était présenté en tant que candidat du Birthday Party.
La bataille électorale qui se joue en ce moment entre Joe Biden et Donald Trump ajoute au problème du poids de l’exécutif américain sur l’avenir du monde celui de sa légitimité.
L’État n’est pas capable d’évaluer les dégâts irrémédiables qu’il est en train de produire. Et s’il suivait les conseils qu’il prodigue aux grandes surfaces et aux commerçants ? Si l’État se concentrait sur l’essentiel de ses missions ?
Pour la première fois, en régime d’exception sanitaire, la bureaucratie s’imagine vivre sans la société ou, au pire, la remplacer dans son fonctionnement essentiel.
Si officiellement, le reconfinement demeure exclu, la multiplication des restrictions à la liberté de circuler ou de commercer, risque fort de s’étendre à partir de cette semaine et d'agir comme un quasi-confinement.
Des initiatives plus ou moins heureuses en Europe témoignent du malaise grandissant au sein d’une partie de la population européenne face à la spirale répressive de l’État sanitaire.