Que devient le Sahel depuis le retrait français ?

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Que devient le Sahel depuis le retrait français ?

Publié le 9 septembre 2024
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Si le Sahel est sorti de l’actualité française, l’extension des territoires contrôlés par les islamistes reste une menace pour l’Europe, comme le montre l’évolution de la situation depuis le retrait français entre fin 2022 et fin 2023.

 

Le Sahel est sorti de l’actualité française, d’une part parce que l’Ukraine et la situation intérieure préoccupent davantage nos concitoyens, d’autre part parce que l’armée française et une bonne partie des Français ou des binationaux en sont partis.

Si la France n’est plus concernée directement, l’extension des territoires contrôlés par les islamistes et leurs trafics de drogue et de migrants à travers le Sahara restent une menace pour l’Europe.

N’oublions pas non plus que les pays du Sahel, notamment le Mali, ont des diasporas importantes en France. Le Carrefour des Acteurs Sociaux, qui est à leur écoute, est témoin de leur ébranlement.

Il temps de faire le point sur la situation du Sahel après le retrait français, que j’évoquais dans mon précédent article de juin 2021. Je vais m’appuyer sur des témoignages, tant des diasporas et de Français, que des éléments publiés par les revues de géopolitique, notamment Conflits et The Economist.

Pour cela, rappelons d’abord le contexte géographique et historique.

 

Un peu de géographie

Sahel est un mot arabe qui signifie « rivage », en l’occurrence la rive sud du désert du Sahara. Mais en géopolitique, c’est aussi une série d’États. D’ouest en est : la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.

Ces États ont des frontières qui ne correspondent ni à des limites géographiques ni à des groupes de populations. Elles ont été établies par les Français qui avaient colonisé toute la région, et avaient largement favorisé l’Algérie en lui attribuant une grande partie du Sahara qui n’avait jusqu’alors rien d’algérien. Mais pour éviter des guerres sans fin les États africains se sont mutuellement engagés à ne pas remettre ces frontières en question.

Au nord du Sahel, nous sommes au Sahara, c’est-à-dire dans une zone très sèche où de rares éleveurs vont d’une prairie très provisoire à une autre, avec des haltes à quelques rares puits (bir en arabe, que l’on retrouve dans beaucoup de noms de lieux).

Ces éleveurs étaient également des commerçants qui échangeaient des produits maghrébins contre des produits subsahariens, notamment de l’or ou des esclaves. Ce dernier commerce a été arrêté par les Français, mais est remplacé aujourd’hui par le trafic de migrants.

Peut-être à cause du changement climatique, on admet aujourd’hui que le nord du Burkina Faso fait partie du Sahel.

Les populations du Sahara sont des tribus arabes ou berbères (les Touaregs parlant tamashek et utilisant parfois l’alphabet tifinagh). J’expose par ailleurs (voir la photo de cet article) l’usage que font de cet alphabet les gouvernements algérien et marocain.

Une exception à ce paysage désertique est le fleuve Niger qui, partant du château d’eau africain qu’est le massif du Fouta Djalon en Guinée orientale, entre profondément dans le Sahel où il forme une sorte de delta intérieur, avant de revenir en zone humide au Nigéria.

Il dessert notamment la ville de Tombouctou, qui a longtemps été considérée comme la capitale intellectuelle de la région du fait de ses nombreux manuscrits d’exégèse musulmane en arabe.

Et puis, en allant vers le sud, l’eau est de moins en moins rare et les agriculteurs deviennent très majoritaires, ce qui explique une partie des conflits d’aujourd’hui.

Les grandes villes se trouvent naturellement dans ces zones du Sud, pour avoir assez d’eau pour leur population.

 

Un peu d’histoire

L’histoire locale est mal connue, faute d’écriture. L’alphabet arabe était plutôt d’usage religieux qu’administratif, littéraire ou scientifique, et n’était maîtrisé que par quelques lettrés. Le tifinagh n’était utilisé que pour des indications topographiques, et les langues subsahariennes n’étaient pas écrites.

Il y a bien sûr la tradition orale qui parle d’empires locaux, notamment peuls (des éleveurs-commerçants), mais il ne s’agit pas d’empires au sens européen ou chinois du terme, le contrôle du territoire étant plus difficile, faute d’écriture justement, et probablement de nature féodale, c’est-à-dire de fidélité clanique.

Mais aujourd’hui les souvenirs de ces empires sont utilisés par les hommes politiques au pouvoir ou dans l’opposition, pour magnifier le rôle de leur pays, et souvent pour accuser la colonisation de les avoirs détruits.

L’arrivée des Français colonisateurs se fit sans trop de difficultés du fait du très faible peuplement local. Cette expression « Français colonisateur » est mal comprise aujourd’hui parce qu’il s’agissait en fait d’un petit nombre d’officiers et d’administrateurs, soutenus par des militaires subsahariens d’une tribu différente pour éviter des conflits d’allégeance.

Il n’y eut en effet pratiquement pas de colons au sens maghrébin ou sud-africain du terme, c’est-à-dire de grands propriétaires terriens. Les quelques chefs d’entreprise qui vinrent petit à petit ne furent jamais nombreux, et furent encore plus rares que dans les pays côtiers humides et à plus forte proportion de population scolarisée, comme le Sénégal ou la Côte d’Ivoire.

 

De l’indépendance à la situation d’aujourd’hui

La colonisation ayant amené la paix civile, une meilleure circulation de la nourriture et un début de connaissances sanitaires, la mortalité diminua énormément. Or, contrairement à la situation en France ou en Afrique près de la côte (scolarisation depuis plusieurs générations, forte population urbaine…), la fécondité ne suivit pas la chute de la mortalité et resta élevée.

En effet, la chute de la mortalité provient de la diffusion de comportements simples, comme la vaccination ou le fait de faire bouillir une eau suspecte, alors que celle de la fécondité suppose une sorte de transfert de civilisation, ce qui a lieu très lentement lorsque deux populations différentes ne sont pas en contact quotidien.

De plus, les techniques agricoles n’évoluant que lentement, les rendements augmentent moins vite que la population, et la situation des paysans devient difficile. Mais celle des éleveurs encore plus, puisque les conflits avec les cultivateurs deviennent de plus en plus aigus.

Tous ces problèmes paraissent lointains dans les capitales, où l’on peut bercer la population de bonnes paroles, quitte à limiter la liberté d’information en interdisant les médias étrangers

 

La situation sur le terrain

En fait, sur le terrain, la situation s’aggrave sans arrêt.

Dernier exemple : le 24 août 2024, à Barsalogho au Burkina, le pouvoir donne l’ordre de creuser des tranchées autour des villages pour les protéger. La population rappelle au préfet que les islamistes ont pris l’habitude d’exécuter les civils le faisant. Le préfet insiste pour que ce soit fait. Résultat : tous les hommes du village ont été tués par les islamistes, qui ont diffusé des vidéos exposant les morts à titre d’avertissement.

Les djihadistes instaurent la charia dans les zones qu’ils contrôlent, imposant des lois strictes et des punitions sévères. La scolarisation s’arrête pour les filles et se limite à la récitation en arabe du Coran pour les garçons. Une partie de la population va se réfugier dans la ville la plus proche.

Dans un article des Nations Unies (La situation sécuritaire au Sahel reste très préoccupante, prévient l’ONU), on apprend notamment que :

  • en 2024, plus de 35 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire dans la région. Les déplacements forcés sont en hausse, avec deux millions de personnes déplacées à l’intérieur de leur pays, et 132 000 réfugiés en 2021.
  • les conflits et l’insécurité alimentaire aggravent la vulnérabilité des populations locales.

 

Les troupes françaises ont certes tué de nombreux djihadistes, mais elles ne pouvaient résoudre le problème démographique, ni la sous-administration. On les tint néanmoins responsables de la situation pour demander leur départ.

 

La connexion avec la criminalité organisée et les rivalités ethniques

Ce qui suit concerne principalement les trois pays où une junte militaire est au pouvoir, c’est-à-dire le Mali, le Burkina et le Niger. La Mauritanie et le Tchad, aux deux extrémités du Sahel ex–français sont des cas particuliers que nous évoquerons ensuite rapidement.

Les groupes djihadistes collaborent souvent avec des réseaux criminels.

Cette alliance est mutuellement bénéfique : les djihadistes font payer leur soutien, tandis que les criminels bénéficient de la protection et du contrôle territorial fournis par les groupes armés.

Cette coopération se manifeste particulièrement dans :

  • les trafics de drogue, où le Sahel est devenu une plaque tournante du trafic de cocaïne entre l’Amérique latine et l’Europe.
  • les trafics d’êtres humains, principalement de Subsahariens voulant gagner le Maghreb pour rejoindre ensuite l’Europe
  • les trafics d’armes, cette fois à destination des djihadistes, payés avec les redevances reçues des trafiquants.

 

Les rivalités ethniques

Les rivalités ethniques sont exacerbées par les groupes djihadistes.

Par exemple, au Burkina, ils recrutent des Peuls, déjà mal vus par les agriculteurs, ce qui accroît encore l’hostilité de ces derniers. Au Mali, les djihadistes exploitent les tensions entre les Touaregs et les autres groupes ethniques, ainsi qu’avec le pouvoir central qui n’accepte pas leurs demandes d’autonomie.

Les civils sont souvent pris entre deux feux, subissent les exactions des groupes armés et la répression des forces gouvernementales. De plus, les conflits interethniques, exacerbés par les djihadistes, mènent à des cycles de violence et de représailles qui déstabilisent encore plus la région.

Qu’avaient donc fait les Français pour être maintenant rejetés, après avoir été considérés comme des sauveurs ?

Ils auraient « manifesté leur supériorité » et « donné des leçons de morale » relatives, je suppose, à la mauvaise gouvernance.

C’est d’autant plus désagréable pour les juntes au pouvoir qu’ils avaient probablement raison sur le fond !

 

L’échec des gouvernants et des Russes

Pour remplacer les Français et sous prétexte de « diversifier les coopérations pour maintenir notre indépendance », on fit venir des mercenaires russes (le « groupe Wagner » bizarrement rebaptisé aujourd’hui Africa Korps), rémunérés par des concessions de mines d’or, là où les Français se faisaient tuer gratuitement.

Les Russes auraient mis en place plusieurs sociétés d’exploitation, avec des prête-noms africains au sommet, et seraient en train de préparer une refonte des codes miniers à leur profit.

Ces mercenaires russes sont en principe là pour aider l’armée nationale à chasser les islamistes, mais en pratique leur rôle principal est de protéger le pouvoir en place.

En fait, la raison historique de leur arrivée est la formation en Union soviétique, et aujourd’hui en Russie, d’une partie des militaires au pouvoir, par exemple le colonel Stadio Camara.

Plus généralement, les ouvrages d’Ernest Kakou Tigori décrivent la formation des élites africaines à ou par Moscou, même si certains, comme Houphouët-Boigny, se sont éloignés plus tard.

Vladimir Poutine a repris cette vieille tradition pour l’utiliser géopolitiquement, comme le faisait l’URSS, et rompre l’isolement relatif dont il est victime du fait de la guerre en Ukraine.

Certes, les mercenaires russes sont parfois sur le terrain avec l’armée nationale face aux djihadistes, mais ils sont alors accusés du massacre des populations locales, s’ajoutant à des défaites locales.

Ce fut le cas récemment au Mali (500 morts à  Mouria d’après l’ONU), ou au Burkina (107 soldats tués, 7 prisonniers et des saisies d’armes et de matériel par les djihadistes).

Défaite également de l’armée malienne fin juillet 2024 à Tinzaouaten, près de la frontière avec l’Algérie, pays avec lequel le Mali s’est brouillé en ne respectant pas l’accord du gouvernement précédent conclu grâce à l’arbitrage de l’Algérie avec les rebelles à Touaregs du Nord.

Et les autorités ont l’aplomb d’expliquer ces échecs en accusant la France de fournir des armes aux djihadistes !

 

Une répression croissante

Parallèlement, les gouvernants sont de moins en moins bien acceptés par la population pour des raisons qui s’accentuent : perte du contrôle du territoire, répression interne avec l’arrestation ou la disparition d’opposants et l’interdiction de certains médias.

Les médias réduits au silence

Le Mali vient de suspendre la diffusion de la chaîne française LCI pendant deux mois pour avoir prononcé « des propos de dénigrement, des affirmations gratuites et des fausses accusations d’exactions contre les forces armées maliennes et leurs partenaires russes » à l’occasion de la défaite de Tinzaouaten.

Cette suspension s’ajoute à celle des médias français France 24 et Radio France Internationale (RFI), très suivis. France 2 avait déjà été suspendue début 2024, tandis que les correspondants étrangers doivent partir ou se taire.

Au Burkina Faso, LCI avait été suspendue en juin 2023 après les propos d’une journaliste sur la situation liée aux violences jihadistes, qualifiés de « fausses informations ».

L’inquiétude gagnerait une partie de l’armée, notamment au Burkina.

Au Mali, la société civile est de plus en plus sceptique : quatre années après la prise de pouvoir du colonel Assimi Goita, la fin de la transition et les élections prévues s’éloignent sans cesse.

Un mot sur le Tchad, la Mauritanie et le Soudan

Le Tchad n’a pas rompu avec les Français, mais, à l’inverse du Mali, du Burkina et du Niger, ce sont des tribus du nord, plutôt pastorales, qui sont au pouvoir au détriment des agriculteurs du sud.

La situation est un peu analogue en Mauritanie, où le pouvoir est entre les mains des Arabes par opposition à leurs ex–esclaves ou aux cultivateurs-pêcheurs de la rive nord du fleuve Sénégal. Dans les deux cas, les autorités traditionnelles tiennent le pays et sont validées par des élections dont j’ignore le degré de liberté.

Côté anglophone, le Sahel se prolonge au Soudan,déchiré par une guerre civile à grande échelle entraînant une famine généralisée. L’armée régulière héritière du régime islamiste précédent se bat contre une fraction dissidente, « les forces de réaction rapide », les deux camps méprisant également le sort des civils et bloquant l’assistance alimentaire.

 

En conclusion

Il est de plus en plus clair que les mercenaires russes sont d’abord là pour s’enrichir, ensuite pour défendre les régimes en place, et en dernier seulement pour reconquérir la partie du pays aux mains des djihadistes. Et lorsqu’ils tentent de le faire, ils sont souvent battus et se vengent sur la population locale.

Le discours officiel des juntes au pouvoir au Mali, au Burkina et au Niger est : « nous dépendions trop de la France et voulons diversifier nos partenaires ». Par ailleurs, cette « diversification » a d’abord consisté à faire appel aux Russes, et les régimes dépendent bien plus des Russes qu’ils ne dépendaient des Français.

Mais le départ des Français n’a rien résolu et, comme il était prévisible, la situation militaire se dégrade.

Plus au sud, les populations des grandes villes, encore à l’abri des islamistes, sont de plus en plus conscientes de la situation, et on est loin de l’enthousiasme des manifestations de soutien au pouvoir où l’on agitait des drapeaux russes.

Mais si la société civile grogne de plus en plus, le nombre de régimes dans le monde qui se maintiennent au pouvoir contre leur propre population n’incite pas à l’optimisme.

Un cynique pourrait dire que les Français ont eu tort de se mettre du côté des démocrates, et que s’ils avaient été du côté des militaires, comme c’est un peu le cas au Tchad, ils seraient toujours là, et les islamistes ne gagneraient pas les batailles. Reste, comme nous l’avons vu, que ce ne sont pas les Français, ni les Russes, les Chinois ou tout autre qui pourront résoudre les problèmes démographiques et de gouvernance.

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  • Quelle effroyable misère pour les populations prises dans cet étau. Y a t il un exemple de pays à sous sol riche africain qui échappe à ces destins épouvantables ?

  • Notre action peut être considérée comme néocolonialiste. Les Russes n’ont pas ce problème : ils sont “employés” par les autorités locales qui les payent en or, minerai, etc. L’intervention de la France étant gratuite, elle est suspecte pour la population qui la soupçonne d’intervenir pour imposer sa politique aux gouvernements
    D’une façon générale, il faut arrêter d’aider gratuitement ces pays qui se sont battus pour obtenir leur indépendance. Ils sont désormais autonomes et à ce titre doivent s’organiser pour gérer leur pays et ses habitants qui ont soutenu leurs dirigeants pour accéder à cette magnifique indépendance qui leur apporte tant de bienfaits et de bonheurs.
    Arrêtons de les voir comme des sous développés en leur apportant de l’aide sans contreparties. La Chine et la Russie l’ont bien compris : aucune aide, aucune suppression de dette. Et si ces pays se font avoir lors des contrats (ex route de la soie ou autre), c’est parce qu’ils sont matures et indépendants. C’est la vie des contractants.
    De même, l’envoie de denrées alimentaires gratuites est une marque de
    néocolonialisme. Cela favorise les trafics, le clientélisme et la continuité de la politique du pays : pourquoi les dirigeants doivraient ils changer leur politique ou arrêter de faire la guerre puisque l’aide internationale gratuite (financée en très grande majorité par l’Occident et peu par le Russie ou la Chine) nourrit et soigne la population et permet à certains de s’enrichir ? N’est-ce pas du colonialisme que de vacciner gratuitement les populations et les aider à se nourrire ?
    Quant aux immigrés clandestins des anciennes colonies en France, il serait bon de leur rappeler que leurs grand-parents se sont battus contre le colonisateur pour vivre une belle vie d’indépendance où ils choisissent leurs dirigeants qui répondent à leur avenir serein. Et que migrer vers leur ancien colonisateur est une marque de mépris et de reniement de leurs grands parents. En migrant, ils se remettent sous le joug de leurs anciens colons.
    Laissons ces pays vivre leur vie, comme c’était le cas avant qu’ils soient colonisés. C’est exactement ce que font la Chine et la Russie.

    • Donc arrêtons de les accueillir en leur fournissant tout sur un plateau… Ca serait une première simple à mettre en place, car actuellement, c’est du perdant pour seulement 1 côté qui va rapidement se radicaliser encore plus…

      • Encore faudrait il que les pays du Maghreb et du Machreck refoulent les migrants saheliens au lieu de les laisser passer
        Pour cela l UE doit construire une politique claire avec eux en subventionnent ces retentions à l image de celles de la turquie et de G Mélanie a commencé a mettre en place
        Les bisounours européens doivent se secouer vigoureusement et sortir du déni de réalité……🤗🤗🤗🤗🤗

  • La France n a plus les moyens de ses ambitions…..laissons les africains résoudre leurs problèmes……😇😇😇😇

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