Le consumérisme est-il réellement une pathologie libérale ?

Toute incitation à la consommation à grande échelle ne peut être que le fait d’une politique étatique ou d’un travail de longue haleine mené par un consortium de grandes entreprises avec le concours de la puissance publique.

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Le consumérisme est-il réellement une pathologie libérale ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 1 septembre 2023
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Ce matin, comme chaque jour, j’ai pris le train pour aller travailler. En marchant jusqu’à la gare, j’ai pu voir un graffiti sur un mur : « Travaille, emprunte, consomme, crève », était-il écrit.

Un tag anodin, d’autant que je ne saurais dire depuis combien de temps il était sur ce mur. Loin de toutes les questions de respect du droit de propriété d’autrui, la première réflexion qui m’est venue portait sur l’incroyable contrainte que l’auteur a voulu révéler quant au système capitaliste. « Consomme ».

Ce mot me hantait. Le libéral que je suis ne comprenait pas comment autant de violence pouvait surgir d’une idée qui, pour moi, était synonyme de liberté et de respect de la nature humaine. Loin de m’en laver les mains comme j’aurais pu le faire en évoquant un jeune adolescent déphasé, j’ai cherché comment le capitalisme a pu faire naître un tel contresens.

Toute la journée, j’ai repensé à mes cours d’économie, mes recherches personnelles, mes lectures de philosophie, mes cours de droit… « Consomme ». Ce mot était devenu mon fil d’Ariane. La société de consommation est un ordre social défini par les antilibéraux, et notamment le postmoderne Jean Baudrillard dans son ouvrage éponyme de 19701. Cette société serait fondée sur la stimulation permanente et abondante de l’acte d’achat de biens inutiles et éphémères.

Elle a pourtant émergé de concert avec l’application des politiques keynésiennes des Trente Glorieuses, comme l’État-providence et les politiques de relance.

Loin d’être le fruit du capitalisme libéral fustigé par la démagogie de l’extrême gauche, la société de consommation est en effet le produit naturel du keynésianisme.

 

Une société aux antipodes des idéaux libéraux

Lorsque vous nommez le capitalisme à un quidam interpellé dans la rue, il y a de fortes chances qu’il vous parle de la World Company, cette société parodique de l’émission Les Guignols de l’Info supposée représenter la globalisation. Très peu vous parleront d’un système économique fondé sur la propriété privée des moyens de production.

Ajoutez le terme « libéral » à celui de « capitalisme », et vous observerez les gens se raidir.

Les plus engagés feront rapidement le lien entre des notions très diverses telles que l’obsolescence programmée, et bien sûr la société de consommation, pour ne pas dire le consumérisme de masse. Pourtant, ses caractères convergent davantage vers le capitalisme de connivence que vers une société capitaliste pure.

Reprenons la définition du libéralisme économique du Larousse :

« Doctrine économique qui privilégie l’individu et sa liberté ainsi que le libre jeu des actions individuelles conduisant à l’intérêt général ».

Si nous sommes d’accord pour contester l’idée que le libéralisme est une doctrine, il comporte plusieurs caractères. Parmi eux, citons rapidement l’État de droit, ou Rule of Law, que Friedrich Hayek estime comme préalable à tout système capitaliste, et le droit de propriété considéré par Milton Friedman comme la base même de ce système.

Mais deux autres caractères présentent un intérêt certain pour notre démonstration : à savoir la liberté contractuelle et la liberté des prix. Cette dernière liberté, condition essentielle pour le Français Jacques Rueff, sert à la fois à la coordination et à l’information des acteurs du marché.

Le théoricien principal de la société de consommation, le postmoderne Jean Baudrillard, lui, donne pour principale caractéristique une incitation à consommer des biens moins chers et plus accessibles. L’idée même d’incitation est déjà contraire à l’idée de capitalisme libéral.

En effet, l’idée même de liberté contractuelle, intrinsèque au libéralisme, nie purement et simplement toute idée d’inciter à consommer. Les individus peuvent contracter ou ne pas contracter selon leurs intérêts et avec les modalités qu’ils définissent.

De même, la liberté des prix est totalement contraire à l’idée de coûts plus bas permettant de rendre les biens plus accessibles. Le mécanisme des prix ne dépend pas d’une volonté de faire consommer, mais des intérêts propres à chaque acteur.

Si la société de consommation devait être rapprochée d’un modèle capitaliste, il faut nous tourner vers le capitalisme de connivence.

Souvent confondu à dessein avec le capitalisme libéral, le capitalisme de connivence est un système économique fondé sur la collusion entre l’État et le patronat. Il se manifeste par des privilèges, du soutien mutuel entre les grandes entreprises et les hommes politiques, aboutissant à la loi du plus fort et à la corruption.

Jean Baudrillard, toujours dans son ouvrage de 1970, écrit que dans la société de consommation, l’État est en soutien de l’activité économique, et procède à des politiques de redistribution, afin de permettre à chacun d’avoir les moyens d’acheter des produits.

Ainsi, toute incitation à la consommation à grande échelle ne peut être que le fait d’une politique étatique ou d’un travail de longue haleine mené par un consortium de grandes entreprises avec le concours de la puissance publique.

L’idée reine est ici de déboucher sur de la croissance. Si cette dernière constitue la justification de beaucoup de libéraux quant à leurs convictions, la croissance n’est pas en elle-même l’objectif des libéraux. En témoigne la décroissance assumée par les survivalistes animés par les théories libertariennes.

On l’aura compris : le principal acteur de la société de consommation est l’État. En cela, il n’est pas étonnant de voir que la société de consommation a émergé de concert avec les politiques keynésiennes. Ces dernières ont enfanté le consumérisme que les antilibéraux fustigent tant.

 

Un produit du keynésianisme

Le problème intrinsèque de tout système économique fondé sur l’État repose dans l’autophagie. Celle-ci entraîne, à long terme, l’effondrement pur et simple du système économique.

De la même manière, la société de consommation a pour autre caractéristique un goût prononcé pour le matérialisme. L’occasion de remarquer que la société fonctionnant comme un individu, la propension à acheter abondamment est souvent signe de dépression.

Pourtant, certains confondent régulièrement libéralisme et matérialisme.

Avec l’idée de capitalisme de connivence, le concept de matérialisme est l’un des autres contresens qui a la vie dure. Rappelons, sans entrer dans des détails, que Ludwig Von Mises était très critique envers le matérialisme du fait du relativisme qui en découle2.

La société de consommation épouse totalement les théories keynésiennes, et ce sur deux points : la consommation y est vue comme une fin, et l’État y joue un rôle primordial.

De quoi la rapprocher des théories keynésiennes.

En effet, Jean Baudrillard estime que la société de consommation consiste en une profusion de biens. Cette abondance crée une dépendance matérielle vue comme la fin de toute activité économique. Cette divinisation des éléments matériels aboutit à légitimer la hiérarchie sociale.

Une incitation à la consommation qui n’est pas sans rappeler la dialectique marxiste qui dispose que ce sont les conditions matérielles d’existence des hommes qui déterminent leur conscience. L’homme est, ici, la somme de son patrimoine, et non sa valeur intrinsèque en tant qu’humain.

Dans la logique keynésienne des politiques de relance, le principal ennemi est l’épargne. Cet ennemi est ici combattu par des liquidités à faible taux. Cela dans l’espoir de déboucher sur un effet multiplicateur, avec toutes les conséquences néfastes que nous connaissons et qu’il serait inutile ici de décrire en détails, notamment s’agissant de l’inflation.

La logique des politiques de relance se rapproche donc fortement des politiques d’incitation à la consommation, par un État et des banques centrales arrosant régulièrement le marché de liquidités à bas coût.

De la même manière, comme nous l’avons vu plus tôt, la société de consommation suppose nécessairement un soutien de l’État à l’activité économique. Cela se fait par des mécanismes de redistribution. De quoi nous rappeler les caractères fondamentaux de l’État-providence.

L’État-providence, à distinguer de l’État régalien – appelé péjorativement État gendarme, et ce y compris dans l’enseignement supérieur, axant par là la dimension prétendument sécuritaire – désigne l’intervention de l’État dans le domaine social et, parfois, économique.

Les exemples les plus parlants sont ici les mécanismes de régulation et de redistribution. Souvenons-nous du plan Marshall ou du rapport Beveridge. Toute la logique d’économie planifiée et de contrôle des prix s’est alors trouvée bien plus légitimée qu’avant la guerre.

Jean Baudrillard ne dit pas autre chose lorsqu’il évoque une hausse du pouvoir d’achat et le soutien à l’activité économique par les politiques publiques.

Dernier point : Jean Baudrillard évoque le problème de l’uniformisation de la culture induite par la société de consommation. L’information doit servir la consommation. De cette façon, la publicité est primordiale. L’apparence devient la norme sociale. L’apparence doit guider le réel. La logique est donc profondément constructiviste.

 

Une imposture constructiviste

Keynes écrivait :

« L’amour de l’argent comme objet de possession […] sera reconnu pour ce qu’il est : un état morbide plutôt répugnant, l’une de ces inclinations à demi criminelles et à demi pathologiques dont on confie le soin en frissonnant aux spécialistes des maladies mentales »3.

Pourtant, sur le long terme, ses théories ont engendré l’inverse.

La consommation est devenue, ici, une fin, au mépris de toute nature humaine. Celle-ci ne saurait être garantie que par l’application de principes de liberté.

Produit de l’État-providence, la société de consommation, comme système fondé sur l’abondance et l’incitation à l’achat de biens toujours plus inutiles et de moins bonne qualité, suit toute la logique d’intervention de l’État dans l’économie, à savoir un échec inévitable sur le long terme.

Cet échec est d’autant plus patent dans un pays malthusien comme la France.

La société de consommation, comme l’idéologie fasciste, fait donc partie de ces grandes impostures du XXe siècle inventées par la gauche constructiviste pour masquer sa véritable responsabilité dans leur création.

 

Article paru initialement en janvier 2017.

  1. La société de consommation, 1970.
  2.  The Ultimate Foundation of Economic Science: An Essay on Method, 1.8, The Absurdity of Any Materialistic Philosophy, 1962.
  3. Essais sur la monnaie et l’économie : les cris de Cassandre, 1931.
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  • À vrai dire on ne comprend pas trop pourquoi l’auteur tient tellement à dissocier la « société de consommation » du libéralisme et du libre marché. Parce qu’un gauchiste aigri ou un pseudo-anarchiste a laissé un graffiti sur un mur ? Alors même que ce que décrit Adam Smith dans sa Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations sont les prémisses de la société de consommation.

    La « société de consommation » est apparue et s’est développée dans les pays où le marché était le plus libre et non pas dans les sociétés où l’État régentait l’économie. Tout simplement parce que le marché libre est la meilleure voie pour répondre aux besoins et aux attentes infinis des gens.

    Alors maintenant, si cela chagrine certains de vivre dans une « société de consommation », moi, je leur réponds toujours que je suis plutôt satisfait de vivre dans une « société de satisfaction ».

    • La société de consommation est autant émanation de la société libérale que de la société démocratique.
      Le matérialisme dont nous faisons preuve nous vient pour beaucoup de la démocratie, bien remarqué par Tocqueville.

      Une société libérale permet la consommation.
      Une société démocratique y incite.

      Ne reste qu’à ajouter des politiciens socialistes, keynésiens et voilà la société de consommation.

      Est ce que çà me chagrine?
      Oui :
      « Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde: je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Chacun d’eux, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres: ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas; il les touche et ne les sent point; il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul, et s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie. »

      Est ce que je peux appeler la consommation des autres vulgaire sans passer pour un bon gros dictateur en puissance?
      Pas sur mais c’est ce que je pense.

      • « Une société démocratique y incite. »

        En quoi la démocratie m’incite à acheter une nouvelle voiture ? Ou prendre une semaine de congé en République dominicaine ?

        Sinon, Tocqueville craignait que l’individualisme ne mène à l’atomisation et la disparition des liens sociaux. On y voit mal une critique de la consommation.

        Et oui, vous pouvez trouver la consommation « vulgaire », c’est une antienne chagrine que l’on entend depuis Homère. Mais souffrez que les gens ait également le droit de consommer dès lors qu’ils veulent satisfaire paisiblement leurs besoins.

        • Il me semble que c’est parce que, pour se faire élire, les politiciens font des promesses et que ces dernières ont tendance à ne porter que sur les moyens matériels alloués aux citiyens-électeurs.

        • Parce que l’égalité de droit se confond avec l’égalité de condition : lire Burke et Tocqueville. La démocratie instaure des droits au détriment des libertés.

          • Vous savez Stephane si un jour la société dont rêvent Cravaignac et Virgile voit le jour ( plus d’Etat , plus de fonctionnaires , plus d’aides sociales ) et que les gueux se révoltent , ce sera dans la violence extrème ( plus de flics pour les stopper ) et seuls ceux qui s’en sortiront seront ceux qui savent se battre et useront de violence à leur tout pour préserver leurs vies , pas ceux qui connaissent Montesquieu , Tocquevlle et Burke . Ceux_là mourront !

            • @jacques
              Bonsoir et bonne année,
              Cavaignac et Virgile ne rêvent pas d’une société sans Etat, sans fonctionnaires ni aides sociales. L’aide sociale sera du seul fait de l’individu, son choix, les fonctionnaires seront certes réduits en nombre mais plus efficaces car moins dillués dans des missions inutiles. Quant à l’Etat, son rayon d’action n’a d’autre raison que celle du régalien et de garantir les droits fondamentaux de chacun. Il n’est donc pas disparu.

      • Amha, Le mieux serait que vous ne vous souciez pas de ce que consomment les autres. Ils savent ce qui est bOn pour eux.
        Encore mieux serait que tout le monde fasse de même.
        Et si vous considérez que leur consommation est vulgaire, et bien laissez faire. Sinon ne vous étonnez plus qu on vous demande de manger 5 fruitslegumes par jour, de rouler électrique sans nucléaire dedans et de surfer sans Google parceque c est un monopole.
        Mais je comprends ce que vous voulez dire, les gens sont cons, et il y a des personnes admirables. Vous n êtes pas un dictateur.
        Un jour j ai compris que si je voulais qu on me lache la grappe je devais commençer à le faire pour autrui. Que les gens consomment ce qu ils veulent.

        • « Un jour j ai compris que si je voulais qu on me lache la grappe je devais commençer à le faire pour autrui. »
          C’est sans doute une condition nécessaire, mais hélas pas suffisante. Car si votre proche entourage accèdera probablement à cette envie secrète, je doute qu’il en soit de même pour ceux qui nous gouvernent, qui continueront de nous abreuver de leurs sempiternels conseils, pas toujours désintéressés : fumer c’est mal, ne dépasse pas le 80 km/h, es-tu à jour de tes vaccins, et n’oublie de mettre ton écharpe mon petit, sinon tu vas attraper froid…

        • Cette intervention résume bien le problème posé par cet article qui met en balance une sorte de controverse vide de réel contenu, « que les gens consomment ce qu’ils veulent » signifie que l’on n’a jamais le droit de poser ce qui est bon pour quelqu’un à sa place, un principe qui doit être libéral.

    • José, il ne me semble pas que l’auteur associe ou dissocie société de consommation et libéralisme, il constate juste que nombre de gens associent les deux et que s’il le font, c’est qu’il doit y avoir une logique pour eux.

    • ce n’est pas ce que désigne la société de consommation je crois…
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_de_consommation  » le concept de société de consommation renvoie à l’idée d’un ordre économique et social fondé sur la création et la stimulation systématique d’un désir de profiter de biens de consommation et de services dans des proportions toujours plus importantes.  »
      un peu flou..
      est ce que la sollicitation à consommer est systématique?
      est ce qu’elle est toujours plus importante….
      .est ce que l’ordre économique et social est fondé sur.ce qui précède?
      voila les termes du débats…des mots creux..

      Le terme société de consommation est mal choisi ( à dessein?) …Y a il eu d’ailleurs une société ou on ne consommait pas?

      • Très juste ce que vous dites. Nous sommes bien obligés de consommer puisque nous devons nous nourrir, vêtir, loger, distraire. Donc cette haine des écolos-gauchistes pour la consommation est grotesque, comme tout ce qu’ils pensent d’ailleurs, puisque nous n’avons pas le choix. Et qu’ils en font autant, mais hypocrites ils sont!

  • Pas encore eu le temps de tout lire,Juste une remarque : bien sûr que le libéralisme(laissons de côté pour le moment le capitalisme qui n’est pas une invention datée contrairement à ce que dit Marx), le libéralisme,qui a pour but premier,par l’industrialisation et la liberté d’entreprendre, une diminution des coûts de fabrication donc des prix de vente,à l’aide de la concurrence, peut très bien inciter l’avidité humaine à extrêmiser ses « besoins » et ses désirs.

    Ce n’est pas pour ça qu’il en serait responsable. Alors que son projet n’est que de diminuer la misère en permettant d’acheter des produits(qualité/prix inclus bien sûr!) moins chers,par un système économique plus libre que celui des corporations.
    Qui dira que ce n’est pas bien et qu’il ne fallait pas,alors que c’est la seule solution ?

    Bien d’accord avec José Lopez-Martinez.

    • je ne suis pas un libéral, ne connais pas l’idée exacte mais pour ce que j’en ai compris ce n’est pas le but du libéralisme qui n’a d’ailleurs pas matérialiste ou constructiviste, il se fait que le libéralisme qui permet évidemment la liberté d’entreprendre est la jouissance des fruits de son travail permet une société où la satisfaction des gens est optimisée en regard de leur mérité et travail….mais l’utilisation du terme société de consommation est tendancieuse…c’est fort mal défini et fort relativement..

      dans l’idée des gens qui critiquent la société en la qualifiant de consommation c’est une société du trop consommer…

      c’est uqu n tendance au  » tropisme » qu’ on retrouve ça chez les écolo, les égalitaristes ( mais rarement totaux) etc… ils ne critiquent pas dans l’absolu mais de façon relative…pour eux le monde est juste  » trop »…eux savent vous non…ils savent ce que sont vos vrais besoins…

  • Je suis d’accord avec M. Lopez-Martinez, la société de consommation est le corolaire du capitalisme. Que ce soit en Europe , aux Amériques, Chine ou en Afrique la société de consommation s’étend.
    La production doit bien rencontrer une demande en créant des produits qui sont adaptés et désirés par les consommateurs. C’est la raison d’être des entreprises, des plus petites au plus grosses. Et bien sûr elles font tout pour augmenter cette demande, à la marge les producteurs essaient de créer, augmenter ce désir via la publicité et les banques offrent des services de crédit etc…
    Quand Steve Jobs et Apple crée l’Iphone c’est bien pour créer un marcher, répondre à un besoin non exprimé mais réel à la vue de la réussite.
    Que vient faire le keynésianisme là dedans ? la société de consommation a commencer à émerger bien avant l’influence de Keynes me semble t’il notamment aux USA.

    Peut être peut on dire que le libéralisme est à l’origine de la société de consommation sans le vouloir expressément en affirmant l’individu et donc sa capacité de désirer des biens et services; et que le capitalisme se charge d’y répondre.

    • Je ne pense pas que le consumérisme critiqué par les « gauchistes » soit la même chose que la société de consommation dont vous parlez : leurs slogan a des relents d’aliénation, version post industrielle des temps modernes de Chaplin : un argument du « camp du bien » qui moralise toute entreprise humaine.

      • Le consumérisme n’est pas critiqué uniquement par les « gauchistes » mais aussi les courants disons … conservateurs, emprunt de frugalité.
        – Le consumérisme dans une première acception c’est la stricte défense des consommateurs.
        – Le mot a évolué pour indiquer la propension des individus à trouver dans la consommation un assouvissement de leurs désirs matériels et statutaires.

        Ceci étant il est sans doute inutile de récrier contre le consumérisme car les hommes ont effectivement des désirs infinis et le capitalisme s’évertue à les assouvir (et y arrive fort bien). Il faudrait donc soit museler les désirs humain (peine perdue) ou abolir le capitalisme (Qui ici serait pour la fin du capitalisme ? 🙂 )

        • Je parlais du slogan dont parlait l’auteur « Travaille, etc… » version post industrielle du « métro, boulot, dodo » et de l’aliénation au capital de Marx … et qui n’a absolument rien à voir avec la frugalité des Franciscains.

          Les premiers ne s’opposent pas à la société de consommation, ils revendiquent un « droit » à la consommation (sans contrepartie, sans travail, sans inégalités etc…), un droit universel au « à chacun selon ses besoins », à la capacité à profiter (surtout sans engraisser les capitalistes) – totalement différent du crédo moral des seconds selon lesquels l’homme ne trouve pas le bonheur dans les biens matériels.

          • Déjà le slogan: Métro, boulot, dodo était grotesque puisqu’il occultait une grande partie de la vie en prétendant qu’elle se bornait à cela. Or à l’époque les gens ne travaillaient déjà que 45 heures par semaines. Ce qui en ajoutant le trajet en métro et le sommeil laissait beaucoup de temps aux loisirs. Il suffit de faire le calcul. En comptant 7 heures de sommeil cela faisait 49 heures, 1 heure de trajet en métro 5 heures, ce qui fait un total de 99 heures dans une semaine comportant 168 heures, laissant donc 69 heures pour les loisirs comparées aux 45 heures de travail. Manipulation et falsification typiquement socialo-communiste!

            • Si vous , vous trouvez que le but de la vie sur terre est de travailler comme un con non stop , ok , vivez comme ça. Moi je pense , n’ayant pas une petit esprit mesquin et étriqué que vous , que le dessein de l’homme est bien plus grand que ça . Déjà ilvaut meius dormir 8 h que 7 , il faut aussi se raser et prendre sa douche , se faire à manger et se restaurer , les ta^ches quotidiennes etc….vous appelez ça des loisirs ? Et on se cultive , fait du sport quand , dans votre goulag? Vous regrettez l’esclavage? La semaine de 96 h pour vus goinfrer encore plus à vous en faire éclater le bide? Si je fais un jour de enfants et que le seul avenir est l’enfer que vous préconisez , mieux vaut pour eux que je n’en fasse pas , je doute qu’ils soient heureux de votre modèle !!! pauvre c.. !

            • De plus , je suis sûr ( je crois me rappeler que vous l’avez évoqué dans d’autres posts ) que vous êtes vieux avec un physique de merde . moi , voyez-vous , je suis bodybuider de compétition , suis gérant d’une salle de muscu qui marche très bien . Et vous , il vous sert à quoi , votre fric , à votre âge? si vous voyiez mon physique , vous crèveriez de jalousie , ce qui me permet de plaire aux femmes , et même du fric , si ça se trouve j’en ai plus que vous ! vous ne pouvez même pas courir 2 km , et vous ne serez plus jamais champion de quoi que soit , ne pratiquerait plus jamais l’alpinisme ou autres. Vous êtes plus près du cercueil que de la naissance , alors arrêtez de pensez fric et à la poli tique , vous n’en avez plus l’âge ! Il vous sert à quoi votre fric , si ça se trouve vous avez du diabète , en surpoids et ne pouvez même pas manger un gâteau ou courir 200 m , ce que peut faire un gueux !!! vous croyez que le fric achète tout? achetez vous la santé ou la jeunesse , pour voir !

              • @jacques
                Ce n’est pas le respect qui vous étouffe. Mais vous êtes bien représentant de la jeunesse d’aujourd’hui : irrespectueuse, mal élevée, ignare, et arrogante.
                Vos deux commentaires transpirent le superficiel.
                Je suppose que dans votre salle, les quinqugénaires, ou quadra, ne sont pas les bienvenus. Mauvais pour l’ilmage de la salle. Peut-être faites vous des exceptions pour les femmes mûres qui ont un bel aspect ?
                En plus, vous vous permettez une insulte, que vous ne tolèreriez pas à votre encontre, pour laquelle vous feriez la roue, tel un paon, avec vos muscles.
                Toutefois, je suis heureux pour vous que votre « salle marche très bien » malgré le taux phenoménal de taxes que vous devez allègrement donner à l’Etat.
                « vous croyez que le fric achète tout? achetez vous la santé ou la jeunesse , pour voir ! »
                Ceci est aussi valable pour vous, malgré votre âge, et votre condition physique. Je ne détaillerai aucunement.
                Le fric achète le bien qui est à vendre à un prix décidé par le vendeur si l’acheteur est d’accord.
                Pour rappel, être un esclave c’est le fait d’appartenir à quelqu’un d’autre et de n’avoir aucune liberté, et de travailler sans gage.
                « https://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage ». Le Royaume de France avait même un Code : le Code noir.

                Le boudhisme est une religion. Comme d’autres, la notion de plaisir y est quasiment interdite. Comme pour les Jedis.

                « Il vous sert à quoi votre fric »
                « Vous êtes plus près du cercueil que de la naissance , alors arrêtez de pensez fric et à la poli tique , vous n’en avez plus l’âge »
                Ceci ne regarde que chacun et certainement pas vous.
                La Mort, frappe n’importe qui, n’importe quand, et n’importe comment.
                L’âge avancé était synonyne de savoir, d’expérience(s), voire de sagesse. Ce n’est plus le cas maintenant.

          • bien réfléchi ! c’est un peu comme le bouddhisme : le non-désir !

  • Inciter à la consommation effrénée est bien le fait d’ un État keynésien. D’ une part, cela engendre un flux de TVA plus important que ce qu’il serait en étiage de consommation principalement vivrière et d’ autre part, cela incite à ne pas épargner, horreur absolue selon cette théorie.

    • « Inciter à la consommation effrénée… »

      Qui incite à la consommation effrénée ? Comment s’y prend-il ? Qu’est-ce qu’une « consommation effrénée » ?
      Ce serait « l’État keynésien » qui nous inciterait à acheter un smartphone, à faire un city trip à Prague, à jouer à des jeux vidéos en ligne, etc. ?

      • La « relance par la consommation » en arrosant de liquidités est bien Keynésien, d’où la schizophrénie dénoncée par l’auteur : celle des même gauchistes qui dénoncent la consommation non régulée par le marché et qui l’attribuent au marché.

  • Je ne vois pas en quoi la liberté d’inciter les gens (qui découle de la liberté d’expression) est anti-libéral.
    Donner la possibilité d’inciter ou de boycotter tout produit, projet ou entreprise n’a rien à voir avec l’État providence mais tout à la concurrence, ce qui est une bonne chose.

    Après il y aura toujours des cons pour consommer plus qu’ils ne produisent pour ensuite pleurer auprès de Maman État pour se conforter dans son irresponsabilité.

  • Ce que l’on peut retenir de cet article c’est la vision extrêmement méprisante des socialistes de leurs concitoyens, incapables de faire preuve de lucidité et de libre arbitre. Elle découle directement de la dialectique marxiste qui dispose, comme le précise l’article « que ce sont les conditions matérielles d’existence des hommes qui déterminent leur conscience ». Fort heureusement nos visionnaires socialistes ayant eu la révélation marxiste l’ont compris à temps et sont déterminés à protéger même contre leur gré leurs concitoyens abrutis par les exploiteurs capitalistes. Dés lors leur constructivisme, leur étatisme, leur interventionnisme à coup de réglementation, de normes et de fiscalité s’en trouve entièrement légitimés pour des raisons de punition d’une part et de juste répartition d’autre part.
    Leur keynésianisme ayant pour objectif de redynamiser l’économie via la consommation fout un peu la merde. Mais bon, comme c’est l’Etat qui manage, nous voilà adoubés et cette consommation là sera belle, bonne et sanctifiée.

    • En consultant régulièrement ce site fort bien fait, j’apprends beaucoup de choses, en partie sur le « libéralisme ». D’ou vient cette détestation systématiquement affichée des affreux socialistes? Dans les textes de ce blog, je dis à chaque ligne le mot « liberté », fort bien. J’attends avec une certaine impatience le mot « solidarité », qui ne fait, semble-il, pas partie du vocabulaire. Quand à l’égalité, elle est peut être incongrue lorsqu’on cherche le nivellement par le haut. Je ne sais pas. Quant au mot « fraternité », il ne faut pas rêver. Cela n’empêche: un blog bien conçu et extrêmement intéressant par les idées exprimées.

      • « Quand à l’égalité, elle est peut être incongrue lorsqu’on cherche le nivellement par le haut. »

        Pour rappel, l’égalité visée par la devise nationale française fait référence à l’égalité des droits. Ce concept n’a jamais posé aucun problème aux libéraux. Au contraire, puisque c’est un des fondements du libéralisme. Ni celui de solidarité ou de fraternité, dès lors qu’elles sont volontaires. Faut-il rappeler, par exemple, qu’aux États-Unis les gens offrent dix fois plus de dons aux associations caritatives ou fondations que les Français.

        • Quand l’Etat n’est pas là, faut bien improviser…
          En France, vu l’individualisme et l’athéisme ambiant, j’ai bien peur que ça marchera pas…à moins d’éduquer les enfants à la solidarité et l’amour du prochain dès l’école. Ils s’en souviendront.
          Ou alors faire revivre l’entité communale, lieu d’excellence de gestion de la solidarité avant la Révolution (anciennes paroisses).
          Mais on peut rever^^ normal de penser à sa gueule quand rien ne nous attend après la mort. La Charité n’était jamais désintéressée, c’était une façon d’acheter sa place au ciel. Je me demande d’ailleurs si les associations dont vous faites référence ne sont pas de nature religieuse (évangéliques, mormons…). Ceci expliquerait cela.

          • « En France… »

            Dès lors que la population se fait dépouiller d’au moins de la moitié de ses revenus, on peut comprendre parfaitement que les Français sont moins enclins à la générosité volontaire.
            De toute manière : se faire piquer son argent par la force par un politicien pour que ce dernier achète le suffrage d’un autre, on n’appelle pas cela de la solidarité.

            • hmm
              si je ne me faisais pas « dépouiller »,je penserai qu’à ma gueule . Nan vraiment: voyager, voir des films…etc
              C’est naturel. On attend rien du ciel.

              Je veux bien qu’on arrete . Cela dit, ça doit se coupler par une transition de la solidarité vers l’entité villageoise. Il s’agirait de développer les liens sociaux entre membres de la communauté. Il serait intéressant qu’une mairie fasse une collecte: donner 1 euro, 2 euros, 100 euros, 1000 euros selon son bon vouloir. Ne pas donner n’engendre aucune répression. La municipalité est une entité intéressante.
              L’argent récolté dormirait dans les caisses de la commune et pourrait être épargné si c’est possible. Cet argent serait réservé à des gens qu’on pourrait juger fragile. Bien sur, si l’argent est détourné par un employé municipal, c’est direct devant le juge.

              • « …si je ne me faisais pas « dépouiller »,je penserai qu’à ma gueule… »

                Premièrement, c’est faux. Et surtout ne prenez pas votre cas pour une généralité.
                Deuxièmement, même si c’était vrai… et alors ? C’est le rôle de l’État ou la commune d’imposer la solidarité forcée ?

                • d’où je parle de solidarité forcée avec la commune ?
                  la commune propose, les habitants disposent

                • C’est souvent le cas des socalistes. Ils pensent que les autres sont aussi mauvais, avides et jaloux qu’eux.

                  • Certes, rien de plus exact. Ils prêtent aux autres leurs propre vilenie. En tout cas ils sont responsables du chômage, de la pauvreté et de la haine qu’ils propagent dans la société!

                    • Vous racontez encore des conneries . La véritable fracture n’est pas droite-gauche , c’est le même . Ce n’est pas non plus les mondialistes et les nationalistes . la vraie fracture est les constructivistes ( qui sont aussi bien à gauche qu’à droite , vous en êtes d’ailleurs un ) et ceux qui haissent le constructivisme , comme moi !

          • Vous opposez fort justement la charité et la solidarité, cette dernière notion se passant fort bien de la notion d’un Dieu qui rend au centuple ce qu’on donne sur terre.
            La solidarité est en effet une notion athée. Les associations américaines donnent en effet énormément car les taxes sont minimes et la collectivité n’ intervient donc pas dans le soutien des plus pauvres (sans oublier que les dons sont largement détaxés).

        •  »
          Faut-il rappeler, par exemple, qu’aux États-Unis les gens offrent dix fois plus de dons aux associations caritatives ou fondations que les Français.
           »
          C’est tout à fait vrai.
          Et proportionnellement, les pauvres plus généreux que les riches.
          Par ailleurs, aux USA, ils ont de grosses incitations fiscales à le faire … donc la comparaison entre état est biaisée

          • « …aux USA, ils ont de grosses incitations fiscales à le faire… »

            Et en France on a de grosses incitations fiscales à être radins.

        • Exact mon cher. Le libéralisme est une philosophie humaniste, ce qui induit l’empathie envers son prochain. Cela coule tellement de source qu’on a tendance à ne plus le souligner. Les américains font quelques 300 milliards de $ de dons tous les ANS. Ce que les anti-américains primaires se gardent bien d’évoquer! C’est quand même le quart du budget total de l’état français. Par contre les français ne donnent que 4,4 milliards. Et vous parlez de solidarité?

      • « M. de Lamartine m’écrivait un jour : « Votre doctrine n’est que la moitié de mon programme ; vous en êtes resté à la Liberté, j’en suis à la Fraternité. » Je lui répondis : « La seconde moitié de votre programme détruira la première. » Et, en effet, il m’est tout à fait impossible de séparer le mot fraternité du mot volontaire. Il m’est tout à fait impossible de concevoir la Fraternité légalement forcée, sans que la Liberté soit légalement détruite, et la Justice légalement foulée aux pieds.  »

        Extrait de La loi par Frédéric Bastiat.

        • Mr Bastiat, parlant de fraternité légalement forcée, ingnore clairement ce qu’est la fraternité réelle. Je ne peut rien faire pour lui.

          • Que ne comprenez-vous pas dans ce texte de Bastiat ? Il explique que, pour lui, la fraternité (relevant du don) est indissociable de l’absence de contrainte sur le donataire : on ne peut contraindre une personne à être fraternel, il n’y a pas de droit à la fraternité. Ensuite, il reproche néanmoins, au socialisme, de vouloir contraindre légalement (c’est-à-dire avec force de loi) à la fraternité : il y a là contradiction dans les termes.

            Si vous ne comprenez pas cela, j’ai bien peur que je ne puisse, moi non plus, rien faire pour vous.

            • Je fais juste remarquer que ce site libéral à eu toutes les peines pour collecter ses fond s par le biais de dons volontaires au près de ses lecteurs consommateurs…

              • Ce site libéral travaille grâce aux dons de personnes généreuses et aux cotisations de l’association Liberaux.org.
                Sans jamais tendre sa sébile devant l’État.
                Voilà l’illustration parfaite de la solidarité et de la fraternité.

                • MDR
                  Ils font des dons pcq ils ont un intéret à lire cet article.
                  Beaucoup plus productif à donner à des associations caritatives oui…une vie humaine vaut plus que 1000 idéologies

                  • Cette position est néanmoins supérieure moralement à celle qui consiste, par exemple, à faire payer par la force les contribuables pour subventionner un journal comme L’Humanité, que presque plus personne ne veut lire. À croire que les électeurs de gauche n’ont aucun intérêt à la survie d’un journal communiste. Ou alors qu’ils révèlent un incroyable cynisme égoïste en faisant payer aux autres la défense de leurs intérêts.

                  • @beCurious.

                    Ça vous échappe le concept de propriété ?
                    Que vous condamniez moralement l’usage que je fais de ma propriété, je m’en tape totalement.
                    En revanche n essayez pas de m en empêcher, l axiome de non agression s appliquera strictement.

                • parce que vous voulez nous faire croire que vous êtes solidaires sur ce site et généreux , alors que vous trouvez que le smicard ( dont vous êtes bien contents qu’ils ramassent vos poubelles et travaillent dans vos entreprises) gagne encore trop ? Il n’y a plus egoiste que vous tous , aucune solidarité , sur ce forum , il n’y a qu’à voir la façon dont vous vous traitez de communiste et de collectiviste au moindre désaccord entre vous , j’ai montré vos coms à tous ici à des amis , nous étions pliés de rire de vous voir vous écharper pour rien ! Et vous prétendez être solidaire …c’est la dernière blague de Bigard? En cas de révolte sanglante des gueux , ce serait chacun sa pomme entre vous !

                  • @jacques
                    « alors que vous trouvez que le smicard (dont vous êtes bien contents qu’il ramasse vos poubelles et travaille dans vos entreprises) gagne encore trop ? »
                    Où avez-vous lu ça !!???

                     » Il n’y a plus egoiste que vous tous , aucune solidarité, »
                    Tous les mois je suis allégé de 45% de la valeur réelle de mon travail. Ce qu’on appelle la « redistribution des richesses » (à qui on se le demande ?). Du coup, vu que l’Etat est supposé s’occuper des pauvres et des faibles (les chômeurs sont passés de 2.5M à 10M en 37 ans), je ne vois pas pourquoi je devrais donner encore plus, même cela se produit dès qu’il y a T.V.A et I.R. Pourtant, il y a toujours les Resto du coeur, le Téléthon, l’ARC, l’Armée du Salut, l’Abbée Pierre, etc…

                    Si des « gueux » venaient à se révolter et décidaient de refaire la décoration de votre salle, je me demande si par solidarité vous les accompagneriez ?

          • Si vous ne pouvez effectivement plus rien pour Bastiat, lui peut en revanche encore beaucoup pour nous tous.

            Sinon, voudriez-vous nous parlez de la fraternité réelle ? Ca a l’air super sympathique, dit comme ça.

          • Vous dites des idioties.

      • @Roger Lamouline : La détestation … mais pourquoi ??? Rappel : on célèbre les 100 ans du socialisme cette année et ses (au bas mot) 200 millions de morts qui n’ont pas su penser comme il fallait.

  • « Travaille, emprunte, consomme, crève »,
    Bel article sur le mot « consomme », mais je trouve que c’est le mot « emprunte » qui méritait un tel développement.
    En effet, tout un chacun a encore la liberté de consommer ce dont il a les moyens, pour peu qu’il ait la maturité de comprendre la fatuité des campagnes de publicité.
    Par contre l’emprunt, offert à une échelle massive, transformant tous les citoyens en serfs, est un sujet beaucoup plus préocupant.

    • Tout à faut. Et c’est l’art de nos gouvernants d’occulter cette réalité. Le consumérisme ne commençe-t-il pas quand on vit au-dessus de ses moyens? Ce qui est notre réalité collective…
      Cela me fait penser à la réflexion d’un ami sur le péché de gourmandise: la gourmandise, ça commence quand ça fait du mal…

  • Le libéralisme dont il est question ici, est d’abord le libéralisme économique,naturellement dans le cadre des lois morales,et non le droit de faire tout ce qu’on a envie sans contrôle.
    Simplement la possibilité pour une population de produire sans contraintes inutiles et d’échanger selon les lois morales des échanges,ainsi que selon les lois traditionnelles,sans interventionnisme étatique exagéré sous de faux prétextes. La première solidarité viendra de l’effort social de prospérité.

  • Faut aussi arreter de tout mettre sur le dos de l’Etat.
    L’acte de consommer résulte de l’habitus. On bouffe Mcdo, on boit Coca, on achète du Nokia pcq nos parents et la société nous ont habitué à faire pareil. On vit dans un paradigme tout simplement, paradigme qui changera (on y sera forcé, on peut pas continuer ce mode de vie éternellement).
    La publicité omniprésente nous rappelle l’existence de ces marques (les dépenses colossales en publicité j’appelle ça du gaspillage). Et la télévision privée vend aux entreprises du temps de cerveau disponible.
    Les produits sont bon marchés et destinés à la masse (je me souviens plus du nom d’une émission où un patron à mille lieux des réalités sociales a fait des courses dans un supermarché…il était paumé; t’as le fric, t’as la qualité hein tu manges pas chez les gueux ! )
    En plus ces chacals arrivent à vendre de la merde qui est bonne. Sérieusement…Mcdo…tellement bon au gout…pourtant, quand on voit qu’un hamburger ne moisit pas au bout d’un an, c’est aspect suspect. De la drogue légale.
    Certes il y a capitalisme de connivence, mais le libéralisme économique n’y conduit-il pas naturellement ? Une entreprise est destinée à prospérer que je sache et si t’as les moyens d’influencer ceux qui font la loi, t’en profites. Si tu peux créer un cartel pour écraser la concurrence tu le fais. Et puis, les situations quasi-monopolistiques existeront toujours. Vient un moment où le marché sur un secteur est saturé. Toutes les start-up ne veulent-elles pas prendre la place du calife et faire du lobbying ? C’est pas très « libéral ». Alors quoi ? On règlemente pour assurer le jeu de la concurrence libre et non faussée. On limite l’ascension de certaines entreprises. On arrete de taxer les petites et moyennes entreprises, et on s’en prend aux multinationales ? Oh ou je sais on « responsabilise » l’individu ? x) tu parles, on fait avec ce qu’on a. Les gens s’en foutent.
    J’aimerais que les libéraux reconnaissent que le libéralisme économique conduit naturellement au capitalisme de connivence. C’est une donne simplement logique: tu prospère, tu fais du lobbying, tu fais les lois.

    Et niveau constructivisme…à part l’image de la femme utilisée abusivement pour vendre un produit et autre culte de l’apparence, effectivement il y a un petit coté « ça c’est l’Homme idéal…tu veux etre heureux ? Ressembles à ça »…l’homme nouveau en fait, propre aux totalitarismes. Boh c’est pas imposé par une loi, mais nul besoin de lois pour imposer un standard. Le poids de la société joue (suffit de voir ceux qui sont exclus au collège et au lycée: pas assez à la page).

    Oh, et le peuple est con 😀
    Le peuple a les représentants qu’il mérite.
    De meme, le peuple a les entreprises qu’il mérite.
    De la merde en fait…la consommation c’est comme la démocratie: tu votes en achetant. La planète entière boycotte pendant une semaine une entreprise comme Coca-Cola, la multinationale est finie.

    Donc, non l’Etat n’y est pour rien (pas exclusivement lui) dans la construction de la société de consommation. Les con-sommateurs et les multinationales oui. Et si une loi venait à interdire Mcdo. c’est ce qui s’est passé avec Florence qui a dit « non » à l’implantation d’un énième Mcdo dans la ville…ça crie au scandale , à la méchante dictature florentine contre la liberté d’entreprendre ! envie de dire heureusement… Florence mérite mieux que ça. Entreprendre est une chose, l’avarice et l’orgueil c’est autre chose (pas mieux que les Empires étatistes). Et qui mieux que Florence pour connaitre l’état de ses commerce? Menacer les entreprises artisanales, diable non !

    • « J’aimerais que les libéraux reconnaissent que le libéralisme économique conduit naturellement au capitalisme de connivence. »

      Ce que les libéraux reconnaissent, c’est que les capitalistes et les entrepreneurs ne sont pas forcément libéraux. Et que pour que le capitalisme de connivence ne puisse s’établir, l’État doit être empêché de légiférer dans des domaines qui ne concerne en rien ses fonctions régaliennes, à commencer l’économie. That’s all Folks!

      • moyennement d’accord
        au regard des multinationales, l’économie est un pouvoir à part entière. Ce que Florence a fait est à mes yeux plus que louable !

        • « …l’économie est un pouvoir à part entière… »

          Ah bon ? Exxon, Inditex, Toyota, etc. n’ont absolument aucun pouvoir sur moi. L’État, oui.
          Vous citez Florence… C’est justement la parfaite illustration de la coercition étatique contre la liberté des individus. Personne n’obligeait les gens à manger autre chose que la cuisine italienne. Les politiciens ont décidé d’interdire par la force aux gens de manger autre chose qu’italien.

          • eh! et la mairie qui a donner 100 euros à ses administrés pour acheter dans des magasins sympatoches….qui ne sont pas les grandes surfaces où pourtant les gens sont « contraints » de consommer…contraints par des prix plus bas,contraints par des places de parking, contraints par des courses simplifiées..les salauds!

      • Certains libéraux vont plus loin et remettent en question l’existence de l Etat.
        Mais je serai heureux de vivre dans un état qui s occupe uniquement du régalien.

      • Com complètement exact !

      • « c’est que les capitalistes et les entrepreneurs ne sont pas forcément libéraux.  »

        Donc les gentils ce sont les libéraux, et les pasgentils ne sont pas libéraux ?
        L’homme est opportuniste au dernier degré, que ce soit un libéral ou non. La connivence a été un facteur évolutif majeur, en favorisant directement ou indirectement la descendance d’un individu.
        Le nier rendra n’importe qu’elle idéologie stérile (voire dangereuse)

    •  » C’est une donne simplement logique: tu prospère, tu fais du lobbying, tu fais les lois.  »

      Quelle lois? Celles qui leur interdit de fabriquer et vendre des OGM? Celles qui leur interdit de faire des ententes cartélaires? Celles qui leur interdit de fusionner entre-eux tant que la commission européenne n’a pas donné son feu vert? Où celle qui a interdit à Mac do d’ouvrir un commerce à Florence?

       » envie de dire heureusement… Florence mérite mieux que ça.  »

      Et ce serait quoi ce  » mérite mieux que ça?  »

      Maintenant si je résume l’ensemble de votre commentaire je me demande si vous vous rendez bien compte des propos que vous tenez? Car ce qui vous a permis d’écrire ce commentaire sur internet est en total contradiction avec vos propos.

    • Bonjour. Votre commentaire est fort intelligent et pertinent à certains égards. Vous parlez beaucoup du Mac Do, qui est pour certains une sorte de symbole païen un peu satanique. J’ai 85 ans et je n’ai pas été plus d’une fois au Mac Do de ma vie. Je me sens donc avec satisfaction ne pas faire partie de cette « merde » , de ces « cons » et de la « masse » . Beaucoup trop de mépris pour notre culture. Essayez la pauvreté, c’est beaucoup mieux disent certains.
      A propos, la municipalité de Florence ne s’oppose pas au Mc Do parce qu’on y mange de la « merde », mais à cause du risque d’une Pub agressive près de la cathédrale. Ils ont bien raison.

      • Ce que l’on reproche à la municipalité de Florence, c’est d’imposer aux commerces et restaurants de mettre en vente 70% de produits locaux.

        •  » Ce que l’on reproche à la municipalité de Florence, c’est d’imposer aux commerces et restaurants de mettre en vente 70% de produits locaux.  »

          Et pour répondre à Lamouline; produits locaux ne veut pas dire produits sains pour la santé. Se nourrir souvent de salami, de fromages ou de lasagne artisanaux n’est pas moins nocif que de s’empiffrer de mac do.

           » A propos, la municipalité de Florence ne s’oppose pas au Mc Do parce qu’on y mange de la « merde », mais à cause du risque d’une Pub agressive près de la cathédrale.  »

          Qu’est-ce qui détermine une pub agressive? Je suis même certain que les municipaux de Florence ne seraient même pas capable de répondre cette question à par pour nous dire que c’est juste pour nous inciter à bouffer de la m…

    • « Faut aussi arreter de tout mettre sur le dos de l’Etat. » On ne met jamais assez sur le dos de l’Etat obèse, tant qu’il existe. Naturellement, dès qu’il aura renoncé à nous piquer notre fric sans notre consentement, dès qu’il aura licencié l’immense cohorte des faux fonctionnaires, dès qu’il aura réduit de 99% les dépenses sociales publiques, donc quand il n’existera plus, on cessera d’en dire du mal. Est-ce si compliqué à comprendre ? L’Immonde Voleur Obèse ne croit quand même pas qu’il va s’en tirer en négociant sa survie après tout le mal qu’il a fait ?

      • ah oui j’oubliais …la France est communiste avec son condensé de goulags…etc etc Les flics sont des glandeurs-voleurs, les profs des méchants fainéants communistes…etc une france qui ne donne aucun droit….elle donne meme trop de droits en réalité ! Viendra un jour où on acceptera des hérésies comme le transhumanisme, la pédophilie (ça se banalisera…), la zoophilie…
        Des réformes structurelles sont à faire oui, des fonctionnaires à opérer et plein d’autres. Stopper les privilèges des politiciens et haut-fonctionnaires. Pour le reste, quand on consent à vivre dans une société, on se obéit à un minimum de règles, il n’y a pas que votre petite personne qui existe. Vous êtes tout et rien à la fois dans cet univers, une simple fourmis. Aussi, je suis pas pour l’Etat mais pour l’échelle municipale. Car c’est normalement l’échelle la plus démocratique, et ce n’est un petit individu souhaitant s’approprier une foret communale qui fera la loi… c’est à l’échelle de la municipalité que toutes les actions de solidarité peuvent etre mises en oeuvre. Les besoins sont connus, il est plus aisé de faire quelque chose et ça ne me dérangerait aucunement de contribuer si ça peut partir dans le financement d’associations ou dans l’achat de nourriture pour sans-abris, entre autres.
        Le règne du « moi » tuera notre civilisation occidentale. P-e pas matériellement, mais spirituellement c’est déjà fait. On arrive plus à penser au-delà de notre petite personne ou de notre cercle familial et amical.

        Et vraiment, allez en Corée du Nord ou en Arabie Saoudite. La France deviendra un vrai petit paradis à vos yeux…
        Si vous ne consentez plus à etre lié à un Etat, et bien ma foi… ne payez pas l’impot tout simplement. Il y aura le fisc au cul, vous irez en prison au pire mais vous serez allé au bout de votre conviction, un petit coup de désobéissance civile… à moins d’etre trop lache pour ça ?
        J’entends quoi ? Un feu dans l’appartement ? Oh, le 18 c’est toujours utile diable!

        • des fonctionnaires à supprimer*

        • Eh oui, comme tous vos congénères collectivistes, vous êtes incapable de la moindre nuance. Pour vous, l’Etat, c’est forcément tout ou rien. En quelque sorte, l’Etat serait forcément collectiviste, totalitaire ou ne serait pas. Mais voilà, les années qui viennent vont vous démontrer le contraire parce que l’Etat obèse est déjà mort (étouffé dans ses vomissures), mais vous ne l’avez pas encore compris.

          Quant à l’échelle de la municipalité, c’est précisément le niveau de pouvoir qui, lorsqu’il n’est pas sous tutelle d’un pouvoir plus fort, permet à un individu décidé d’imposer sa loi, de s’approprier non seulement la forêt communale sans effort, mais également tous les biens communaux et privés.

        • Ne perdez pas votre temps Becurious ! Les Carvaignac et autre Virgiles hurlent pour la disparition des fonctionnaires et de l’Etat et des aides sociales, mais seront les premiers à manifester quand , puisqu’il n’y aura plus de flics , plus d’Etat ,pour les défendre quand les bandes de crève -la-faim déferleront dans leurs maisons pour les dépouiller et les tuer , puisque plus d’aides sociales et il faudra bien qu’ils bouffent . Le plus drôle , on le voit bien sur ce site , est que ces libéraux d’opérette ne sont même pas solidaires entre eux , ils se feront donc tuer maison après maison , ce sera chacun sa pomme . N’oublions pas que les gueux sont habitués à des conditions de vie dure , dont la violence Par contre , Je doute que les Carvaignac et Virgile oseront user de violence envers leurs agresseurs – je parle bien de défendre sa vie , donc il faudra tuer – car ce n’est pas du tout dans leur éducation , je ne les vois pas mettre un coup de couteau pour se défendre . N’oublions pas que dans leur paradis , il n’y a plus de flics , gendarmes , Etat ! Ils ne sont pas assez intelligents pour comprendre que c’est grâce aux aides sociales , justement , qu’ils sont encore en sécurité !

      • Soyez réaliste . si l’Etat vire tous les fonctionnaires et réduit de 99 % le dépense publique , vous vous ferez dépouiller par les millions d personnes qui n ‘auront plus rien . Vous ne ferez pas le poids devant des bandes . Et plus de policiers et d’Etat pour vous défendre . Moi aussi je préférerais moins de fonctionnaires et moins d’Etat . Mais je sais que sans Etat et fonctionnaires , je me ferai très rapidement tuer et dépouiller . que ferez -vous quand tous les crève la faim déferleront dans vos maisons pour vous piller s’ils n’ont plus d’aides sociales et qu’il n’y a plus de gendarmes , plus de flics ni d’armée? Vous croyez que dans votre rue , vous ferez le poids? Ce sera chacun sa pomme , croyez-moi , d’autant plus que ces gens là sont bien plus habitués à la violence que vous et moi , votre vie ne vaudra rien , ils n’hésiteront pas à vous tuer , et vous , vous oserez leur mettre un coup de couteau , même pour vous défendre , d’autant plus , et on le voit bien sur ce site , qu’il n’ y a strictement aucune solidarité entre vous ? Bien sûr que non , ce n’est pas votre éducation la violence , vous vous ferez donc tuer ! Les aides sociales , et les gouvernements le savent bien , que les aides aident à acheter la paix sociale et la sécurité des gens comme nous !!!

    • @becurious
      Le capitalisme de connivence ne pouvant fonctionner sans la connivence de l’état on en revient bien à la faute de l’état, ou plutôt des politiciens!

  • Je suis totalement d’accord avec l’auteur de l’article.
    J’ajoute mêmes un point particulier, c’est la protection sociale étatiste qui entraine le consumérisme : dans un vrai système libéral avec notamment un système de retraite par capitalisation, des assurances de santé privées et la fin du statut de fonctionnaire, le salarié standard a plutôt interêt à épargner pour assurer ses arrières, payer une bonne école pour ses enfants (mêmes avec une aide type chèque scolaire), avant d’acheter des cochonneries made in china (type 1 i phone par enfant alors qu’il gagne 2000 euros par mois) ou de partir au club med sans se préoccuper de sa retraite ou de l’école publique de quartier de ses enfants qui ne savent ni lire, ni écrire, ni compter. C’est sûre, ce discours ne plait pas aux capitalistes de connivences types grandes surfaces. C’est bizarre, Macron et Fillon nos pseudos libéraux ne tiennent pas ce type de discours (manque de courage inhérent à la démocratie ?!)

    Le problème c’est le mélange libertarisme-consumérisme mondialisé-état providence…ça s’appelle la sociale démocratie. C’est la collectivisation et la nationalisation des risques qui entraine la surconsommation qui dans une économie mondialisée profite à d’autre pays, avec comme conséquence : dette, désindustrialisation, chômage de masse.
    Pour moi, c’est donc bien l’état providence associé à la démocratie de marché qui entraine la surconsommation.
    Par ailleurs pour répondre au dernier commentaire, notre protection sociale est une pseudo solidarité confiscatoire qui annihile toute charité réfléchie (j’ai déjà payé automatiquement pour les soins des migrants illégaux dans mon pays, je n’ai pas envie de donner en plus pour telle ou telle association)

    • « …c’est donc bien l’état providence associé à la démocratie de marché qui entraine la surconsommation. »

      Prenons la liste des dix pays les plus libres du point de vue économique : Hong Kong, Singapour, Nouvelle Zélande, Suisse, Australie, Canada, Chili, Irlande, Estonie, Royaume-Uni. Je n’ai pas l’impression qu’on y consomme moins qu’en France.

      • Sous réserve que votre classement libéral soit juste, il me semble que votre liste soit assez bien corrélée avec celle des pays où on épargne le plus, et donc logiquement ceux où on consomme le moins, en tout cas relativement à ses revenus.

        Même si l’article n’apporte pas une démonstration indiscutable de sa thèse, il reste vrai que l’épargne est l’ennemi absolu des thèses Keynésiennes mais aussi de la consommation. En logique simpliste les ennemis de mes ennemis sont des amis, c’est sans doute insuffisant à convaincre mais pour moi qui ne comprends toujours pas en quoi le libéralisme serait un idéal, j’y trouve matière à réflexion.

        • Le libéralisme n’est pas un idéal, c’est une revendication : celle que l’Etat arrête de s’occuper de tout et n’importe quoi.

        • « …il reste vrai que l’épargne est l’ennemi absolu des thèses Keynésiennes mais aussi de la consommation… »

          D’où prenez-vous que l’épargne serait l’ennemi absolu de la consommation ? Qu’est-ce que l’épargne ? Simplement une consommation différée. Mais surtout, l’épargne, c’est ce qui permet les investissements dans la production (de masse dans une société de consommation) afin de satisfaire la consommation des gens. Par exemple, au Chili, c’est à partir du moment où l’épargne a été rendue systématique par le système privé des pensions que la consommation globale chilienne a explosé.

      • moi seule m’intéressent les libertés individuelles et ce n’est pas forcément la même chose que la liberté économique . ( voir par ex la Chine de plus en plus libérale économiquement )

    •  » c’est donc bien l’état providence associé à la démocratie de marché  »

      Depuis quand le marché obéis au principe démocratique? Je n’ai pas souvenir que les français, les suisses ou les belges devaient chaque jour voter pour savoir où ils devaient être autorisé à faire leur course.

  • travaille ( pour engraisser les politiques qui ont besoin de l’argent des travailleurs ) , emprunte ( pour engraisser les banques qui ont besoin de crédits pour en vivre ) , consomme ( il faut bien que notre argent servent à quelque chose mais surtout pas à l’épargne ) , et crève ( c’est le lot de tout un chacun ) ;

  • la société de consomation émane de la prospérité. Or il est vrai que quand on s’éloigne du capitalisme libéral on s’éloigne de la prospérité et il n’y a rien a consommer, ou très peu de choix. on passe en économie de pénurie.
    La société de consommation n’est aussi avilissante que ce qu’on la laisse le devenir.

    • On est toujours dans une économie de pénurie, les besoins sont infinis et les bien finis.
      Il se trouve juste que la pénurie est mieux gérée par le marché libre qui permet de mieux répondre aux besoins des consommateurs que l’économie planifiée qui a démontré son incapacité à produire les biens vitaux.

      Si on entend par société de consommation le fait de pouvoir acheter autre chose que des biens vitaux alors cela fait bien longtemps que nous vivons dedans et force est de constater que peu d’individus veulent travailler avec pour seul but de pouvoir s’offrir des biens vitaux.

  • Le mot « consommation » a-t-il le même sens pour tout le monde?
    Pour celui qui vit d’un côté du Rio Grande, et celui qui vit de l’autre côté?
    Pour le bobo du XVIème et pour la famille qui traverse la Méditerranée sur une coque de noix?

  •  »
    Souvent confondu à dessein avec le capitalisme libéral, le capitalisme de connivence est un système économique fondé sur la collusion entre l’État et le patronat. Il se manifeste par des privilèges, de soutien mutuel entre les grandes entreprises et les hommes politiques, aboutissant à la loi du plus fort et à la corruption.
     »
    Oui, et sans l’etat, cad uniquement entre patron, ça existe aussi. ça s’appelle un cartel.
    Faudrait arreter d’écrire « Nous, cay le bien, Les autres, cay le mal »; à la manière à peine meilleure qu’un gamin de 4 ans.
    Le « capitalisme de connivence » n’est qu’une des nombreuses pratiques issue d’une loi naturelle appellée « opportunisme », cumulée à un biais de proximité qui consiste à un « pas vu pas pris ». Il n’y qu’à voir pour cela les vieilles voleuses du 16ieme arrondissement de Paris. Nous serions en Liberalie Orientale que l’on aurait toujours des problemes d’opportunisme, sous d’autres formes, mais toutes aussi nuisibles. (voir par exemple Martin Shkreli)

    Et c’est dommage, car sans cela, le texte serait tres intéressant, et digne d’etre présenté tel quel en cours d’economie à l’école, en guise d’introduction. Présenter le potentiel de l’economie permettre une meilleur compréhension et adhésion à ce systeme.

    • En quoi la formation de cartels est-elle un problème?
      En quoi la coopération volontaire d’entreprises pose un problème?

      • « En quoi la formation de cartels est-elle un problème? »

        Il n’y a plus de « juste prix », un racket peut s’organiser.
        De plus, la concurrence n’est plus repectée et l’innovation s’arrete car elle devient inutile, voir perte de profit.
        Je ne vais pas te refaire un cours d’economie, tu connais la suite.

  • – Le consumérisme est-il réellement une pathologie libérale ?
    Absolument pas !

    Le consumérisme est une émanation du capitalisme, justifiée par la survie même du capital.

    Toujours créer de plus en plus de valeurs abstraites, c’est la raison d’être du capital.
    cela passe en général par la création de bien et services réels mais pas nécessairement, voir sphère financière pure.

    Capital=> intérêts =>croissance perpétuelle=>chaîne de Ponzi entretenue par le consumérisme.

    Comme le lien entre capitalisme et libéralisme est très fort, l’amalgame entre les deux est fait par le « sauvageon » qui a compris les grandes lignes du monde dans lequel il vit.

    Personne n’est obligé de jouer le jeu du consumérisme superflu mais personne n’échappe au consumérisme vital.
    Cela explique le sentiment d’être pris au piège lorsque l’on est pas un vainqueur du système capitaliste.

    – Le consumérisme est-il réellement une pathologie libérale ?
    puisque le consumérisme est inhérent au capitalisme, tant que le capitalisme sera une revendication du libéralisme, le consumérisme restera une pathologie libérale.

  • Clé de l’article selon moi :  »la propension à acheter abondamment est souvent signe de dépression. » J’ajouterais la propension à acheter/demander ABONDAMMENT (puisque l’offre répond le plus habituellement à une demande) est souvent signe de dépression. Dépression = perte du sens (Spirituelle/temporelle) de l’existence.

    • une propension est une inclination, j’aurais la propension d’acheter du caviar..mais je peux pas….
      zut, c’est un truc qui ne veut rien dire mais un concept que vous pouvez appliquer à TOUT???? un truc vous déplaît..c’est trop…

    • Selon moi, la clé de l’article réside dans la détestation, par son auteur, de l’Etat et des politiques keynésiennes. Voulant noyer l’Etat, il l’accuse de la rage, ou comme le loup de la fable, s’en prend à l’agneau qui vient de naître, escomptant que si ce n’est pas lui, c’est forcément quelqu’un des siens qui lui a causé du tort.
      Cela tient plus à mon sens de la réaction épidermique que d’une véritable réflexion sur le sujet de la consommation, et de ses liens avec les différents acteurs du marché.

  • Le consumérisme est arrivé depuis 30 ou 40 ans. Depuis qu’on a industrialisé, mécanisé, informatisé les usines à fabriquer plus qu’on peut en consommer. Donc il fallait bien trouver des idiots pour leur vendre n’importe quoi et de plus en plus. C’est pourquoi nos poubelles sont pleines d’emballages et des objets tout neufs qu’on a même pas eu le temps d’apprécier !
    C’est la société des débiles mentaux et du chaos !

  • Existe il une société non basée sur la consommation , c’est à dire des échanges matériels et immatériels ? Non.
    Même les écolos les plus fous vous demandent de consommer….avec la modération constatée dans les pays communistes…pays en pénurie car nos écolos on peur de la pénurie.
    Le libéralisme , comme son nom l’indique, ne conseille pas ,il vous rend libre de vos choix…choix ,évidemment , de consommer un maximum..on ne s’arrête pas de manger lorsque l’on a encore faim !

  • Si le terme « société de consommation » remonte bien aux années 70 (mai 68 ?), et qu’il désigne, dans l’esprit de ceux qui le prononcent, les dérives d’un monde qui a fait du consumérisme la condition nécessaire de sa croissance économique, il serait naïf de s’arrêter là et d’attribuer à la politique de la demande la racine de ce mal.
    Car la consommation qu’elle soit privée ou publique (dans ce cas on parlera plutôt d’investissement) est consubstantielle de l’économie de marché.
    Par ailleurs, l’auteur s’étonne que le libéralisme soit vécu, en France, du moins, comme un gros mot, plus encore que celui de capitalisme. Mais à qui la faute ?! Je ne vois ici ou ailleurs que les partisans d’un libéralisme économique, des gens qui réclament plus de liberté, mais uniquement économique, et le plus souvent pour eux ou pour les leur. Ca signifie quoi, plus de liberté économique pour un smicard qui une fois payé son logement, sa nourriture, son abonnement EDF, n’a pas le premier sou pour mettre de l’essence dans sa voiture en prévision des prochaines vacances ? Lui, franchement, ça ne le fait pas rêver, le libéralisme économique ! Pas plus que la perspective d’un Etat fort pour un libéral…
    C’est le principal défaut de nos libéraux français : ils n’ont que le mot « économique » à sortir de leur bouche libéral ; comment s’étonner, dès lors, que notre libéral ne soit pas perçu autrement que comme un gars qui ne pense qu’au pognon ?

    • Toujours votre courte vue. Car la Suisse est un pays libéral et grâce à cette liberté d’une grande prospérité. La liberté politique doit mener à la liberté économique et qui elle fait la prospérité de tous. On a pu constater avec les pays socialistes que ni l’une ni l’autre n’y existait.

      • Je ne comprends pas votre réponse par rapport à mon post. J’en profite cependant pour préciser que selon moi
        – la Suisse est effectivement un pays libéral, et pas que sur le plan économique (il suffit de voir sa politique en matière de consommation de drogues)
        – depuis l’exemple chinois (ou chilien), la fable de la corrélation entre prospérité économique et libéralisme a vécu.
        Si la liberté politique mène (vraisemblablement) toujours à la prospérité économique, via la liberté économique, l’inverse n’est pas vrai.

    • Vous lisez mal si vous voyez ici uniquement des gens qui ne se préoccupent que de la liberté économique et surtout de la leur.
      Il y a en a je le reconnais. Ils ont bien le droit d être de droite et de s intéresser au libéralisme.
      Et je crois que vous n avez pas bien saisi le concept de Liberté, vu votre exemple du smicard.

      • Je fais le compte, plus ou moins inconsciemment, de ce je lis, tant articles que commentaires, et je vois souvent des choses sur la propriété privée, la liberté économique de l’entrepreneur, de la fiscalité honteusement élevée en France, beaucoup plus rarement sur les questions sociétales (GPA, PMA, consommation de drogues, libre circulation des personnes, prostitution, comportements individuels…).
        Pour le dire crûment, on y défend beaucoup plus une fiscalité douce pour les propriétaires que le droit pour les prostitué(e)s à exercer librement et sans entraves leur profession ou pour les motards de rouler sans casque.

        • Il faut toujours se méfier de ses biais cognitifs et statistiques. Et j en ai, je ne fais pas mon être supérieur.
          Il y a longtemps, pas assez, j étais de droite. J avais un avis conservateur sur la PMA, la GPA, l’usage des drogues, et plutôt ouvert sur l immigration, mais controlée, faut pas deconner. Bien entendu j étais pour le capitalisme réglementé, et hors de l État je ne voyais pas de salut. Quand c était là’ gauche qui gouvernait c était mal, quand c était la droite c était bien. Je ne me posais pas plus de question car j avais réponse à tout.
          Mais ça c était avant que je découvre Contrepoints et que je sois désorienté par ces gens qui étaient plus de droite que moi économiquement et presque d extrême gauche sur les sujets de societaux. J ai découvert une façon de penser qui m’a totalement désorienté au départ. J ai découvert la Raison.J ai compris l incohérence qu il y avait d être pour les droits de la personne et de refuser qu un migrants s installe dans mon pays. J ai compris que la liberté que je voulais pour moi, Je ne pouvais la refuser à autrui. J ai compris qu elle ne se saucissonnait pas. J ai compris le lien entre Propriété et Liberté. J ai Découvert Bastiat, quel grand homme, et Say. Je me suis intéressé plus à la théorie de l école autrichienne. J ai découvert Rand. Hayek. Relu Revel. Remis à la philo.
          CP a été l étincelle qui m a totalement fait changer d opinion sur tout les sujets que vous déplorez ne pas lire assez.
          Voici ce que j ai trouvé en quelques secondes, avec un seul critère de recherche, en réalité il y a plus d article que cela.

          la GPA : 111 articles
          PMA : 145 articles
          Drogues: 792 articles
          Migrants : 543 articles
          Prostitution : 192 articles

          Ceci dit, il est vrai que côté commentateurs, j ai moi aussi l impression qu il y’a moins de libéraux qu avant. Tant mieux j ai envie dire. C est pas le dialogue qu on affine ces opinions.

          • apprenez à penser par vous-même au lieu de vous référer à ceux d’une autre époque ! Vous avez encore besoin d’un gourou , à votre âge ?

          • je vais vous dire comme à Stéphane Bulot : Si un jour le modèle de société dont rêvent Carvaignac et Virgile voit le jour ( plus d’Etat , plus de fonctionnaires , fin de toutes aides sociales … ) seuls resteront en vie face aux émeutes sanglantes des sans-rien ( ce sera violent car n’oublions pas : plus de flics , plus d’Etat , plus personne pour les stopper !) ceux qui savent se battre et useront de violence à leur tour pour se protéger eux et leurs proches , pas ceux qui connaissent Montesquieu , Tocqueville , Say , Bastiat ou Revel . Ces penseurs ne leur seront d’aucun secours et ils mourront donc. Apprendre le krav -maga et posséder une arme ( et ne pas avoir peur de vous en servir , car les gueux sont habitués à la violence , pas nous !!! ) vous sera bien plus utile que de lire Hayek , si vous voulez vous en tirer !

            • C’est sans doute pour ça qu’ici de nombreux libéraux (purement économiques ?) ne tiennent absolument pas à se retrouver sans le filet de sécurité de la police et de la justice étatique, destinée à protéger leurs biens.

            • Donc la NUPES est le plus grand défenseur du libéralisme, si on se fie au modèle qu’ils défendent face aux émeutes et aux délinquants…

          • En somme, vous êtes devenu ce que nous serions beaucoup à être : le coeur à gauche et le portefeuille à droite 😉
            Même si ma récente arrivée sur CP me fait penser qu’on y parle plus du portefeuille que du coeur.

  • « l’idée même de liberté contractuelle, intrinsèque au libéralisme, nie purement et simplement toute idée d’inciter à consommer », donc la publicité qui va au-delà de la simple information de l’existence d’un produit – autant dire toute la publicité – est intrinsèquement contraire au libéralisme. Qui défend ce libéralisme pur? Il n’existe nulle part et la défense du libéralisme devient similaire à celle du communisme: ce qui existe n’est pas le vrai libéralisme

    -2
  • « Doctrine économique qui privilégie l’individu et sa liberté ainsi que le libre jeu des actions individuelles conduisant à l’intérêt général ».
    Le Larousse se trompe deux fois.
    Ce n’est pas une doctrine.
    Et ce n’est pas qu’économique.
    Mais bizarre. L’auteur n’ait tiqué qu’une fois.
    Aussi bizarre, sa thèse. Pas la faute au capitalisme/libéralisme. Mais à l’Etat.
    Désespérant. Et fascinant.
    Car voilà qu’on comprend que le contraire d’une ânerie peut aussi être une ânerie.

    • Doublement fascinant donc.
      Par la capacité humaine à s’inventer un bouc émissaire. Ici le monstre capitaliste. Là, l’ogre étatique. Contes de Perrault pour adultes.
      Et par celle à broder ad nauseam sur un concept foireux. Ici la « société de consommation ». Qui a drainé son lot d’anticapitalistes jusqu’à cet autre concept foireux : l’obsolescence programmée. Vite une loi. On allait voir ce qu’on allait voir. 8 ans après, combien de procès ?!
      La société de consommation ? Regard glauque d’individus sur les 30 glorieuses, reconstruction post-guerre.
      Puis, à leur fin, crise et marasme aidant, envie contrariée. Tellement classique. On a connu ça, aussi, après 2008. L’éloge de la frugalité.
      Dédaignons ce qu’on ne peut avoir. No pasaran la société de consommation. Ces raisins sont trop verts et bons pour des goujats. La Fontaine avait déjà tout dit.

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