Naufrage du Titan : a-t-on joué avec des vies humaines ?

Les polémiques suscitées par la mort des cinq passagers d’un sous-marin d’exploration touristique n’ont pas toujours été dignes. Elles soulèvent toutefois des questions importantes sur notre rapport au risque et au progrès.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 5

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Naufrage du Titan : a-t-on joué avec des vies humaines ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 24 juin 2023
- A +

Le Titan, submersible d’exploration privé opéré par la société Oceangate, a donc implosé sous la pression des grandes profondeurs alors qu’il venait observer l’épave du Titanic au large des côtes nord-américaines, tuant sur le coup les cinq passagers à son bord.

Passons rapidement sur les réactions d’une certaine gauche qui semble estimer que la mort des riches est préférable à celle des pauvres. Cela prouve – pour qui en douterait – qu’à gauche aussi l’idéologie peut facilement prendre le pas sur l’humanisme le plus élémentaire.

Mais à en juger par le ton général des réactions médiatiques, il faudrait que les gouvernements s’empressent de faire cesser les explorations privées les plus risquées, voire le tourisme d’exploration haut de gamme de manière générale.

Cette position semble faire consensus, et révèle un refus du risque qui va nécessairement de pair avec un refus de la liberté. 

 

Des conditions de sécurité imparfaites

Une conclusion se dégage des premières informations en provenance du milieu des explorateurs sous-marins, des professionnels de la sécurité maritime comme la « US Marine Technology Society », et même d’anciens employés d’Oceangate1 : le non-respect de certaines normes de sécurité était une démarche délibérée et revendiquée par son dirigeant Stockton Rush (qui fait d’ailleurs partie des victimes).

Ce passionné d’explorations sous-marines rêvait de devenir astronaute et avait canalisé son énergie dans des projets tout aussi ambitieux : après s’être formé au pilotage en tant que copilote d’avions de ligne, il avait été ingénieur d’essai en vol pour des avions de combat F-15, et avait construit son propre avion expérimental en 19892.

Puis il s’était tourné vers l’exploration sous-marine, avec l’objectif de rendre cette activité économiquement viable. Même à 250 000 dollars par passager, l’entreprise n’était d’ailleurs pas encore rentable3. Il n’hésitait pas à accuser l’industrie des sous-marins de pousser l’exigence de sécurité jusqu’à l’absurde (« obscenely safe »).

On peut être surpris ou choqué par cette approche téméraire, mais elle illustre un fait incontournable : l’attente de sécurité peut toujours être relevée, mais c’est au détriment de l’accès à un coût raisonnable, voire de la simple faisabilité d’un projet. 

 

Le risque est le prix à payer pour le progrès

Par définition, le progrès est un saut plus ou moins grand dans l’inconnu. Et l’inconnu ne peut jamais entièrement se concevoir par avance pour s’y adapter préventivement.

La question est donc de savoir quels risques on accepte de prendre et pour qui. L’histoire des grandes découvertes et des grands projets entrepris par l’être humain est ponctuée de tragédies : combien de navigateurs ont disparu en pleine mer pour avoir voulu découvrir de nouveaux continents ?

Faut-il rappeler que parmi les dizaines de cadavres qui jonchent le Mont Everest on trouve celui de pionniers comme Georges Mallory, qui fut tout proche de réussir la première ascension du toit du monde ?

Faut-il rappeler comment sont morts des scientifiques tels que la physicienne Marie Curie ou les vulcanologues Katia et Maurice Krafft ?

Entendons-nous pareille polémique lorsqu’un skipper disparaît en pleine course au large alors qu’une telle aventure est incroyablement risquée et entreprise dans un but sportif ?

 

Laisser vivre et laisser mourir

Personne ne conteste la conscience aiguë que les clients d’Oceangate avaient du risque mortel qu’ils encouraient.

Ils pouvaient à juste titre penser qu’avec le patron de l’entreprise à bord du même sous-marin, ce dernier traitait la sécurité de ses clients au même niveau que la sienne. Or, sa réputation de tête brûlée était apparemment bien établie. La question se pose plutôt ainsi : a-t-on le droit de risquer sa vie pour l’amour du frisson ? Même si la gauche refuse de l’admettre, la richesse est en règle générale le signe qu’une valeur au moins équivalente a été fournie à d’autres membres de la société qui ont accepté de dépenser leur argent.

Autrement dit leur fortune est méritée – jusqu’à preuve du contraire –  ce qui n’empêche nullement certains médias, militants associatifs ou autres intellectuels subventionnés de nous expliquer comment l’argent des autres doit être gagné, taxé et même dépensé.

Cette gauche qui se croit détentrice du monopole de la tolérance pourrait commencer par tolérer que des adultes consentants dépensent leur argent comme bon leur semble tant qu’ils ne menacent pas d’autres vies que la leur. On peut parfaitement se dire que jamais on ne paierait une telle somme pour la visite d’un cimetière marin sans exiger dans la foulée que la liberté s’efface devant nos jugements personnels, surtout dans un des rares espaces où subsiste la liberté au sens le plus brut : la haute mer. 

Il y a une certaine beauté dans le risque insensé qu’ont pris tous ces gens, qui nous rappellent que l’être humain n’a pas pour but ultime et collectif le confort d’une vie aussi longue et sûre que possible.

 

A qui profite le drame ? 

Sans minimiser le drame et les morts, osons souligner un aspect matériellement positif de ces aventures financées à grands frais.

S’indigner du prix exorbitant de la plongée vers le Titanic est une vue étroite et de court terme. Dans certains cas on serait même tenté d’y voir une certaine jalousie envers les happy few capables de se payer un tel luxe. Car c’est précisément grâce aux pionniers d’une industrie et à leurs clients fortunés que les innovations, les savoir-faire accumulés et les expériences – parfois tragiques – peuvent plus tard bénéficier à tous les autres entrepreneurs et consommateurs.

Avoir la capacité d’accomplir quelque chose à fonds publics (donc à fonds perdus) est satisfaisant sur le plan théorique, mais c’est seulement une fois ces exploits technologiques rendus accessibles à un coût « démocratique » que la collectivité en bénéficie le plus concrètement.

Par exemple on peut se lamenter sur la course à la miniaturisation dans les nano-technologies informatiques et s’indigner que tant d’argent puisse être utilisé pour regarder des vidéos pornographiques en 4K sur un téléphone à recharge sans fil. Mais ce serait oublier que ce sont généralement les mêmes technologies qui permettent d’accomplir des prouesses dans le domaine médical comme faire remarcher un patient paraplégique ou redonner la vue à un patient aveugle.

Si la société bénéficie tôt ou tard des leçons qui seront tirées du naufrage, par exemple sur la résistance de la fibre de carbone choisie par Oceangate pour son coût inférieur aux structures métalliques, ce sera à mettre au crédit des riches clients qui ont – certes égoïstement – dépensé une fortune dans cette aventure fatale. Il faudra aussi admettre la contribution des actionnaires de cette société privée qui en sont aujourd’hui pour leurs frais et qui auraient tout aussi bien pu investir leurs ressources en actifs sûrs et auraient peut-être aidé à financer des voitures, des téléviseurs, des yaourts ou des logiciels de comptabilité…

 

La chasse au danger « inutile » est un aveu de déclin

Reste la question délicate du coût des opérations de sauvetage.

On n’ose en effet imaginer les millions de dollars qu’ont dû coûter des recherches d’une telle ampleur dans un environnement aussi hostile. Les contribuables doivent-ils régler l’addition des risques pris par quelques-uns ? Sûrement pas, ce ne serait pas plus juste que lorsque des banques trop gourmandes voire tricheuses sont « sauvées » par l’argent public.

Mais pourquoi ne pas envisager des solutions telles que le renoncement par avance aux secours publics ? Ou encore un mécanisme d’assurance auprès des sociétés de secours publiques qui rendrait le coût des interventions neutre pour la collectivité, voire dégagerait quelques fonds supplémentaires toujours bienvenus ? Ainsi le frisson pour riches deviendrait suffisamment cher pour que le contribuable n’y perde pas, et aurait une chance de rester abordable pour certains clients, avant qu’un jour peut-être la concurrence et l’innovation fassent leur œuvre de popularisation.

Ce qui inquiète le plus dans les réactions à ce drame, c’est l’idée qu’il serait indécent et irresponsable de risquer sa vie pour le loisir, le rêve ou le frisson, même morbide. Prenons garde : il ne faudra pas pousser bien loin cette logique pour songer à interdire le parapente, la navigation de plaisance, l’alpinisme, et pourquoi pas la moto. Pas de visée scientifique, dépenses de pur loisir, clientèle qui ne vit pas à l’euro près, et surtout des sommes astronomiques dépensées chaque année pour secourir des individus parfois imprudents. C’est évidemment un mirage, car la liberté y perdrait ce que le trésor public y gagnerait.

  1. Sources citées par le Financial Times
  2. D’après les informations fournies par sa société Oceangate
  3. Interview pour CBS
Voir les commentaires (51)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (51)
  • Un grand merci pour cet article.
    La prise de risque, physique, intellectuelle, financière est le moteur du progrès. Comment un pays dirigé par des fonctionnaires, ayant instauré le principe de précaution, pourrait-il progresser ?

    10
    • En effet…. Un pays de fonctionnaires !!! Signe du déclin …

    • Je dirais que la prise de risque est une conséquence et non une cause du progrès. J’entreprends une action ou un projet pour un éventuel résultat, non pas parce qu’il présente un danger qui n’est qu’un effet collatéral.

      • J’aimerais bien qu’on me démontre que la prise de risque est le moteur du progrès. Il y a confusion car la prise de risque est potentiellement le prix à payer pour atteindre un objectif mais aucunement ce qui engendre le mouvement. Cela influence ou organise éventuellement le progrès mais ne le provoque pas directement. La force motrice est autre. Je pense qu’écrire que la prise de risque est inhérent à l’action serait plus juste.

        • Dans le moteur du progrès, la prise de risque n’est pas le carburant, c’est le lubrifiant.

          • J’ai hésité un moment avec cette image mais le caractère indispensable de la lubrification m’y a fait renoncer. Je verrai plutôt quelque chose du genre additif.

  • Merci pour cette mise au point bien nécessaire.
    Pour le coût des opérations de sauvetage, il y a là aussi une grande hypocrisie. Leur coût marginal est quasi-nul. Elles ont représenté un magnifique exercice grandeur nature, aux résultats précieux pour l’USCG et la Navy, de test de leurs capacités de détection en eau profonde. Une semaine après que Poutine ait menacé de saboter les câbles transocéaniques…
    A tel point qu’on peut légitimement douter que ce qu’on a vu sur les télés du monde entier soit autre chose qu’une pièce de théâtre. Le dimanche 18, vers 13:45 TU, le Polar Prince perd le contact avec le Titan et les grandes oreilles d’écoute sous-marine de la Navy enregistrent un fort bruit provenant de la zone. Vers 22:00 TU, le Polar Prince constate la disparition du sous-marin et alerte USCG et Navy. A un moment indéterminé, la Navy a informé l’USCG de la détection de l’implosion, sans trop de détails pour ne pas révéler les caractéristiques de son système d’écoute. Il est toutefois difficile de croire que ce moment n’ait pas précédé et de loin les histoires de bruits de banging, et dans n’importe quelle armée du monde, il y aurait un sacré remontage de bretelles si ça n’avait pas été fait dans les quelques heures suivant l’alerte. Donc, à partir du lundi à disons 6:00 TU, les galonnés savaient que le Titan avait implosé. A partir de là, la mobilisation en « urgence » (mais pas trop, les Français n’ont reçu que l’après-midi la demande pour l’Atalante et le Victor 6000) était un exercice et une opération de collecte d’informations sur les capacités d’intervention profonde, et non pas une opération de sauvetage en mer.

    • On peut facilement imaginer que dans une opération de sauvetage, il y a aussi la recherche de débris pour confirmer et comprendre la survenue du drame. Il faut penser au temps d’après, celle de l’enquête.

      • Certes. Mais ça m’avait frappé, mardi soir je crois, dans sa conférence de presse sur CNN, le porte-parole des USCG avait exagérément insisté sur la qualification « Search and Rescue » des opérations en cours, au point que je me demandais pourquoi.

  • Avatar
    jacques lemiere
    24 juin 2023 at 9 h 01 min

    certes… bien entendu…ceci dit..

    SI certains libéraux acceptent l’idée de NOUS devons limiter les émissions de CO2 ou autre..et généralement d’une idéologie environnementaliste.. d’un » bien commun »..
    alors paf.. on accepte des concepts comme gaspillage « objectif »..

    si on accepte une premiere entorse aux libertés , on a plus de crédibilité pour défendre la seconde entorse.

    or…le gouvernement qui agit pour notre bien typiquement notre santé ou autre billevesées, c’est la règle pas l’exception.

    A la rigueur on doit utiliser cet accident comme illustration de ce qu’est une vie choisie.. une échelle personnelle des risques qui en valent la peine..je fais ce que je veux de mon pognon que je gagne et que j’ai gagné car je comptais le dépenser comme ça…

    on a des tas de politiques comportementales incitatives. .. il faut les dénoncer TOUTES..exiger une approche qui limite l’arbitraire démocratique.

    ou a tout le moins… exiger des critères… qui permettent d’avoir un visibilité..

    tiens un critère clair qui distingue un virus qui tue.. d’un virus qui tue mais « grave »..

    je ne sais pas m’indigner d’UNE taxe ou d’une loi .arbitraire…

  • Bien dit. Quand on entend les réactions des médias on se rend compte à quel point notre société est devenue une bureaucratie de pleurnichards !

  • L’échange de mails montre que le concepteur avait refusé de faire vérifier ses calculs et sa réalisation par qui que ce soit.

    Je ne connais pas d’ingénieur qui ne reconnaît pas avoir fait des ( pluriel ) erreurs de calcul importantes dans sa vie.

    Il s’agit là d’un risque connu, avéré et qui n’a rien à voir avec le principe de précaution.

    Que le concepteur prenne le risque sur lui, pourquoi pas. Impliquer d’autres personnes qui lui ont fait confiance est une autre chose.

    • « Qui que ce soit » ou bien « quelque autorité autoproclamée compétente que ce soit » ?
      La différence est essentielle, et si vous avez des sources permettant de lever le doute, je suis preneur. Je n’ai pas souvenir que quiconque soit venu certifier les hublots du Nautile quand les ingénieurs ont enfin eu « résolu » les problèmes techniques qu’ils posaient, ni que le DNV ou le BV intervienne pour dire si le Terrible ou le Charles de Gaulle est autorisé à prendre la mer.

  • Le fond de l’article est imparable. Il n’a qu’un tort. Qui hélas ruine tout l’édifice. Il repose sur un dramatique mauvais exemple et des arguments fallacieux.
    Tout d’abord. Une certaine gauche n’a pas estimée préférable la mort des riches à celle des pauvres. Elle s’est contentée, ce qui est certes déjà trop, de déplorer les moyens disproportionnés de recherche des 5 victimes eu égard à ceux concernant les victimes des bateaux de migrants. Argumentaire obsessionnel, stupide et déplacé. Mais qu’on ne saurait résumer, de bonne foi, par : la gauche préfère la mort des riches à celle des pauvres.
    Ensuite non, « faire cesser les explorations privées les plus risquées » ne fait pas partie des consensus. Il ne me semble même pas, au cours des nombreux reportages sur le sujet dans de multiples medias, avoir même entendu une seule fois cette proposition.
    Enfin, et c’est toujours non, on ne peut ramener cette affaire à la prise de risques inhérentes aux grands projets humains. Ce petit sous-marin était, on le découvre jour après jour, pas conçu pour résister à 4000 m de profondeur, et l’entreprise avait même refusé un test non destructeur qui aurait permis de vérifier son niveau de sécurité. Il y a eu négligence manifeste dans la sécurité des passagers. On ne doit pas comparer ce drame avec la découverte des Amériques, la conquête spatiale ou l’ascension de l’Everest. Plutôt avec celle d’un fada qui prend l’autoroute avec des pneus lisses et sous-gonflés.
    Enfin, la récupération finale sur le coût des secours pour le contribuable n’est pas moins obscène que celle de la gauche quand elle ramène le sujet aux migrants.
    Isocrate : « Nous faisons de la parole précise le témoignage le plus sûr de la pensée juste. »
    Il est manifeste que cet article a manqué des deux.

    • Un cadre licencié en 2018, dont la seule formation est inspecteur des soudures sous-marines, et prétendant avoir exprimé, uniquement oralement d’ailleurs, des critiques, vous n’avez pas de meilleure source ?

      • Un ancien directeur plus un expert de l’Ifremer plus un prof australien d’université plus un responsable d’un comité américain sur les submersibles… C’est désormais un sujet pour les autorités et les assureurs.
        Mais le vrai sujet est ailleurs. Il est bêtement absurde de comparer cette exploration catastrophique du Titanic, qui arrive après des dizaines d’autres, avec la Grande Aventure humaine, le Saut dans l’Inconnu, le Franchissement d’anciennes Frontières et d’en beurrer des tartines sur les risques collatéraux pour le Progrès, la Pratique de la moto ou Dieu sait quoi…
        Il convient de laisser le monopole des polémiques stériles et des arguments foireux à la gauche.

        • Un ancien directeur de l’Ifremer ? Jean Jarry je suppose ? Je n’ai pas vu qu’il ait émis des doutes sur la structure, d’ailleurs je le connais pas mal depuis 40 ans et ça m’étonnerait de sa part. Non, ça n’est pas un sujet pour les autorités et les assureurs. Pas pour les autorités, parce qu’il n’y a pas lieu qu’elles se saisissent de ce que des individus libres et responsables choisissent de faire, ni qu’elles interviennent au prétexte de la sécurité ou du climat ou de n’importe quoi pour l’empêcher. Pas pour les assureurs, puisque personne ne leur a demandé d’assurer ce genre d’expédition. Le CNEXO de l’expédition franco-américaine qui a découvert l’épave du Titanic avait pour mission «de développer la connaissance des océans et les études de recherche tendant à l’exploitation des ressources contenues à leur surface, dans leur masse, leur sol et leur sous-sol». Son successeur l’Ifremer a pour mission «de contribuer à protéger et restaurer l’océan, à gérer durablement les ressources et milieux marins, et à partager des données et informations marines».
          Ceux que la transformation du pionnier explorateur en fonctionnaire pantouflard n’interpelle pas sont condamnés.

          • Aux dernières nouvelles, les USA et le Canada vont enquêter. Des États responsables ne laissent pas mourir les gens sans une bonne raison.

  • Interdire la navigation de plaisance? C’ est moins risqué que la route… pourvu qu’ on ait les compétences nécessaires

  • en intellectualisant a l extreme on peut legitimer l absurde la preuve dans cet article . comparer les elements inconnus du 19 eme siecle de curie et le milieu marin du 21 eme parfaitement connu et maitrisé fallait l oser . il suffisait pourtant de prendre que des risques financiers et construire un engin capable d aller a 5000 . avec toutes les mises en garde maintenant connues on a plus affaire a un obstiné cretin qu a un doux reveur courageux

    -3
    • « Le milieu marin du 21e parfaitement connu et maîtrisé », ben voyons. Ca n’a d’égal que votre maîtrise des majuscules et de l’accentuation…

    • Il n’y a de risques, en effet, que pour une découverte substantielle et ces risques sont généralement inconnus. On connaît suffisamment le fond des mers, même si nos procédés ne sont pas encore au point. Il s’agit d’un processus d’exploitation long, et qui semble avoir impatienter des curieux, désireux malgré tout d’obtenir une première. En exemple, aller sur Mars ne sera pas, à proprement parler, explorer l’inconnu mais un effort surtout technologique et financier. Les détails de l’histoire seront collatéraux. Il est vrai qu’il existe chez l’homme un fort penchant pour le rêve mais aussi, en y réfléchissant, le souci de garder raison.

    • La corrosion sous contrainte de l’interface carbone titane. L’effet du cyclage en compression de la fibre de carbone. La dissolution des sels sous haute pression dans les alliages. Des choses parfaitement connues au 21 ième siècle n’est ce pas?
      Si le vaisseau avait implosé à la première descente, on aurait pu dire qu’il était conçu n’importe comment. Mais il a fait de nombreuses descentes. A ma connaissance, les effets de cyclage en compression de la fibre de carbone sont mal connus. En extension oui, mais en compression non. D’ailleurs cela ne m’étonnerait pas que des labos en matériaux s’y intéressent du coup…

  • Merci infiniment pour votre article qui rend un hommage justifié à ces hommes qui ont eu le courage de prendre des risques dont ils étaient conscients pour réaliser leurs rêves et permettre à d’autres de pouvoir à l’avenir réaliser les leurs avec plus de sécurité.

    • « ces hommes qui ont eu le courage de prendre des risques dont ils étaient conscients »
      Pour M. Nargeollet, courage ou inconscience? Qu’un spécialiste comme lui s’engage dans cette aventure qui n’apporterait rien aux connaissances scientifiques, c’est inconcevable. Pour les autres milliardaires du voyage, leur ignorance des conditions techniques de cette excursion touristique n’explique pas qu’ils aient accordé leur confiance et mis leurs vies entre les mains d’un aventurier dont ils ignoraient tout!

  • Oceangate… Et bientôt l’Oceangategate ?

  • Il y a 75 ans, on savait descendre à 4000m sous le niveau de la mer. En 1960, on descendait à -11000m.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bathyscaphe
    Bon, ce n’étaient pas des engins très mobiles au plan horizontal. Je ne sais pas si on peut faire mieux sur ce plan sans sacrifier la sécurité. Mais pour cette dernière, les technologies éprouvées existaient. Et si on voulait innover, il fallait tester.

    Pour la suite, on peut supposer que les proches des victimes vont tenter de cerner les responsabilités.

    • Les FNRS ou l’Archimède, s’ils étaient développés aujourd’hui, n’obtiendraient jamais l’autorisation de plonger. Alors peut-être que Stockton Rush n’a pas fait assez de tests, mais les aurait-il faits qu’il n’aurait pas eu l’autorisation non plus. C’est cela qu’on ne semble pas comprendre dans un monde devenu dévot au principe de précaution.

      • Pour un spécialiste des sous-marins comme M. Nargeollet, les simples techniques utilisées pour la construction et le pilotage de l’engin auraient dû lui suggérer ( hors de tout principe de précaution) que cette machine était plus destinée à des services de pompes funèbres que des excursions touristiques même à 250 000 dollars /tète! ( Je sais, pour certains, plus c’est cher, plus ça fait sérieux!) Mais:
        S’enfermer pour 8 h avec 4 personnes dans un espace aussi exigu, fermé de l’extérieur par des boulons ( comme un cercueil) sans moyen de sortir ( sas, écoutille …etc) piloté par deux ordinateurs portables et une manette de jeu ( ce que montre Rush dans sa vidéo de présentation) et s’aventurer ainsi dans un milieu où la pression est 380 fois la pression atmosphérique, allez y si vous aimez l’aventure, mais sans moi!

        • Un spécialiste comme vous sait ce qu’aurait dû suggérer à Nargeolet la configuration technique du Titan ! 🙂 🙂 🙂
          Reprenons quelques points.
          1. Le prix : Le Nautile, 3 personnes dans une sphère de 2m10 de diamètre¹, a coûté 120 millions de francs en 84 (40 millions d’euros d’aujourd’hui) au Cnexo qui disposait de personnels et de moyens d’essais considérables dont l’utilisation n’a pas été comptée dans le budget, qui en aurait été multiplié par un facteur considérable. Et nous ne parlons pas du coût de mobilisation d’un navire support. Nargeolet n’a certainement pas payé le plein tarif de 250000$, mais il trouvait que le Titan était donné, un ou deux ordres de grandeur au dessous du prix antérieur, et il avait raison. Et entre une Ferrari et une plongée sur le Titanic, il n’y a pas de honte à préférer la plongée.
          2. L’exiguïté et le mode de fermeture. Si Armstrong avait été aussi claustrophobe que vous, seuls Tintin, Milou et le Capitaine Haddock auraient jamais marché sur la lune. On ne connaît pas d’autre solution technique qui tienne à 400 bars. Et d’ailleurs, même par mer peu agitée en surface, il n’est pas conseillé de sortir d’un habitacle étanche si personne n’est là pour vous recueillir…
          3. Deux ordinateurs portables et une manette de jeu. Un ordinateur portable est aujourd’hui le meilleur choix pour disposer d’une capacité de calcul flexible et sûre. Une manette de jeu est également mieux testée et plus sûre que n’importe quelle alternative.
          L’aventure ne vous plaît pas, c’est votre affaire, chacun ses goûts. Mais de grâce, ne vous joignez pas aux ignares donneurs de leçons qui veulent retenir ceux qu’elle passionne. Ayez un peu de tolérance envers les pionniers. Qu’un singe descende de l’arbre ne devrait pas susciter l’indignation de ceux qui se plaisent à y rester.
          ¹Victor Wembanyama mesure 2m19 pour une envergure de 2m43…

          • Comme d’habitude toujours arrogant et suffisant pour étaler vos propres certitudes! Nous sommes en droit de ne pas les partager et donner une opinion sur contrepoints ne signifie pas que vos suppositions à mon égard sont justes!
            J’essaie juste de faire preuve de bon sens et étant pilote ( pour mes loisirs), je suis bien placé pour savoir quand je prends un risque pour ma vie et à quel niveau, et si mes compétences me permettent d’y faire face ou pas. Je suis surpris du peu de recul que vous avez par rapport aux opinions de vos concitoyens, dont pourtant vous dépendez dans toutes les situations de votre vie, qu’elle soit privée ou professionnelle! Vous n’êtes que spécialiste de votre profession, et vous avez comme tout le monde besoin d’agriculteurs pour vous nourrir, de médecins pour vous soigner etc……la liste est longue…….
            Alors soyez un peu modeste que diable, vous n’en sortirez que grandi!
            Je n’étale pas des connaissances que je n’ai pas et votre humour à deux balles ne m’amuse pas du tout! Je m’étonnais simplement que M; Nargeollet ( plus compétent que moi en matière de sous-marins) ait pu s’engager dans cette expédition, alors que les médias ont rapporté ses doutes quant à la sécurité du véhicule utilisé!
            Et rassurez vous, je ne suis pas claustrophobe malgré vos suppositions, et j’ai lu depuis longtemps toutes la collection des Tintin et Milou!

            • Ben désolé, je ne suis peut-être spécialiste que de ma profession, mais il se trouve que mon titre est ingénieur en génie océanique, et qu’en matière de sous-marins expérimentaux profonds, je suis aussi compétent que mon regretté ex-collègue Paul-Henri Nargeolet. Mon stage de fin d’études portait, par exemple, sur RMP, la réparation sous-marine de pipelines en mer profonde. Et donc quand vous sous-entendez à tort que Paul-Henri aurait mal jugé, je ne pense pas que ce soit de l’arrogance que de vous corriger.
              Contrairement à ce que vous semblez croire, je n’interviens que quand mes compétences me le permettent, mais je reconnais que je suis souvent outré de voir mes conclusions logiques fondées sur ces compétences et connaissances mises au rang de simples opinions. Corriger les ignorants n’est pas de l’arrogance, même quand on ne sait pas le faire avec amabilité.

              • « Et donc quand vous sous-entendez à tort que Paul-Henri aurait mal jugé, »
                Je ne sous-entends « à tord »rien du tout, et n’étant pas spécialiste des techniques sous-marines bien qu’ayant une formation scientifique et technique, je m’étonne seulement que M. Nargeollet, (« Paul-Henri « dont vous prétendez égaler les compétences en étalant votre propre « science »), n’ait pas vérifié le bien fondé de ses propres doutes ( ce n’est pas de moi, mais information donnée par les médias car bien évidemment je n’y étais pas, je tiens à vous le préciser!) alors qu’il ne pouvait pas ignorer (comme en aéronautique) que des cycles d’efforts répétés sur une structure même très résistante peuvent en altérer les qualités mécaniques et entraîner à la longue sa rupture ( vous me pardonnerez d’étaler ici mes connaissances qui sont plus du domaine de l’aviation que de la marine).
                Et contrairement à ce que vous semblez croire, je ne crois rien du tout, j’observe, j’essaie de comprendre et je questionne, et ici chacun donne son opinion en fonction de son expérience et de son propre vécu , c’est le propre d’un lieu d’échange comme ce forum. Et que certaines opinions soient contraire aux vôtres n’enlève rien à ceux qui les émettent et qui ne vous imposent pas de les partager! Et ça n’est pas une raison pour venir nous faire la morale, nous avons passé l’âge!

                -1
                • Merci pour ce moment de rigolade, et cette éclatante confirmation tant de ce que dit l’article que de ce que j’ai écrit plus haut.
                  Il ne pouvait pas ignorer la fatigue des matériaux. J’ai souvenir d’avoir fait quelques publications, au début de ma carrière, sur des questions de fatigue avec l’Irsid, et d’avoir vu dans les discussions avec mes collègues que le développement des matériaux composites permettait à la fois de gagner en légèreté et en résistance à la fatigue. Mais c’est surtout la légèreté plus que l’amélioration de la tenue en fatigue qui les a conduits à utiliser massivement le composite pour les enceintes à instrumentation profondes, vu que contrairement à l’aviation, les nombres de cycles restent faibles, notamment à cause de l’absence de vibrations, et que la fatigue n’est pas dimensionnante. Donc si Paul-Henri (Vous n’appelez pas vos collègues par leur prénom, vous ? Vous devez vraiment être imbuvable…) s’est inquiété, ça n’était certainement pas à cause de la fatigue du matériau, où un coup de fil à un de ses anciens collègues aurait suffi à lui confirmer ce qu’il savait très certainement déjà.
                  Par rapport aux publications scientifiques ou à ce que savent les spécialistes, les médias ne sont pas une source d’information, mais de bruit. Les affirmations publiques, genre certification sur des trucs qui ne correspondent pas à des techniques anciennes et largement répandues, ne valent pas mieux. Ca n’est pas une opinion, mais une déduction de ce qu’on constate partout. Si vous affirmez que 2+2=5 et que je vous réponds que 2+2=4, ça n’est pas opinion contre opinion. Et si vous m’accusez d’arrogance parce que je ne mets pas de formes à vous reprendre, c’est insultant (mais peu importe) et surtout désolant par ce que ça révèle sur un monde devenu totalement déconnecté de ce qui l’avait civilisé.

                  • Donc vous semblez savoir ce qui a poussé M. Nargeollet à s’embarquer dans cette galère!
                    Je pense qu’avant de poursuivre cette « discussion » plus avant, il serait prudent de savoir ce qui a pété dans cette machine ( le titane ou les composites) plutôt que de spéculer stérilement sur les connaissances des commentateurs!
                    Terminé pour moi.

                  • A propos de fatigue des matériaux, j’ai aussi publié avec Igor Rychlik et Georg Lindgren, et j’ai toujours leur programme de calcul rainflow théorique, c’est assez marrant qu’on me parle du sujet comme à un gamin de maternelle.

  • L’auteur occulte un point essentiel dans sa comparaison entre cette aventure sous-marine catastrophique et les grandes conquêtes humaines : l’entrepreneur d’Oceangate n’a pas risqué que sa vie, mais aussi celle de ses passagers qui ont payé pour mourir d’une horrible façon. Et braoum tout le reste de son plaidoyer s’écroule.

    • Si Slump
      Bonjour,
      Christophe Colomb est parti tout seul sur une barque à ses seuls frais ?
      Les expédions même réussies du Mont Everest oublient les sherpa (qui font un aller-retour pour des chaussettes sèches)

    • Nous sommes sur un site libéral, où on doit considérer que les choix de chacun sont l’expression de sa propre responsabilité, pleine et entière. Le vendeur de Lamborghini ne risque en rien la vie de son acheteur qui s’écrasera contre un mur à 200 km/h. Les acheteurs savaient pertinemment ce qu’ils risquaient, et avaient jugé que le jeu en valait la chandelle. Qui êtes-vous pour remettre en cause leur jugement ?
      Et accessoirement, ils ne sont pas morts d’une horrible façon. Leur vie s’est arrêtée en une fraction de seconde alors qu’ils accomplissaient quelque chose qui leur tenait à coeur, c’est la plus belle façon de mourir qui soit.

  • Personnellement, ce malheureux accident (qui semblait assez prévisible quand on visionne la vidéo de Stockton Rush expliquant les caractéristiques de son sous-marin) renforce l’impression que j’ai depuis quelque temps que le 21° siècle est devenu un siècle de « bricoleurs ». Bien qu’il y ait des bricoleurs compétents, il y a aussi beaucoup de « Géotrouvetout » qui font l’impasse sur les règles techniques et les lois naturelles connues les plus élémentaires, pour développer leurs « inventions », méprisant ainsi la qualité de leur propre travail.
    Quand je qualifie le 21° siècle de siècle du bricolage, c’est en observant que, au mépris de toutes les règles de la recherche scientifique, on nous a bricolé des moyens plus ou moins exotiques de lutter contre un changement climatique aux causes insuffisamment connues, un bricolage de transition énergétique à base de moulins à vent et de panneaux magiques incapables de répondre aux besoins actuels en énergie, un bricolage de mobilité électrique aux résultats tout aussi incertains,un prétendu vaccin bricolé au mépris de toutes les règles de mise en marché de produits de santé, et qui a embarqué la population mondiale dans un test à grande échelle, et pour finir, le sous-marin bricolé d’Oceangate insuffisamment testé qui a malheureusement entraîné dans la mort son concepteur et les 4 personnes qui lui avaient fait confiance. Et je n’insisterai pas sur les bricolages diplomatiques et militaires de ces dernières années qui enflamment régulièrement les 4 coins de la planète (dixit Coluche), déclenchent de monstrueux flux migratoires et coûtent un pognon de dingue et la pollution qui va avec!
    Donc déjà presque un quart de siècle de bricolage. Est-ce que l’humanité va finir par se réveiller et en prendre conscience?

    • Moi, ce qui m’inquiète, ce sont les multiples experts auto-proclamés qui prétendent savoir reconnaître un bricolage d’un truc sérieux au simple nombre insuffisant de cerfas qui ont manqué pour sa conception. Les réseaux sociaux ont permis à chacun d’avoir sur n’importe quoi un avis qui reçoit du public la même considération, voire plus, que pour celui de l’expert qui a toutes les qualifications et toute l’expérience d’une vie d’études acharnées.
      La « civilisation » occidentale s’écroule déjà devant les civilisations orientales qui, elles, respectent encore les sages.

    • Pas de bricolage au 20e, ni au 19e, ni pour les précédents ??
      Sans avoir complètement tort, vous êtes victime d’un ou plusieurs biais dont celui de comparer le temps présent dans lequel vous vivez, en cours, avec d’autres que vous n’avez pas connu. C’est tout de même curieux de jauger le 21e sur des siècles ayant eux-mêmes certainement connus des bricolages.
      Sans chercher à relativiser, le mouvement de l’Humanité ne peut être que du bricolage puisque toutes les règles émanent de l’Humanité elle-même et que toutes les lois naturelles ne sont pas maîtrisées ou connues.
      Voilà c’est opinion contre opinion.

      • Cher indivisible, sans vouloir vous être désagréable, il me semble bien que le « biais » soit de votre côté! En effet, où voyez vous que je compare le 21° siècle aux précédents? Bien que n’ayant pas l' »expertise  » de MichelO, ni sa science, j’ai quand même quelques notions de bricolage, et je reconnais qu’il y a des bricoleurs de génie ( qui parfois surpassent les professionnels diplômés) et les autres. J’observe juste que depuis quelques années, certains bricoleurs prétendent s’affranchir des lois physiques naturelles connues, et que parfois ça marche un peu, mais souvent que ça ne marche pas. Par exemple, je m’interroge sur la faisabilité de la transition énergétique où l’on prétend remplacer la totalité de nos besoins en énergie ( chauffage, transports, industrie etc… actuellement fournis par le nucléaire et les fossiles) par des énergies dites renouvelables et intermittentes captées du soleil et du vent. Il me semble ( mais je peux me tromper et dans ce cas j’attends vos calculs) qu’un élève de terminale scientifique à qui l’on fournit les données de consommation énergétique globale du pays, doit être capable de calculer la quantité d’énergie renouvelable à capter et dimensionner les moyens et les coûts pour le faire. Et ne venez pas me dire comme certains que l’on ne sait pas encore, mais que l’on va trouver ( rupture technologique) dans les mois ou les années à venir les moyens qui nous manquent encore aujourd’hui. ( par exemple la supraconductivité à température ambiante dont on parle depuis au moins 40 ans et que l’on attend toujours!)
        Et l’humanité peut bien inventer toutes les « règles » qu’elle veut, cela ne change rien aux lois naturelles déjà connues et utilisées avec efficacité par l’homme, même si l’on peut logiquement espérer que la science a encore une forte marge de progression. Je me garde bien d’imposer une quelconque opinion; j’observe, je me documente, je questionne, je suggère éventuellement des pistes, mais j’attends des autres commentateurs une démarche similaire plus en accord avec la démarche scientifique.

        -1
        • En vous lisant je ressentais plus la conviction que la suggestion. Moi ça ne me gêne pas du moment que je peux la contester. Parce que moi aussi figurez-vous, j’observe, je me documente et je questionne. Désolé si je n’arrive pas exactement aux mêmes conclusions !
          Pourquoi ne seriez-vous pas dans la comparaison même implicitement (ou pour appuyer votre propos) en utilisant le terme de 21e siècle ? Vous remettez bien en question l’époque, l’époque actuelle où tout va de mal en pis.

          • Eh bien, si pour vous , s’interroger, chercher des réponses, et donc douter, vous voyez de la conviction alors les mots n’ont pas le même sens que dans le dictionnaire! Moi ça ne me gène pas que vous contestiez, vous êtes libre et je m’en voudrais d’imposer quoi que ce soit à quiconque, mais reconnaissez que si questionner sans obtenir de réponse, c’est arriver « en même temps » à des conclusions, chapeau bas!!!!
            Quant à la comparaison implicite, je m’interroge encore car il me semble que l’on ne peut comparer que des choses comparables et parfaitement identifiées. L’implicite n’a rien à faire là! Or quand j’écris premier quart du 21° siècle c’est juste un repère temporel où je place les événements que je qualifie de bricolages de bricoleurs ( ou d’amateurs ou d’apprenti sorciers- désolé, mais j’ai du mal à trouver un qualificatif suffisamment approprié; une suggestion peut-être?)
            Et je ne remets pas l’époque en question, les faits sont ce qu’ils sont,et même si vous êtes convaincu que tout va de mal en pis dans l’époque actuelle, c’est une généralisation que je me garderais bien de faire sachant que pour certains, ça ne va pas si mal que ça et même plutôt bien ( en vrac, les marchands d’armes, les labos fabricants de vaccins, les marchands d’éoliennes, panneaux solaires ou ve, les marchands de gaz ou d’électricité etc…… Liste non exhaustive!).
            Et pour éviter de vous faire des idées fausses sur moi, sachez que je suis convaincu que quand on écrit quelque chose, c’est soit qu’on le pense vraiment, soit que l’on a l’intention de manipuler son lecteur. Et quand je n’écrit nulle part que je compare, c’est que je ne compare pas. Point.

  • Je reprends les propos d’Aldo Sterone qui résument cet accident : « Donnez-moi $250 000 et je vous balance dans un fût à 4000 mètres de profondeur et vous pourrez peut-être voir le Titanic. »
    J’ai trouvé ses 2 vidéo sur le sujet très instructives.

  • Des assurances spéciales pour toutes les activités pouvant faire appel à des secours – publics ou privés – très coûteux est évidemment la solution préservant la liberté individuelles. Il y a toutefois deux bémols:
    – assurance obligatoire pour avoir un équilibre financier, le renoncement à être secouru ne peut être une option surtout que personne ne prendra la décision de ne pas secourir
    – les secours se limitent là où la vie des secouristes est mise en jeu

    Il n’est jamais fait mention que ce sous-marin était déjà descendu 2 fois sur l’épave et qu’en conséquence l’avis d’un ingénieur de la société que le hublot ne pouvait supporter une pression supérieure à celle de l’océan à 1300m n’est pas totalement fondée. Sans doute un problème de fatigue des matériaux qui perdent leur performance au fur et à mesure de l’utilisation de l’engin

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don