Peut-on défendre l’individu sans recourir au collectif ?

Défendre l’individu ne peut se faire qu’à l’aide du collectif, et les libéraux le savent très bien.

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Peut-on défendre l’individu sans recourir au collectif ?

Publié le 24 décembre 2023
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« Les libéraux ne jurent que par l’individu et rejettent le collectif sous toutes ses formes » .

Voilà probablement la PIRE caricature que l’on peut faire de la philosophie que nous partageons.

Qui peut nier que l’être humain ne survit et ne peut prospèrer qu’en communauté ? L’économie de marché est la plus belle illustration de ce que peut accomplir la coopération d’individus laissés libres d’agir. C’est même pour cela que les nationalistes rejettent le marché : la société ouverte est par définition basée sur l’interdépendance et donc sur la co-existence pacifique.

La « guerre économique » que nous vendent les médias et les politiques est un non-sens absolu : le libre-échange est un jeu à somme positive ! La notion même d’entreprise est une merveille de collectif résultant d’un ordre spontané. Que dire enfin des institutions de la société civile comme la famille, les congrégations religieuses et les nombreuses associations ?

Rejeter la contrainte de l’État et son obsession pour l’uniformisation n’est en rien un rejet de la communauté, bien au contraire !

 

 

Un collectif de défense de l’individu

Contrepoints est une success-story collective : fondé par des bénévoles, le journal a gagné sa reconnaissance dans le paysage médiatique par un travail quotidien, laborieux, contre des vents idéologiques contraires. L’équipe a parfois changé, mais l’institution demeure grâce à la constance du travail accompli par tous : bénévoles, auteurs, salariés… et donateurs ! Car sans votre soutien – même modeste mais renouvelé chaque année – Contrepoints n’existerait pas. Nous pensons que les petits donateurs comme vous sont la plus sûre garantie de la pérennité de Contrepoints tout en maintenant son indépendance.

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La mobilisation doit s’accélérer pour atteindre l’objectif

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Si chaque lecteur de cet article donnait ne serait-ce que 20 euros dès maintenant, notre équilibre financier serait immédiatement assuré pour 2024.

 

 

Si ce n’est pas vous qui financez une voix 100 % libérale, qui d’autre le fera ?

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  • « Défendre l’individu ne peut se faire qu’à l’aide du collectif, et les libéraux le savent très bien. »

    non , trop flou… défendre : pas clair..collectif : non défini…

    Il n’etsapas logiquement acceptable de commencer par une affirmation dont la véracité est établie chemin faisant en définissant les termes d’une façon qui apparait comme ad hoc. .

    -2
  • Avec les apports de la paléoanthropologie, les hominines puis l’Homme se déterminent nettement comme des animaux individuels mais aussi profondément sociaux, pro-sociaux, se détachant d’ailleurs de leurs cousins chimpanzés qui montrent des tendances appuyées dans ce sens mais pas à un tel niveau (résultat, ils sont quelques centaines de milliers, nous sommes 8 milliards).
    L’individu est par définition le plus petit élément (indivisible) d’un groupe, où l’autre est par essence aussi un individu (définition libérale et base de l’altruisme), où ceux qui partagent avec lui dans ce groupe le travail (collaborateurs), les règles et les lois (collègues, collectif, collège, …). L’individualisme est un élément de philosophie d’apparition relativement tardive (début du 17ème siècle). Le collectif est donc individualiste par définition et étymologie (mais les termes semblent avoir été trahis et galvaudés aujourd’hui).
    Le terme collectivisme qui lui est opposé (la nature individuelle et hyper-social de notre nature) n’est-elle pas une arnaque, le terme réel devant plutôt être « grégarisme » faisant appel aux instincts grégaires, archaïques de la structure mentale de l’homme (l’individu et les instincts grégaires existent par essence et concomitamment au sein de notre « nature »), qui nous agrègent notamment quand l’individu, le groupe sont en état de stress. Ces aspects grégaires prédominants se retrouvent d’ailleurs assez volontiers dans d’autres structures sociales dont nous nous sommes extraits mais pour lesquelles il existe le risque de retour en arrière (foules, oligarchies, systèmes totalitaires, …), forts peu portés sur un altruisme lorsqu’il faut sauver sa peau (égoïsmes, …).

    • La vie en société pour les humains dépasse la simple opposition entre individualisme et collectivisme ou grégarisme. C’est toujours les deux avec seulement des variantes. C’est la vie des groupes en contact qui est le facteur le plus influent dans les variations : l’Amérique du nord colonisée s’est détachée des rigidités européennes, le collectivisme soviétique s’est construit par différenciation au capitalisme privé par exemple. Sachant que chaque groupe n’est jamais un bloc homogène et contient nombre de variations.
      Les idées et l’idéologie sont en quelque sorte la partie immergée de ces phénomènes avec ce que ça comporte comme illusions et travers, du genre catégories irréconciliables.

  • Les commentaires sont fermés.

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