Contrepoints fait une pause

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Contrepoints fait une pause

Publié le 10 mars 2024
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Chers lecteurs, chers libéraux,

Les dernières années, marquées par l’effondrement des partis de gouvernement, la recomposition de la scène politique et la pandémie de covid, ont été une période de forte mutation du paysage intellectuel et idéologique français. De nouvelles lignes de fracture ont émergé, le militantisme politique traditionnel est moribond, et le milieu libéral français, si optimiste en 2016, n’a pas été préservé.

Les habitudes de consommation des médias ont aussi changé. Après un rebond lors de la folie des confinements, l’industrie a connu un fort déclin, et les réseaux sociaux sont désormais la principale source d’information. À cet égard, l’essor de TikTok est remarquable.

Contrepoints, qui se situe au carrefour de ces transformations, n’a pas été épargné. Notre levée de fonds de fin d’année n’a pas donné les résultats escomptés, et notre formule ne trouve pas son public. Nous n’avons pas su régénérer le journal ni prendre le virage des réseaux sociaux. Afin de nous permettre le temps de la réflexion sur la raison d’être de Contrepoints, ainsi que les options stratégiques qui s’offrent à nous pour la mener à bien, j’ai décidé de mettre – temporairement – en pause le journal.

Je vous tiendrai informés des futures évolutions de votre journal, et je vous remercie une fois de plus pour votre soutien et votre fidélité.

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  • Excellente initiative, une bonne période de réflexion semble nécessaire pour savoir comment contrepoints définit le libéralisme… une relecture d’Atlas Shrugged d’Ayn Rand ne serait pas du luxe pour bien faire la différence entre libéralisme et collectivisme. Bonne pause et j’espère à bientôt.

    15
  • Re:  » l’essor de TikTok est remarquable. »
    La recherche de vérité est plus honorable que l’influence.
    Puisse votre réflexion vous convaincre de ne pas imiter un des pires instruments de désinformation.
    Pas la peine de rêver d’un parti libéral représentatif: l’appellation « Contrepoints » évoque une opposition au vaste consensus illibéral et ne peut que fournir un forum pour une poignée d’esprits éclairés sans prétention d’inverser le cours de l’histoire.
    Une sorte de club sélectif et convivial qui fait du bien à ses membres et du mal à personne d’autre, comme au début.

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    • @mc2
      Entièrement d’accord avec vous jusqu’à un certain point. Car la « poignée d’esprits éclairés » ne s’est pas formée toute seule mais grâce à des initiatives telles que Libéraux.org et Contrepoints ainsi que, bien plus ancien (une quarantaine d’années), le Mises Institute (https://mises.org/), le Cercle Frédéric Bastiat et bien d’autres, la lecture et la réflexion personnelle, celles-ci étant énormément facilitées par l’existence de ces sites. Une « poignée d’esprits éclairés » destinée à grandir. Si Libéraux.org et Contrepoints ont pu initier à la pensée libérale ne serait-ce que quelques milliers d’individus et permettre à ceux qui la connaissait déjà d’en approfondir et élargir la portée, c’est déjà fantastique car ce sont autant de personnes qui peuvent continuer à la diffuser plus loin. Loin d’être élitiste comme vous le suggérez, le libéralisme peut être compris et intégré par tous les individus qui ont conservé un minimum de bon sens et ne cherchent pas à imposer leur volonté aux autres par la force. L’immense majorité des gens n’apprend pas à ses enfants à agresser les autres. L’mmense majorité des gens est donc libérale sans le savoir et il faut toute la propagande étatique pour éviter qu’elle le sache.

  • Triste d’apprendre cela.
    Fidèle lecteur et contributeur. Vous allez me manquer.
    Je suis volontaire pour contribuer si besoin.

  • J’espère que vous trouverez une solution pour pouvoir continuer à développer sur contrepoint qu’une autre voie, en dehors de l’étatisme,est possible.
    A bientôt,vous pouvez compter sur ma participation à vous soutenir .

  • Espérons que cette pause vous sera salutaire ! J’avais découvert Contrepoints grâce à News Republic il y a quelques années, et j’y suis venu en bonne partie pour les éditos toujours bien sentis de h16. Il semble avoir trouvé une formule qui fonctionne assez bien, du moins pour lui, en ayant son public et en étant très présent sur X. Si je ne m’abuse, le Collectif Antigone intervient aussi là-bas, et j’y ai aussi retrouvé avec plaisir des personnes qui écrivaient ici il y a bien longtemps, comme Guillaume Nicoulaud. Après, dans son état actuel, difficile de se projeter sur ce que deviendra ce réseau social, et j’ai l’impression qu’une présence significative suppose une veille permanente…
    Bon courage à vous en tout cas, j’espère que vous trouverez une formule qui vous conviendra. Pour ma part, je reste à l’écoute sur le site et sur l’appli.

  • Bonne initiative.
    En attendant que Contrepoints redémarre, je signale le Nouveau Libertarien qui a s’est lancé récemment:
    https://lenouveaulibertarien.fr/

    • Merci du lien!
      Visiblement, on y trouve le type d’articles qu’on trouvait autrefois sur Contrepoints.

  • J’ai lu ce média pendant des années , l’ayant découvert par H16 (et lui par Atlantico) . J’y ai trouvé des éclairages et des points de vues différents de ceux récités par les médias mainstream, des auteurs libéraux aussi . Ce média soufflant un vent de liberté faisait chaud au cœur dans ce pays de dirigé par une boursouflure étatique cancéreuse. Ces derniers temps on voyait bien que la fraicheur avait déserté , une certaine redondance était apparue , un changement de ligne aussi (guerre en Ukraine ? ) .

    • Le problème est qu’avec la nouvelle ligne éditoriale, il y avait de moins en moins de libéralisme et de plus en plus d’articles proches du politiquement correct et de ce qu’on peut lire dans la presse mainstream…
      Est-ce le souhait de décrocher un subventionnement étatique? On perd souvent son âme dans la compromission.

  • Les turbulences économiques suffisent sans doute à expliquer vos difficultés actuelles. Je pense cependant que la ligne éditoriale des derniers temps n’allait rien arranger.
    Pourquoi un article qui renvoie dos à dos les extrémismes woke et les gens qui osent leur résister ? Pourquoi les articles de h16 sur le vaccin ont-ils été systématiquement niés ?

  • Ca n’est pas sans avoir prévenu, ni expliqué pourquoi, que j’ai cessé d’apporter mon soutien financier. Et il ne m’a pas semblé être le seul dans ce cas…

    • un beau gâchis

    • Voilà. C’est signé. La fin de CP, c’est un coup des Russes !

    • @MichelO
      Tout à fait. Ayant soutenu Contrepoints de 2015 à 2022 inclus, je n’ai reçu aucune réponse quand j’ai tenté d’expliquer à la rédaction et à libéraux.org pourquoi je cessais de le faire. Je peux me tromper mais je soupçonne que Contrepoints ait été délibérément torpillé à cause de son succès. A moins qu’une équipe trop jeune, impatiente et pleine d’illusions ait décidé de profiter de ce succès pour en faire une plateforme pour un « programme politique » par nature bourré de compromissions pour devenir « respectable » aux yeux de ceux qui sont sensés représenter l’idéologie « dominante ». Grave erreur allant à l’encontre de l’objectif des fondateurs de l’association qui était de diffuser la pensée libérale, au travers d’une analyse pluraliste de l’actualité en ce qui concerne Contrepoints. Espérer une révolution libérale sans que le libéralisme soit compris et défendu par une masse critique d’individus, c’est mettre la charrue avant les boeufs. La diffusion des idées, sans compromission, est à la base de tout changement. C’est un travail ingrat et de longue haleine, mais qui finit un jour par porter ses fruits comme en témoigne l’élection de Xavier Milei en Argentine ainsi que, malheureusement, le succès du marxisme. Les gens ont d’abord besoin de comprendre ce qui se passe, les causes profondes des désagréments qu’ils subissent, avant d’agir. Le libéralisme est la seule doctrine à y apporter une réponse cohérente, intemporelle.

      • Parfaitement. En vrac, quelques éléments que je dénonce dans le vide depuis plusieurs années, disons le début du confinement, et qui n’ont fait que s’amplifier au cours du temps :
        – La modération des commentaires. Certains mots suffisent à mettre le commentaire en attente, et indéfiniment parfois, alors que le contenu est parfaitement anodin. Les trolls semblent mieux traités que ceux qui font un effort pour donner une opinion, et on ne peut les bloquer.
        – La probable modération correspondante des articles. Autant il est bon qu’un article présente des vues opposées avant de choisir, autant finir sur du en même temps ne donne pas spécialement envie de lire le suivant.
        – Le manque de constructivité. Râler contre des atteintes aux libertés, ça finit par lasser si on ne propose jamais d’alternative qu’un parti libéral pourrait par exemple reprendre dans son programme.
        – L’absence de respect absolu envers la science et la logique. Les positions de ceux qui les respectent sont devenues peu à peu des opinions comme les autres, ni plus ni moins.
        – Le soutien aux thèses politiquement correctes du changement climatique contrable par l’homme ou de l’interventionnisme en Ukraine.
        – La perte de l’ambiance « amicale » qui décourage de proposer ses propres articles.
        – Le manque de promotion sur les réseaux sociaux ou ailleurs des articles, difficile je le reconnais faute d’articles courts et percutants.
        Enfin, il semble en effet qu’une nouvelle équipe ait fini par prendre le journal en main, plus pour la promotion de son petit groupe en le faisant passer pour libéral que pour la défense des idées libérales en général. Et en tout cas très souvent pour défendre la liberté des uns d’empiéter sur la liberté des autres…

        • Ah c est toujours la sempiternelle faute des autres……s il y a échec……ce qui demontre un très grand courage………pour se vautrer dans ce conservatisme réactionnaire bien poussiéreux…..😅😅😅

          -1
    • Bonjour,

      Je confirme que la brutale reprise en main de ce journal était vouée à un échec certain à plus ou moins longue échéance car la substantifique moelle de celui-ci a été (sciemment?) éviscérée pour le transformer en un organe «neocons». Sauf que renier les valeurs baptismales de Contrepoints ne pouvait que provoquer qu’embarras et rejet.

      Les solutions techniques et économiques existent pour revivifier le journal, voire relationnelles (pourquoi ne pas contacter Elon Musk par exemple?), et je lui souhaite de vivre son instant Phénix pour faire à nouveau rayonner l’esprit si essentiel de liberté sur un paysage médiatique complètement atone sur le sujet.

      Bien cordialement.

      • Neocons vs cons…
        Et pourquoi diable le journal a-t-il changé de main ? Si ce n’est que son lectorat, plus conservateur que libéral, allait sur sa fin, au sens propre comme figuré. A l’image de LR infoutu de dépasser 5 % à la présidentielle.
        Un lectorat qui sera ravi de basculer, à défaut de l’escroc Fillon, sur le mirage Lisnard.
        Vous pensez que la ligne actuelle est fautive. Mais le ver était dans le fruit. Le changement d’équipe montrait bien sûr que la direction prise par l’ancienne avait précipité le navire vers son iceberg.
        Plus généralement.
        La principale difficulté du libéralisme à la française est qu’il est rarement capable de s’affranchir de la fracture gauche-droite, et qu’il finit toujours par basculer à droite et s’y noyer, quand il ne reste pas, pur esprit, aveugle aux défis modernes, en continuant par exemple de soutenir sans faillir l’immigration no-limit.
        Si je n’étais pas libéral, je n’aimerais pas être libéral. Tant cette position est aujourd’hui inconfortable, comme le montre la sombre destinée de CP.

        • @Abon Neabcent
          Les changements d’équipe ne sont pas forcément le résultat d’une nécessité. Ils le sont même rarement. Ils reflètent bien plus un changement dans les rapports de pouvoir au sein d’un groupe. Les associations, pour efficaces qu’elles puissent être, sont fragiles et il demeure très difficile de les protéger des prédateurs, d’autant plus intéressés que leur succès est grand. Tout l’inverse de ce que vous décrivez. Le précédent changement ne se justifiait pas du point de vue des buts de l’association. Seul l’avenir nous dira si celui-ci (2e en 2 mois) était justifié. Ce qui est certain, c’est que si c’est pour continuer à singer des médias traditionnels comme « Le Point », Contrepoints disparaîtra faute de raison d’être.

          • Oh que si ! C’est l’inconfort d’une situation qui engendre le changement. Ainsi va le monde.
            Quand tout va bien, pourquoi virer de bord ?
            Appel forcené aux dons, fin 2023, et changement d’équipe concomitant… Pas besoin de bosser à Bercy pour comprendre où en était CP.
            La ligne précédente vous agréait ? C’est votre droit.
            En revanche.
            Si vous tentez de me dépeindre une vessie en lanterne, vous me forcez à réagir. La naïveté n’est pas mon fort.

            -4
            • @Abon Neabcent
              Que l’inconfort d’une situation engendre le changement est souvent vrai pour les individus, dont certains préfèrent cependant parfois l’inconfort au changement. Pour les groupes d’individus il en va différemment, selon les objectifs de chacun. Il faut toujours se poser la question : inconfort, oui, mais pour qui ? A ce sujet vous évitez de répondre à mes observations (personnelles) sur le fonctionnement des associations. Si le but était de couler Contrepoints, but qui semble atteint selon l’un de vos propres commentaires, le changement de ligne éditoriale est parfaitement logique. Si non, l’erreur est humaine. Par ailleurs votre timing est erroné. Le premier changement de ligne éditoriale, celui que vous semblez approuver, est intervenu dès la mi 2023 avec la symptomatique quasi disparition de h16. A ma connaissance, Contrepoints n’a eu aucun mal à obtenir son budget pour 2023 en 2022. La plupart des gens donnent en fin d’année. En 2023 ils ne l’ont pas fait. Est-ce un hasard ?

              • @guy j adhère totalement à vos propos. Il faut peu pour ruiner une association. Parfois seulement le départ d’une personne ou l arrivée d une autre , toxique. J ajoute qu il y a eu une première faille avec le changement de maquette du site, moins conviviale. La chute des commentaires a été immédiate. Puis ils ont utilisé des images fabriquées, je les trouvais personnellement si repoussantes que je fuyais le site . Je leur ai d ailleurs écrit à ce propos.

                • @Val
                  Oui, il y existe aujourd’hui une tendance néfaste à vouloir remplacer ce qui marche par ce qui marche moins bien, voire pas du tout, sous prétexte « d’innovation », y compris dans les entreprises et associations privées (je laisse de côté le cas des gens de l’État, champions en la matière, sauf quand ça sert leurs intérêts). C’est bien d’essayer mais il faut savoir faire rapidement marche arrière face aux déconvenues, sans oublier que le mieux est l’ennemi du bien. La libre concurrence (absence de contraintes réglementaires à l’entrée sur un marché), l’obligation de satisfaire des clients volontaires (entreprises) ou ses donateurs (associations), sont les seuls freins à cette tendance à la mode.

                  • @Val, suite
                    Grâce à votre commentaire, je me suis aperçu que j’aurais dû formuler la première phrase de ma réponse à Abon Neabcent légèrement différemment.
                    En fait, c’est la perception par l’individu de l’inconfort d’une situation qui peut l’amener au changement, s’il préfère le changement à l’inconfort tel qu’il le perçoit. Cette distinction est importante car elle explique pourquoi un individu (et donc aussi un groupe) peut vouloir un changement qui lui se révélera néfaste pour lui-même par la suite. Qui n’a pas connu des gens, dont soi-même, qui ont décidé de changer de conjoint, de métier, d’habitation, de région, de pays… pour se rendre compte par la suite que « finalement, c’était mieux avant » ? L’erreur (action dont le résultat n’est pas conforme aux attentes de l’acteur) et l’incertitude sont inhérentes à la condition humaine.

  • Fidèle lectrice et contributrice financière, c’est avec infiniment de tristesse que j’apprends cette nouvelle.

  • Franchement, je devine plus une « fin de vie » qu’une pause.
    J’espère que ce n’est pas le symptôme d’un impossible libéralisme français.
    Plutôt celui de l’impasse de l’ambiguïté. Le libéralisme ne doit pas être une auberge espagnole où chacun convie ses propres démons. Il lui faut une ligne. Et une volonté politique. Pour paraphraser LFI : – les illibéraux votent et vous ?
    « Comme un nageur venant du profond de son plonge, tous sortent de la mort comme l’on sort d’un songe. » (Agrippa d’Aubigné)

    • @abon j aimais bien justement les diverses tonalités de libéralisme.

      • Il y avait de moins en moins de libéralisme dans les diverses tonalités disponibles dernièrement…

      • Le problème est qu’avec la nouvelle ligne éditoriale, il y avait de moins en moins de libéralisme et de plus en plus d’articles proches du politiquement correct et de ce qu’on peut lire dans la presse mainstream…
        Est-ce le souhait de décrocher un subventionnement étatique? On perd souvent son âme dans la compromission.

        • L’ancienne ligne – libérale conservatrice, un oxymore – supportée essentiellement par des vieux – était aussi vouée à l’échec. Comme la suite l’a montrée.
          Entre l’une ou l’autre, chacun y verra les raisons de l’échec.
          La vie politique nous enseigne une chose : le triomphe réclame unicité de la parole ; la multiplicité des courants est mortifère. Les frondeurs du PS ont eu la peau de Hollande…
          Je crains que le libéralisme français ait commencé par la fin. Constellation improbable de chapelles plus ou moins inconciliables, il n’a jamais su capter la lumière. Ni choisir et garder longtemps un chef autonome… qui a toujours fini par noyer son éphémère mouvement dans la droite française, pas libérale pour deux sous.
          Il nous faudrait un clone de Milei avec quelques retouches génétiques – s’il a réussi pour ses chiens, pourquoi pas pour lui ?
          Mais la France n’a pas encore atteint un état suffisant de décomposition. Et il y a l’Europe au-dessus.
          En attendant, prions pour que Milei réussisse. Pour qu’il prouve que son chemin mène quelque part.

          -1
          • L’ancienne ligne libérale « conservatrice » comme vous dites, a très bien fonctionné pdt des années avec en moyenne 4 à 8 articles d’intervenants tous les jours ouvrables et qqu’uns le weekend.
            L’échec est venu à partir du moment où la rédaction, sans doute sous l’impulsion de nouveaux venus, à voulu élargir son lectorat en essayant d’accrocher des lecteurs peu ou non libéraux. Résultats : articles de moins en moins liberaux, de plus en plus bien pensants et donc de moins en moins « dérangeants » par rapport à la doxa ambiante. Donc perte des lecteurs habituels et peu ou pas de nouveaux lecteurs. Car même ces nouveaux articles au libéralisme édulcoré et consensuel, seront tjrs trop ultra libéraux pour le français étatiste et gauchisante moyen.

            Cela me fait penser à la droite française qui, à force de guigner vers les idées de gauche et de chercher un adoubement de la bien-pensance gauchisante, a perdu son âme et son caractère et a vu ses électeurs partir.

          • @Abon Neabcent
            D’accord sur Milei. Pour le reste, c’est justement parce que Contrepoints a viré à la plateforme politique qu’il a finit par décourager la majorité de ses donateurs. A chacun son rôle. Il n’y a pas de libéralisme « conservateur ». Le libéralisme peut se résumer en une phrase extrêmement simple :
            Chacun fait tout ce qu’il veut avec ce qui lui appartient et rien que ce qui lui appartient, chacun étant propriétaire de son corps, des fruits de son travail et de tout ce qu’il acquiert sans le voler aux autres.
            Ce qui implique que la liberté de chacun s’arrête là où commence celle des autres. Le libéralisme est la seule doctrine prônant la liberté pour ceux qui sont au pouvoir.
            Je ne vois aucun « conservatisme » la dedans, bien au contraire. Comme nous vivons dans un monde dominé par l’usage de la force depuis des millénaires, l’institution de l’État couvrant aujourd’hui la totalité de la planète, le libéralisme est d’essence révolutionnaire et non conservatrice.

            • Erreur, lire:
              Le libéralisme est la seule doctrine prônant la liberté pour tous et non seulement pour ceux qui sont au pouvoir

            • « Cela me conduit au premier point sur lequel conservateurs et libéraux divergent radicalement. Comme les écrivains conservateurs l’ont souvent admis, l’un des traits fondamentaux de l’attitude conservatrice est la peur du changement, la méfiance envers la nouveauté en tant que telle, alors que l’attitude libérale est imprégnée d’audace et de confiance, disposée à laisser les évolutions suivre leur cours même si on ne peut prévoir où elles conduisent. On ne saurait critiquer les conservateurs s’ils se contentaient de faire preuve de circonspection devant des changements trop rapides dans les institutions et la politique générale de l’Etat ; il y a en ces matières incontestablement de bonnes raisons pour être circonspect et pour procéder lentement. Mais les conservateurs sont enclins à user des pouvoirs du gouvernement pour empêcher le changement, ou pour en limiter la portée à ce qui convient aux esprits les plus timides. Lorsqu’ils regardent vers l’avenir, ils manquent de cette foi dans les forces d’ajustement spontanées qui fait que le libéral accepte les changements sans appréhension, même s’il ignore comment seront réalisées les adaptations nécessaires. Cela fait assurément partie du tempérament libéral de présumer que, surtout dans le domaine économique, les forces autocorrectrices du marché amèneront les adaptations requises par les situations nouvelles, même si personne ne peut prédire comment elles le feront dans chaque cas. Il n’y a probablement aucun facteur pris isolément qui contribue autant à la répugnance des gens à laisser le marché fonctionner librement, que leur incapacité à comprendre comment l’équilibre indispensable entre offre et demande, exportations et importations, ou autres paramètres analogues, se produira sans intervention délibérée. Le conservateur ne se tiendra pour rassuré et satisfait que si une sagesse supérieure veille, et supervise les changements, que s’il sait qu’une autorité est chargée de garantir que lesdits changements s’opèrent « dans l’ordre ». »
              (Hayek)

              • @Abon Neabcent
                Absolument rien à redire sur cette excellente citation d’Hayek qui se contente ici de décrier une attitude frileuse, qu’il nomme conservatisme, qui s’applique à tous ceux qui ne peuvent concevoir une société dans État, parce que celui-ci a « toujours existé ». Je ne vois pas du tout en quoi elle pourrait s’appliquer à la ligne tenue par Contrepoints, jusqu’à mi 2022 environ, qui était pluraliste. Par ailleurs, ceux qui se nomment eux-mêmes conservateurs ne répondent absolument pas à cette définition mais se réclament d’une tradition millénaire énoncée depuis l’époque de la Bible dont les 4 derniers des 10 commandements peuvent être considérés comme un énoncé des préceptes de base du libéralisme.

            • Comme quoi, il y a encore du boulot !

          • Je n’ai jamais bien compris pourquoi « libéral-conservatisme » était un oxymoron.

            Si on définit le libéralisme comme le contraire de l’étatisme, comme l’idée que la société n’a pas besoin d’un État pour régler tous ses problèmes, le conservatisme est même complémentaire au libéralisme : l’État est superflu car il existe d’autres codes et structures pour régler les relations entre les individus : les valeurs ancestrales, la culture commune, la religion, les traditions, le bon sens…

            • Je n’ai pas souvent lu ici l’exact antonyme du libéralisme. Qui est effectivement l’étatisme. Beaucoup évoquaient le socialisme, qui, ironie de l’histoire, visait aussi une réduction drastique de l’Etat.
              Pour le reste, relire Hayek : « Pourquoi je ne suis pas conservateur »…

              • @Abon Neabcent
                Le dépérissement de l’État promis par les marxistes (Marx, Engels, Lénine..
                ) est un leurre car la révolution socialiste commence par lui donner tous les pouvoirs, en particulier le pouvoir économique absolu, donc un droit de vie et de mort sur tous les individus, en sus du monopole de la violence propre à tout État. Le socialisme marxiste est le summum de l’étatisme.

          • Justement, CP a peut-être aussi oublié que les vieux sont de plus généreux donateurs que les jeunes, ayant eu plus de temps pour accumuler sagesse et richesses…

            • Un grand merci pour ce fumeux poncif…..quel bavardage……🤣🤣🤣🤣

              -4
              • Un jour, vous direz quelque chose de valable.
                Un jour.

                • On se croirait au bac a sable…….😂😂😂

                  -3
                  • Un bac à sable permet de construire un nouveau système tout en étant isolé des virus malfaisants. La fonctionnalité permettant de bloquer un tel commentateur serait une bonne chose si un jour ContrePoints doit renaître.

                    • Vous avez déjà construit qq chose sur du sable………lisez donc la bible……😂😂😂😂
                      Vous êtes un grand démocrate comme votre violent et sanguinaire copain russe……🤣🤣🤣

                      -1
  • Depuis quelques temps, je voyais qu’on lisait ici de plus en plus, en réaction aux articles, des commentaires aigris, cyniques, irrespectueux, sans grand intérêt dans leur argumentation….
    Peut être que la modération n’était plus faite…???
    J’appréciais la masse d’articles couvrant tous les domaines, même si je ne lisais pas tout…. Mais ça me donnait un bon cadre de référence de pensée libérale auquel me référer en cas de besoin.
    Je ne comprends pas bien cette chute d’audience dont je crois avoir vu ici un graphique décroissant depuis plusieurs années – belle transparence, merci- . J’ai versé régulièrement mon obole pourtant depuis des années.
    Alors quoi ?
    La raison de tout ceci est elle bien appréhendée ? Ou est ce un coup de blues de la rédaction ? Le budget recueilli pour 2024 était il si éloigné du niveau requis ?
    Pourquoi voit on moins d’auteurs de qualité ? Il y en avait pourtant, avec de magnifiques analyses très bien rédigées…
    Pourquoi si peu de commentaires à ce jour des habitués si bavards?
    Pourtant le libéralisme est plus nécessaire que jamais… le rejet de l’étatisme aussi.
    Il y a même en ce moment un porteur crédible de l’idée : David Lisnard.
    Pas obligé que Contrepoints devienne l’organe de D Lisnard, mais le fond de conviction demeure et a besoin de multiples portevoix
    Une pause peut-être ? Mais épargnez nous de tout passer sur ce cloaque de X, ou sur cet infantile TikTok….
    Je vous souhaite de faire les bons choix
    .

    • Je suis désolé de vous embêter mais je trouve curieux, pour un libéral, de mépriser X alors que c’est le seul réseau social « libéral » en ce moment. C’est celui sur lequel la parole est la plus libre.

      Oh certes, certaines sections commentaires ressemblent à des immondices… mais si c’est le prix à payer pour pouvoir lire des opinions anti-immigration, des saillies contre le marxisme woke, des questionnements sur le covid, des remises en cause de l’idéologie diversitaire, en bref tout ce qui va à l’encontre de la ligne imposée par le régime, je paie ce prix volontiers.

      • Un réseau social fourre-tout n’a pas le même attrait qu’un club public de réflexion. Il y a trop d’ivraie et pas assez de bon grain.

  • C’est avec regret que j’apprends cette nouvelle. Fidèle lecteur, je trouvais que les articles proposés ces dernières semaines étaient pour beaucoup d’entre eux particulièrement pertinents sans tomber comme ce fut le cas à certains moments dans la théorie du complot.
    J’espère sincèrement que vous pourrez redémarrer et c’est peut etre le moment de lancer une contribution « exceptionnel ».
    A très bientôt je l’espère.

    • Le complot est une permanence dans l’histoire politique de l’humanité. De l’assassinat de César en passant par le massacre de la Saint-Barthelemy, le coup d’état des bolcheviks en octobre 1917, les armes de destruction massive ayant justifié l’invasion de l’Irak en 2003…, les exemples historiques abondent.

      • « Moi, je dis qu’il existe une société secrète avec des ramifications dans le monde entier, qui complote pour répandre la rumeur qu’il existe un complot universel. »
        (Umberto eco)

        • @Abon Neabcent
          Cette vision du complot, pour drôle qu’elle soit, est aux antipodes de la réalité. Il suffit d’un très petit nombre d’individus à des postes clés dans des institutions étatiques, supra étatiques ou para étatiques (genre parti « révolutionnaire ») pour manipuler et asservir les foules, provoquer la surprise, renverser des gouvernements etc. Aucun besoin de garder un secret, généralement connu de ceux qui font l’effort de chercher, quand les motivations et les méthodes ne sont pas carrément revendiquées par les perpetrateurs. Il suffit qu’elles demeurent ignorees des victimes le temps qu’il faudra. L’obéissance pyramidale et le caractère moutonnier de certains humains font le reste. L’exemple du rechaufmique est un cas d’école : poussée par une infime minorité d’activistes, une théorie absurde a réussi à s’imposer en tant que « vérité » absolue sans que personne ou presque ne questionne la théorie en question, les rares à le faire étant justement traités de « complotiste » sans aucun examen de leurs arguments.

          • C’est justement cette théorie du complot que vous décrivez et apparemment pensez réelle que je trouvais parfois trop présente surtout dans les commentaires.
            Nous sommes en France et dans le monde occidental, heureusement, une société ou l’information circule trop pour que les complots puissent durer sur de longues périodes.
            L’exemple que vous donnez sur le « réchauffisme » est effectivement un cas d’école. S’il est absolument nécessaire de se questionner sur tous les sujets importants il est aussi nécessaire de pas rester coincé sur sur une idée par volonté unique de dénoncer un complot mais de l’adapter quand les mesures faites montrent qu’effectivement la terre se réchauffe à un rythme inconnu jusque là.
            Je ne suis de loin pas de ce qui pense qu’il faille s’inquiéter pour autant mais bien s’adapter et faire confiance à ingénierie humaine mais diffuser l’idée qu’on nous ment et que la terre ne réchauffe pas actuellement est typiquement ce que j’appelle théorie du complot.

            -3
            • @Padou
              Votre réponse est intéressante par ce qu’elle confirme des mécanismes et comportements humains qui permettent aux complots de « réussir » sans qu’il soit nécessaire de les garder « secrets ». En effet, votre seul argument (vous omettez de répondre aux autres), c’est que la circulation de l’information dans les sociétés « démocratiques » (de moins en moins libre, mais c’est un autre sujet) rendrait les complots impossibles, ce qui revient à dire qu’il n’y a pas de complot sans secret, ce que j’ai justement récusé. Des exemples : les projet de Lénine et Hitler étaient parfaitement connus pour qui avait lu leurs livres. Plus récemment, quelques semaines après l’invasion de l’Irak en 2003, il s’est rapidement avéré que les « armes de destruction massive » demeuraient introuvables. Bien que ce fait ait été connu de tous, non seulement l’agression se poursuivit pendant des années mais les perpetrateurs (Bush, Blair et leurs acolytes) ne furent nullement inquiétés. Concernant le rechaufmique, personne ne nie une certaine augmentation des températures dans certaines régions du globe depuis la fin des années 1970 ainsi que, grosso modo, entre 1680 et 1940). En témoigne le recul ou la disparition de glaciers en zones tempérées et tropicales. Vous reprenez ici la propagande climato catastrophiste destinée à caricaturiser ceux qui s’opposent à ce délire dont les arguments, que vous semblez ignorer, sont multiples :
              Il y a ceux qui minimisent l’élévation des températures passées, présentes et futures (celles-ci sont calculées via des modèles mathématiques traités par ordinateurs, modèles à qui on peut faire dire ce qu’on veut en fonction des paramètres qu’on y rentre, sans parler de l’extrême difficulté à « modéliser » l’atmosphère, ceux qui en nient le caractère exceptionnel au regard de l’histoire (les 2 optimums pendant la période romaine et l’optimum médiéval par exemple), ceux qui en réfutent le caractère catastrophique des conséquences, ceux qui voient cette augmentation comme un bienfait (les périodes chaudes sont, toutes choses égales par ailleurs, plus prospères que les périodes froides), sans parler de l’effet bénéfique du CO2 sur la croissance des plantes, ceux qui rappellent qu’il n’y a pas de choix sans renoncement (vérité triviale), et que renoncer aux énergies dites fossiles aura des conséquences bien pires que l’élévation des températures, ceux qui ont compris que la base pseudo scientifique à tout ce cirque, la théorie de l’effet de serre (en connaissez-vous au moins les rudiments ?) n’est qu’un tissus d’absurdités conduisant à admettre qu’il serait magiquement possible de multiplier l’énergie radiative émise par une surface via une boucle rétroactive plus ou moins infinie entre la surface (ici celle de la terre) et les matériaux dits à effet de serre. Essayez de voir si une vitre de verre (solide à effet de serre selon la théorie) vous renvoie votre propre chaleur en vous plaçant devant. Tout ce que je viens de vous décrire est connu pour qui fait l’effort de réfléchir et de chercher. Manifestement vous n’en savez rien. Manifestement, aucune de ces informations ne semble être venue jusqu’à vous. Est-ce un hasard ?
              Enfin, tout libéral cohérent ne peut être qu’horrifié par la société totalitaire qui se met progressivement en place au nom de la « lutte » contre cette lubie. En effet, vouloir contrôler le CO2, gaz indispensable à la vie (toute la chimie organique est une chime du carbone), c’est vouloir contrôler la vie. Toutes les mesures préconisées vont dans le sens d’une extension quasi infinie du pouvoir des gens de l’État ainsi que la mise en place d’une gouvernance mondiale, cauchemar des libéraux. Vous en doutez ? C’est pourtant parfaitement logique. A quoi bon réduire les émissions de CO2 dans certaines parties du globe si tout le monde ne le fait pas ?

      • @Guy les adeptes des théories du complot imaginent une organisation bien trop organisée et trop bien huilée pour être réelle . En revanche il y a bien une multitude de comploteurs que j’appelle les fouteurs de m* internationaux , qui , à la faveur de la tourbe retournée , espèrent arriver en haut de la pile de tourbe. Et il existe bel et bien des convergences d’intérêts entre les bineurs de tourbe . Ces alliances tactiques souvent bien éphémères et exotiques (les exemples abondent , aujourd’hui , au hasard : LFI – islamistes) ne durent que pour conquérir , le plus sauvage des impétrants prenant le dessus (pas difficile de miser …) . Et le libéralisme dans tout ça ? Perso , je trouve qu’il est miraculeux qu’il ait pu exister ne serait ce qu’un peu , il demande tant aux participants et tant de participants . Pour le faire advenir il faudrait être capable de quitter nos chaînes c’est à dire tout ce qui dans notre vie d’aujourd’hui n’est pas libéral , c’est à dire à peu près tout . Quand on y réfléchit et pour reprendre votre image biblique , n’est ce pas cela , l’appel de Jésus au apôtres ? Nous serons toujours aidés car les chaînes se feront toujours de plus en plus lourdes et l’aspiration à la liberté toujours de plus en plus forte . Je crois en cette boussole , imprimée en nous tous . Surtout , ne quittons ni espoir , ni humour

        • @Val
          Perdonnelement, je ne connais aucun adepte de théorie du complot telle que vous la décrivez en premier, ni dans mon entourage, ni chez les auteurs que je lis. C’est un fantasme destiné à discréditer ceux qui osent remettre en question la doxa officielle sans avoir à répondre à leurs arguments. La suite de votre commentaire est nettement plus réaliste et complète ce que j’ai écrit plus haut

  • Annonce ayant au moins le mérite d’être emprunte d’une modestie qu’on aurait cherché en vain dans celle de Loup Viallet du 8 janvier 2024, qui présageait de ce qui allait se passer.

  • Les articles déjà publiés resteront ils accessibles?

  • Voilà. C’est fini !
    Au revoir à tous.
    Et à plus tard, ici, ailleurs ou dans une autre vie…

  • Le problème c’est la perception du libéralisme en France. Les Français sont biberonnés à l’étatisme et la majorité ne peut même pas envisager un avenir de responsabilité, sans assistance généralisée.
    .
    Ceci dit Merci à Contrepoints pour le travail accompli, pour la « bonne parole » diffusée.
    .
    Et pour l’avenir, il ne faut pas désespérer. De toute façon, nous libéraux n’allons pas renoncer et nous avons besoin d’un organe qui porte nos idées.
    .
    A bientôt donc, sous une forme ou sous une autre. Le libéralisme est l’avenir, en France comme ailleurs. Espérons que nos contemporains le réalisent avant qu’il ne soit très tard NB: « très » non pas « trop » car il ne sera jamais trop tard, cf l’URSS ou l’Argentine.

    • Justement. Il est étonnant de voir que cet arrêt de Contrepoints survient au moment où il y a plus de raisons d’espérer que jamais, avec un vrai libéral qui vient de prendre la tête d’un pays.

  • Je suis un peu attristé de cette nouvelle, mais pas immensément surpris. L’évolution de la ligne éditoriale, de plus en plus « social-libérale » (bref, l’alliance de la carpe et du lapin), la disparition quasi totale des articles minarchistes ou anarcho-capitalistes pour ne rien dire du jus-naturalisme (courants du libéralisme qui me semblent les plus solides) m’ont fait espacer largement mes visites, mes commentaires, mes lectures. A quoi bon Contrepoints si c’est pour lire la même soupe que partout ailleurs ?
    Visiblement je n’étais pas seul…

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