Charles Gave : pourquoi j’ai peur d’une nouvelle crise financière

Attachez vos ceintures, Charles Gave explique pourquoi il craint une tempête sur les marchés financiers à relativement court terme.

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Charles Gave : pourquoi j’ai peur d’une nouvelle crise financière

Publié le 28 juillet 2018
- A +

Par Charles Gave.

L’une des nouvelles de Stefan Zweig m’a profondément marqué.

L’histoire se passe dans une ville de villégiature dans les montagnes autrichiennes, en été, dans un petit hôtel. La température est étouffante et un orage gronde dans le lointain. Et Stefan Zweig nous décrit la réaction des clients et du personnel de l’hôtel à cette situation. La femme, écrasée sur son lit, éperdue d’angoisse. L’homme, s’emportant contre tout un chacun, le personnel devenant invisible, la nature immobile, les animaux silencieux. L’orage éclate, extraordinairement violent, et une fois passé, tout redevient normal, les choses reprennent leurs cours, les sourires renaissent et tout le monde de descendre diner tranquillement…

Eh bien, comme les lecteurs le savent, depuis un petit moment, je trouve que l’air financier est en train de devenir quelque peu irrespirable, ce qui ne facilite pas la réflexion.

J’ai souvent utilisé une image pour décrire les crises financières :

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  • La « nouvelle crise financière » est inévitable, plus particulièrement en ce qui concerne la France et son environnement Européen.
    Le Brexit, les changements des majorités politiques en Allemagne, en Italie, en Autriche, en Hongrie, en Pologne font que l’Europe de l’époque du traité de Maastricht est en pleine évolution.
    Les fameux « critères de Maastricht » ne sont plus applicables à une France en train de finir de se désindustrialiser et dont la paupérisation est croissante.
    Les dangers immédiats qui nous menacent sont la submersion migratoire – avec ses couts prohibitifs directs et indirects – et le financement des frais de fonctionnement Étatiques au moyen d’emprunts remboursables avec d’autres emprunts…

    • @ Duglandin
      « Les fameux « critères de Maastricht » ne sont plus applicables à une France en train de finir de se désindustrialiser et dont la paupérisation est croissante ».
      Ben si, ces critères (qui datent de 1992, tout de même!) font partie de la discipline nécessaire de l’€zone et n’ont rien d’exigences idiotes mais sont de simples règles de bonne gestion.

      Et un pays contrôlant son inflation à <2%/an, avec un endettement supportable et un budget annuel respecté sera mieux armé en cas de coup dur comme l'augmentation actuelle du prix des produits pétroliers!

      • Mikylux
        Les critères de Maastricht ont, de fait, été acceptés par la France « Miterrandienne » sous la pression de l’Allemagne qui y trouvait son intérêt.
        Par incompétence nos représentants de l’époque, sans s’en rendre compte, ont acceptés des critères incompatibles avec les frasques financières de nos hommes politiques – aussi bien de droite ou de gauche – qui sont de véritables aventuriers inconséquents comme on le constate tous les jours un peu plus…

        • le soucis est l’incompétence de nos politiques, pas ces critères qui sont déjà bien laxistes.
          D’ailleurs, l’incapacité des politiques à respecter ces critères est un indicateur « intéressant » !

          • Ce que vous dites est vrai et j’ai cru la meme chose pendant longtemps … Maintenant je crois au contraire que compte tenu de l’impossibilité des politicard à respecter ces critères (ne leur jetons pas trop la pierre, il sont à l’image du Francais moyen et n’oublions pas non plus les implications de la theorie des choix publiques) il vaudrait bien mieux assumer de ne pas respecter ses critères etre toujours au Franc et que ce dernier se devalorise année apres année pour que la punition de la mauvaise gestion soit clairement visible …
            La situation actuelle offre presque une prime à la mauvaise gestion et au court-termisme *…

        • Inexact : c’est la mite errante qui a imposé ces critères aux autres partenaires. Les allemands auraient souhaité chiffre bien plus bas que 3%.

  • Je partage tout à fait les craintes de l’auteur, mais je me demande à quoi sert un article sur ce sujet, étayé sur rien d’autre que la courbe du cours en bourse de la Deutsche…

    • @ Mingot 48
      Disons que Ch.Grave agit comme un lanceur d’alerte: il n’est pas neutre de savoir que les banques commerciales sont de nouveau plus menacées, que les actions sont hautes alors que la croissance augmente moins, que l’inflation est prévue à la hausse et que les taux d’intérêt restent au plancher et que la BCE diminue de moitié ses achats en septembre et les arrêtera à la fin de l’année.
      Il ne vous reste plus qu’à anticiper: un homme prévenu en vaut 2, même si l’avenir reste inconnu.

    • Il sert à dire que l’un des signaux de la débandade est déjà derrière nous.

  • quoi dire de plus ,que nous allons irrémédiablement vers la faillite et que plus on augmente les taxes ,le PIB s’envole et les dépenses publique aussi mais Jupiter et ces crétins nous envoie vers l’enfer ….et que pour certains courage fuyons et loin …comment peux t’on les croire ,manipulateurs des chiffres…menteurs faire croire que cela va changer notre système est à bout de souffle !!!
    jusqu’à quand??

  • Les commentaires sont fermés.

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