Il faut toujours faire peur au gouvernement

Les élus oublient parfois complètement que la violence à leur égard ne vient pas de nulle part et qu’ils y ont une part de responsabilité.

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Assemblée nationale BY jpellgen(CC BY-NC-ND 2.0)

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Il faut toujours faire peur au gouvernement

Publié le 2 février 2022
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Sapristi, voilà qui est fort triste : on apprend par différentes voies de presse que, récemment, la violence envers les élus augmenterait de façon sensible ! Voilà une bien mauvaise nouvelle en République du Bisounoursland, pays du miel et du lait où les élus sont choyés et les tensions inexistantes…

Pas de doute, la démocratie est en danger.

Compte-tenu de l’actualité, on pourrait croire que le principal coupable est un gouvernement devenu incontrôlable et ne reculant devant aucune torsion de la Constitution pour pousser son agenda ségrégationniste. On pourrait croire que cette démocratie s’est progressivement dissoute par la manipulation politique de la peur dans tous les médias afin de garantir une absence totale de remise en question des décisions gouvernementales. On pourrait croire que cette évaporation démocratique remonterait au moins à ces envolées colériques d’un Véran hurlant sur les députés pour leur faire voter un texte pourtant grotesquement inique.

Il n’en est rien : si la démocratie est maintenant menacée, c’est par quelques Français ayant le toupet de trouver saumâtres les décisions politiques qu’on leur impose actuellement. Voilà qui est scandaleux puisque tout le monde sait, bien évidemment, que tout acte légal est forcément légitime et que tout ce qui sort de l’Assemblée nationale, ayant reçu l’onction parlementaire, est forcément bon, nécessaire et doit être accepté sans broncher.

Dès lors, l’actuelle augmentation des actes violents et les démonstrations d’hostilités de plus en plus claires à l’encontre des élus et des représentants du gouvernement sont tout à fait scandaleuses ! C’est intolérable ! Jugez plutôt :

Le 9 janvier dernier, plusieurs personnes ont agressé Stéphane Claireaux – député de Saint-Pierre-et- Miquelon, LREM – lors d’une manifestation contre le passe sanitaire et ont été jusqu’à lui lancer du goémon. C’est scandaleux !

Il y a quelques jours, c’est la permanence d’Isabelle Rauch – députée de la Moselle, LREM – qui a subi des dégradations. Une vitre y a été brisée par un caillou. C’est intolérable !

En début d’année, c’était Carole Bureau Bonnard – députée de l’Oise, LREM – qui se prenait quelques petits graffitis bien sentis sur les murs de sa permanence laissant entendre que certains citoyens n’étaient pas tout à fait d’accord avec son vote gourmand du pass vaccinal. C’est scandaleux !

Pendant la visite à Grenoble de Jean Castex – clown à seringue, LREM – ce sont les habitants qui lui ont assez bruyamment fait savoir qu’ils n’étaient qu’assez peu réceptifs aux gags colorés que le Premier ministre entendait leur montrer entre deux brimades et quelques remarques méchantes qu’il avait pourtant prévu de leur jeter à la face. Il a fallu l’exfiltrer rapidement. C’est intolérable !

Parallèlement, Éric Piolle – clown à vélo, Les Verts – a lui aussi été confronté à des citoyens bio-syntonisés très éco-conscients et particulièrement gaïa-remontés contre ses âneries. Le fier maire de Grenoble aura courageusement choisi de battre en retraite en pédalant sa sortie d’un jarret pétillant d’assurance. C’est scandaleux !

Ah, vraiment, tout ceci est autant intolérable que scandaleux, c’est à n’y plus rien comprendre ! Comment un peuple aussi soumis calme a-t-il pu ainsi se laisser aller à des pratiques si peu démocratiques alors que nos élus et nos ministres sont à la fois tellement compétents et surtout si attentifs aux besoins du peuple ?

La question mérite d’être posée d’autant qu’elle en entraîne d’autres.

À commencer par se demander si, justement, la confiance entre le peuple et ses représentants, qui n’a jamais été particulièrement élevée et dont on sait qu’elle s’est nettement dégradée avec la gestion de la crise covid, n’est plus maintenant qu’un vestige, une chimère évaporée sans plus aucun lien avec la réalité. En effet, un récent sondage, effectué par la Fondapol pour le compte de l’Assemblée nationale (assez peu versée dans ce genre d’exercice), montre que 60 % des Français comprennent (et pour une part croissante soutiennent) la violence dont les élus font actuellement l’objet : violences, insultes, une majorité de Français comprend et une partie cautionne même ce qui arrive actuellement à leurs représentants.

Or, et c’est la question suivante, malgré le résultat de ce sondage, malgré l’augmentation patente de cette violence, est-il normal qu’aucun député, aucun sénateur, aucun maire, aucun ministre ni aucun média du reste n’osent se remettre en question ? Est-il normal que, devant cette tendance maintenant claire, la réaction de ces individus soient toujours la même, à savoir la stupéfaction et le rejet en bloc de toute responsabilité qui n’est imputée au final qu’aux citoyens, incapables de contrôler leurs pulsions ?

Pas de remise en question, pas d’autocritique : l’élu, adoubé par le suffrage, est immédiatement nimbé d’une auréole de sainteté républicaine qui baigne ses actes et les lois qu’il vote d’une justesse, d’une légitimité et d’une bonté naturelle qui doivent irradier tous les êtres raisonnables et sensibles. Ceux qui y sont opposés sont des incultes, des barbares avec lesquels on devra procéder avec une fermeté exemplaire. Les gueux qui s’opposent ont tort, et puis c’est tout.

Cependant, cela posé, ces effarouchés des violences devraient sérieusement commencer à réfléchir à leurs prochaines actions. Il n’est pas dit que cette violence, aussi officiellement détestable soit-elle, n’en devienne pas moins le mode d’expression privilégié si cette remise en question n’intervient pas très vite : les contraintes s’accumulent, les vexations aussi et nos aimables députés et autres clowns à seringue semblent avoir oublié que punir des gens innocents, choisir sciemment d’emmerder des personnes qui n’enfreignent ni loi ni morale, ce n’est généralement pas très bon pour sa propre intégrité.

Un autre élément que ces aimables élus devraient se rappeler rapidement est que, dans une démocratie digne de ce nom, celle-là même dont ils se réclament bruyamment dès qu’ils sentent leur précieuse personne vaguement secouée ou menacée, les institutions de l’État, les élus, les ministres et toute leur clique sont les serviteurs du peuple et non l’inverse.

Dans une démocratie fonctionnelle et saine, légiférer ne se fait pas à la légère ; imposer des contraintes, des interdictions et surtout limiter les libertés fondamentales ne se fait alors qu’avec la fameuse main tremblante de Montesquieu, celle qui hésitera à toucher les lois existantes de peur d’une erreur qui viendrait alimenter le courroux du peuple.

Car oui, dans une vraie démocratie, le gouvernement a peur du peuple. C’est dans une dictature, messieurs les députés bousculés, que le peuple a peur du gouvernement. Et si l’histoire enseigne bien une chose, c’est que la fin des dictatures est rarement calme et sereine, notamment pour ceux qui en ont profité. Tenez-le vous pour dit.


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  • La violence, c’est toujours moche. (Il faut toujours commencer par dire ça, surtout si tu passes à la télé.)
    Avant la violence, on pourrait déjà désobéir, et le faire savoir autour de nous, se solidariser entre résistants, etc. A mon très très humble niveau, je commence à systématiquement me balader sans masque dans mon entreprise et je l’assume.
    Maintenant, il y a quelque chose qui me chiffonne dans cette histoire : une autorité (parent, prof, maire, policier, officier,etc.) doit toujours faire passer le bien-être et la sécurité de ses administrés avant la sienne.
    1) Hors la sécurité se dégrade en France depuis longtemps, et les politiques ont semé et arrosé toutes les pousses pour que la société française devienne hyperviolente. Peine au rabais, excuses, lutte contre la discrimination, juges laxistes, pas de place en prison, etc.
    2) Le politique a voulu détruire toute forme d’autorité qui ne serait pas la sienne : (papa, prof, policier, médecin…) sans comprendre que son tour viendra. Et déjà, on comprend dans leurs faces à faces avec les gens et les journalistes que le respect envers eux s’effrite.
    3) Grace aux 2 premiers points, la violence est le quotidien de beaucoup de Français, mais la presse n’en parle qu’ à contrecoeur (comme pour le chauffeur à Biarritz) et préfère discuter des vacances de Mr Blanquer ou de sillonner la France pour parler du pouvoir d’achat. (Regardez un JT sur TF1 ou FR2 de nos jours, et je me demande bien si ce n’est pas fait pour favoriser Macron…)

    Bref, les politiques finissent par connaître le même sort que le peuple, et surtout, je me réjouis quand ces gens se font agresser et dépouiller dans la rue, non pas par des antivax, mais par la racaille locale : peut-être comprendront-ils, et sinon, au moins ils auront le même sentiment que moi après avoir payé mes impôts.

    • attendez..dans votre entreprise…c’est l’entreprise qui décide si vous devez porte un masque.
      vous n’assumez pas mais vous êtes toléré.. c’ets le chef d’entreprise qui assume en fait..

      et çaune autorité (parent, prof, maire, policier, officier,etc.) doit toujours faire passer le bien-être et la sécurité de ses administrés avant la sienne. d’où ça sort? et quest ce que ça veut dire.

      un élu a des administrés pas un fonctionnaires pour qui il y a les administrés..
      et aucun homme n’est TENU de se sacrifier pour les autres..

    • Sérieusement, il est permis d’en douter. Si vous êtes curieux, vous pouvez vous plonger dans les archives de l’auteur de l’article et lire l’article intitulé : « Dure leçon de vie pour Laurence Rossignol » (9 août 2013). Vous y verrez que non, ces gens-là n’ont pas le sentiment que vous avez après avoir payé vos impôts. Ils ont plutôt le sentiment que leurs concitoyens sont apathiques, dénués de tout sentiment et de toute volonté d’aider leur prochain, sans surtout réaliser que cette apathie est la résultante directe des lois qu’ils votent à longueur de mandats.
      Et ça se comprend : dans le premier cas, ça leur imposerait de se remettre en question. Dans le 2e cas, ce sont les autres qui sont en faute. Quel choix est le plus confortable pour eux ?

      • Bah un honnête homme se remettra en question puisqu’il sait qu’il est impossible de rendre les autres responsables de ses propres actions. Certes ce n’est pas le choix le plus confortable, mais c’est le seul qui vaille.

    • pas sûr que la violence soit toujours moche… Selon les perspective elle semble souvent très bien : charges de CRS contre des « méchants manifestants », guerre contre des « régimes pas sympas », etc.

      Aujourd’hui les médias semblent enthousiastes à l’idée d’aller faire la guerre en Ukraine contre le méchant Poutine (enfin, non, plutôt d’aller envoyer les enfants des autres mourir là bas, faut pas abuser)… Donc oui, la violence c’est moche, mais pas pour tout le monde ni tout le temps pour paraphraser Desproges !

  • Avant ce quinquennat, nous avions des députés « dépendants » de leur parti idéologiquement, ce qui en faisait parfois des « godillots ». Alors évidement leur représentation était relative. Depuis 4 ans, les députés nouvellement élus, ne représentent plus leurs électeurs, mais sont les membres d’un parti virtuel qui est la « macronie ». A chaque interventions sur les médias, on ne peut qu’observer, leur arrogance pour défendre leurs idées… qui ne sont que des idées de militants qui doivent avoir toujours raison même quand ils ont tort. Cette déconnexion avec leurs électeurs est une nouvelle dérive de notre démocratie. Bien sur il y a d’autres causes à ces violences qui sont inacceptables, comme la faiblesse accrue de l’état. La perte d’objectifs communs, et de consensus au profit de guerres d’ego nous plombent un peu plus…. l’idéologie qui parfois (souvent) l’emporte sur les réalités et rajoute une couche. Sans parler le l’aveuglement qui en découle….
    Bref un société humaine qui perd ses repères… (ou valeurs).

    • @nanard
      Bonsoir,
      « nouvelle dérive de notre démocratie »
      Il n’y a pas de démocratie en France. Elle ne dérive qu’à l’état de cadavre.

  • Au-delà de quelques actes de violence qui finissent toujours par se retourner contre leur auteur, il y aurait un moyen de vraiment faire peur au gouvernement, c’est de tous faire la grève du paiement de nos impôts. Pour cela, on vide tous nos comptes bancaires et on planque le cash quelque part, pour éviter que le gouvernement ne se serve lui-même.

    Bon, je rêve! Ca ne marcherait que si tout le monde joue le jeu, ça a donc très peu de chance d’arriver!

    • Non ça ne marcherait pas car il n’y a pas assez d’argent dans les banques. On ne peut pas tous retirer notre argent en même temps, le gouvernement ordonnerait la fermeture des banques.
      On pourrait par contre jouer la montre et tous retarder le paiement de l’impot. C’est essentiellement les chefs d’entreprises qui ont ce pouvoir. Ils prendraient un énorme risque, et vu comment ils sont considérés par la société, pourquoi se donner la peine? Autant empocher l’aide covid, faire faillite et se barrer de France. C’est en cours.

    • D’une : vider votre compte bancaire risque de ne pas être possible, vous êtes plafonné en terme de montant que vous pouvez retirer sur une période de temps donnée. En outre, des retraits massifs lèvent des alertes et entraînent un examen attentif de votre situation par Bercy.
      En outre, en cas de compte bancaire vide, le fisc a d’autres moyens de récupérer l’argent. Si vous êtes propriétaire de votre logement, vous pouvez assister à une vente « à l’insu de votre plein gré ». Ou à la saisie de tout bien que vous pourriez avoir.
      Bref, l’idée est séduisante, mais au vu de la toute puissance de l’administration fiscale, extrêmement risquée…

    • Alors si nous ne pouvons pas les empêcher de piller il ne reste que l’option de résister, de ne jamais consentir à leur pillage et les pourrir autant qu’on peut.
      Allez…un peu d’imagination.

  • Cette violence risque de s’aggraver encore dans les semaines qui viennent puisque notre président ne daignera descendre de son Olympe qu’au tout dernier moment.
    C’est à tous les autres candidats de se faire entendre et de nous montrer qu’ils s’engagent à défendre notre démocratie et refuser que cette élection nous soit volée.

  • On oublie trop souvent en effet que toutes les victimes ne sont pas innocentes.

    • Alors là, j’aimerais bien que vous développiez.

      • La décence m’interdit de nommer la personnalité à qui l’on attribue généralement cette phrase.
        Pour rester dans le politiquement correct, on pourra se référer à la célèbre maxime : – qui sème le vent récolte la tempête.

  • imparable..

  • Les Randonneurs s’enhardissent à emm… tout le monde « en même temps ». Dans ces conditions, ils risquent de ne pas voir de quel côté le coup va venir …

  • Ça vote des lois contraignantes, des sanctions financières pour des infractions imaginaires, mais ça pleure quand des criminels sont enfermés. Et après, ils osent se plaindre de subir.de la violence !

  • Aucune violence ne peut être tolérée dans notre démocratie, notamment celle envers nos élus qui ont été démocratiquement élus. Donner un blanc seing à des individus pour s attaquer physiquement à des élus relève de l inconscience d éléments factieux prêts à profiter de tout pour abattre la démocratie. Cet article montre une violence et une haine inadmissible. Cette position se pretend libérale, mais serait plutôt faschiste…..

    -5
    • Je suppose que vous vous seriez donc opposé à ce que Adolf H soit renversé, par la violence qui plus est, puisque « démocratiquement élu » ? Et en plus renversé par des gens qui n’avaient pas voix au chapitre (ou plutôt aux élections allemandes) !

      Il est heureux que nombre d’individu se soient attaqués physiquement à d’autres, pour la liberté, sinon vous vivriez encore sous un régime féodale, sans liberté aucune, et soumis à une violence physique continuelle et arbitraire !

      • Adolf H ou JFK, en quoi ce qu’on accepterait pour l’un ne devrait-il pas l’être aussi pour l’autre ?

      • Vous faites un amalgame entre vivre en démocratie comme en France et vivre sous un régime totalitaire pour justifier la violence et la haine actuellement dans notre pays vis a vis de nos élus. C est a la fois grossier et malhonnête……

        -1
        • Et lorsqu’un président affirme publiquement qu’il veut « emm. » les Français, et qu’il le fait, ce n’est pas grossier et malhonnête? Avez-vous dénoncé ce comportement et exigé la démission d’un tel malotru?

          Je ne soutiens pas la violence ou la grossièreté, mais j’ai plus de compréhension quand quelqu’un l’utilise en réponse à une agression que quand quelqu’un l’utilise pour agresser.

          La gestion de la crise par les politiciens a été désastreuse, ils ont tué des milliers de personnes, détruit l’économie et la société, poussé des enfants au suicide, et fait souffrir pour rien des gens innocents qui ne risquaient absolument pas la maladie. Si on était réellement dans un Etat de droit, ces dirigeants devraient être relevés de leur fonction, jugés et punis.

          Là, ils s’en tirent très bien, à peine quelques huées, des jets de projectiles pas bien méchants, et des graffitis, et en plus tout cela est la norme dans les cités où ces mêmes politiciens nous disent que tout va très bien, alors pourquoi est-ce que cela vous émeut tant?

    • Et la violence des élus contre les citoyens, est-elle tolérable?

      Ceux qui ont été obligés de se faire vacciner ou de porter le masque ont subi une agression physique de la part de ces élus. Ils ne font qu’exercer un droit de légitime défense.

      Néanmoins, je suis d’accord que les démonstrations de force ne servent à rien en démocratie. Les élus ne plient pas quand il s’agit pour eux de perdre du pouvoir, et leurs électeurs vont même les soutenir encore plus.

      Je préconise plutôt de sanctionner par les urnes. ll faut arrêter l’abstention, qui ne sanctionne rien du tout, et voter contre EM et contre LREM, voter aussi contre tous les sénateurs qui ont soutenu ces politiques au sénat. Tant que les dirigeants n’ont pas l’envergure de redresser le pays, il faut diviser le pouvoir entre les forces politiques et ne surtout plus permettre qu’un seul homme puisse tout contrôler.

      On pourrait très bien avoir VP présidente, avec une assemblée à EZ, et un sénat au RN/LFI.

  • En effet la démocratie est un mythe qui ne garanti pas la liberté… (cf « democracy, the god that failed » HHH, ou la seconde partie de « De la démocratie en Amérique » A de T). Cependant elle peut être plus ou moins fonctionnelle, mais quand dans une « démocratie représentative » les « représentants » du peuple pensent que le peuple doit les écouter et les suivre et non l’inverse, on marche sur la tête.

    Et pour faire parallèle à la citation de Jefferson finissant l’article, je voudrais rappeler que le même Thomas Jefferson a écrit aussi « L’arbre de la liberté devrait, de temps en temps, être arrosé du sang des tyrans, car c’est un engrais naturel. » Et là, il me semble avoir bien besoin de soins, cet arbre.

  • La violence est parfois nécessaire. L’idée qu’un gouvernement puisse avoir au moins un peu peur des réactions de son peuple me semble plutôt saine.
    Au gouvernement et à ses multiples conseillers grassement payés d’organiser des évènements susceptibles de permettre au peuple de se défouler d’une colère bien normale. Dans le temps, c’était le rôle des carnavals par ex , où l’on moquait le roi. Les puissants savaient bien qu’il faut des defouloirs à la frustration. Nos nouveaux rois sont trop mauvais ou trop prétentieux pour le comprendre !

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