Le traitement du VIH a évolué de manière considérable avec l’avènement des médicaments antirétroviraux et la prophylaxie pré-exposition (PrEP) orale pour prévenir l’infection.
Malheureusement, le déploiement de la PrEP dans les pays en développement, où le besoin est le plus pressant, a été ralenti par des défis logistiques liés à la distribution des médicaments oraux dans de nombreux pays africains touchés par l’infection.
Une lueur d’espoir pour lutter contre le VIH
Mais aujourd’hui, une nouvelle version de la PrEP, appelée cabotégravir (CAB-LA), offre une lueur d’espoir. Cette injection à action prolongée offre une protection de deux mois contre le virus. Cela pourrait représenter un tournant majeur dans la lutte contre le VIH en Afrique.
En effet, l’Afrique est le continent le plus touché par la pandémie du VIH, avec 38 millions de personnes infectées et 1,7 million de nouvelles infections chaque année, principalement chez les femmes et les adolescentes en Afrique subsaharienne.
Plusieurs études montrent que le CAB-LA, administré par injection tous les deux mois, est beaucoup plus efficace que la prise orale de PrEP.
Plus de 30 études sont en cours pour le CAB-LA, dont la majorité se déroule en Afrique. Le Malawi lancera le plus grand programme l’année prochaine, tandis que l’Ouganda fait face à des obstacles suite à une récente loi réprimant les activités homosexuelles.
En remplaçant les pilules quotidiennes par des injections toutes les deux mois, le CAB-LA réduirait la stigmatisation et le risque d’oubli de prise de médicament. Cette méthode d’injection offre également davantage de liberté aux femmes et aux jeunes filles vulnérables.
Bien qu’il y ait des risques de développement de souches résistantes du VIH, l’ajout de nouvelles options de traitement offre une révolution dans la lutte contre cette maladie.
Le CAB-LA représente une opportunité unique pour l’Afrique de redéfinir la prévention du VIH de manière équitable et impactante, en améliorant la qualité de vie des femmes et des communautés grâce à des prix abordables et des initiatives visant à toucher un public le plus large possible.
Avec la possibilité de combiner l’injection et les comprimés oraux, cette approche ouvre de nouvelles possibilités pour mettre fin à la propagation du VIH en Afrique, marquant un moment extraordinaire dans l’histoire de la lutte contre le SIDA.
Le problème de l’Afrique est sa démographie et les filles mères.
Quand bien même cela serait le problème, éviter le développement du sida serait un progrès formidable, à l’image de ce qui a pu être réalisé contre la tuberculose en France.
Le préservatif est 100% efficace contre le sida et pas cher.
Je n’ai pas bien compris l’article. S’agit t il de prophylaxie? Ou de soins? J’ai du mal à croire que beaucoup de femmes, non infectées, prennent un traitement anti VIH tous les jours « au cas où ». Sauf peut être les prostituées.
Les injections, s’il s’agit du traitement, cela pourrait être pratique. Mais cela dépend des conditions de conservation. De plus, une injection est beaucoup plus compliquée à réaliser qu’avaler un cachet.
Enfin, un malade du VIH traité a beaucoup moins de chance de transmettre la maladie. Traiter les malades devrait donc être la priorité n1.