En France, la lutte contre le travail bat son plein

En France, au lieu de rendre simples la création de richesse et l'adaptation des emplois aux contraintes modernes, on a choisit la lutte contre le travail.
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Evolution du code du travail

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En France, la lutte contre le travail bat son plein

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 15 février 2017
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On l’a vu avec Myriam El Khomri, la stagiaire qui a hérité du ministère de l’Emploi : il ne faut pas beaucoup de bricolages, mêmes minimes, sur le Code du travail pour transformer un sujet déjà épineux en bombe à sous-munitions. Il faut se rendre à l’évidence : en France, toute modification du Code du travail est complètement illusoire.

Je l’ai déjà écrit plusieurs fois : il y a en France bien trop de forces devenues effectivement « conservatrices » (dans le sens où elles ne veulent qu’une chose, conserver le statu quo) pour qu’une réforme même timide du travail puisse avoir lieu.

Bien sûr, la récente tentative du gouvernement prête à sourire tant elle cumule à la fois le côté amateur si spécifique aux clowns qui héritent du pouvoir sur un malentendu et du côté absolument imbuvable de nos législateurs, incapables de pondre autre chose que des lois alambiquées, longues comme un jour sans pain et dans le sabir habituel des orchidoclastes. Mais à la décharge de ces tristes sires, les précédents gouvernements n’ont pas mieux réussi dans cette entreprise finalement vouée à l’échec.

Un code pour les gouverner tous

Sur les quarante dernières années, les Français ont en effet choisi d’accumuler les lois et les règlementations pour garantir non que créer des emplois serait simple, mais plutôt qu’une fois un emploi obtenu, le salarié serait pour ainsi dire indéboulonnable. Tout a été fait pour que d’un côté, mettre fin à un contrat de travail relève du parcours du combattant pendant que, de l’autre, rien n’a été entrepris pour rendre simple et rapide la création d’un nouveau poste ou d’un nouvel emploi.

Malheureusement, cette habitude désastreuse, installée au fil des décennies, entraîne des effets de bords extrêmement néfastes.

D’une part, cela verrouille la position du salarié au sein de l’entreprise, rendant toute nouvelle embauche extrêmement risquée pour elle : une erreur de casting coûte extrêmement cher, et pas seulement au niveau du salaire. En réalité, ce dernier, y compris en tenant compte des charges sociales et patronales, n’est qu’un élément dans la prise de décision de l’entreprise qui doit aussi factoriser les coûts d’une rupture de contrat après les périodes d’essai, et celui des éventuels « accidents » juridiques aux prudhommes, qui interviennent assez régulièrement, et dont l’issue est très majoritairement défavorable aux entrepreneurs.

D’autre part, ces réglementations entretiennent un état d’esprit par nature immobiliste : on s’habitue à des facilités, à un nombre élevé de congés (la France reste un pays où le nombre de jours de congés payés, ainsi que le nombre de jours fériés au cours de l’année sont parmi les plus élevés dans le monde). C’est véniel, mais cela entraîne aussi l’habitude d’un chômage de plus en plus important. Par différentiel, ceux qui ont un emploi deviennent les défenseurs d’un bastion de plus en plus assiégé par ceux qui n’en ont pas, et plus augmentent les avantages des uns, plus les coûts d’embauche grimpent, plus s’installe le chômage des autres, la facture globale restant à la charge de la société toute entière.

Effort : hard work never killed anybody, but it is illegal in some places

Par voie de conséquence, contre l’augmentation du chômage consécutive à cette augmentation du coût d’embauche, on a mis en place des douzaines de mesures pour accompagner ce chômage, le rendant sinon socialement accepté, au moins financièrement moins douloureux. Pour le financer, on a logiquement et solidairement ponctionné ceux qui travaillent, accroissant encore les coûts d’embauche. Parallèlement, on a multiplié les mesures périphériques pour ceux qui ne trouvaient pas d’emploi du fait de ces risques élevés d’embauche. Dans une magnifique boucle rétro-active vicieuse, plus le chômage augmente et plus les citoyens se sont tournés vers l’État et les politiciens pour se protéger, ce qui n’a fait qu’accroître le problème…

Un code qui incite à rester chez soi

Jusqu’au point où il devient effectivement plus rentable de rester au crochet de l’État que d’essayer de devenir indépendant, comme le relate Aurélie, travailleuse pauvre qui en vient à tenter une grève de la faim pour faire connaître son cas ubuesque.

Mariée et mère de deux enfants, elle a décidé de prendre une activité salariée pour ne pas être dépendante des aides de l’État. Bien mal lui en a pris puisque la plupart de ses aides auxquelles elle avait droit auparavant ont disparu. Son couple gagnant un peu plus de 2000 euros par mois et devant employer une assistante maternelle pour ses enfants, une fois son salaire, les factures courantes et le loyer déduit, il ne leur reste plus qu’une poignée d’euros pour survivre.

Le pompon étant bien sûr que les services sociaux, alertés de la situation invraisemblable, se sont contentés d’une remarque lapidaire, « vous êtes bêtes d’aller travailler », qui résume un peu trop bien la mentalité d’un pays qui ne comprend plus où est son intérêt puisqu’il a mis en place une véritable lutte contre le travail et toute forme de création de richesse.

Du reste, le cas d’Aurélie n’est même pas exceptionnel. D’après l’INSEE, il est même… banal : selon une étude de l’Institut parue lundi dernier, un actif sur deux voit sa hausse de revenu d’activité annulée de moitié par les impôts ou par la baisse de prestations sociales.

Un code qui calcifie au lieu de libérer

Or, si la situation n’est pas bonne actuellement, elle ne peut qu’empirer dans les prochaines années alors que nous nous apprêtons à vivre une nouvelle révolution industrielle à côté de laquelle celle provoquée par l’arrivée d’internet ressemblera à une petite balade de santé pépère : la robotisation massive, couplée à l’usage de l’intelligence artificielle, est en passe de modifier de façon si profonde le futur marché du travail que toute société qui n’aura pas la souplesse légale, économique et intellectuelle de s’y adapter s’en retrouvera complètement larguée.

Comme le fait fort justement remarquer Vincent Bénard, peu importe ce que les gouvernements socio-démocrates et démagogiques pourront tenter de mettre en place pour instaurer des barrières au remplacement des emplois existants, ces remplacements auront lieu de façon inexorable. Aucune barrière réglementaire ne protègera les « vieux » emplois contre l’arrivée de l’intelligence artificielle, pas plus que la ligne Maginot n’a protégé la France de forces armées très mobiles.

En lieu et place de cette lutte pied à pied déjà vouée à l’échec, les gouvernements doivent donc abaisser les barrières à la création de nouveaux emplois. Or, bien avant le « coût du travail » tel qu’il est conçu en France (au travers des charges), c’est bien les myriades de protections aux emplois déjà établis, couplées à un coût du capital devenu prohibitif dans ce pays, qui constituent les vraies barrières à abaisser.

Malheureusement, comme le constatent Aurélie et tant d’autres dans leur travail quotidien, aucun des discours actuellement tenus par nos politiciens, notre presse, nos économistes, et pire, le patronat lui-même ne tend à simplifier et alléger les contraintes liées au travail. Au contraire, même…

Dès lors, ce pays est foutu.

Assemblée : CPEF

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  • Bonjour,
    Petite coquille je pense en intro : « orchidoclaste » er non « orchidoblaste »
    Pour le coup c’est moi le casse-couilles 🙂

  • Le travail de sape continue avec la réunion aujourd’hui des syndicats pour tenter de pénaliser les emplois de courtes durées. Comme quoi, la lutte contre le travail est une guerre de chaque instant avec de brillantes réussites.

  • les syndicats sont défenseurs d’emplois inutiles ou malfaisants et conduisent l’économie au désastre. Ils n’ont pas envie de recruter des adhérents dans les nouvelles entreprises et préfèrent se concentrer sur la fonction publique ou les entreprises courant à la faillite comme la SNCF, plus gros bastion de la CGT

  • « … nous nous apprêtons à vivre une nouvelle révolution industrielle à côté de laquelle celle provoquée par l’arrivée d’internet ressemblera à une petite balade de santé pépère »
    La révolution internet, on l’a bien accueillie en France ! On était au diapason avec les autres nations ! Ah beh non en fait….

    Il est clair que dans un pays qui déteste la richesse et ceux qui la créent, les apauvrir ne rend pas plus riches les pauvres. Par contre, ces messieurs qui nous gouvernent et qui nous représentent ne peuvent vivre avec une rétribution inférieure à 4000€. Cependant ils nous accorderaient magnanimement 500 voire 1000€ (pour les plus « optimistes ») de R.U, tout en continuant de toucher 10 à 20 fois plus.

    De nos jours, travailler n’est pas rentable : un 35h semaine, et hop un coup de faux sur le trop perçu pour rester au même niveau que le chômeur, mais sans les APL max, transports en commun gratuits dans certaines communes.

  • l’économie administrée de notre pays donne le résultat attendu : des patrons qui se battent pour des subventions, pour des normes les avantageant eux, et qui dépensent des fortunes pour sécuriser les couts et risques juridiques de leur salariés.
    Des salariés qui se battent entre eux pour obtenir le saint graal : un CDI, ou mieux une place de fonctionnaire peu importe d’ailleurs si le job ne plait pas… et qui une fois en place, attentent sagement la retraite, conduisant leurs carrières… craignant à tout moment d’être mis au rebut…

    Le tout administré par les corporatismes patronaux et syndicaux, imposés par le paritarisme, et dont la légitimité pour décider à notre place ne dépasse pas les 10%

    1- mettre le paritarisme en concurrence : adhésion facultative aux chambres consulaires, ordres professionnels, libre choix des assurances sociales, candidature libre aux IRP, accord syndicaux applicables aux seuls adhérents, etc.., financement syndical uniquement par les adhérents, etc..

    2- fusionner TOUS les statuts des personnes actives : salariés, fonctionnaires, indépendants : mêmes droits et mêmes devoirs
    – chacun est libre de s’assurer lui mêmes ou pas, aux assurances sociales obligatoires, et optionnelles de son choix

    3- libérer l’entrepreneur et sécuriser les individus
    – liberté d’installation ( responsabilité santé&sécurité des clients et riverains)
    – liberté d’embauche et de licenciement
    – contractualisation libre sur la rémunération, durée travail, congés, contenu du poste [ limite du droit social européen + responsabilité santé&sécurité des salariés]
    – paiement des heures/jours travaillées : salaire complet d’aujourd’hui
    – déclaration en ligne : mouvement nominatif de salariés ( arrivé/départ) + nb heures/jours travaillés
    – flat tax unique sur les bénéfices ou forfaitaire sur le CA
    – ZERO subventions publiques, sauf à l’export
    – revenu inconditionnel de citoyen (pour rééquilibrer un peu le rapport de force pour salariés à faible niveau de compétence)
    – IR à taux unique sur tout les revenus > revenu citoyen
    – ZERO allocations , sauf handicap

    4- entrer dans un cercle vertueux via la TRANSPARENCE
    – absolution indissociable des mesures précédentes
    – la MISE EN LIGNE sur internet, par l’administration : du nb de salariés de l’entreprise, de l’ancienneté médiane, du taux d’absentéisme – transparence indispensable pour informer futurs salarié et client et fixer le taux du risque applicable pour cotisation perte de revenus ( maladie/licenciement

  • J’ai de l’empathie et de la compassion pour Aurelie, dont j’ai appris la situation il y a quelques jours.
    Pour autant il est paradoxal ce citer cet exemple sur un site prônant plutôt le libéralisme et l’absence optimale d’aides publiques.
    On peut effectivement utiliser l’exemple d’Aurelie pour illustrer la situation globalement kafkaïenne dans laquelle de plus en plus de personnes se retrouvent de nos jours. Mais le versement des aides sociales a toujours été conditionné aux revenus, ce n’est pas nouveau.
    Découvrir que l’on a plus ces aides après qu’on devienne salarié est un constat difficile mais très largement prévisible.
    Ça ne rend pas la situation plus simple, c’est évident, mais ça permet par exemple de savoir à l’avance que l’on manque de choix de vie digne : soit on continue à vivre en partie aux crochets de la société, et je comprends qu’on puisse très mal le vivre; soit on trouve un job avec la quasi certitude qu’on n’arrivera plus à boucler son budget.
    Quelle est la solution immédiate à ce type de situation ?
    Je crains qu’il n’y en ait pas. Du moins pas via les institutions extractives qui nous régissent…

    • Je me méfie toujours de ces exemples dont on ne connais ni les tenants ni les aboutissants. J’ai vu des témoignages de gens racontant ne pas arriver à vivre à 2 avec plus de 3000€ mensuel et quand on creusait un peu, il y avait la pléiade de crédit revolving au bout du constat. Nous vivons correctement à 5 avec à peine plus de revenu qu’Aurélie et son compagnon, je suis donc méfiant.

    • « le versement des aides sociales a toujours été conditionné aux revenus, ce n’est pas nouveau. »
      C’est bien, vous êtes consciencieusement et avec application à côté de la plaque. Ce n’est pas du tout l’intérêt de cet exemple. Son intérêt réside dans le fait de montrer qu’en France, la création de richesses rapporte moins que ne rien faire. C’est à la fois contre-intuitif et extrêmement délétère.

      • Je sais bien, j’avais bien compris, pas la peine d’être aussi caustique (même si finalement c’est ce style sans complaisance que j’apprécie chaque jour depuis des années…).
        Il n’en demeure pas moins que tout exemplaire que soit le cas d’Aurelie, il met aussi en exergue le fait qu’à force d’être assisté, parfois on n’imagine pas que la source puisse se tarir. Oui, je sais, c’est un autre sujet. Mais bon, il n’est pas interdit de commenter sur des thèmes parallèles ou connexes, non ?

        • Comme le marché du travail est complètement faussé et à partir de là ce n’est plus la peine de réfléchir, le cas de cette jeune femme illustre des tas de trucs problématiques. Ce n’est pas un moindre mal que le fait qu’on ne sache plus réfléchir « hors système », c’est comme une tumeur qu’on supporte car on lil’ imagine inopérable.
          Il ne faut jamais perdre de vue pourquoi on a bâti cette usine à gaz,: c’est parce que le marché libre de l’emploi ne fonctionne pas pour remplir des objectifs….. parfaitement arbitraires .. Tous les principes universalistes énoncés ont été aussitôt « amendés », le Rev.Uni I laisse songeur à cet égard… On lutte donc contre l’injustice sociale…
          je dois que ce n’est que très récemment que je me suis rendu compte que l’affirmation  » à travail égal salaire égal » ne fait pas sens.

      • ben oui…on a tous entendu dire quelqu’un si je prenais ce boulot j’aurais moins pour vivre… et le pire étant qu’on ne le réalise pas forcement sur le moment…tant l’usine à gaz tourne à plein.

        • Avertissement :
          Ce pays d’usine à gaz est complètement dépassé. L’usine risque d’exploser.
          Conseil :
          Mettez vous à l’abri des projectiles et débris !

    • Malheureusement on pourrait multiplier les exemples en regardant autour de nous; à titre personnel en acceptant des heures supplémentaires (300€ mensuels) nos revenus ont baissé de 1000€ mensuels (bourses des enfants en enseignement supérieur, perte d’allocation adulte handicapé pour mon épouse…Je n’attends rien de la collectivité mais cela n’incite pas au travail surtout quand on est un peu juste…

  • Emmanuel Macron, qui doit présenter le cadrage de son programme prochainement, table sur 60 milliards d’euros d’économies au cours du quinquennat, selon des informations du quotidien Les Echos publiées mercredi soir sur son site internet.

    « L’ancien ministre de l’Economie ambitionne de faire baisser sur le prochain quinquennat de trois points de pourcentage le ratio des dépenses publiques par rapport au PIB, actuellement proche de 56,5%. Trois points qui signifient environ 60 milliards d’euros d’économies », écrit le quotidien.

    « A un horizon plus lointain, l’objectif d’Emmanuel Macron est de faire descendre ce taux à 50% », ajoute Les Echos. Les « deux grands postes d’économies » seront la masse salariale des agents de l’Etat et les dotations aux collectivités locales, précise le quotidien.

    Source : Le Figaro

    Voilà qui devrait ravir les libéraux tels que moi, on a là un candidat sérieux en faveur de plus de liberté et d’un Etat moins envahissant. Il est pas mal du tout finalement, je l’aime bien.

    • moui..sauf qu’il manque de la pédagogie , du sens, et une direction… Je n’aime pas non plus le terme d’économie…
      Macron devrait dire pourquoi il veut baisser la dépense publique… quelle sont les problèmes associés… sinon; sortirt 3 points de pib… pourquoi 3?
      parce que c’est « faisable »? ça n’a pas « trop d’impact »?
      Si vous raisonnez comme ça…vous reculez à la premiere manif.

  • « Il faut se rendre à l’évidence : en France, toute modification du Code du travail est complètement illusoire. »
    Exact, mais pourquoi? A cause de la toute puissance des syndicats.
    La solution: recours au référendum avec contestation du résultat illégale.
    Je ne pense pas que les Français soient idiots!

  • Les commentaires sont fermés.

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